Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 04 Mai. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jw86h4fg0d/
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I7S173PIWV XWHnfiB.; R® liv, PMfS lïïlïlfï ¥».«*» f£i1ffIS!?iB FP?fTgî 'm m 45BSHHB 9 SSÏÏ ÏIT8£ LE BRUXELLOIS .<J . -. T-l.. . V-, , . - ABONITHIMIKWrTS 5 ï Ha, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 fraecs» 1 mois, 2 francs» ; ;? OTXX-XXSll CfXI.O"tic3Lj.'3JOL ±33lC^5 <3.JaX!l"fc RÊDAÇTION, ADMlNhSl RATIO», PUBLICITE 4g, Rue H«5nrJ «Vlaii*, 4S, BtruxeUne ■ ■AJ^rwrciiwcxEE® s Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligna ï SftâÉ Petites annonces, la ligne §C centimes L'enjeu ûb la lutte et les fatalités fle l'Histoire La guerre éclata le 2 août. La France, ce n'est un secret pour personne, dut. suivre la Russie, son alliée, à qui elle a prêté plus de 15 milliards. Alexandre III, qui conclut l'alliance franco-russe, mourut peu après, en 1894, à l'âge de 49 ans, après avoir redouté sans cesse de périr victime des bombes nihilistes, comme son père Alexandre II, tué en février 1881. Il laissait à un fils de 26 ans, Nicolas II. un trône ébranlé par les revendications populaires qui devaient aboutir à la révolution oetobriste, qui faillit emporter le tzârisme. tin simulacre de représentation national — la Douma — en sortit. Ce leurre n'empêcha pas l'étranglement des libertés constitutionnelles de la Finlande. La désastreuse guerre de Màndciiourie où (en 1905) le Japon écrasa la Russie à Liao Yang, à Moukden et à Tsou Shima, prouva que le plus vaste empire du globe (22 1/2 millions de km. car. et 165 millions d'habitants), pouvait, faute d'organisation, être vaincu par une nation scientifiquement organisée à l'allemande. uon expansion fut enrayée en Extrême-Orient, — où Vladivostock que Mouraview donna aux Russes est déjà devenu un vrai port japonais. Le Japon, depuis lors, ne songe qu'à s'assurer l'hégémonie du monde jaune et de gré ou de force il y réussira. L'Angleterre a préféré pratiquement l'avoir comme allié que comme concurrent et a engagé là Russie à oublier sa défaite, pour ue jiolnt laisser ce dangereux ennemi en armes derrière elle, lorsque sonnerait l'heure des revanches rêvées par le panslavisme dans l'Orient européen. En 1914, cette heure a sonné et l'assassinat de Serajevo fut le déclic attendu et escompte. La guerre actuelle résulte pour une part de l'équilibre instable des nationalités balkaninues dont la rivalité est entretenue et voulue, depuis le traité de Berlin (1878) par la Russie afin de lui permettre de se servir de ces peuples en les lisant l'.un par l'autre, en vue de crj»r une fcdé-i-atioi)..des_.ii a.tiyss- Mj £ 1.' f Lettons gerniains, les~Litlnianîehs, lus Polonais et les autres pe'uples qui encerclaient au moyei;-âge la Grande Russie. Depuis Pierre-le-Grand, au fameux testament duquel on fait si souvent allusion, l'objectif et la clef de cette hégémonie ae l'Orient européen reste la Byzance de Constantin. En déposséder les Turcs, que Mahommet II y installa en 1453, fut toujours le but final de la politique des tzars ou plutôt du panslavisme, dont le tzarisme n'est que le pouvoir exécutif avec mandat impératif d'en réaliser les visées annexionnistes.L'alliance franco-russe apparut comme un élément indispensable à l'exécution de ce plan gigantesque. Mais il fallait se hâter. Les Jeunes Turcs réformistes, exilés par Abdul-Hamid, s'étaient formés dans les écoles occidentales. Ils trouvèrent dans la Franc-Maçonnerie internationale un auxiliaire puissant et en Mahmoud Chef-ket Pacha le général qu'il fallait pour assumer la dictature, détrôner Abdul-Hamid et orienter avant de tomber sous le poignard d'un \ieux-Turc, l'Empire ottoman vers une régénération à la moderne, sans laquelle la Russie, qui y entretenait la décrépitude et le gâchis pour en profiter. n'aurait fait delà Turquie qu'une bouchée. L'Allemagne seconda cette régénération et à dessein.L'accord anglo-russe avait partagé virtuellement la Perse en zones d'influence russe au Nord (Azcrbeidjan) et anglaise au Sud, avec promesse de laisser à l'Angleterre les coudées franche-pour s'emparer éventuellement de l'Arabie jusqu'à la Mésopotamie et l'Assyrie (Bagdad), ce qui unirait alors l'Egypte à la Birmanie j-iclo-britanuique et donnerai' : Georges \ le plus magnifique empire que le. % r.d" ait connu, digne pendant du formidable) empire do Nord. Ces deux impérialismes s'étaient cncirisvt '.'liaient s unir pour réaliser leurs plates f sq' ;s. 1 a T irc -e, ï l'Homme Malade», setait « achevé ». Le Woc slave et néo-slave, cimenté par les intérêts ethniques, religieux, économiques et politiques, se dresserait désormais tomme une muraille de gra nit devant le bloc germanique menaçant et presque unifié et lui barrerait à jamais la route de l'Orient. C'est ce qui explique e» fait incompréhensible de la Grande-Bretagne, entreprenant avec la Franc», vassale de la Russie, la dernière croisade de la soi-disant chrétienté pour aider à installer les Tzars russes dans la mosquée de Sainte-Sophie et restaurer à leur profit l'empire de Théodose et de Constantin. La communauté des intérêts et des buts' de ces deux impérialismes visant à se partager les trois quarts de l'Asie est la raison suprême de l'alliance paradoxale de la Baleine et de l'Ours moscovite. Au milieu de ces plans gigantesques la France, idéaliste incurable, apparut comme devant jouer le rôle de brillant troisième. Sa puissance [ navale, encore respectable, malgré l'incurie de ses ! ministères et sa vaillante armée (si mal commandée, hélas! nue Joffre a dû casser une bonne ving-: taine de généraux, — tout comme notre roi Al-; bert a dû remercier et « remplacer » dix généraux ' et autant de colonels) et surtout ses immenses réserves d'or et «on incomparable prestige moral, devaient être des éléments de première valeur entre les mains des deux protagonistes de la Triple-Entente pour hâter la réalisation de leurs desseins. Le mirage de la restitution de l'Alsace-Lorraine pleurée depuis Sedan par la FrancG sentimentale, et la promesse de l'annexion du Palatinat jusqu'au Rhin et la Moselle, suffirent, avec la nécessité pratique de soutenir bon gré mal gré l'allié russe qui, ai elle le lâchait, ne pourrait peut être jamais rendre aucun des milliards lui prêtés en vue d'en être secourue à l'heure de la revanche de 1870, déterminèrent la France républicaine à a marcher i> dans le conflit actuel, où, à part la revendication de l'Alsace-Lorraine, elle aurait : eu plutôt intérêt à êti de l'Allemagne 1 avec l-'Autjic' a ' i mi::r'e/ou, to'iù ,in ntoîns, n res- ' ter saifeinent ne'i:;e s&jr,«v»~t— -^i tiâ \ m» - ..rie Villeneuve et la Hotte espagnole de Gravina, a'yait tmùré à la Grande-: Wwetagne la maîtrise définitive des mers. Waterloo, en 1815, enlevait à la France, le sceptre du continent européen, qu'elle aurait pu garder si Napoléon I s'était contenté de la Gaule avec le Rhin, les Alpes et l'Ebre comme frontières. Le bonapartisme a toujours songé à refaire cette plus grande France et tous les Gouvernements de Paris ont caressé le même rêve depuis 1815. Les actes diplomatiques et toute l'histoire en font foi. Le renoncement de la troisième république opportuniste aetuelle à ee programme nationaliste n'est motivé que par l'impuissance de la France, à tenter seule sa réalisation, en présence de la puissance grandissante du bloc germanioue. Rien de plus, n'en déplaise à toutes nos préférences du moment et aux contingences obligatoires de notre aventureuse alliance aetuelle. Cette vision d'ensemble du problème mondial qui se dresse sous nos yeux était indispensable pour fixer nos idées et nous faire surtout comprendre pourquoi Edouard VII réalisa si habilement l'encerclement de l'Allemagne et fit sortir l'Angleterre de son « splendide isolement ». L'Allemagne vit aussitôt se lever contre elle les deux impérialismes en action : anglais et russe. Au point de vue de son expansion coloniale l'Angleterre était, et no le niait pas. l'ennemi immédiat et le plus redoutable de l'Allemagne moderne. Celle-ci. vu sa force et le nombre de ses enfants, réclamait et prenait économiquement une place inquiétante. Elle menaçait l'hégémonie maritime et économique de l'Angleterre dans le monde. • Elle était donc. « marquée ». car la sécurité des plans triffantesoues de l'Ansdeterre dépendait de . l'écrasement de sa formidable concurrente nou-; velle. L'Allemagne le comprit et prit les devants, s Elle s'était du reste préparée de longue main au Iduel fatal. Toute autre considération devait disparaître peur elle devant le besoin de vaincre et ? notre pauvre neutralité était, la première saerifiée ; d'avance par tous les belligérants aux nécessités i ds la guerre effroyable qui allait refondre la : carte du monde. MARC de SALM. Lisez m. TROISIÈME PAGE demi|r§ |ïlé-gr&mmr a rr?vég pessdaiM DÉPÊCHES LE BLOCUS Swinemunde, 1 mai. -— Jeudi cinq vapeurs sué dois et hier (vendredi) cinq autres vapeurs sué dois ont été amenés ici. Ces dix vapeurs transpor ' taient. du charbon et des marchandises en bal | lots de l'Angleterre à la Baltique. LA GUERRE ®32i3LeS.©S.® ANGLAIS Londres, 1 mai. — Maréchal French commiini que sous la date du 30 a : f'il : La situation sur noire front est inchangée. Dans la plaine autour d'Ypres un violent combat d'artillerie a été livré Les Français ont gagné du terrain sur notre aiU gauche secondée par notre artillerie. Un aviateui allemand a été descendu d'ans nos posit ions à l'Esi d'Ypres. RUSSES Pétrograde, 30 avril. -*=- Sur le front entier c l'Ouest du Njemen nous avons bombardé le; avant-postes allemands. A Ossowjetz l'ennemi c attaqué nos positions près dy. village de Sofnia, ii fut toutefois repoussé. Des vaines attaques de l'en- m imi !!■■! ■■!!« > » iBittiwaewcaw: --ami,.'n migansK3«fMcai;i»«iM ' nemi entre Pissa et Skwa, ainsi que sur la riv, droite de l'Ornulew, ont perduré pendant toute It ' journée du 28. Le lendemain, l'ennemi s'est re tiré, sous la couverture de son artillerie lourde dans le s-cctcur entre Pissa et Shxca, dans ses anciennes positions et tranchées. Près du village de Ladnowjetz, les Allemand, ont exécuté quatre attaques qui échouèrent; le, pertes de l'ennemi furent sensibles. A Stajoribi les troupes allemandes, qui ont passé à l'offensive furent repoussées vers leurs anciennes tranchées Sur la rive qauclve de la \istule des tentative-d'attaques de faibles détachements ennemis fu rent refoulées. En G&'icie, dans la région de (srorlice, nou. avons repoussé pendant la nuit du 29 une attaqut ennemie. ! Dans les Carpathes, à Polen, les Allemands ont i repris l'offensive au soir du 28, cependant sans résultat. Plus au Nord, au défilé d'Vszok, dans le , bais de Kapolowitz, les Austro-Hongrois ont également entrepris des attaques; nous les anons laissé approcher jusqu'à nos obstacles de fils de fer barbelés, alors nous avons commencé un ftu ! vigoureux qui les a dispersés. Dans la région de Strij, dans les environs de Golowetzko, nous avons passé à l'attaque. Nous ; prîmes les tranchées ennemies d'assaut; environ 700 hommes et 7 officiers furent faits prisonniers. ! Une tentative ennemie en Galicie de nous at-ta-<, quer de bon matin au Nord de Nadworna fut empêchée par le feu de notre artillerie. LA GUERRE-AERIENNE Konigsberg, 1 mai. — En aéroplane russe a été descendu à Sterken, près d'Eydtkuhnen. Les deux occupants sont tués. L'aéroplane est de fabrication américaine. Londres, 30 avril. — Le Times annonce : Le dirigeable qui a survolé Ipswich cette nuit, à minuit 20 minutes, a jeté: cinq bombes, dont deux bombes à feu. Au boùt de dix minutes, trois maisons brûlaient. Les pomjnors ont pu maîtriser le feii avec peine. Personne n'a péri. Pour autant-qu'on le sache, personne n'est blessé. Le Times apprend de Burv-St-Edinunds qu'un dirigeable a survolé la ville cette nuit vers 1 heure. Un passant dans la rue entendit le bruit du moteur. Le feu éclata d'abord dans un magasin ; immédiatement après une seconde bombe toucha une écurie, qui fut immédiatement incendiée. Le dirigeable vola alors aux confins de la ville et ieta encore trois bombes. La îovm ; tomba sur des maisons Londres, 80 avril. (Heutt.1 - Des différentes ï bombes que des aviateur? ennemis ont jeté sur : Ipswich, une bombe tomba sur le toit d'une mai-! son habitée par une famile de trois personnes, j lia bombe tomba dans la chambre à coucher d'une i fille de 12 ans qui échappa toutefois à la mort. t La maison et les bâtiments avoisinonts prirent : feu et furent mis en cendres. Dans le bourg de i Stedmunds trois maisons ont également été incendiées.Bâle, 30 avril. — La National Zeitung annonce au sujet du succès du dernier raid aérien allemand sur Belfort : A Petit-Fontaine, une grande maison de campagne, où étaient logés des soldats, a pris feu. De grandes provisions de foin et du bétail ont été détruit. On croit que l'incendie a été causé par une bombe d'aviateur! la censure de Belfort défend la publication des causes de l'accident.Lyon, 30 avril. — On annonce de Belfort au Républicain : Hier matin trois Taubes ont survolé Belfort et y jetèrent 12 bombes qui n'endommagèrent nue quelques toits et fenêtres. Quatre , ouvriers ont été légèrement blessés. FRANCE. — La perte du « Léon Gambetta » Vienne, 30 avril, — La Deutschnationale Kor-respondénz publie un communiqué au sujet du torpillage du Léon Gambetta, d'après les déclarations du lieutenant de marine Trapp. Il en résulte que le navire ennemi fut aperçu les feux voilés à minuit à 20 milles au Sud-Est du cap Leu-ca. Le sous-marin lança une torpille sur l'ar- ' rière-pont à une distance de 500 mètres et une seconde sur le premier groupe des cheminées. Les deux torpilles portèrent. Cinq minutes plus tard le lieutenant Trapp constata, par le tangage du navire, qu'il n'était plus nécessaire de lancer d'autres torpilles. Neuf minutes après le second coup le navire ennemi avait disparu. Malgré le peu de temps qui leur restait, les Français ont descendu cinq canots. A notre plus vif regret, nous avons dû renoncer aux travaux de sauvetage; toutefois on espère que l'équipage descendu dans les cinq canots, ? pu se sauver, la mer était calme. Le lieutenant Trapp signale que l'attitude | de l'équipage du sous-marin a été admirable et digne d'éloges. FRANCE. — Le torpillage du « Léon Gambetta » Paris, 1 mai. — Les journaux déclarent que la destruction du Léon Gambetta est une perte sensible pour la flotte française, surtout à cause du grand nombre de victimes. Il est vrai que les Alliés s'attendaient à de tels sacrifices, mais l'activité croissante des sous-marins ne laisse pas d'inquiéter quelque peu. Le Gaulois, soucieux, demande : Que faut-il faire pour se protéger contre les attaques dessous-marins? Le Petit Parisien espère que la marine française vengera la perte du Léon Gambetta. ANGLETERRE. — Les partes anglaises Londres. 30 avril. — Le général de brigade Haster est tombé sur le champ de bataille. Londres, 1 mai. (Reuter.) — La listé des pertes des 13 officiers du corps d'expédition anglais dans la Méditerrannée. qui sont blessés,_ contient également le noms de deux généraux-majors, dont un a succombé à ses blessures. ALLEMAGNE. — L'emprunt de guerre Berlin, 1 mai. — Jusqu'à mercredi 28 avril, il a. été versé sur le deuxième emprunt de guerre allemand 6,751,000,000 marks, c'est-à-dire le double de la somme qui était exigible. Sur le montant 492,000,000 seulement ont été versés par la Caisse d'Epargne. ALLEMAGNE. — L'échange des prisonniers Berlin, 30 avril. — Le second échange d'Allemands et Français grièvement blessés, qu'on avait proposé de commencer le 1 mai, doit malheureusement être retardé, l'accord de la France n étant pas encore arrivé. Hambourg, 30 avril. — Le Comité de la Croix Rousre pour les prisonniers de guerre annonce : Le x,.. T.. .. a - • " y -1 . —v fére. On y commence maintenant. .Les prisonniers civils vont au camp d'Uzer, dans le département du Gard (France méridionale). Les prisonniers militaires dans d'autres camps en Corse. RUSSIE. — Prisonnier de guerre Copenhague, 1 mai. — Le général d'artillerie Kusmanek, l'héroïque défenseur de Przemysl, a été transféré à Nishni Novgorod. TURQUIE. — L'attaque des Dardanelles Athènes, 30 avril. — Le débarquement, des forces anglaises et françaises à Xeros n'inquiète aueunement les cercles politiques d'Athènes, ni l'opinion publique et la presse. La presse fait ressortir la faiblesse des troupes des Alliés comparativement aux troupes turques et estime leur position très difficile vis-à-vis d'un adversaire vigoureusement préparé. Le journal officieux Embros déclare qu'un appui de la part, de la Grèce, maintenant nue l'Entente a repris les opérations, est inutile. D'après l'opinion publique en Grèce, c'est trop tard pour une participation du côté grec contre les Dardanelles. Par contre, une partie de la presse fait ressortir que la collaboration de la Grèce sera indispensable, attendu que les forces françaises et anglaises semblent insuffisantes. Le Gouvernement est d'avis que les événements aux Dardanelles ne peuvent influencer la politique de la Grèce et que les élections devront être retardées à un moment plus propice. La Chambre sera dissoute samedi par décret royal. TURQUIE. — Combats au Nord de l'Arménie Constantinople, 1 mai. ,— On mande d'Erzerum : Depuis 3 jours, au Sud d'Arwin, il y a des combats entre des détachements envoyés en reconnaissance. L'ennemi a été rejeté partout avec de fortes pertes. Après un combat de 2 heures, il s'est retiré dans la direction de l'Est. TURQUIE. — Les victimes innocentes Constantinople, 1 mai. — Le Métropolite grec ds Gallipoli a adressé le télégramme suivant au Patriarchat écuménique : Les Anglais ont jeté des bombes sur Madytos et causèrent la mort du vicaire épiscopal et de plusieurs civils. Nous protestons de la façon la plus énergique contre cette sauvagerie des Anglais qui prétendent appartenir aux peuples civilisés. CANADA. — Pertes cruelles Christiania, 1 mai. — D'après le correspondant à Londres du Morgenbladet les drapeaux flottent en berne dans tout le Canada, en raison des pertes sensibles subies nar les troupes auxiliaires canadiennes près d'Ypres. Jamais une pareille émotion n'a régné dans le pays. Mfis rf NouveHes X A SCHAERBEEK Le Conseil communal de Schaerbeek a arrêté comme suit le budget de la commune pour l'année 1916 : Total des dépenses extraordinaires 6,888,447.42 Total des recettes extraordinaires 6,888,447.42 » » Total des recettes Fr. 6,612,651.01 Allocation et recettes pour l'instruction publique 542,661.01 Excédent Fr. 6,070,000.--Montant des dépenses Fr. 5,828,491.51 Montant des comptes Spéciaux 784,159.50 Fr. 6,612,651.01 Allocation pour l'instruction publique 542,651.01 Total général des dépenses ordinaires Fr. 6.070,000.— Tntnl ï-énéral des recettes ordinaires 6.070.000.-- (v-1 T' 1 Ovmwtltf_ X'-d".""-""1-"" ' d'un terrain sis à l'angle de la rue Portaels et d? la rue Capronuier, cadastré dans la section A et portant les n0' 508i, 707c et 508/c en vue de la construction d'un groupe scolaire comprenant une école primaire pour garçons, une école primaire pour- filles et une école gardienne dont les besoins se font sentir par suite de l'accroissement toujours constant de la population de ce quartier devenu très important. Déjà, par une délibération du conseil communal en date du 29 juillet 1914, le plan du nouveau groupement scolaire avait été admis, mais les événements qui se sont déroulés depuis avaient retardé l'exécution des travaux. Le collège est décidé à mener les travaux rondement; à cet effet, il soumet le plan et la délibération du conseil à l'inspection du public intéressé qui pourra en prendre connaissance à l'Ecole industrielle rue de la Ruche, 30 (bureau des travaux publics, au 1"), du 1 au 17 mai 1916 de 9 h. chi matin à 3 h. de .relevée. Le collège des bourgmestre et échevins recevra les observations et réclamations auxquelles cette acquisition pourra, donner lieu et clôturera l'enquête le mardi 18 mai 1915, à 11 h. du matin, (v) ^ LES ENVOIS DE MAIS EN BELGIQUE A la date du 18 avril il était parvenu en Belgique 8,000 tonnes de maïs qui ont été réparties entre les neuf provinces suivant leurs besoins respectifs. Un envoi de 9,525 tonnes était en outre annoncé de Rotterdam. L'ensemble des envois faits par la « Commission for Relief in Belgium » pendant la première quinzaine d'avril comportait un total de 80,106 tonnes, et les prévisions 34,4?ç> tonnes de marchandises diverses. COMME A BRUXELLES Des « agents de change n improvisés... — Du Tijd : La station frontière de Roosendael est de venue ces jours-ci le champ d'opérations d'un certain nombre de Belges, — Messieurs bien mis, il y a aussi quelques « dames », — qui se chargent de donner à leurs compatriotes rentrant au pays un dernier souvenir de la libre Hollande. Ceux qui s'en retournent en Belgique n'ont évidemment plus besoin d'argent hollandais, ni anglais; dee agents de change charitables viennent alors à leur secours. Comme les malheureux réfugiés n'ont aucune idée de ce que c'est a un cours » ils deviennent. les victimes de leurs propres compatrio tes, qui ont l'audace de donner pour 100 florins hollandais 190 francs en argent belge. Tous les Belges réintégrant leurs pénates sont arrêtés à la frontière par ces vampires et beaucoup tombent dans leurs filets. Si, après coup, ils apprennent comment ils ont été volés, ils crient contre la libre Hollande, où ils ont été si mal arrangés. LE COMITE NATIONAL D'ARCHITECTES POUR LA RECONSTRUCTION DES VILLES Ce Comité, constitué le 20 mars 1915, dans un but philanthropique et sans aucun esprit politique, a pour mission de rechercher leg moy«ns da procurer aux nombreux dessinateurs-architectes

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