Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 20 Decembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 02 octobre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fn10p0xt97/
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abonnement Bruxelles - Province - Etranger Le- abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois 2 mois 1 mois : Fr 9.00 Fi 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE s 125,000 par jour JOURNAL QITOTïiOIEÎN INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Echos . . La Hgne.fr. 500 Nécrologie 3(J0 Annonces commerciales 'j.00 Annonces financières 2X0 PETITES ANNONCES. . . L.r.mle ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Réfaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par Jour —rrr~i——ir-r^-rr-irririTin--Trinrir> wiiMiin ■mn La Wallnie de l'Avenir III. La .'.épuration adm n.stratute à Namur. De» résulta, s. Les fcnctkmnair.s deu Ministères vivent au nombre d une vingt-aine «i pension dains l'a-n. ca-aiiie ecu^e de inuauquje dont ks bâtimj tnts forment l'angle d*? 'a rue de Bruxelles et d- ia rue Verte. Une e nquantaine d'aa.rea ogent cil ville et prennent, k'ur r^pas dans et ht lui aux al urce de cloître moderne, où dans les corridors les pas se feutr-'nt sur d'épris 'ap s, pendant que dans kG reoojas flotte oocrime u;r relent mon acai. La vie dis fonctionnaires qui y logent est rég.ée comme celle d-'s ocnobitçs de quelque Trappe austère cù aeu-s le travail, l'ot'ude, la nu.d tat>.ou occupent les loisa-s ar-r;:ciliés au kbt-ux quotidien. Les menus y sont du reste copieux, le confort moderne s'y répand à foison, le service marche à la perfection, sous la din «lion entendue de Mme la baronne von Hii.schkr. Au Mims ère d' la J tus ice, place Elisabeth, l'installation est complète et s'achève de jour En jour. Une remarque s'impose. Gr✠à l'heurf-use bcudl.xie ds ronds de cuir rno s:s qui, sttbsi-diés pour cela, ont imaginé de faire ia g.èv* ries bras crosses, ai m d'empêcher l'œuvre de la séparation administrative de s'accomplir; eelk-ci marchera d'autant plus ronde-nient et rwlivjera d'autant m-eux ks progrès îi-àc-ceai-m qu'e-le peut faire table rase-, qu'eJle Ce. dé-fa amuîaé'e du coup du fccm'et de la routine et d.B tr. ditlous bureaucratiques, qu'elle n'a pas à cacripter avec l'entêtement d© mulet, oee v eux bonz<'s arrivés par le cadre et hissés au sommet de la hiérarchie par voie d'ancienneté, «•t comme on d't à l'abattoir, à Leur toUr do bête. Elle n'a pas davantage à ménager La phalange Sorrée dt jeunes crétins dont le favoritisme électoral, le pistonnage du député eu du ours eu du vénérable do loge maçonnique faisaient des créatures priv.légiées qui arrivaient ^cuvent, k-ur fortune ,a:<fan!t, aux piU3 hautes destiné.6 rcnd-de-cuirosques dans nos d:-devant min stères. loi, chacun travail te. Hommei nouvcftu, ayant parfois même brûlé ses vaisseaux, pour se risquer d ns des destinées nouvel es, chacun ee®£ peser sur ses épaules une respon. e bilué de d'avoir inconnue aux automates de l'ancien régime. Il n'est plus un budgétivoro passif aoh .rné à ronger la plus large part possible diu fromage auquel le rive sa gourmandise. 11 ee senrit &o dab d'une cause, solidaire d'une idée, et intéressé personnellement à son triomphe. Aussi ohaoun doi-.ne-t-il 1-e maximum et assisb-t-on, à Namur, à une magai- que Oîfloa-aJson d'initiative et de volonté cré-airîc' en aet-ion. Et comme ©ola nous change du spectacle des marmobbes ministérielles d'avant la guerre; qu'il est loin le temps où l'on coudoyai. 50 bon te-feu au Ministère des Co-lonie3 et où sur quatre employés, le premier an râpé au passage ne pouvait vous dire lui-même exactémeiu à quoa on l'occupait. T^m-pora mutant ur Au Ministère des Finances et à celui de l'Intérieur, même travail d'organisation. Ici beau, coup moins avancé toutefois. Il faut sans doute attribuer ces légers retards moins <\ la méthode directrice qu'aux difficultés grandes, rencontrées dans l'organi. sation des servies die ces Département,?. H serait 'njusiie de ne paa p.&enter au public k Gouverneur Raniel, comme disent les Nainuxois. M. le Dr. ELaaiiel a 42 ans et est ori-ginaire du pays rhénan. Il vous a une physionomie sympathique cù rient doux ydux clairs, fi an es et bons. Sa bouche s'éclaire d'un sourire bienveillant inaltérable. Il &a.it à merveille écouter et discerner sans qu® ja^ mais ses décisions soient empreintes d'une hâte initemp',stive. Son secrétaire, son bras droit, M. le Baron von Du&ch, est l'aménité faite homme. Quant à M. Fi-ese, le Référendaire général du département de la Justice, c'est, dit-on, un d.P plus forts légistes de l'Allemagne moderne. Au physique, une sorte d'athlète géant, dont le profil anguleux de lansquenet s'égaye da d«ux yeux pétillants de malico et d'u-n air de vive sympathie qui émane do toubo sa personne.Os Mtetdeurg parlent d'ailkuia le français kauement, m« avec uno perfection relative que pourraient leur envier nos Boulemansna* tionaux. Ils sent kg seu's fonctionnaires aile, mainds qui stj-vent d'intermédiaires à l'autorité occcupantt', «fa à L'organisation mindsté-rielile nouvelle, car ce détail est tout à leur honneur, il n'y a que des B"lg"B et même aai-c^n métèque dans les bureaiux des Ministères de îa Wa-kwiie. M. le Gouvot ur Haniel, au eouirs d'un® audience qu'il voulut bien nous flccordor, fit ressortir avec une modestie qui l'honore dou-bkanent, 1a part prépondérante qui revient à loue les fonctionnalises de tout ordre dans le résultat atteint. Il n'aspire an. r:ste qu'à voir plejnsmerit achevé l'édifice de réniovaitkin à laqu-ella y et voué sans rœetrv». Sa seule - *mbition comme sa soul« récompense, GAra de laisser ai>rès lui k souvenir d'avoir fait oeuvre utile aux Belges et surtout a.nx Wallons. CJeutx-d, ii faut le î^fcoranaîtir.e, no i'ap;(-»-ch©n,t déjà que pour cm emporter un bon sou-venir, qtù go traduit parfois par d-'e phrases du gemro de asile-ci, marquée» ,su coin cfo I l'humour wallon : « C'est On tout cas un bon I type, et, avee cela, bien inkmtionné et capable. ■ Après touti, il est bi*'n possible que quand les Wa'lons g'adm;nst'rPr(ïnt eux-mêmes, Lb clio-ées iront mieux pour nous et nous ne serons plus du moins supplantés chez nous par des I étrang 'rs oai des Flamands. » ■— « Et puis, conduit un autre, à qui je demande son im-I pression, chacun chez soi, Les Wallons n'ont pas H besoin des Flamands pour vivre et se guider. » I Noue quittons Nanxur( l« soir, ramenés daDg I la capitale par un expres, qui, chose bizarre, n'a paa on de retard, pas plus au r.tour qu'à l'aller. Au loin, dans la nuit, s'estompe La tour de a Cathédrale S îint-Aubain. Tout là haut, accroupie comme un sphinx endormi, la vieille c. adule tO tait. Puisse-t-eile ne jamais pins s'éveiller, ootnine aux sangl n és lueurs d'août 1014, CjUi virent passer l'avalanche foudroyante qui enipona ts foi i« «'imprenables », b layéu en 48 heures par les obus de 42. A nos pi"ds, s'étjnd comme une moire d'argent, le rub d glauque de la M.use, dont les flots s On v^nt> ; à-bas v rs Li. gt, saluer au pees gi cot- autre asii« de l'héroijme de l'âme wallonne dont la guerre a enoorv exa té la légendaire vai- ur. A côté de no-us, un Ardennads philosophe sen.emci ussment sur ia gaerre : « Quand finira donc cfttte sinistre com die, voulue par !'Angîe?i»orre pour tuer la concurrence d ■ l'Allem gne, de plus en p'us gênan ^ pour elle. Mais mon Di u, ijuand un commerça®:. voisin menace de me prendre ma c ien-tè e en vendant mi alleur marché, des produits supérieurs aux miens, il ne fait qu'ueer de son dro t nature] à vivre, et je n'ai pas pour &up-primar coite conciirrence, si je ne veaix pa« ou ne pu;;e me mettro à a* hauteur, je n'ai pas, Monsieur, Le droit de payer des ba.nditfi po..;r aller tui r mon concurrent heureux, sinon, je vaudrais moins encore que l'assassin soudoyé par moi pour cette infâme besogne, a — Evidemment, riposte son voisin, tin petit iudustriell Siiégewis. La guerre, comiiui toute guerre, eet une affaire commerciale et oapita-Lste, et je ne compr'nds pas que les Français qui tirent-, comme cous, las marrons du feu pour ks Anglais, n'aient pas encore cgi comme notre brave Tolian' chet, le légendaire lous-ic liégeois qui, appelé à la rescousse entre ba-tail-louie feroenés, constate qu'il n'a aucun intérêt à attraper des horions pour eux, ee cro ee béatement 'es bras, hiu a- les épaules, puis s'é.oi-gne à pas comptés en goguenardent : «Pji m'enn'e vas, arind'ji ve inte voo'aute-.u C<-tte conclusion pleine d'humour wcJlon., re-cueilUt l'approbation bruyante de tous les voyageurs,du compartiment. A ce moment, le s ffiot d'3 la locomotive atrida, les plaejuea tournantes grincèrent, les fanaux sémaphori-que's apparurent, notre t-xpreee entrait en tintamarre sous le hall de la gaiv du Nord où arrivaient presque simultanément dos trains venant de Lii'-ge, de Oharle.roi et d'Anvers... (A suivr^.j Marc de Sa.m. LA GUERRE e@t!ir!iïsminas Mûmm ALLEMANDS BEELIN, 19 décembre fmidij; .» X <3-ito u.a l'QttGSt, Dans quelques secteurs isolés du jrottfi de Flandre, sur la rive méridionale de .a £!<.arjje, près de Mtëitvrei ci ne hratiicourt, i'action d'artillerie tut vive l'après-viUl . U-ioupe a arm„e ua piiiu.e impérial ailemaBd : Par une agression hardie, un détachement d'assaut ramena au nord est de Oraonne un certain nombre de Français. Kos aviateurs oni attaqué Londres, Kams/ja-te, Margate, au moyen de bombes, et ont obtenu de boiw résulta.s. Le lieutenant Bon' gartz a rca. isé sa 27e victoire aérienne. ' ïfieaue e ia guerre a l'jusii, EiCn d-e nouveau. .<roni, on Kacédoine. Des deux cô.és du F arda,-, vt ve action d'artillerie.Théâtre de la guens italien : La journée durant, noient duel d'artillerie entre la Brenta «j le Piavc. Après une vigou-tewe action d'i-r^Jene, des troupes avstro-hongroises ont pris d'assaut le mont Asolone ot les posit.ons ,iahennes attenantes au nord ouest et au nord-est. 48 officiers et plus de 2,000 soldats furent faits prisonniers. Des attaques italiennes à l'est du mont Solarolo échouèrent. BERLIN, 1S décembre (Officiel du soir) : Au cours de combats couronnés de succès à l'es1: de la Brenta, les troupes austro-hongroises ont fait plus de mille prisonniers. Des attaques italiennes contre le Monte So arolo ont échoué. Des autres théâtres de la guerre, rien de nouveau. Sur mer. BERLIN, 18 décembre (Officiel); De nouveaux succès ds nos wns rnarins dan« la zone barrée. Parmi us navires torpblés figuraient te vaptï-wr armé français « Jeanne Conseil» (2,209 t.) avec un, chargement d'hui-it, en rouVe d'Alger à Boraeaux, ainœI que deux grands vapeurs coulés dans la Manche, dont un torpillé hors d'un convoi protégé par des contre-iorpf.Ueurs. En outre, wve portée de vorpl.le a été obtenue sur la côte occidentale française sur vapeur armé français « Texas « (6,674 t.), qui naviguait en tête d un convoi fortement pro.égé par des eontre-tor-pt leurs et des chasse sous-marins, venant de l'ouest. AUÏRIC2-1IEM VIENNE, 18 décembre (Officiel); Théûre de la guerre à l'Est; Armistice. Théâtre de la guerre italien ; Entre la Brenta et le Puvi-e, opérations fructueuses. TURCS CONSTANTINOPLE, 16 décembre (Officiel ) ; Sur le front en Palestine, à Test dv Ber-taùrufuka, nous avo-ns enlevé un poste enns-m-i et fait plusieurs prisonniers. A l'est de Jérusalem, nous avons conquis une hauteur occupée par l'ennemi. Nous avons repoussé une nouvelle attaque contre notre aile gauche ; trois mitrailleuses sont restées entre nos mains. Le navire coulé le 13 décembre p'ès d'An-la- lia é ait te vapeur français armé «Parts», de 1.200 l'iiiiies; ovtrt ce navire, nous en avons Cunie le même jour un autr. à moteur et arme ae miiraiheutes. Les lelegues jutuiés de pouvoir de la direction Si<per.eure aes armées du la Turquie_ de l'A Luuigne de l'A u r.che-Hongrie m de la Jit.lyuriel a une part, et des chargés ue pouvoir ae la direction de l'armée russe, d au^re p rt, nt simili te là 'ié eiuore un urmistlce u Bres - Litousk. L'arm.sthe continence le 17 décembre à /mai es est i niable pisqu au 14 janvier 1918 pour une durée'd* vingt huit jours. Il embrume toutes les forces armées des pu Usantes coalisées et de a Russie depuis la liai ique juqu'à u mer No.ru V[ tes fo. ces aime, s sur la mer Noire et sur les fronts ottomans en .S'il n'est pas fc/léiwncé sept jours d'avance, il cou.inu<ra automatiquement a partir du 14 janvier 1918. Les négociai ions de l'U-x commenceront hninédkkcmejuc après la signature de I arm.si,ce. Le .rafle f^es navires nuir hands sur la mer Noire es ibre. Une ci/mmusio-n spéciale ,si chargée de pnn-iire les déc s.t.tis > «< chaires en iue de fixer ■une l gne de démarcation en re les forces na-va.es ei les r m tes où le trajlc des navires marchands sera en danger. C'ONHTANTINOj LE, 17 décembre (Officiel j ; Sur le front en Palestine, dans e secteur de la côi6, canonnade force moi.en-ne. flus à l'est, l ennemi a tenté d a. laquei nos posit.ons sur .a ilj-ne El Audha-lbsi; jf été repoussé. Les attaques di'/'ig'e.s con.re re posluian d'El Tire ont aussi e,,,oué; l'ennemi a subi de fi-rteS pi r es sous notre teu d -ir iluri-j dirige avec yréci ion. A i est ue Jérusalem, nos a e tache me n.t s ont exécué une fructueuse opé-m ion commune, l our le reste, -rien d'impor-tan. â s.gnaler. fc'&ANCAÏS PARIS, 18 décembre (officiel/, 3 h. P.M.: Nos pair,.uules operan. dans lu légion de St-Quentm, uni ramené des phieifhnieis. Au sud de Juvincourt, des «entatives de coups de main sur nos p '-its i/ostes ont échoué sous nos feux. La utte d arti Urie s est nu atténue ussez v.ve -p. niant , , nuit dans la région au canal au Rhône au Bh'il. PARIS, 18 dtc-L'ibre (officiel), U h. P.M.; Au cours de la journée, la Iwx d'ar'.iller.e a j/ris uru criante intensité sur -a rive a ute de la Meuse, notamme/ii dans la rég-où du bois des Vaurières et d-e Bezunvauit. J-ntrn-ie c«. me ailleurs. Communiqué de l'année d'0r,ei\ ; Journée corne sur l'ensemble <\j, front. Ca-tiOJi-uatUt au nord u Alutuisdr PARIS, 19 décembre (liavasj (Officiel de l'Amirautéj ; On Ue nos vieux t oisieurs te « Château Rouault », jaugeant 8,000 tonnes, servant aux transpor s dans la Méditerranée, u cté coulé e 14 décembre au matin, par un sous mar.n, et a chaviré. Les jxissagers, la jlupart des solda-s, ont été sauvés. 10 ma'.c. lots du j Chût- au Rouault » sont jior, és man-çuan s. Le sous-marin allemand u éce détruit. (La destruction du sous-marin est peut-être du domaine de la fantaisie de l'Entente. N. d. I. P.-). ITALIEN HOME, 17 décembre (Officiel! ; Entre la Brmta et ie Piavef le duel d'ar-ii lerte est reste viinent toiitj la journée. Le combat d'infanterie s'est engagé au petit jour à l'est de ia Brenta. Nos .roupes ont entrepris une contre-offensive dans la direction du col Capri'e; mais l ennemi nous ayant opposé des forets supérieures, une de nos colonnes d'assaut s'est vue jorcée d'arré).er sa marche en avant et de se replier dans une ligne de défens'e à i'an icre, sur laque le la bataille s'est prolongée plusieurs heures. Vers mtdi, nos renforts on^t rétabli notre situa-lion et'ont obligé l'ennemi à se retirer dans ses positions d, départ. Un peu plus tard, l'ennemi a prononcé une attaque dans la val ée de la Bren>„a. Couverts par un feu violent d'a-rtil'erle, d'importants dê-.achementg se sont avancés en rangs serrés du San Maritio, le long de la route, contre nos ouvrages de barrage; le feu concentrique de nos batteries les a arrê.és et fait ?"®" flue'r en débandade. Tout e long du front, grande activité aérienne. Une escadrille d'appareils Caproni et d;avions de reconnaissance a bombardé et nuirai.lé plusieurs fois des groupes d'infanterie ennemie dans la région située au nord du monte Grappa. ANGLAIS LONDRES, 16 décembre (Officiel); Aucun événement, important à si-gnale-r, tauf que cette nuit, au cours de rencontres en-ire patrouilles, nous avons fait un certain nombre de prisonniers et capturé uns mitrailleuse. Les Allemands ont exécuté la nuit un coup de main contre nos postes établis à l'ouest de Tillers-Cuislain; Us ont è.é repoussés par notre feu. Pendant la journée, l'ennemi a prononcé une attaque à coups de grenades à main ou nord de La Vacqu-erte; L a, été repoussé s-ur tou-iC la ligne après un violent combat. La mut dernière, nous avons légèrement amélioré notre position à l'est d'Avion. Av petit jour, un<e attaque allemandle a échoué au sud d'ArmCntières, Activité des deux artilleries -pendant la journée sur que ques }x>ints du secteur situé au sud de la Scarpe. L'artillerie a'IemaJide a de nouveau été ptus ac'U'e au nord de Lan-gemarck.Ce matin des slvriruppu ennemie ont attaqué deux de nos postes à proximité du canal YprCs-Gomw's. Dans l'un des cas, le détachement assaillant a été repoussé; dans l'autre, l'ennemi a réussi à pénétrer dans notre pos.e et à y fane quelques prisonniers. Ces -prisonniers ont été de nouveau libérés -par une corl-r(.-attaque, au cours de laquelle nos trou-pet ont rejeté le poste. Dernieres Dépêches Arm stics officiel entre la Eoumanie ei i s Centraux Genève, la etxo. — (Ag. wit^ainique) : On maaiao Oificreu moment &e J aasy : Le g ou ver iiounKuit l'ukuiivu,! a consenti ouicie^ement à -a conclusion d'un armistice. Le roi ce jr.oamanis. Genève, 18 déc. — lAi «Pet t Journal» : iLe roi d Roumanie a l'intention de quitter pro- j vi oir'-mLnt ia France pur sa rendre eu Ita-li« et en Suisfe. pour motofs de santé. Paru-;, 18 d.o. — L'ambafeadiour roumain Aii^G-in'gk.iQ dément forrniel.etmeiat tes braZ-j d'ap.ès i-otqu Ls ie roi Ferdinand de Roumanie projet-e d'abdiquer sous certaiaes condi-tons, au profit de son fils, k prince Carol. ïtàfc kri jfcUi»&Û£. La pi&ajiosi sur les Alliés. AiîiSjOrcLua, ia dec. — De lJetiOgrad au k 'iuui-vi ». Les commissaires du peuple pro-jeituara-ent a annuler ious tes emprunts OoiVuio-.'-u uè-s qu us aura eut la certitude que ks Ai.iés se deiusent à participer aiuxné©» ciauoiDo dis paix. . Proclamation de 1 autonomie de la Petite Rossie. Le «Timee» apprend de Pétrogrsd qu un comité agraire ptatrur»,en convoque un congrès oh rgo de proclamer l'indépendance de la Petkt~ Russie. une a^ao. suisse en lawar d'ua armistice. On mande de Berne que le dépuîé 1-b» raJ Jâger (Bad") a saisi le Conseil Nation 1 d'une nioàon appuyée par de nombreux rad.oiux % conaeirv tt'urs catholiques de ia Suisse alleraarv-de, d ns laquelle on d-tmande au Conseil s'il n'eô.ime pa-a que h; moment est venu d'in-vit r 1-6 gouvernements de tous kb p <ys neutres à WKr prendre une démarche oolteotive cuprès des bolligérants en vue d'cng..gvi pourparlers pour conclure un armiet ce générai pendant les jours de Neëiet du Nouvel An. on piocsd d espionna^© ea Suisse. De Borne î La Cour fédérale vient de con-d mner plusidurs peivonn-s accusé e d'espionnage c-n îaveur de la France. Parmi te condamnés, un CrUi-n Richard a été condamné à un an de prison; 1& fcu sse Kisaling a'(\t vu attribuer n uf mois, l'Italien Malan cinq mois et le França;s Daugé, six m ose. Ce deorn^r <jb éga em-iit impliqué dans Le procès Moo-g ot, qu. doit ctrt jug'ô prooliadnem» nt. La Cour a fait valoir des c.rconst-an<v^ ajgra-vajn-ties, él-ant donné que les condamnés ont ts-sayé de soudayer cleb Baj&ts euise s pour lour service d'ifcpionna^». W-c KiiotStouar-iu.-. Pc-Ionais de r'{j'krai,ae. De Berne : D" bureau d- pi'e&se polonais annonce que le Comité executif polona s a pro-uvte eo.ennellcmeni au nom d'un million de citoyens polonais de l'Ukraine, contre La décision de la Kada centrale de l'Ukraine d'exproprier toute la propriété fonc'tir^ polonaise et de saisir ks biens religieux polonais. Ley succès des Centraux en Italie. Vienne, 19 déc. — L'activité des aviateurs a éié égaieimeiiH, très vive hier. Plu<siours cs-cadu'iilicB esnaetmieB de bombardeiment ont jeté Otis b*oaube« sur quelques lignes ot espaces derrière notre front, sans occasionner cie dé-gats. Enta-© Létixo et K Uve de G"arde les Italiens ont évacué leurs a^a-nt-po&it.icns au nord de la vallée do Lodro, anssitét occupée par no« trorapeis, après avoii- détruit lo pont dans lia vaûée ainsi que les insataJiations éleetriquos d© la chute- do Tonaie par explosion . Autour des séances secrètes de la Chamfcre Italien»!©. Un télégramme do Lugano nnïiçnce que l'« Avanti s publie un article très blandii paT la oeneure où il dit qu'il convient d'atoaiftheir à la séance eocrote de la chambre italitmne la plus grande importance pour la politique future de l'Italie. L'aEaire Caiilaux. D'aprè.3 dos nouvelles die Genève, la Chambre discutera l'affaire Caiilaux probabirm&nt vendredi. Le député Seanbat a proposas de renvoyer Caiilaux devant la Haute-Cour, ©t p®a devant la Cour militaire. Les Ec-cialisteu .suédois et la Paix. On mando de Stockholm que les socialistes suédois organisent pour dimanche une démonstration en faveur de la paix universelle. Les Russes retenus en Angleterre aéviâoîv des buts de guerre anglais. Amsterdam, 18 déc. — Le «Daily Chronicie» proposa de soumettre ks quostione à une censure, vu que fréquemment d^s questions sont posées, dont l'ennemi tire des informations ou qu'il pourrait utiliser pour sa propagande. Le journal propose que le « speaker » soit autorisé à déeder sur l'autorisation de ces questions avant que celles-ci, figurent à l'ordre du jour. Mercredi auront lieu à la. Chambre de® Communes les débats concernant les bute de guerre. On insistera fortement près du gouvernement pour qu'il indique les buts de gufrre de l'Angleterre. L'opinion publique régnant aux Etals-Unis s-Vst prononcée à es qu'en dit, en faveur d'un exposé clair et- net des bute de guerre des Alliée. On tspère *]u£ le premier ministire ou Bal four donneront des explica tions dans e<i seins. Le parti ouvrier réclame presque unanimement une lévisioat d s buts de guerre: et qtte ceux-ci soient communiqués à nouveau. Un diseour- pacifiste en Asgl&terre. B'':rne, 18 Idée. — Le Dr Ings, doyen de Worcestier, a piononeé un discouis dans Central Hall à Londres, en faveur d une paix de récpnoil-iKtio.n : « Le. glaive 60rai)t, rctrnis au fourreau » dit-il, « si les peuples ma se craignaient tant les uns les autres, Si l'Angleterre est vaincue, elle ne ae tiendra pas tranquille pour cela, p s plus que l'Allemagne. U faut en f.nir av-c ce cjub du suicide. C'est une opinion généralement répandu-: que FAng.o-ttrre veu( convaincre ou obliger ks Allemands à aoc^poor una constitution nnoinfi impossible, dont les Angiiaas espèr.nt qu'elle «era liions aigre.ôive pour h 6 ALlomiande qu elliO rendrait certainement, à ce que l'on chuchote, moins capables. Mais bien que la constitution allemande ne sot pa6 idéale, les Allemands ont cru que l'Allemagne était le j*» ^iier payB du monde sous plusieaur^ rapport. "En tout cas, aucune n.tion n'a fait preuve au cours de la guerre actu lie, d'un Loyaiisune a usai j passionné envers son gouvernement que Le peuple allemand. » L'orateur conclut en émettant sa convictien qae te na.ions belligérantes se.a.Ont prêtes api èj ia guerre à oubii-r et à pardonner, du moment qu'elles acquerraient la certitude qu'e.les pourrai-nt vivre à l'avenir en paix —v &t en sécurité. ij,es Russes retenus en ^nglete.ie e» en iiiiiérique. tardani au « Fremdenbiatt » de Hambourg : On continue à procéder à l'internement des Rusje& dans toate l'Angletenre. Dana kB camps, les soldats russes sont interrogés par leurs officiers, qui leur d.mandent s'ils veu-kn. retourner au fro.-t irançais. La plupart de'mandent à retourner en Russie. Mais l'An-gkwerra s'y oppose. De nombrtux transports de sujets ruiscs sont en route de l'Amér que pour retourner en Russe, mais ils vont ma a lOnan-t être obligés do reator en Angietrie. L'Amérique n'autorise plus le départ d'aucun Russe. Succès compaiatis. Durant l'espace de temps o mpris entre le 1er et le 15 décemor', les sitooès de guerre suivants ont été enregistres : Puissances O-ntraiee Ente te Prisonniers 30,000 5G0 Canons 243 2 Mitrailleuses 977 2 Lan .e mines 85 0 Gain de terrain 90 0 —Sans commentaires, n'est-ce pas? La guerre ao-us-maruie. Amsterdam, 19 déc. — Du « Central News a: D\s oo n Ire- torp 11 k u rs allemands ont couie merci «L à l'embouchure de la Tyne, un vo.lier anglais et 2 vaisseaux neutres. 8 hommes ont péri. Paris, 19 déc. — Le ministre du fàv"ts.ii!e-inent a déclaré au Sénat que le rationnement du pain n'e^t guère pratic&bk eu égard à l'im- J3HMRihll.it» d'impwtti <l<jo Uni» Tjt i'Ar. g-.ntiue i»os 4,800,000 tonnes mensuelles néces» sa.lia-s, car c«i ne dispose pas d'un tonnage suffisant; il a ajouté qu'il se félicitait ue pas avoir cédé récemment des cér-âke à l'Italie. Lt Semai lui a voté sa confiance. DEPECHES (Eepi'ttduues de l'édition précédente.) Les combats à l ouest. Beslin, 18 déc. — Abstraction faite d'un violent coup de main d'artillerie contre Bvcela ère, l'activité d'artiher.e ttnsuemie s'est rea-tremte en Flandre à un feu modéré de diversion. Au sud de l'étang die Blankaert, une patrouille ennemie a été repousece, tand.s que nos entreprises nous ont vaJu des prisonnmis. En Artois, ia journée s'est passée reiative-nient calme, à part un feu de mines animé de l'ennemi dans la région de Le-ais. Au ua>u-est de Loos, nous avons fait prisonnier un officier anglais. A l'ouest de Cambrai et au sud de St-Quentin, l'activité combattive a été minime dans Ja matinée du 17 décembre, par l'horizon peu clair. L'après-midi, k feu etnno mi 8'eaù ravivé eutie ia Scarpe et Monchy, à l'ouest de Canrtbrsi et près du secteur Gonne-licu-Villers-Guisiain. Au nord-est de Soiseons, feu de diversion ennemi ainimé, l'après-mid'i» près de Juvineourt. Vers 5 heures de l'après, midi, deux sous-officiers ot 10 soldats attaquèrent une patrouille de campagne fmnça.e* composée d'un officier, d'tin sous-officier et de 15 hommes, aprc6 avoir traversé k canal à la nage, au nord-<ouest do Paiion. Apurée dus oorps-à-coips où îi éprouva des pertes consi-dérabks la patrouille alkmandie inférieure en nombre '.revint avec des prisonniers et sans avoir eubi elle-même des pertes. A l'est de la Meuse, nous avons capture égalem-ant bon nom. bre de Français, k matin du 17 décembre. L'ai.aire Gaiiiaux. Bâle, 18 déc. — Du « Sclivveizer PiOiss-Te>le-giuph »: Lors de son uiterrogatoire de samedi, Cavliaux a concède que sans doute d n'avait pas été assez judicieux dans le choix de rs amis; d'un autre côté, comme il avait été taxé de germanophile par ses adversaires, il déc.are avoar p. us que tout autre politicien îrançais repoussé toute tentative de rapprochement; ce n'est qu'en ce» derniers temps qu'un hoaune de confiance de Tisza, journaâaste hongrois, avait voulu entrer en relations avec lui; au surplus toutes les accusations dirigées contre lui sont complètement dénuées de fondement: l'accusation de Some ue repose que sur 1 inimitié personnelle de l'ambassadeur français Ban-ère dont la femme n'avait même pas voulu recevoir Caiilaux, chose dont l'ambassadeur avait dû s'excuser. Lès Anglais et la situation. Berlin, 18 déo. — Dans un de ses récente articles de fond, 1e « Tinies » dit qu'il apparaît clairement à tout soldat que l'armée russe a cessé actuellement d'être un facteur militaire efficace. L'ennemi ne peut évideanmifiDit paa dégarnir complètement le front russe, mais i] peut tout de même en retirer une parti# très importante de ses tto-upea et de son matériel d'artillerie, et des déplacements de ce genre ont déjà commencé, U se vérifie que le sort d' la guerre m décidera sur k front ouest. Dans le « Times » également, le colonel R®^ pington, dans un article) scosaiiomnel, exjxosr 4ms anrtôs. - N® 1159 - Ed. B DIX CENTIMES Jeudi 20 Décembre lïn/

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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