Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 04 Fevrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 15 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3r0pr7pb2t/
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Le Bruxellois y" '■ t JOURNAi; QUOTIDIEN INDEPENDANT ■« ânn««. - H* 1202 - Ed. B aneggggassssE „ rs ABONNEMENT Bruxelles - Provine© - Etranger . le* abomiemects son!.feiçui exclusivement par tous le» HURE AUX DE POSTfcS. Lea réctarnalions concernant fet abonnements doivent |Ue ad.ei*é#fc exclusivement au bureau de poste qui ( •jéltvré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois • 2 mois l mois : Tu 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE i 125,000 par jour Lundi 4 Février 1918 ANNONCES Fait» divers *t Ethos . Laligne.fr. 500 Nécrologie SCO Annonces commerciales . i.Otf Annonces financières .......... t . 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur çti chef : Rrné ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Casern» TIRAGE i 125,000 per Jouf DIX CENTIMES LA GUERRE ËemmuniiiiiÊs Officiels ALLEMANDS BERLIN, :j février (Officiel), midi.;, 'i'iiéatre de ta *ue.ue <!• l'Ouest. Group» d'arme* du ield-maréchai général Pïiace héritier Ruppreeht de Baviere : "Au front de Flandre, V a-près-m'di, un vif duel d'artillerie a eu lieu entre la forêt d'Houthulsi H la Lys. De même, dans la région de Lcns de -pari et d'autre de la Scaipe, et a l'ouest dt Cambrai, l'act'on d'artillerie s'est ranimée Pa> moments. Près de M ottchy, une vigoureuse agrès non de reconnai smicc des Anglais a été re ^poussée. Groupe d'armée du prince impérial allemand ; et du prince héritier Ru^echt de Bavière : Au canal Oise A sne, les Français, au cours d'une entre-prise avortée, ont laissé des -prison-mers entre nus mains. Le long de VAilette, dam le secteur de Reims, sur les coteaux, de la Meuse et à l'Hartmaunsveilerko-pf, multiples action. d:artillerie. A otre trifanter à la suite de re-connaissances sur la rive orientale de la' Meuse et du nord de Badanvitlers, à ramené quelque, t raaçais. Théâtre de la guerre italien. Vif duel d'artillt'ie sur le plateau a'Asiago. Des autres théâtres de la guerre, rien'de non veau. BERLIN, 2. février (.Officiel); Les députes Ebert, Hanse, Ledebour et Schet demann ont été reçus cet après-midi par le iha ceher de l Emp re, aux [tus d'une entrevue a laquelle assistèrent également le ff. de chan. citer von l'ayer, le secretnre d'Etat W al-ta/ et le mi istre ae l'intérieur Urews Les délégués exprimé/ ent le van au chancelier de travailler près dis autorités militaires en ce sens que les hommes de confiance des groupes d'ouvriers eu grève soient autorisés à délibérer i huis-Clos au sujet de la situation creée par la greve. Le chancelier ne l'Empire se plaça ci et po nt de vue que le gouvernement ne pouvan autoriser une assemblée dont les décisions pourraient aboutir peut-être a approuver des agissements contraires à la lo ou leur continuation. Alors même que l' assemblée aboutirait à ce résultat que tes grévistes proposent de nouveau d'entrer en pour pariers avec le gouvernement, ceci ne servirait qu'à exaspeter La situation et le gouvernement ne pourrait répondre que négativement à une telle proposition; aussi longtemps ^^!^svarSê^T^L^!an^!t(^mrune^^^gue^ et d'exprimer à l'avenir les vœux politiques des ouvrier.,, par la voie légale de la représentation populaire, celui ci ne pourra prendre eu considérât'on la proposition des députés. BERLIN, :! février (Officiel) ; Toui près de la côte orientale anglaise six vapeurs, ainsi que ie rem&rqiie(tr anglais a Dé-SÎié ri et deux /lièges autorrtobles ont été récêi.x-tnenl coulés par nos sous-uiçirins, en dtpn d'une étroite surveillance et d'une forte cordre-action. Les vapeurs étaient presque tous lourdement chargés, dont l un avec du b >a. AUTKïCjriïEN VIENNE, 2 février (Officiel) ; Sur le haut plateau d'Astago, à l'est de l& Bre ta, Var tille ne est restee animée. COmUNiaU^S DES ARMEES DE L'EKftNTE FRANÇAIS PARIS, 2 février (Officiel), S 7i. P.M. : Nuit calme marquée seûbemènt par un peu d'activité de l'art llerie dans la région de Burri-haupt-le-llaut. Un coup de main effectué par i.ous au nord du hois \lortier nous a -permis de ramener qu Iques prisonniers. PARIS, 2 litfp'r ( Of'fic el), 11 h. P.M.: Ass^S grande activité d'att llerie dans te sec-ter ai Lraorine, sur lei deux rives de la Meuse, ainsi qu'en li o. i re, dans la région de Flirey. Sur le front du bois des Caurières nous avons repousse un détachement ermcim qui tentait d aborder nos lignes. ]ournej calme partout a'I-leurs.ITALIEN ROME, 1er février (Officiel); Après avoir vain, ni'nt tente de s'opposer à notre a: ance près ne Sasso Kosso, l'endkrnt a plus énergique ht eut essaye, hier matin, fie nous rejeter du morue dt Val Bella. A l'aube, par 1.11e attaque anpetee, se, ses détachements avaient nus à ett et d - e l'entrée de ta vallée, près du monte Met-igo, mais avant d'arriver à >. nos tranchées, ils ont été fris sous notre feu de barragetaneurlritr et forces de regagner leurs ■positions de dépuit. l'en ailleurs, canonnades modère es. En fùdicai ie, un détache nient ennemi a été repousse au <ud île Uaone a coups de grenades à main. Entre l'os "a ,t lAstco, nos patrouilles o Ht été actives. La revit dernière, des avions ennemis ont lancé des bombes >i/r Bacsauo; il y a eu quelques blessés et de légers dégâts. ANGLAIS LONDRES, 1 er février (Officiel): Nous avons repovss , la nuit dernière, un coup de main exécuté 'par l'ennemi à l'ouest d'Arleux-en-QohcVe. Quelques prisonniers sont restés entre nos mains. La nu t, l'artillerie allemande a été asses active dans les environs de Gomeaucourt et de Lent I Dernières Dépêches Les comba s dans la Russie méridionale St-Pétersb'jurg, 2 fév. — Les troupes maxima-listes ont pris Orenbuig. Les Cosaques, cotn^ mandés par Dutour, ont été mis eh fu;te. Hambourg, 2 fév. — On mande de Bâle au « Hamburger Fremdenblatt » ; L'administration communale d'Odessa a été destituée ainsi que le commandant de la ville. Les Maximalis-tes ont institué un nouveau Comité de gouvei-nement qui ne comprend que des représentants du Commissariat et qui a pour mission de tenii à tout prix Odessa contre les Roumains et les Ukraniens réunis. La question des de.tes de l'Etat russe à l'étranger. Paris, 1er iévr. — Jeudi dernier, au cours de la discussioi?■"qui s'est élevée.-à propos des avances à faire aux gouvernements alliés et amis, 1e député Grodet a demandé à M. Klotz, ministre des finances, des explications sur le paiement des coupons russes. Il a exprimé le désir de savoir si l'Etat continuait à payer de sa prppre autorité ou s'il avait reçu un mandat de la Chambre dans ce sens. M. Klotz a répondu que, d'après les déclarations du gouvernement, les engagements financiers de la Rus-ie étaient indépendants du changement de la forme du gouvernement. Le gouvernement fait en ce moment avec ses alliés une enquête sur la question de la dette et des emprunts russes. Dès qu'une décision aura été prise, le gouvernement la portera à la connaissance de la Chambre. Le gouvernement continue à avoir confiance dans la Russie qui reste responsable de ses dettes vis-à-vis des auties pays; toutefois, il considère qu'il est de son devqjr d'empêcher que se relâchent les liens qui unissent la Rus-ie à la France. Il a décidé de ne pas s'écarter de cette ligne de condu te, et c'est à la Chambre qu'il appartient de dire si elle l'approuve. Le projet de loi a été voté par 860 voix contre 112 La situation en Finlande, Londres, 2 fév. — De Pétrograd au « Timès » t Le gouvernement finlandais a énergiquemetu protesté contre l'intervention de la Russie d^ns les affaires de la République finlandaise reconnue antérieurement comme état indépendant, par les dictateurs bolchévistes. Les troupes russes non seulement n'ont pas été retirées," mais la Garde rouge continue à attaquer la Garde blanche représentant la bourgeoisie finlandaise. Copenhague, 2 fév. — Du <( Berlingske Ti-dende » : Helsingfors est aux mains du Conseil des ouvriers. Le président du sénat, Svinhufvud, gouvernement légal et les troupes de la Diète contre les usurpateurs qui menacent la liberté de la Finlande. La banque de Finlaçde, ainsi que les banques privées sont fermées. Près de Kami, un copibat sanglant a eu lieu. La Garde rouge a triomphé et occupé la ville, de môme que celle d'Uleabcurg. Tornea est aux mains des tioupes bourgeoises. La Garde blanche s'est emparée des villes de Jyvv, Aeskula et Ra .'astchus. ifuckholm, 1er fév. (Ag téh Suéd. viâ H;el-sin^fors). — La garde blanche a occupé Raumo, Lrn-i s et !V>rgo. ' Beaucoup de Russes quittent n^n seuUm nt les îles aland, mais encore la Finlande. Malgîé le soulèvement le calme règne à Helsingfors. Le nouveau gouvernement a <or-donné de réouvrir la Banque d'Etat et de faire payer les sommes des banques privées par la Banque d'Etat. L'administration des provinces et des communes est passée aux mains des ou-viiers organisés. t Stockholm, 2 fév. — Les gardes blanches dominent maii.tenant tout le pays, au nord de la ligne Yàtad, Tanimerf» rs; Viborg. A Œsterbot-ten, ils se sont emparés d'artillerie, d'explosifs, de mitrailleuses et de fusils. Chaque jour de nouveaux renforts arrivent. La lutte près de Kerawa continue. De chaque côté plusieurs mil-'liers de combattants sont en présence. Le calme paraît régner à Abo, à Tammerfors et à Viborg. La nuit été ca'me, mais la situation reste très menaçante. L'ts événements en Rus.ie. """ La réponse de la Russie à la i'inla'.tde. ' Beilin, 2 1»\. — En réponse à la déclaration du gouvernement finlandais au gouvernement rufse, concernant l'immixtion des troupes russes dans la guerre civile intérieure en Finlande, le gouvernement de Pétrograd a fait paivenir la -réponse suivante au prés.dent de la République finlandaise : « De même que vous, le gouvernement russe estime que l'immixtion violente des troupes ru=ses oans les affaires intérieures de la rmlaude ne peut êtie autorisée, mais d autre part, ces fractions de troupes et contingents, uous signalent que les éléments chauvins et contre-révol Jtionnaires de >fti population finlandaise attaquent ;ies soldats russes et tirent ?tïi des trains, ce qui provoque naturellement des représailles. Nous sommes aussi de votre avis qu'il est absolument nécessaire de nettoyer à brel délai, la Finlande de troupes russes. Meurtres et arrestations. Stockholm, 2 fév. — De Helsingfors au « Da-gens Nyhet< r » : Les matelots russes ont décidé d • participer au mouvement de soulèvement des Gardes rouges. Le député agricole Nikola a été fusillé aujourd'hui par les soldats; le député de la diète Stahlbi rg a été jeté en prison La lutte en Ukraine. Kieff, 1er fév. (Ag. tél. Pétrogr ). — Les régiments ukraniens •Schavvtschenko et Bogdan Goergiéwslci se sont joints avec toute leur artillerie aux troupes des Soviets. L'arsenal est pris. I.es autres régiments se refusent à combattre centre les troupes des Soviets/ Les troupes des Soviets, de Samara', se sont emparées de la gare de Syrt, qui les rappioehe de Kargany, la dernière station avant Orenbourg. Les cosaques de Doutoff reculent en déroute et mettent bas tes armes. De nouveaux renforts composés d'unités 4Ê d'infanterie et d'artillerie v iennent en aide au5 forces de combat des Soviets. Près d'Orenbourj les troupes contre-révolutioanaires disposent de gaz asphyxiants et de projectiles explosifs. Polonais contre SoicnéviscQs. Pétrograd.. 2 féy (Ag. tél. russe). — Le co mité exécutif du gouverneiiient à Mohilevv an 'nonce que des .légions polonaises fortes de 25,OOC hommes ont occupé Bogatsehew, dissous ie So vict, arrêté le cotamissaàe nommé par le Conseil des Paysans, et marchent dans la direction de Smolensk. Ces entreprises sont une conséquence de l'état de guerre entre la lég'.on polonaise et les' Bolclïévistes. \Lu guise de repré' sailles, diverses personnalités et membres émi nents du paiti des Cadets ou de la bourgeoisie polonaise ont été arrêtés, notamment le princ< Sviatopolsk-Miiski. Odessa, 2 fév. — Les journaux bolchéviste: annoncent qu'à la suite d un oombat dans le rues, dans la nuit du 27 janvier, auquel priren part également l'artillerie et les navires de guer re ancrés dans ie port, le pouvoir passa au; mains du Comité révolutionnaire. tau livmvtiiie armés revûiuù.oaneire russe. Pétrograd, 1er !év. (Ag. tél. russe). — Li Conseil des coriuiîissanes du peuple a ordonne la toimation d'une granae aimée pouvant à ut moment donné servir de base pour remplace! 1 armée révolutionnaire. L'aimée rou.ge s'era for mée d'éléments de tout repos appartenant aux masses ouvrières. Tous les citoyens de la République russe pourront en faire payie à conditioi d'avoir atteint lb mis révolus. Tout membre d< l'armée rouge doit être prêt à offrir ses forces et sa vie pour la détense des libertés acquises par la révolution d'octobre, aux Soviets et au socialisme. Pour faiie partit de la Garde rouge, une recommandation du Comité de l'armée des oiganisations démocratique^ reconnaissant les piincipes des Soviets^ ries Organisations professionnelles et politique» et d'au moins deux membres des dites organisations est nécessaire. Les soldats de l'aimée louge des paysans, des ouvriers et des soldats sont etjjièt ruent entretenus aux frais de l'Etat, et touchent en outre une gratification de 50 roubLs.'^. Les, oiganisations administratives sppéiieaxes-sont constituées par les commissaires du peuple/'Le commandant en chef immédiat et l'administration de l'armée sont constitués en .conseil privé près du commissaire de la guerre, composé lui-même de délégués dt toute la Russie. Evacuation d.s îlevs Asiasd. Copenhague, 2 fév. —- Le bruit court à Helsingfors et à Stockholm queileç Russes ont évacué les îles Àaland. BéiabelâMo^ati eus c immutticaUc® 3 télégraphiques eatiç js&rlin et Moscou Am'-terclam, v 1 t v. lRetîtt\;î, —■ Le' gotfvcfne-meni russe a ordonné que la communication télégraphique direite soit rétablie entre Moscou et Berlin. L&s négociations da paix à Bi-sst-Lisavvsk. Nouveaux asléguéj. Zurich, 2 févr. — De la « Nouvelle Gazette do Zurich » : La « NoVv'aja Shisn », organe de Maxime Gorki, annonce qu'outre les délégués de la Bessarabie) des délégués des républiques du Turkestan et de la région du Don se rendront également à'&reèt-Litowsk. Tiois délégués persans feraient -également' route pour cette destination.La question ukranie-nn,8. Biest-Litowsk, 2 tévr. — Sous la participation de toutes les délégations, y compris la délégation de la Radà ukranienne rentrée à Brest-Luowsk, a eu lieu une* séance plénière ayant pour but d'élucider définitivement la prise de-position des gouvernements participants vis-à-vis de là Rada centrale d'Ukiame. Au début de la séance, le colonel Gantscheft, délégué mili-taire-bislgarfe; qui ptésirîaity annonça qu'ode modification était intervenue dans la composition de la délégation bulgaie, en ce sens que le président du Conseil des ministres; de Bulgarie, M. Radoslawoff, remplacerait dorénavant le président actuel de la délégation, M. Popolf» ministre de ia justice. M. Sovvyuk prit ensuite la parole et fit part de ce qu'il remplacerait dorénavant M. Holubov.cz, qui avait présidé jusqu'ici la délégation de la Rada- d'Ukraine. Passant à l'ordre du jour, l'orateur s'en référa a l'Uni'versal 111 de la Rada centr.ïTë cTf(Jkraine en date du 7 novembre 1917, dont lecture avait été faite le 10 janvier 1018, par lequel est proclamé la République démocratique ukranienne dont la situation internationale de la République ukranienne a été reconnue à cette époque par le Conseil des commissaires du peuple, aussi bien que par les quatre puissances coalisées. La reconnaissance de l'Ukraine comme état indépendant par le gouvernement des commissaires du peuple, ressoit des déclarations de M. Trotz-ki, dans les séances des 10 et 1-i janvier. LA RUF'rURK RUSS O -ROUMAINE Une interview de Trotzki. Le « Times » extrait d'un journal russe, ces déclarations faites par Trotzki : « Nous n'avons pas déclaré la guerre à la Roumanie, nous avons simplement expulsé-.son ambassadeur. Nous ne faisons la guerre civile que contre les généraux «-.'.mains et la bourgeoisie, qui ont déclaré la guerre aux soldats russes au front roumain et à nos inst-tuti >ns démocratiques. Nous 11e combattons point contre les ouvriers roumains. Le prolétariat roumain et le prolétariat russe veulent collaborei en Bessarabie et un gouvernement démocratique roumain sera créé qui recevra tout l'appui moral et matériel de la Russie. C'est a.nsi qui- nous restituerons à ce gouvernement 1 or roumain que nou,- avons saisi à Moscou. L'ancien gouvernement roumain, par contre, sCra traité-sans merci. Nous sympathisons en Russie avec les démocrates roumains, mais nous traiterons les délégués de la bourgeoisie roumaine comme otages s'ils persistent à envoyer contre nous les généraux roumains. » L'expulsion de l'ambassadeur roumain Du ci Times». L'ambassadeur roumain, 26 membres du personnel de l'ambassade et 12 of- nciers roumains, ont quitte rotrograa, mardi matin à la première heure. Sur l'ordre de l'institut Smolny, ils devaient partir à 1 heure de la nuit, par train spécial, mais les autorités russes préférèrent achever la composition d'un train de prisonnieis autrichiens, de sorte que l'ambassadeur et sa suite durent faire le pied de grue pendant trois heures sur le perron. Il ne reçut l'ordre d'expulsion que dix heures auparavant, de sorte qu'il eut à peine de temps de faire ses adieux. Le départ de l'ambassade ressembla plutôt à celui de prisonniers de guerre qu'à celui de représentants d'un état étranger. La Garde rouge barrait le perron. Quatre matelots armés occupaient chacun des quatre wagons du train spécial et un commissaire spécial accom pagna l'ambassadeur jusqu'à la frontière finlan daise. Comme on le sait l'ambassadeur avait été préalablement jeté en prison où on chercha à lui extorquer une déclaration, d'après laquelle il s'engageait à obtenir la mise en liberté des agitateurs maximalistes au front roumain contre sa propre grâce. Sa libération équivalait donc à un échange de prisonniers. Les ambassadeurs dt l'Entente avaient vainement sollicité du gouvernement bolchéviste, une prolongation du délai de départ de l'ambassadeur roumain. La guerre sous-marine. Il est à supposer que les navires coulés à la côte orientale de l'Angleterre étaient principalement destinés au trafic vers la Scandinavie. En ce qui concerne le commerce avec la Scandinavie l'importation anglaise de bois avait autrefois une importance prépondérante. La Grande-Bretagne ixissède peu de bois, mais en nécessité beaucoup pour étayer ses inines de fer et de charbon, ainsi que pour la construction des baraquements. La disette du tonnage a également tari cette source de matieres premières. Un journal technique anglais, daté du 15 janvier, écrit que le prix du bois a tellement augmenté que cela ue pourrait aller plus mal. Le « Handels-blatt » du 16 janvier dit que l'importation du bois en Angleterre est tombée à 0,750,000 millions de stères ou mètres cubes contre 1,400,000 stères en 1911 et 1,730,000 en 1913. Les autres bois aoiif encore plus rares, Les livraisons suédoises viâ la Baltique, ont cessé, ce n'est que la Norvège et la Fiance qui exportent encore, mais comme cette iinportatien ne suffit pas à couvrir la consommation anglaise, Lloyd George evposa dès le printemps dernier, son programme, manqué entretemps, concernant les bois. Le seul effet connu de ce progiamme c'ejt que les beaux bois du sud du pays de Galles ont disparu. Stockholm, 2 fév. (Bureau Suédois). — La canonnière « Svenska Sund », un grand brise-glaces, ainsi que les vapeur? « He.mdal » et « Vi-ncta » sont partis pour Ja Finlande, sous 1m or- 'ir»-.- riu r' /-■ «. A transporter les Suédois, Danois et Norvégiens en Suède. La guerre sous-maiine e«t les pertes américaines. Paris, 2 fév. — On mande de "New-York au « Matin ». ; Du 1er févriei 1917 au 1er février 191S, soixante vapeuis américains de 151,000 tonnes en tout, ont été torpillés par des sous-m-arms allemands ou coulés par des mines. Le chiffre des victimes s élève à 300. Seize anciens transatlantiques allemands assurent le service avec la France. Zurich, 2 fév. — Le « Schweizer Press Télé-graph » annonce, de Washington : «, Le ministre i!e la guerre américain Baker déclare dans son dernier rapport hebdomadaire qu'il faut s'atten-die à une nouvelle activité renforcée des sous-marins, et-qu'il y a lieu de compter avec One interruption du transport régulier de troupes, de munitiqps et de vivres pour les alliés. DÉPÊCHES (Repiuiluiiet de l'édition précédente.) Latitude hostile du gcuvexnemcnt iiangais contre le gouvernement maxiïnaiiste. Genève, 2 fév. — Quoique les organes de la [:vesse française s'occupent toujours encore de la rupture finale des négociations de Brest-Litowsk oai 'lrotztû, l'animos té du cabinet Clemenceau contre le gouvernement maximaliste s'accentue de plu» en pius. L' « Echo de Pans » déclare, à propos du voyage du ministre maximaliste Ka-menew, à Londres, que, tant que dureront les négociations de Brest-L.itôwsk, il 11e peut être .question, pour les gouvernements de l'Entente de nouei di - relations, avec K.tmenetv. Les hommes d'Etat des Alliés, au contraire l'ignoreront complètement, jusqu à ce que les Ala.ximalistes, par la rupture des négociations de paix, auront fourni la preuve de feut solidarité avec l'EntenteL'attaque aérienne sur Paris. Bâte, 2 iév. — Comme l'annonce le <1 Press Te'egraph » suisse, on ne peut, pour l'instant, fournir de rbifhes exacts sur les dommages cau-5 - à Paris par la dernière attaqué' aérienne allemande. Certa.ns quartiers ouvriers ont particulièrement soutlert, et surtout li s faubourgs, tels que Saint-Denis. Les premières b.mbes sont ti-mbées exactement à 11 h. 50. Au bout de dix minutes, alors qu'on crojait déjà que l'attaque était terminée, le bombardement reprit de plus belle. Celte" fois-ci avec un, peu moins de violence, de sorte que 4 personnes seulement f irent tuées à l'intérieur des maisons. A 12 h. 40 l'attaque prit fin, pour recommencer peu de temps après. C'esKce dernier bombardement qui fit le plus grand nombre de victimes. Sur les dégâts causés dans 'es rues, les journaux, sans preci-'ci les endroits, donnent les détails suivants : Sur l'un des boulevards, les étages supérieurs d'un superbe hôtel lurent entièrement démolis et ies débris de maçonnerie, ainsi que les meubles, furent projetés sur la rue. Dans une rue tout près de là, une bombe tomba au beau milieu de la «-haussée; un grand hôtel de cette jiue a beaucoup souffert. Dans une autre rue très passagère, les grilles d'une banque ont été arrachées et un bureau de tabac a été démoli. A quelque distance de là tombèrent également trois bombes. Sur un autre boulevard trois bom« bcs tompèrent sur le*trottoir et endommagèrent gravement un édifice public, ainsi que les maisons adjacentes, sur 'line étendue de 200 mètres. Fresque toutes les vitres de la rue ont été réduites en miettes. Sàr une place publique une gare du Métropolitain a été en partie détruite. La sortie de cette gare n'est plus qu'un morceau d< ruines. Dans une autre rue, les quatrième et cinquième étages d'un grand immeuble ont été ar. rachés et projetés sur la rue. Une bombe mit W feu à un grand entrepôt de lainages et de toiles. L'tncendie ne put être éteint que dans le courant de la journée de jeudi. Berne, 2 févr. — Les journaux parisiens commentant l'attaque aérienne, relatent que touta !a ville a été bombardée. En fait, ce furent le# 16e, 17e et 19e arrondissements qui furent le plus éprouvés. A proximité des gares du Nord et de l'Est, dans la rue d'Athènes, près de l'usine à Gaz et sur la rive gauche de la Seine, de graves dégâts ont été causés. D'après le « Petit Parisien », les faubourgs du Nord ont été le plus éprouvés. Dans les enviions de Paris, plusieurs bombes tombèrent sur des fabriques, deux sur une et six sur une autre. Des dépôts d'équipement devinrent la proie des flammes. Dan3 une importante fabrique des faubourgs du nord, 10 ouvriers environ furent blessés. Genève, 2 févr. — De la «Feuille»: L'église de la Trinité et le théâtre Apollon ont été atteints. C'est le quartier de la gare de l'Est qui a le plus souffert des nombreuses bombes qui y sont tombées. Au quai Valmy, les canots remorqueurs ont été coulés par les bombes. L'église de St-Laurent a été détoiturée. Au Nord, des bombes tombèrent sur la gare de St-Denis et sur la station de la ceinture de l'Est. La rive gauche de la Seine accuse peu de dégâts. A l'entrée de la gare, un bâtiment fut détruit par une torpille aérienne. De nombreuses bombes se sont abattues sur les faubourgs de Pantin et d'Aubervillieis. Une fabrique fut atteinte par 6 bombes, une autre par deux et une troisième tut très malmenée. A Versailles et dans les environs, des bombes furent également jetées. La sous-Commission de la commission budgétaire pour l'armement de la Chambre, après avoir entendit un rapport sur la récente attaque des avions allemands contre Paris, a décidé de prendre des mesures en vue d'une défense plus ef< ficace de la zone de Paris. Inié e santé, céc.aiat.on du dictateur des vivres britanniques. Londres, 2 fév. — Dans une conversation qu'il eut avec des représentants de journaux, lord Rhondda, dictateur des vivres pour le Royaume-Un: a fait d'intéressantes déclarations sur '< la faim qui s'annpnce » pour le peuple bman- tfiiiéfipiM tésunie, dans' ie-« Daily Chronicle », en ces termes : La conversation que j'ai eue avec lord Rhondda est aussi instructive que suggestive, car ce qu'il dit lui veuait du fond du cœui, bien pius franchement que lorsqu'il fait des déclarations officielles. Lord Rhondda est actuellemei-t, dans toute l'Angleterre, la seule personne haut placée qui n'ait pas de uval, dans toute l'acception du terme, car personne ne l'envie pour, la situation qu'il occupe et que Lloyd George lui a «fut bonnement imposée. Rhondda ne se fait aucune illusion sur ce fait qu'il va être infaillible ment, et sous peu, l'objet des attaques les plus violentes et que, pour aucun homme en Angleterre « une tin ignominieuse (sic).à un poteau de lanterne », n'est aussi certaine que pour lui. Ce qui est tragique dans sa situation, c'est qu'il se trouve maintenant torcé de combattre la pénurie de vivres par un moyen dont, personne plus •tue lui, n'est à même de reconnaître la complète inefficacité, ^lau à la question de jour en jour plus pressante des masses : « Quand donc Rhondda se décider.:-t-il à rationner? », il n'y a cpi uiie seule réponse à faire. Je vais citer textuellement quelques-unes des réflexions de Khondda, en insistant sur ce fait, que cet article lui a été soumis, avant d'etre imprimé. « Je ' suis, dit lord Rhondda, un individualiste con vaincu Mais tant que dure la guene, il est dans més intentions d'appliquer ies principes socialistes cou.me jamais ils n'ont été appliqués précédemment, si le cabinet me le permet, et les ciieveux se dresseront aur la tête de nos con-citoxens, avant que j aie fini. Je ne reculerai aevant rien pour gageer ta guerre, je n'emploierai pas d'injures à l'égard des Allemands; j'admire beaucoup la discipline de leur niasse et leur merveilleux talent d'organisation. Mais je les battrai, si le pays ne me laisse pas eït plan. Ce lie sera pas une expérience bien agréable pour la Nation britannique II faut que les gens ne c imaginant surtout pas que le rationnement sera une « cure », ni même un adoucissement pour ce ejui les attend. Pendant quelque temps, ils souffriront de la faim. Les gens fortunés se trouveront sans fortune et i'bitat pourra devenir paysan et boucher. <■ Ce sera un rude temps d'épreuve et le ventre de l'Anglais doit s'attendre à être singulièrement mis au pas Fst-ce que l'état d'esprit, parmi nous, est suffisamment bon pour résister, lorsqu'il s'agira de ne plus rire? Je me le demande Enfin, nous verrons bien, et ce sous peu. Ce Sera raide et cela mettra le caractère anglais à l'epreuve jusqu'à la dernière once de sa forci} de résistance. » Lord Rhondda afftima certes que « dans quelques mois » cela irait mieux, sans aucunement dévoiler pourquoi et comment. Mais même atténuées par cette consolation les réflexions qu'il a faites constituent le tableau le plus sincère de la situation alimentaire anglaise qu'un homme d'Etat anglais ait osé tracer. Begbie lui-même partage absolument l'opinion que pour une pui«s. nce <-omme l'Angleterre le rationnement n'est qu'une concession qu'il faut faite à l'irréflexion de b» masse. M. Hoover, le contrôleur général des vivres américain lui aurait déjà dit, il y a quelque temps de cela: «Si jamais vous alliez éprouver en Angleterre une disette de vivres, — et je pense que c'est ce qui vous attend, — alors n'essayez pas de recourir au rationnement. Votre devoir et votre tâche sera

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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