Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 26 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 01 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m03xs5m55x/
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4"* Année - N. 11( ABONNEMENTJPOSTAL. ÉD. £ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique •t à l'Etranger n'acceptent que de» abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours le» IJanv. 1 Avril 1 1 Octo». On peut s'abonner toutefois pour le» deux derniers mois ou même pour lt dernier mois de chaque trimestre au prix de ■. 2 Met» 1 Moi» Fr-3.00-Mic.2.40 Fr.1.50-Mk.l.20 TIRAGE : IIO.OOO CINQ CENTIMES Il 2è Octobre 1917 ANNONCES - La ligna I Faits divers et Echos. Ir, V •"* Nécrologie Annonces commerciales , » financières. . . I PETITES ANNONCES * La petite ligne ...... La grande ligne TiRâfiE ? lifl.OOO Le Bruxellois | ■ Journal Quotidien Indépendant m |RBS°EL"''0°,''''b'k"é,v°'te: i Mil uuull t-'-r iibiii—— ■■■■■il» il ii - Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent RUE DE LA CASERNE, 33 et 35, à Bruxelles (près de la place Ânneessens). ■■■■Il— mttwm I1IIBIH IIHMI I— II IM—> lim H1B llHli HH'^Wi'HI l H'illMrflWJ 1 IIP, flIM—W T—'ll — l 'HllliWHIII COMMUNIQUES OFFICIELS ALLICHIAiiiJÏI BERLIN, 25 octobre. — Midi .- Théâtre de la guerre à l'Ouest, Groupe d'armée du feld-maréchal général prince héritier Kupprecht de Bavière : En Flandre, toute la journée, un feu d'artillerie plus interne que d'habitude a été dirigé eur la zone de combat entre la côte et le lac Blanltaart. De là jusqu'à la Lys, l'ennemi a couvert les secteurs séparés, de rafales de feu qui se sont renforcées vers le soir jusqu'à un violent feu roulant depuis la forêt d'Row hnlst jusqu'à Passehtndaele. Des attaque» de quelque importance n'ont pas suivi. En Artois et près de Sl-QuCntm, des engage, ment d'avant-garde» se sont déroulés avec un résultat favorable pour nous. Groupe d'armée du prince impérial allemand : Au canal d'Aisne et Oise, la journée n'a été marquée que par une action ennemie minime. Immédiatement avant la tombée de la nuit, îe duel d'artillerie s'est renforcé de nouveau par bonds. En pusieurs endroits des troupes de reconnaissance françaises se soi ut avancées. JUllen ont été repoussées partout. Au c°urs de la nuit la canonnade est rtstée vive. Entre l'A is-ne &t la Meuse des combats de reconnaissance ont eu heu, qui ont provoqué un accroissement localisé de la conomio.de. Théâtre o,o ta guerre à l'Est. Rien d'important, Front en Macédoine. Dans la plupart des secteurs, l'action d'artillerie s'est renforcée. Thcâtre de ia guerre italien : Le» troupes allemandes et austro-hongroises combattant fidèlement côte à côte ont entamé hier le combat contre leur ancien allié. Après tme forte action d'artillerie des divisions ayant souvent fait leurs preuves ont passé à l'assaut et percé le front vlalien à l'isomo sur voie largeur de plus de 80 kilomètres, dans le bassin de FlUsch et de Tolmino. Les fortes positions de l'ennemi barrant les vallées on! été culbutées dès le premier assaut. En dépit d'une défense opiniâtre nos troupes ont escaladé les pentes abruptes des montagnes et pris d assaut les points d'appui ennemi qui canonnaiCnt les hauteurs. La neige et la pluie ont rendu péus difficile la progression dans les terrains montagneux ravinés, mais leurs effets ont été surmontés par-' tcnit. La dure résistance des Italiens a dû fréquemment être brisée pur un corps à corps acharné. L'opération de combat se poursuit. Jusqu'au soir on annonçait plus de 10,000 prisonniers y compris des états-majors de division et de brigade et un riche buhn en canons et en matériel de guerre. BERLIN, 24 octobre. (Officiel.) Violent feu d'artillerie en Flandre. Au Ghe-min-dcs-Dames, il n'y a eu qu'une minime activité d'artillerie ennemie. A l'Est, nen de saillant. Au front italien, l'opération offensive commune suit son cours prévu. Jusqu'ici, °n annonce quelques milliers de prisonniers. I La guerre sous-marine. — Une mise au point. I BERLIN, 24 octobre. — Officiel : I Vu l'exposé inexact et favorisant- le point de vue de nos ennemis, paru dans la presse étran-I gère au sujot de l'anéantissement d'une escorte ennemie, par des forces de combat navales al-I lemandes le 17 octobre, nous établissons expre»- sément ce qui suit ; I 1 ) Les péripéties de la rencontre étaient briè- I nement les suivantes: Après avoir aperçu l'escorte ennemie, nos foTt.es de combat navales ont I engagé % m m édiat e m c n i un violent combat d'ar- ■ Hilent avec les destroyers anglais, adjoints en H guise de couverture militaire, « Mary Rose » et H « Strongbow », combat qui fut continué jusqu'à H ce que les destroyers eussent été anéantis. Du- ■ rant ce combat les navires marchands navi-guo.nt sous protection ennemie tentèrent de H s'enfuir, ce qui réussit d'ailleurs à trois des na- ■ vires marchands, s'il faut en croire le commu- ■ m que officiel transmis par la station radiité- ■ légraphiquc Pahlhu du 20 octobre 1917. Ajyrès H que le» navires de couverture ennemis eurent été H abattus, le feu fut dirigé sur les autres navires H de l'escorte, afin de les couler. L'affirmation H d'après laquelle nos forces de combat navales H auraum tiré sur les canots de sauvetage occu- ■ pés, n'est pas du tout conforme aux faits et doit H être écartée absolument comme inexacte. Elle ■ est refutée par lt témoignage du pilote du va- ■ peur suédois a Wisbum » qui établit qu'il n'a H pas été tiré sur les wnots de sauvetage. Elle H cite d'ailleurs encore qu'an navire marchand H anglais escortant, laissa l'escorte en plan à l'an. H nonce du danger sons-marin; 2) En ce qui con-H cerne la justification de la conduite de nos for-■ ces de combat navales, qu'il ntms suffise de dé- I dater encore une efoh expressément ce qui H tuii : H 1- Les nemrCs marchands narguaient sous H la> protection de cations ennemis. Un navire H neutre qui se jovtti à pareille escore, se met ma-H mfes;,entent sous le commandement d'une force combat étrangère. (Jdui qit* recourt à l'aide armée doit s'attendre à une attaque, armée. H 2) L'escwte anéantie a été rencontrée par nos Mfercffs de combat, en&ètme la zone de barrage Wnplacéc autour âe l'Angleterre. La déclaration Wgaite par nom Ion de l'annonce de eette 3011e de Hbarrage établit que « -oui trafic maritime sera WtmpêiÂ,*- tans avAre avertissement par la force Hlt toute* no* arme» » endéans le» limites de ta ave zone. «ec*urttrtun connue «e tous les neutres depuis le début de février 1917 et on ne peut faire plus que d'avertir encore une fois expressément au su^et des graves dangers qui menacent la navigation dans cette zone. Celui qui en prend la responsabilité le fuit librement et à Vencontre des avertissements allemands multiples et doit en supporter les conséquences, La guerre sous-marine. BERLIN, 24 octobre. — (Officiel.) Un de nos sous - marins, >commatad)ant le irout-airant-capiia 111e Georg, a nouveUfeiaent coule six vapeurs et mi vomer d un total d'einviroin 2d,000 councs sur ia côte occidentale de l'Angleterre et dans ia Mer du Nord. Parmi les navires lorpilius figuraient le vapeur angl. aimé « Richard de Larinage » (4,000t.), ainsi qu© quatre vapeurs anglais armés, dont les noms n ont pu être établi». Le voilier coulé portait un chargement de cokes. AU'à'RiCWîENi VIENNE, 24 octobre. (Officiel.) Théâtre ue ia guerre à l'Est. llien de nouveau dans la sphère d'action de nos troupes. Théâtre de la guerre italien : Sur tout le front du- Sud-Ouest, l'activité Lombattive a augmenté considérablement.Près de PHtsch, Tolmino et sur la partie septentrio-nate du plateau de Bainsizza - Heiligen Geist, l'infanterie allemande et austro-hongroise a pénétré dans les lignes italiennes après une puissante préparation d'artillerie. En Albanie, au sud de Berat et des deux côtés de la rivière de Devait, nos troupes de couverture ont combattu avec succès. — TURCS CONSTANT1NOPLE, 23 octobre. Front de la !>iaia : Une attaque ennemie entrepm.se par trois bataillons a échoué devant notre contre-attaque. Des autres /ronts, il n'y a pas d'événements particuliers à signaler. BULGARES SOFIA, 23 octobre. (Officiel.) Front en Tlacédoine : En dépit dit mauvais temps et des pluies incessantes, l:activité d'artillerie s'est renforcée l'après-midi et durant la nuit. Activité animée de patrouilles à l'est au lac de Prespa, dam la boucle de la Cze-rna, sur la rive orientale du Vardar, au nord de la ville de Dovran et dans la vallée de la Strouma. Front en Eoomanie: Activité minime d'artillerie, près de Tulcea. FRANÇAIS PAB1S, 24 octobre. — Uii;oi«l d© 3 h. p. m. : La nuit a été généralement oataie sur tout le front d'attaquo au nord de l'Ai&ne. L'ennemi n'a tenté aucune réaction d'iniaut-srie et s'est borné à bombarder nos nouvelles lignes, notamment dana la région de Vaudes-soai. Nos troupes s'organisent sur le terrain jonquis. Le chiffre de» prisonniers actuellement dénombrés a-tteint 8,000, dont 100 oiii-ciers, appartenant à huit divisions différente®, parmi lesquelles deux do ia garde. Les états-majors de trois régiments, y compris ies trois colonels sont parmi le® prisonniers, il se confirme que doux divisions ennemies placées en réserve en arrière du front ont été engagées dans la journée du 23 octobre et très fortement éprouvées. A l'ouest et à l'est de Cer-ny la lutte d'artillerie a été as®ez vive au cours de La nuit. Nos reconnaissances ont pénétré en plusieurs points dans les tranohees ennemies et ramené dos pitaonniers et deux mitrailleuses. En Cha-mpagne, nous avons réussi deux coups de mains, l'un dans ia région rte la butte de Tainu'o, l'autre à l'ouest d'Au-berive. Sur la rive droite de la Meuse la soirée d'hiey gt la nuit ont été marquées j>ar de vives actions d'artillerie. L'ennemi a lancé une violente attaque sur nos positions au nord-est de la côte 344. Après un combat acharné nous avons repoussé l'ennemi qui a /u se maintenir dans un ouvrage de notre ligne avancée. Une dwitm-attaque vigoureuse die nos troupes a entièrement cdiajssé l'ennemi. Notre ligne est intégralement rétablie. Une autre tentative ennemie sur la crête des Gaunères a valu à l'ennemi des pertes seaisi->les sans aucun résultat. Nuit oftlin© sur le reste du front. PARIS, 24 oct. — Officiel d» 11 h. p. jDB.. : Au nord de l'Aisne l'artillerie ennemie s'est montrée particulièrement aetive dans le secteur La Koyère—Les Bovettes et dans 1a région du fort de la Malinai-son. Sur notre nouveau front, qui va du mont des Singes, occupé entièrement, à Chavignon, l'ennemie n'a tenté aucune action d'infanterie. Des patiouit-1«3 envoyées par nous dans la région, de Chavignon et de Yaudesaon ont ramesaé un grand nombre de prisonniers, il s© confirme que ies cara d'assaut ont joué un rôle importaju, dans l'attaque d'hier. Le chiffre des prisonniers faits depuis hier par nous dépasse actuellement huit mille. Du matériel laissé entre no» mains et qui no pourra être inventorié avant plusieurs jours, on n'a pu jusqu'à présent dénombrer qnî 70 canons, une trentaine de Mi-vemperfer et 80 mitrailleuse». En Ghsimpagiie, twni. la région des Monts, nous avcwi-s exécute avec succès deux coup» de main. Le premier au nord-est de Prunay, le second au mont liant et ramené une quinzaine de prisotmiera. Sur la rive droite de la Meuse, vives actions d'art Jlerfe dans la région de Samogneux, Var-barauville, du boss de Chaume et à l'ouest de Donaumnttt. RUSSE ' Pétrograd, 23 octobre. — Au front septentrional l'ennemi a commencé le 21 octobre, à 5 heures la manœuvre de se retira- sur sa positif principale dans le secteur dam les environs du village de Skullenberg. Nos troupes avancée® poursuivent l'ennemi. Mer Baltique : Pendant, la journée du fil octobre, de» 00m bats sur mer n'ont pas eu lieu. A l entrée de la baie de Finlande nous avons découvert des sous marins allemands. D'importantes forces navales ont été amenées. Vers les 10 heures du matin, le 21 octobre, des torpilleurs ennemis ont bombardé nos troupes qui gardaient la côte et ont commencé ensuite à débarquer sur l'île principale We?der à l'est de l'île de Moon. En même temps nous avons constaté à l'entrée du golfe de Matzal, au nord de Wer-der, des allèges chargées de chevaux qui s'approchaient de la côte. Deux compagnies d nr-fanterie qui ont été débarquées à Werder, ont chassé nos postes et occupé ia partie occidentale de l'île. ITALIEN1 ROME, 24 octobre. — Officiel : Les troupes ennemies 'se sont essentiellement fortififléet devant notre front,grâce à l'appui des Allemands. Le feu a augmenté d'intensité au front des Alpes Jultenn&s et la région entre le Rombon et la partie septentrionale du plateau de Bainsizza a été violemment canonnée, L'offensive que nous attendions s est cléclanchée durant la nuit, mais le feu de l'ennemi et le n^cre immédiatement nues* ont diminué par suite tlu mauvais temps, ANGLAIS LONDRES, 23 octobre. (Officiel.) Au début de la nuit, l'ennemi s. attaqué un nouveau poste a la partie méridionale de la forêt d'Houthulst et a obligé les troupes occu- | pontes à se retirer sur une courte distance. Sur les autres parties du front, nous avons maintenu et consolidé nos gains. Durant la nuit, la piwte est tombée; le temps est à la tempête et incertain. | Outre Vatiaque ennemie mentionnée, l'ennemi à entrepris hier deux contre-attaques ultérieures. Dans l'un des «04, le» troupes ennemies ont tenté d'avancer le long ele la ligne West-lioosebehe - Poelcupelle, via.s f urent reçues par le feu de mitrailleuses et la fusillade de notre infanterie, à 200 yards de nos nouvelles position,s et repoussées avec des perdes. Tandis que les survivants cherehaipnt à s» retirer, U* fv.rént pris sous notre ftu d'artillerie et subirent encore une fois de lourdes pertes. La seconde attaque fut declanc/iée avec une force considérable au nord de la ligne de chemin de fer F près Staden. Ici encore, les troupes ennemie» se heurtèrent à noire feu de mitrailleuses- et furent repoussées. Le matin, de bonne heure, une autre attaque ennemie contre nos positions à la forêt d'ILoiithuhi, au nord-est de Vetdhoek, a été complètement repoussée; des prisonniers sont restés entre nos mains.(Jna tentative un peu moins f jrte contre l'une des feimes que nous avions conquises, et qui eut lieu hier au sud-est de Poelca'pelle( resta également sans succès. Durant la journée l'artillerie s'est montrée active, en dépit du temps défavorable. Dernières Dépêches A bon chat bon rat. Zurch, 22 oct. — De La Haye au a N&ue 'Aux. cher Zeitung » : En gu.se de représaiiîfc pour l'interruption du traiic télégraphique anglais, la Hollande a suspendu toute communication postale emtro la Hollande et l'Angleterre et interdit le départ des vaisseaux postaux. La ban_ que d'Angleterre et la Chambre de commerce d'Angleterre ont protesté près le gouvernement britannique, contre la suspension du trano télégraphique avec la Hollande, cello-oi lésans les întérê.s commerciaux anglais. L'afiaire Daudet-Ma-Ivy. Genève, 25 oct. — Parmi les affaires à scandale qui défraient depuis quelque temps la presse et Le public français, l'accusation de haute trahison portte contre l'ex-ministre de l'intérieur Malvy, par Daudet, directeur du journal « L'action française », mérite plus particulièrement d'attirer l'attention. Cette accusation formulait les griefe suivante: Malvy, qui, au début de la gifcrre avait su empêcher La grève générale, aurait sciemment trahi la Franco au prof.t de l'Allemagne, en lui fournissant de& renseignements air La dernière offensive d'avril et de s'être fait élire, dans c* but, membre du Conseil supérieur de la guerre, afin de pouvoir plue sûrement et plus efficacement servir l'Allemagne. Lls autorités militaires françaises avaient paraît-il déjà dressé avant la guerre une « Liste Noire » contenue dans le fameux a Carnet B », de tous les adversaires de la guerre. Tous les personnages eignar lés devaient être arrêtés immédiatement à titre préventif en oas de dédaration d." geurre. Au cours du Conseil des ministres qui devait es prononcer à ce sujet au début d'août 1914, Mal. vy, en sa qualito de min stre de l'intérieur,s'é-tait opposé à l'application de cette mettre, qui n'aurait pu que provoquer dos troubles.Les événements donnèrent raison à Malvy, car le» socialistes partirent eux aussi pour le front. Mais on ne leur laissa cependant pas toute leur liberté d'action à rintérieur.Le 31 juillet 1914, à l'avant-veille de la guerre, Jaurès fut tué d'un coup de revolver par Raoul Viïlain, à l'in-stàfgatiom, fut-il aueati&t prétendu, dt» l'ambassadeur d. Russie, Iswoîsky, en plein accord &vec l'ébat-majoi réactionnaire. Et aujourd'hui, c'est Léon Daudet qui accuse Malvy de haute trahison! Dans la a Victoire » du 16 courant, Gustave Hervé déalare qu'il faut ou bien considérer Malvy comme un traître, ou bien Daud t comme «n calomniateur et les envoyer l'ua ou l'autre devant un conseil do guerre. La. Loi du 5 août 1914 punit de peine» pouvant atteindre jusqu'à cinq années de prison, celui qui répand des nouvelle alarmantes, et Hervé demande, sur un tan dubitatif si Daudet serait condamné à ce maximum, pour le cas où le rapporteur au conseil de guerre,le capitaine Bouchardan,reconnaîtrait le mal fondé des accusations formulées contre Malvy. Dans un post-scriptttm à son art .de sur l'affaire Malvy-Daudet, Hervé déclare triomphalement que ; « d'après une coin-munioatkm du gouvernement, l'instruction du capitaine Bouchardan a démontré que tantes les accusations de trahison de secrets militaires ou de communications de pièces diplomatiques à l'ennemi, ou de participation à des émeutes, ou d'avoir troublé l'ordre militaire sont absolument infondées. Reste à savoir maintenant e£ le gouverneur militaire de Paris va faire comparaître Daudet en vertu de la loi du 5 août 1914 devant le Conseil de guerre sous l'accusa^ tion d'avoir répandu des bruits alarmants, se demande Hervé. La façon dont La question est posée démontre que celui qui interroge a peu d'espoir de recevoir une réponse affirmative, interdiction d'ua journal parisien. Paris, 25 oct'. — Le journal 1' « Action française », l'organe du parti royalist© a été saisi , eifc interdit pour une durée dé quatre jours. La crise intérieurs en Italie. Berlin, 25 00t. — On mande de Lugano au « Berliner Lokal Anaeigar » : Les 82 membres du groupe libéral de la droit© et du centre ont décidé hier eoir au cours de la réunion tsauie à Mante Citorio, à l'unanimité moins 4 voix de voter contre le ministère. Cette décision était attendue avec une vive curiosité, car on estime qu'elle décidera du sort du ministère. Lee diùieultés du ravitaillement en Italie. Bâle, 24 oct. — D'après Les journaux suisses, do nouveaux troubles se sont produits à MiLan ec à Venise; il faut en chercher la cause dans le ravitaillement défectueux de la population en pain et en denrées alimentair:e. Dans quelques viles il régnerait une véritable disette. Le mouvement pacifiste en Augleterre. Londres, 25 00t. — De nouvelles assemblées pacifistes ont été tenues en Grande-Bretagne, notamment à Edimbourg, Glasgow, Manchester et ailleurs. A Glasgow, la police e*t la force arroée ont dû intervenir contre Les manifestations pacifistes. ;,iièvement du chemin dî ie» transaustraiien. La Haye, 24 oct. — L' « Exchange Telegraph Cy » apprend de Melbourne que La pose du rail tranteon tin entai, ontire Kaigooriic (situé d;ns la pruv.noe centrale de l'Australie occidentale) et Port Augusta (situé au nord du golfe de Spencer dans l'Australie méridionale) et qui mesure environ 6,400 kilomètre», vient d'être terminée. Le port de Perth, situé sur la côte sud-ouest de, l'Australie et la ville de Rockhainpton, dans le Queensland, sa trouvent ainsi reliés par ch.min de fer. La saate du roi de Grèce. Berlin, 24 00t. — D'après un télégramme particulier du « Beirliner Tageblatt », le pro-ftvse-ur von Eisenb'Tg a quitté Zurich le 23 octobre, attendu que le roi Constantin n'avait plus besoin de ia surveillance du chirurgien viennois. Le roi de Grèce retournera dans quelques jours dans sa villa du « Zurichberg ». four la reconstitution de riniernafcicnale. La Haye, 24 oct. — On télégraphie au « Dai. ly Mail » que le Comité exécutif du parti ou-\rier ainsi que la commission parlementaire du Congrès des syndicats ont nommé une Commission chargée d'essayer de fa.ire revivre l'Internationale.Ls programma de paix du « Sowiet ». Berlin, 24 oct. — Le « Berliner Lokal-An-zeig&r » commente en ces termes le jugement émis par la «Norddeuteche Algemeine Ze^ung» sur le « programme de paix » du Sowiet : Dana son ton fondamental, l'appréciation est incontestablement nuancée d'optimisme. Si le gouvernement allemand se donnj la peine d'extraire du miel de cot exposé de conditions de paix foncièrement « russe », ce ne peut être là qu'une nouvelle prouve de la sincérité dû ses propres tendance» pacifistes. L» « ''aglicho Rundschau » dit : Si l'espoir I de lia « Nord-dcutEcho » que les efforts du Conseil des ouvriers et des soldats auront cette fois un meilleur effet, ee justifie réellement, tout au mo n» en oe qui concerne les efforts de la Russie, JLloyd George a pris eodn, d'autre part, que personne qui puisse voir et se rendre compta des faits, s'adonne à de pompen6f,s fantasmagories.La a Germania » voit le défaut capital de la politique de guerre ennemie dams la prévention systématique contre le mauvais vouloir que l'on nous impute, que l'on n'a pu prouver, et qui n'existe pas du tout. Il faudrait qu'à la prochaine conférence des buts de guerre dee A lliés, la position prise par l'Allemagne vis-à-vie de la nouvelle organisation mondiale, fût, comme l'a fort bien dit le comte Czemin, sérieusement prise en considérai on. Les conditions de paix du « Sowiet » leur en fournissent l'occasion. Le discours cle Lieyd George et la presse allemand». Berlin, 24 oct. — Commentant le discours cle LLoyd George, la « Gazette de Francfort » dit, en conclusion d'un long articào : « Ce que l'homme d'Etat anglais a dit cette fois, n'est qu'un très fade résumé de &ea anciens discours. C'est, une allocution de consolation et dénecu-ragement. La situation est gravo. Mais Lloyd George parvient- tout de même à exposer encore quelques « arguments encourageanta ». lia « Gazette de Cologne » s'exprime ainsi : Llovd George n'a rien dit qui n'ait été déjà ré-fût lé ont fois. Les experts en la matière de son pays s'exprimèrent de toute autre façon que Lloyd George sur La gravité de la guerre sous-marine et l'aide cle l'Amérique, si l'on n'arrive à éoarter le danger des sous-marins, ne pourra jamais être guifisamment efficace pour que la guerre en fût influencée de façon décisive. Il ne vaut pas la peine non plu9 de répondre au démagogue anglais on ce qaicMi-tferne l'exposé <je ses buts de guerre. Lorsque l'Angîoterf vaura rendu à toute» les nations de la terre le» territoires qu'elle leur a pris ou volé», lorsqu'elle aura désarmé la grandie flotte avec laquelle elle exerce une insupportable tyrannie, alors seulement elle aura le droit de parler du militarisme allemand, niais pas avant. Notre armée n'egt pas une armée d'attaque comme la flotte angLa-is, ma» une armée nationale, pour la défense du sol navd. C'est parcs qu'elle a si bien réussi à te protéger, quo.îes projets de brigandage d£ l'Angleterre ei de ses Alliés restèrent, sans effet,qu lia oroient maintenant à qui mieux mieux, quels milifcar«ne aHomand devrait âtee anéanti .Ma is • la nation allemande y voit clair <H- «c rit de ce» h3'pocrites. LA SITUATION Ci&ITIQUS EN BUSSIH, Nouvelles émeutes à Cronstadt. Berlin, 24 oct. •— De Copenhague à P «Acht». uhr-Abend'blatt » : L'opération allemande dans la Baltique a provoqué une nouvelle révolta contre le gouvernement- provisoire à CronsLa>dt.. Le Comité des ouvrier» et soldats de Cronatadfc a fait savoir au gouvernement par l'intermé-d-aire du Comité central des ouvriers et soldats, qu'il refusait d'exécuter les ordres de Keresua. ki. Les journaux do Pétrograd di&ont que l'émeute de Cronstadt a un signification importante rien que par ce seul fait que la flotte a!« lemande de la Baltique est en mesure d'enfermer ies forces de combat navales russes, daais la golfe de Finlande. La retrait» de la flotte russe. Berlin, 24 oct.. — De Copenhague à la « K-riqgsziitung » : Lcg nouvelles parvenues daf Suède en Russ.e au sujet d'une prétendue retraite de la 1 lotte russe dans les eaux suédoise» a provoqué une vive sensation en Suède. Le» critiques militaires dirigeants sont d'avis qu'il ne reste point d'autre ressource à La flatta russe, attendu que la flotte allemande de la Baltique commence déjà à barrer le golfe de Finlande. lia question finlandaise. Cologne, 24 oct. — De Copenhague à la « Gaze tee de Cologne : On annonce de Pétrograd que le gouvernement prov.soire à délibéré sa-; mecli sur la question finlandaise. D'accord aveu la circulaire du nouveau gouverne-un- générai Nckrasof il a été décidé d'établir une union plus intime entre 1 administration civile et le pouvoir militaire, en outre un projet a été élaboré conoamaart le règlement dies relations politiques entre la Finlande et la Russie. Le» deux projets seront soumis à 1a- diète finlandaise. Pour la déients do Pétrograd. L'Agence télégraphique de Pétrograd au* rvg«.ce que le Conseil des ouvriers et des soldats a décidé la constitution d'un état-major révolutionnaire spécial, qui sera chargé d'organiser la défense de la oapitale. Les tribulatioias ds la xamiile impériale russe. Copenhague, 24 oofc. — Un télégramme de Mohile-w, reçu à Pétrograd, dit que le grand quartier général a été informé par le commissaire du gouvernement envoyé samedi à To-bclsk, que la famille impériale ne peut pas vivre ejr paix dans sa nouvelle résidence. Nuit es jour une foule de gens assiègent le couvent qui abrite- le Tsaj. et les siens; ils y chantent des « Te Deum », agenouillés sur le sol. Il eeraifa extrêmement urgent de déplacsr la famille impériale vers quelque endroit plus éloigné en» oorc car on ne peut même pas ge fier aux Soldats qui gardant le Tsar. Broiissilot est rassure, Berlin, 25 oct. — L© général Broussiloff écrit dans 1' « Udra Rosssj » qu'il n'y a rien à craindra pour Pétrograd. Le gel m hiver cffiéâi une situation difficile et l'état des routes et àfia lignes de chemin de fer amsa que la disfcfefae des vivres rendraient très dangereuse une opé-arlion telle que la prise de St-Péterebourg et ce en dépit du recul des la ca.pacLté combattivo de l'armée et do la flotte russe,». La guerre aé*renne. Genève, 24 oct. — Du « Progrès de Lyon « t Le «L.49» n'est malheureusement pas indemne comme l'a annoncé le communiqué officiel, seul» Ice moteurs sont intacts. Par, contre l'arma. turô métallique a, été mise en pièces. Il sera, donc impossible de se servir du dirigeable à l'avenir. Berlin, 24 oct. — La population londortnion. n'> est furieuse à cause de& récentes attaques aéL ricunes, bien que la presse anglajee reconnais, se que ces attaques étaient conformée au droits des gens. Comment pourra-t-on atteindre do nouveau le» Allemands ?Les attaques contre U« fortifications allemandes telles que Cologne, Metz, etc., ne sont pas sans danger. Le peupla exige des représailles, mais pourquoi user de si petites représailles etb rendre d'égal à égalt L' « Observer » du 30 septembre déclare carrément : Biffons complètement le met a repré. eailles ». Le peuple allemand doit apprendic à cinnaître les effets de "la guerre tels qu'il» les admet. Ceci est vraiment parler de façon, grandiose. Les attaques contre Friboairg-Ra-den-Baden, Tubingue et d'autre» « grande» forteresses » étaient conçues eur une éakeU» trop petite. A l'avenir l'Angleterre fera mieux. Nous Allemands nous sommes trop petits peuc répondre aux Anglais, que nous pourrions tomber dans cette même largeur de vues ©t quant à savoir qui s'en tirer» le mi-ux, nous nous remettons tranquillement de ce eoin à nos avi»< fPnr?» DEPECHES ( Reproduites d* l'édition précédente.) Les combats à l'Ouest. Berlin, 23 oct'. — En dépit dô la pîuie et da brouillard et. après une nuit agitée, un f®u roulant aux allure» de bataille s'est engagé I» 22 octobre sur tout le front principal de oorct-bat en Flandre. Des attaquée partielles oDM suivi en différents endroits; elles furent ie*. poussées aussitôt par notre f*u d'artillerie et par notre fusillade. Ce n'tfct que près de Veid-ho''k et au sud de la forêt d'Houthulst^ quO Je» troupes anglaises ont dépassé nos postes de pre» m lire lijspie. ©*» troupes wurtembergeoisea Ie«« enlevèrent par contre-attaque la majeure partie du terrain conquis. Le» progrès « considérfc, bles » signalés par le radiotéiégramme français do la Tour Eiffel du 22 octobre, après-midi, omiwstent dans une incurvation à peine percep-tàble de notre première ligne, eur une liwgemv d'un kilotnèbre e4 diemi et sur une profonde**} de 300 mèti-wj à l'endroit le plus av*ncé. Sjf moral d* noa troup-as «st ftccelient, en [«éseno^ de V'irteucc-«« roarafesta d«s attfcqii'S» Nous avons déjà ramené 150 prisonnier» ■•>. pfsrtenant à des bataillon* écossais et. «ngiMf, tk disant que leur» perte# *ont tfè» t

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