Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 20 Decembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 27 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bc3st7gg5z/
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année. - N* 1169 - Ed. B DIX CENTIMES Jeudi 20 Décembre 1917 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger \ Le« abonnements sont reçus exclusivement par tou» le» *URfcAUX DE POSTES. L«*s réclamations concernant les abonnements doivent lire adressée» exclusivement au bureau de poste qui a iôlivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois 1 mois • Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.Q0 TE^AGE : 125,000 par jour Le Bruxellois joujrkaiv QUOTÏDÏBN A.2»I* ANNONCES F»lt« <fcv«« *« Echo» . . . 4 , . . U ligne, H. 500 NéerologU a o<) Annonce» commerciales . » 2.00 Annonces financières 2.CÛ PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef t Reké ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de ia Caserne TIRAGE : 125,000 par jour La Wallonie le l'Avenir m. La .éjiaratton admÀnislrattve à Namur. Des résulta.s. Les fonctionnaires des Ministères vivent au joombre d'une vingtaine en pension dans l'ancienne toci^e de musique dont les bâtimjemta foinr-iit l'angle de Ja rus de Bruxelles eit- die ia H» Verte, XJnc cinquantaine d'autres logent en ville prennent leur repas -dans ce heim aux e! tues de cloître modem», où d<ons lea corridors les pas se feutrent' sur d'épais tapis, pendant que dans les recoins fictive comme un _ rel-'iit monacal. La vie ds fonctionnaires qui y logent est .réglée comme celle tfcs cénobites d<- quelque Trappe austère où seuls le travail, l'étude, la méditation ccoupomt l *j loisirs arrachés au labeur quotidien. Les menus y sont du reste oopWix, 'o confort modierne s'y répand à foison ; le service marche à la perfection, sous la direction entendue do Mme la baronne von Hùteeihler. Au Ministère d.' la J-tance, place Elisabeth, l'installation est complète et 6'a.chève de jour ta jour. Une remarque s'impoee. Grâce à l'heureuse boudf-ffie d"s ronds de cuir moisis qui, siibsi-diés pour oelia, ont imaginé de faire la giève des bras croisée, afin d'empêcher l'œuvre de la séparation administrative de s'accomplir; celles-ci marchera d'autant plus rondement £% réalisera d'autant mieux les progrès nécessaires qu'elle peut faire table rase, qu'elle est débarrassée du coup du boulot de ia routine et des traditions bureaucratiques, qu'elle n'a pas à compter avec l'entêtement de mulet, des vieux bonzes arrivées par le cadre et hissés au sommet de la hiérarchie par voie d'ancienneté, et comme on d^t à l'abattoir, à laur tour de bête. Elle n'a pas davantage à ménagea: la phalange sbrré© de joumes crétins dont le favoritisme.- électoral, lie pistonnage du député oiu du curé ou du vénérable de loge maçonnique faisaient des créatures privilégiées ti, qui arrivaient souvent-, leur fortune aictamlfc, aux plus hauiies desbiné.s rond-de-cuirc&ques dans nos ci-devant- ministères. là, chacun travaille. Hionima nouveau, ayant parfois même brûlé aea vaisseaux, pour se risquer dans des destinées nouvel.es, chacun setafc peser sur ses épaules une respon-Bibiiit-é de devoir inconnue aux automates de l'ancien régime. Il n'est plus un budgétivora passif acharné à ronger La- plus large part possible diu fromage auquel le rive Ba gourmandise. Il se Gant so da.t. d'une cause, .solidaire d'une idée, et intéressa personnellement à son triomphe. Aussi chacun douine-t-il le maxi-LBnm et asiist-t-on, à Namur, à une magni-Bfouo effloraison d'initiative et de volonté oré-Hltr.c? on action. Et commis cela nous change du spectacle des m annotées ministérielles d'avant la guerre; qu'il est loin le temps où l'on cèudoy iii 60 boute-feu au Ministère des Co-loniej et où sur quatre employés, le premier «.tidrapé au passage ne pouvait vous dire lui-même exactement à quoi on l'occupait. Tempo r a mutantur Au Ministère des Finances et à celui de l'Intérieur, même travail d'organisation. loi beaucoup moins avancé toutefois. Il faut sans doute attribuer ces légers retards moins à la méthode directrice qu'aux difficultés grandes, rencontrées dans l'organL eatioa des services de ces Départements. Il serait "njuste de ne pas présenter au publie le Gouverneur Hanicl, comme disent les N amurois. M. le Dr. Haniel a 42 ans et est originaire du pays rhénan. Il vous a une physio. nomie sympathique où rient doux yeux clairs, f.ancs et bons. Sa bouche s'éclaire d'un sourire bienveillant inaltérable. Il sait à merveille écouter efc discerner sans que jamais ses décisions soient empreintes d'une hâte intempestive. Son secrétaire, son bras droit, M. le Baron von Duseh, est l'aménité faite àomme. Quant à M. Frese, le Référenidaire général du département, de la Justice, c'est, dit-on, un dits plus forts légistes de l'Allemagne moderne. Au physique, une sorte d'athlète géant, dont le profil angu'eux de lansquenet s'égaye de deux yeux pétillants de rnalio? et d'un sir., da vive sympathie qui émane de toute sa per>-tonne.Ces Messieurs parlent d'ailleurs le français lentement, mais avec une perfection relative que pourraient leur envier nos Beulamansna^ tâ'ouaux. IU sont l^s se« s fonctionnaires aile. Kià,r.ds qui servent d'intermédiaires à l'autorité ocsecupanife, ett, à l'organisation ministérielle nouvelle, car ce détail cet tout à leur honneur, il n'y a que des Belges et même a.u-c;:n métèque dans les bureaux des Ministères de la Wallonie. M. le Gouverneur Haniel, au cours d'une audience qu'il voulu* bien nous accorder, fit ressortir avec une modestie qui l'honore doublement, la part prépondérante qui revient à tous les fonctionnaires de tout ordre dans le résultat atteint. Il n'aspire au sssîe qu'à voir pleinement achevé l'édifice d© réaovaition à laquelle il s' st. voué sens réserve. Sa seule ambition comme sa seule récompense, sera de laisser après lui le souvenir d'avoir fait œuvre utile aux Belges ©t. surtout aux Wallons. Geuac-ci, ii fa/uit le rêtomnaître, ne l'apjlâchent déjà que pour en emporter un bon sou-ytnir, qui se traduit parfois par d't"s phrases clu genro de cialle-ci, marquées pu coin dk l'kunioùr wallon : « C'est en tout cas un bon type, et, avec cela, bien intantionné et capable. Après tout, il est bien nossible que quand les ,W A' oms s'adm-n'slrero t eux-mêmes, 1;S choses iront mieux pour nous et nous n© serons plus du moins supplantés ch.es nous par dc-a étrangers ou des .Flamands. » — « Et puis, conclut un autre, à qui je demande son impression, ebaoun eboz soi, les Wallons n'ont pas peacain des Flamands pour vivre et se guider. » Houa ouittans Namur, le aoir, ramenés dans la capitale par un exprea, qui, chose bizarre, n'a pas eu de retard, pas plus au retour qu'à l'aller. Au loin, clans la nuit, s'estompe la tour de la Cathédrale Saint-Aubain. Tout là-haut, accroupie oounme un sphinx endormi, la vieille ci'tadlJlle s« tait, Puisse-t-eile Be jamais plus s'évailleir, oomane aux sanglantes lueurs d'août 1014, qui virent passer l'avalanche foudroyant® qui emporta ice forts « imprenables », bttlayés en 48 heures j>ar les obus de 42. A nos pieds, s'étend comme une moire d'argent, le ruban glauque de la Mefuae, dcait tas flots s'en vont là-bas v..<rs Liég6, saluer au passage cab autre asile de l'héroïsme de l'âme wallonne dont la guerre a encore exalté la légendaire valeur. A côté de nous, un Ardiennaiis philosophe 8eitbemiak;uaem&û/t sur la guerre : « Quand finira donc cette sinistre comédie, voulue par l'Angleiterre pour tuer la concurrence de l'Allemagne, de plus en plus gânanc^ peur elle. Mais mon Di u, quand un commerçant voisin menace de me prendre ma clieor tè'e en vendant meilleur marché, des produits supérieurs aux miens, il ne fait qu'u&er de sou dî'C' t naturel à vivre, et je n'ai pas peur supprimer cette concurrence, si je ne veux pas ou ne puis me mettre à sa hauteur, je n'ai pas, Monsieur, le droit de payer des bandits pour aller tui.r mon concurrent heureux, sinon, je vaudirai* moins encore que l'assassin soudoyé par moi pour cette infâme besogne. » — Evidemment, riposte son voisin, un petit industriel fiiégepis. La guerre, comme* tout» guerre, est une affaire commerciale et capitaliste, et je ne comprends pas que le® Françaie qui tirent, comme nous, les marrons du feu pour les Anglais, n'aient pas enoc-re agi comme notre brave Tcbantchet, le légendaire loustic liégeois qui, appelé à la rescousse entre bata.il. louia forcenés, constate qu'il n'a aucun intérêt à attraper des horions pour eux, ce cro'&s béatement les bras, hausse les épaules, puis s'éloigne à pas comptés en goguenardant : «Dji m'e-cnn'e vas, arind'ji ve jnte voa'aubes.» Cttte conclusion pleine d'humour wallon, recueillit l'approbation bruyante de tous les voyageurs du compartiment. A oe moment, le sifflet de la locomotive strida, les plaques tournantes grincèrent, les fanaux sémaphori-ques apparurent, notre express entrait en t a-fjajnarre sous le hall de la gare du Nord où arrivaient presque siinultanémemfc des trains venant de Liège, de Oharleroi et d'Anveiè... (A suivre.) Marc de Salm. LA GUERRE SnanHAif} iiftilsls BEE LIN, 19 décembre (midi); iûfcàt.ro ci6 i& guoae ae i'Oaest. Dans quelqves secteurs isolés du jr&n't de Flandre, sur la rive mendionaie de m Scarpe, près de M œuvres et dv Granicourt, l'action d'artillerie tut vwt l'après-midi. Groupa d'année uj prince inipéïial aliemarid : Par une ayrrsston hardie, un détachemtn-t d'assaut ramena au nord-esi de Craomie un certain nombre de Français. Nos aviateurs ont attaqué Londres, llamsga-te, Margatei au moytn de bombes, et ont obtenu de bons résultais. Le lieutenant Bon-yartz a réalisé sa Z7e victoire aérienne. 'fbéâîre re ia guerre à l'Est. Rien de nouveau. â'roni en Macédoine. I)es deux cô cg du Vardar, vive action d'artillerie.Théâtre de ia guerre italien : La journée durant, violent duel d*àrtîllerie entre la Brenta et le Piave. Après une viyou-■teme action d'orittlerie, des 'troupes a-vstro-iiongroises ont pr,s d'assaut le mont Asolone et les positions italiennes attestantes au nord o-uCgt et au nord-est. 48 officiers et plus de 2,000 soldats furent faits prisonniers. Des attaques italiennes à l'est du mont Solarolo échouèrent. BEliLIN, 18 décembre (Officiel du soir) : Au cours de combats couronnés de succès à l'est de la Brenta, les troupes au s tro-hongroises ont fait plus de mille prisonniers. Dea,attaques italimnes contre le Monte So arolo orvt échoué. Des autres théâtres de la Çju&rre, rien de nouveau. Sur mer. BEELIN, 18 décembre (Officiel): Df nouveaux succès de nos sovs-marins dans la zône barrée. Parmi les navires torpiUés figuraient te vaptewr armé françms « Jeanne Conseil» (2,209 t.) avec un chargement d'huile, en rowie d'Alger à Bordeaux, ainsi que deux grands vapeurs coulés dans la Manche, dont un torpillé hors d'un convoi protégé par des contre-torpJleurs. En ouiret une porièû de lorpi.le a été obtenue sur la côte occidentale française sur Ifi vapeur armé français « Texas » (6,074 t.), qui naviguait ert tête d ujt convoi fortennnt pro.égé par des contre-tor-■pt leurs et des chassa suus-marins, venant d# l'ouest. AUTRICHIEN VIENNE, 18 décembre (Officiel): Thé&.re de la guerre à l'Est: Armistice. Théâtre de la guerre italien ; Entre in Brenta et le P^ave opérations fructueuses. TURCS CONSTA NT1K0PLE. 1S décembre (Officiel):Sur U from en Palestine, à Ve$t dv Ber-taurufùica, nous avons enlevé un poste ennemi et fait plusieurs prisonniers. A l'est de Jérusalem, nous avons conquis une hauteur occupée par Vennemt. Nous avons repoussé une nouvelle attaque contre notne aile gauche : trois mitrailleuses sont restées entre nos mains. ; Le navire coulé l& 13 décembre vrès d'Antar Ha c'.ait le vapeur français armé «Paris», de 1,200 tonnes: outre ce navire, nous en avons coulé le même jour un autre à moteur et armé de mitrailleuses. Les délégués fondés de pouvoir de la direction supérieure des armées de la Turquie, de l'A ,lomagnei de l'Autriche-Hongrie et de la Bulgarie, d'une part, et des émargés de pouvoir de la direction de l'armée russe, d'autre part, ont signé le 15 décembre un armistice à Brest-Litousk. L'armistice cotnmence le n décembre à midi et est valable jusqu'au 14 janvier 1918 pour une durée (fa vingt-huit jours. Il embrasse toutes les forces armées des puissances coalisées et de ta lluisia depuis la BalAque juqu'à ia mer Noire et les forces armées sur la mc-r Noiro et sur les fronts ottomans en Asie. S'il n'est pas dénoncé sept jours d'avance, il comùnuera automatiquement à partir du 14 janvier 1918. Les négociations cle paix commenceront iraméduttGmiiiU après la signature de l'armistice. Le trafic des navires marchands sur la mer Noire est libre. Une commission spéciale est chargée de prendre les déc swns nécessaires en vue de fixer une ligne de démarcation entre les forces navales et les routes où le trafic des navires marchands sera en danger. CON S TA N TIN OPLE, 17 décembre (Officiel) : Sur le front en Palestine, dans le secteur de la côte, canonnade de force moyenne. Plus à l'est, l'ennemi a tenté d'attaquer nos positions sur la ligne El Kudha-Ibsi; il été repoussé. Les attaques dePigees contre -/it~> re posiDion d'El Tire ont aussi échoué; l'ennemi a subi de fortes -perles sous notre feu d'artillerie diH-ge avec i/récision. A l'est de Jérusalem, nos détachements ont exécu-é une fructueuse opération commune. Pour le reste, rien d'important. à signaler. FRANÇAIS PARIS, 18 décembre (officiel), 3 h. P.M.: Nos patrouilles opérant dans la légion de St-Qventm, ont ramené des prisonniers. Au sud de Juvincourt, des tentatives de coups de main sur nos petits ptosles ont échoué sous nos feux. La utte d'arti.lerie s'est maintenue assez vive pendant la nuit clans la région du cartal au Rhône au Rhin. PARIS, 18 décembre (officiel), U h. P.M.: Au cours de la journée, la lutte d'aïKillerie a pris une certaine intensité sur la rive droite dv la Meuse, notamment dam la région du bois des Caurières et de Bezonvau». Journée C(t me ailleurs. Communiqué de l'armée d'Orient : Journée calme sur l'ensemble du front. Canonnade au nord cle Monastjr. PARIS, 19 décembre. (Ilavas) (Officiel de l'Amirauté): Un de nos vieux foisieurs Ie « Château Rouault », jaugeant 8,000 tonnes, servant aux transports dam l-a Méditerranée, a été coulé te 14 décembre au matin, par un tous-marin, et a chaviré. Les passagers, la plupart des soldais, ont été sauvés. 10 maie, iots du « Château Rouault » sont portés manquants. Le sous-marin allemand a été détruit. (La destruction du sous-marin est peut-être du domaine de la fantaisie de l'Entente. N. d. I, R.). ITALIEN ROME, 17 décembre (Officiel) : Entre la Brenta et le Piave) le dvdl d'ar-li.lcne est resté violent toute la journée. Le combat d'infanterie s'ost engagé au petit jour à l'est de la Brenta. Nos *roupes ont entrepris une contre-offensive clans la direction du col Capri.e; mais l'ennemi nous ayant opposé des forces supérieures, une d<e nos colonnes d'assaut s'est vue forcée d'arrêter sa marche en avant et de se replier dans une ligne de défense à l'arriére, sur laqita.le la bataille s'est prolongée plusieurs heures. Vers midi, nos renforts orùt rétabli notre situation et ont obhgé l'ennem* à se retirer dans ses positions dt départ. Un [n u plus tard, l'ennemi a prononcé une aitaque dans la val ée de la B renia. Couverts par un feu violent d'artillerie, d'importants détachements se gonl avancés en rangs serrés du San Marmo, le long de la royte, contre nos ouvrages de barrage; le feu concentrique Je nos batteries les a arrêtés et feiit refluer en débandade. Tout e long du front, grande activité aérienne. Une escadrUe d'appareils Caproni et d'avions de reconnaissance a bombardé et miirai.lé plusieurs fo'.s des groupes d'infanterie ennemie dans la région située av nord du monte Grappa. ANGLAIS LONDRES, 16 décembre (Officiel) : Aucun événement important à si-ynialer, sauf quœ cette nuit, au cours de rencontres entre patrouilles, nous avons fait un certain nom. bre de prisonniers et capturé une mitrailleuse. Les Allemands ont txccuiè la nuit un coup de main contre nos postts établis à l'ouest de Villers-Guislain; Us ont écé repousses par notre feu. Pendant la journée, l'ennemi a prononcé une attaque à coups de grenades à main au nord de La Vacquerie; ». a été repoussé sur tou>-*e la ligne après un violent combat. La nuit dernière, nous avons 'légèrement amélioré notre position à l'est d'Avion. Av pettt jourl une attaque allemand^ a échoué au sud d'Armentières. Activité des deux artdlcnes pendant la ji/umée sur que ques points du senteur situé au sud de la S carpe.. L'artillerie allemand-le a de nouveau été plus active au nord de Lan-gemarch.Ce matin des sturtrupps ennemis on>t attaqué deux de nos postes à proximité du canal Tprbs-Comines. Dans l'un des cas, le détachement assaillant a été rcpovssé; dans l'autre, l'ennemi a réussi à pénétrer dans notre postie et à y faire quelques prisonniers. Ces prisonniers ont été de nouveau libérés par une colore-attaque, au cours de laquelle pjjs trou-ne» ont rejeté le, yostc^ Dernières Dépêches Armistice officiel entre la Roumanie et les Centraux Genève. 19 déc. — ( Ag. balkanique) : On mande officieusement de .latssy : Le g<o«ver-iiemeimb roumain a consenti oMii«lïtm<nn à la conclusion d'un armistice. Le roi do Epumaais. Genève, 18 doo. — Du «Petit Journal» : Le roi d^ Roumanie a l'intention dh quitter provisoirement la Erance pour se rendre e>a Italie et en Suisse pour motifs de aanté. Paris, 18 déo. — L'ambassadeur roumaisn Aiutionesau. dément formieUetmtait tes bmtfa d'après lesquels ie roi Ferdinand de Roumanie projette d'abdiquer éwus certaines conditions, au profit de son fils, le prince G'aixw., LES EVENEMENTS EN KI73SIE. La pression sur les Alliés. Amsterdam, 19 déc. — De Pébroigrad au « Times » : Les commissaires du pewpûe projetteraient d'annuler tous les emprunts étrangers dès qu'ils auraient la certitude que les Al.iés se de-fusent à participer auxnégw-eiiationis de paix. Proclamation de l'autonomis de la Petite Kussie. Le «Times» apprend de Pétrograd qu'un comité agraire petib-russien convoque un congrès chargé de proclamer l'indépendance de la Petiot Russie. Une action suisse en faveur d'un armistice. On mande de Berne que le député libéral Jâger (Bade) a saisi le Conseil National d'une motion appuyée par de nombreux radicaux et, conservateurs catholiques de 1a Suisse allemande, <3 \ns laquelle on djmande au Conseil s'ii n'estime pas que le moment est venu d'inviter Us gouvernements de tous les pays neutres à entreprendre une démarche collective auprès des belligérant» en vue d'engager o pourparlers pour conclure un armistice générai pendant les jours de Noël et du Nouveil An. Un procès d espionnage ©a Suisse. De Berne : La Cour fédérale vient de condamner plusieurs personn-s aciusées d'espionnage eT1 iaveur de la France. Parmi te» condamnés, un certain Richard a été condamné à un an de prison; lie Su sse Kis&ling s'est vu attribuer mua mois, l'Italien M al an cinq mois et 1e Français Dangé, six mais. Ce diërnier est également impliqué dans le procès Mon-geot, qui doit ctrt jugé prochainement. La Cour a fait valoir des circonstances aggravantes, étant donné que les condamnés ont essayé de soudoyer d«b sujets gafaBSé pour leur service d'e&pionnagt. TQne protestation ces Polonais de l'Ukraine. De Borne : Lï bureau dt presse polonais annonce que le Comité executif polonais a protesté so.eîineillement au nom d'un million de citoyens polonais de l'Ukraine, contre la décision de la Rada centrale de l'Ukraine d'exproprier toute la propriété fonc'i'J",- polonaise et de saisir les biens religieux polonais, Lea succès des Centraux en Italie. Vienne, 19 déc. — L'activité des aviateurs a été égalamanii très vive hier. Plusieurs escadrilles enneimiee de bombarctemient ont jeté des bombes sur quelques lignes et espaces derrière notre front, sans occasionner ce dégâts. Entre Lédro et K iso de Gaaxle les Italiens ont évacué leurs avant-positions au nord de la vallée de Ledro, aussitôt occupée par nos troupets, après avoir détruit le pont dianB La vaiÛéei .ainsi que les installations électriques de la chute de Tonale par explosion.Autour dos séances secrètes de la Chambra italienne. Un télégramme de Lugano annonce que l'« Avanti » publie un article très blanchi par la oene'UÇR où il dit qu'il convient d'i.t.acher à la séance soerète de la chambre italienne la plus grande importance pour 1a politique future de l'Italie. L'affaire Caiilaux. D'après des nouvelles de Genève, la Chambre discutera l'affaire Caillaux probablement vendredi. Le député Sembat a proposé de renvoyer Caillaux devant la Haute-Cour, et pas devant la Cour militaire. Les socialistes suédois et la Paix. On mande do Stockholm que les socialistes suédois organisent pour dimanche uns démonstration en faveur de la paix universelle. Les Russes retenus en Angleterre lïéviiion des buts d© guerre anglais. Amsterdam, 18 déc. — Le «Daily Chronicle» propose de soumettre les questions à un^ censure, vu que fréquemment des questions sont posées, dont l'ennemi tire des informations ou qu'il pourrait utiliser pour sa propagande Le journal propose que le « speaker » soib autorisé à déeder &ur l'autorisation de ces questions avant que cellcs-oi figurent à l'ordre du jour. Mercredi auront lieu à la Chambre deB Communes lea débats concernant les buts <fc guerr©. On insistera fortement près du gouveraemeiriib pour qu'il indique tes buts de guerre de l'Angleterre. L'opinion publique régnant aux Etats-Unis &Vst prononcée à c© qu'on dit, en faveur d'un exposé clair et net des buts de guerre des Al-Mcb. Ou espère <que le premier miinistir© ou Bal four donneront des explications dans ce eems. lie parti ouvrier réclame presque unanimement une révision des bute de guerre et. que ceux-ci soient communiquée à nouveau. Un tli3C0;T" pacifiste en Angleterre. . Detme, 18 tîéo. — Le Dr Ingfe, doyen de Worcesfccr, a prononcé un discours dans Central Hall à Londres, en faveur d'un® paix de réctonciilib-tioTi. : « La glaive e0rai(b remis au fourreau » dut-il, « sà les peuples ne se craignaient tant les uns l«B autres. Si F Angleterre est vaincue, elle ne se tiendra pas tranquille pour cela, pas plus que l'Allemagne. Il faut en finir avec ce club du suicide. C'est une opinion généralement répandus que l'Angleterre veuv convaincre ou obliger lea Allemands à acceiptieîr fline cwnetitution moijrus impossible, dont les Anglais espèit-nt qu'elle sera moins agressive poujc les Altemiands qu'eil® rendrait certainament, à ce que l'on chuchote; moins capables. Mais bien que la constitution allemande n© soit, pas idéale, les Allemands ont cru qu» l'Allemagne était le pS-ater pays du monde sous plusieurs rapports. "En tout cas, aucune nation n'a fait preuve au cours de la guerre aotu île, d'un loyalisme aussi passionné envers son gouvernement que le peuple allemand. » L'orateur conclut en émettant sa conviction que lea nations belligérantes seraient prêtes après la guerre à oublier eb à pardonner, du' moment qu'elles acquerraient la certitude! qu'elles pourraient vivre à l'avenir eu pais et en sécurité. Les Eusses retenus en Anxiété:!e eb en Amérique. tepediam au « Fremdenblatt » d® Hambourg : On continue à procéder à l'internement des Elusses daans tombe l'Angletc|rre. Dans ka campà, les soldats rusées sont interrogés par leurs officiers, qui leur demandent s'ils veu-lfiiiu retourner au front français. La plupart, demandent à retourner en Ruask\ Mais l'Angleterre s'y oppose. De nombreux transports do sujets russes sont en route de l'Ainér-que pour retourner an Russie, mais ils vont ma n-tenant être obligés de rester eu Angleterre. L'Amérique n'autorise plus le départ d'auoun Russe. Succès comparais. Durant l'cspace de temps compris entre le 1er et le 15 décembre-, les succès de guerre suivants ont été enregis.trûs : Puissances Centrales Ente.i.t^ Prisonniers 30,000 590 Canons 243 2 Mitrailleuses 977 2 Lance-miniC» 85 0 Gain de terrain 90 0 —Sans commentaires, n'est-oe pas? La guerre sous-marine. Amsterdam, 19 déc. — Du « Central News »: Des contre-torpilleurs allemands ont coule merci ed; à l'embouchure de la Tyne, un voulies? anglais et 2 vaisseaux neutres. 8 hommes ont péri. Paris, 19 déo. — Le ministre du TaVStsille-ment a déclaré au Sénat que le rationnieiment du pain n'est guère praticable eu égard à l'impossibilité d'importer des Etats-Uç.is et d'Argentine ies 4,800,000 tonne» mensuelles néces-ssiirts, car en ne dispose pas d'un tonnage suffisant.; il a ajouté qu'il se félicitait n,e pas avoir oédé récemment des céréales à l'Italie. ■ Le Sénait lui a voté sa confiance. DÉPÊCHES (llcp'oduiles de l'édition précédente.) Les combats à l'ouest. Berlin, 18 déc. — Abstraction fai/te d'un violent coup de main d'artillerie contre B-ce-Laere, l'activité d'artilier.e etnmeime s'est restreinte en Flandre à un feu modéré de diversion. Au sud de l'étang do Blankaert, une patrouille ennemie a é.é repouseee, band.s que nos entreprises nous ont valu des prisonni.irs. En Artois, la journée s'est jx-aséa relativement calme, à part un feu de mines animé do l'ennemi dans la région de Lens. Au uoa-est de Looe, nous avons fait prisonnier un officier anglais. A l'ouest de Cambrai et au sud de St-Quentin, l'activité combatt-ive a été minime dans la matinée du 17 décembre, par l'horizon peu clair. L'après-midi, le feu onne. mi s'est ravivé entre la Scarpe et Monchy, à l'ouest, de Cambrai et près du secteur Gonne. lieu-ViUers-Guislain. Au nord-est de Soisaons, feu dg diversion ennemi animé, l'après-midi, près de Juviacourb. Vers 5 heures de l'après-midi, deux &ous-officiers ot 10 soldats attaquèrent une patrouille de campagne françaj..a composée d'un officier, d'un sous-officier et de 15 hommes, après avoir traversé le canal à la nage, au nord-ouest de Pairon. Apurés dits corps-à-eorps où il éprouva des pertefl considérables la patrouille allemande inférieure en nombre ircvtnt avec, des prisonniers et sans avoir subi e,Ile-même des pertes. A l'est de la Meuse, nous avons capturé également bon nom bre de Français, le matin du 17 décembre. ï,'a£'a]rs Caillaux. Bâle, 18 déc. — Du « Schweizer Press-Tole». grapii » : Lors de son interrogatoire de s&-meai, Caillaux a concède que sans doute il n'avait p.as été assez judicieux dans le choix de ses amis; d'un aiutee côté, comme il avait été taxé de germanophile par siea adversaires, il déclare avoir p.ua que tout autre po-liûiciein îrançais repoussé toute tentative do rapprochement; oe n'est qu'en ces derniers temps qu'un homme de confiance de 'Lhsza, jouraalïsto hongrois, avait voulu enbrer en relation*» avec lui; au surplus toutes les accusations dirigée» contre lui sont complètement dénuées de fondement; l'accusation do Rcane ne repose que sur l'inimitié pei'son-. neàle de l'ambassadeur français Barrére dont la. forme n'avait môma pas voulu recevoir Caillaux, cliosa dont l'ambassadeur avait dû s'excuser. Lea Anglais &i 3a situation. Berlin, 18 déc. — Dans un de ses Téo&nts articles ds fond, ls a Times » dit qu'il apparaît clairement à tout, soldat que l'armée russe a ctszé actuellement d'être un fadeur miliiairO efficaee. L'ennemi ne peut éviderameiat pas dégarnir complètement le front russe, mais iJ peut tout de même en retirer une partie très importante de ses troupes et de son matériel d'artillerie, et «les déplacements de ce genre* ont déjà commencé. Il 6e vérifie que le sort dé la guerre as décidera sur le front ouest. Dans le « Timea » également, le colonel Re-pington, dans tua, «article sens^iannel^ «sjoa®

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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