Le bruxellois: journal quotidien indépendant

672 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 05 Fevrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0000001j9f/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

f SM année. • N* 1203 - Ea. fit ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement pur tous te» BUREAUX Df* POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois l mois : Fr 9.00 Pr. 6.00 Pr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par jour DIX CENTIMES Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT Marcft & l-êvrter 1918 ANNONCES Faiti «vers et Echo. La ligne, fr. SOI Nécrologie 6 3 jy, Annonses commerciales 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Retrf ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour I A OIIFRPF marna » mtm » a g % amm Ësmmwilqiiés Ofklciet! «II CMAMIUS •UAKKIMnU* BERLIN, 4 février (Officiel), midi; Théâtre de la guerre de l'Ouest, v En beaucoup £ endroits du front, action d'ar lillerie qui s'est renforcée vers la soirée, no temtnenl eu Flandre, entre la forêt d'Houthuls ■et la Lys, ainsi que de part et d'autre de l Scarpe. .4 l'ouest de Bellecourt, une vigoiireust agression de reconnaissance des Anglais a échoué A VAilette, au nord de Braye, Les Français se sont introduits passagèrement dans iios positionj de postes. Noire infanterie et nos pionniers ra menèrent, au nord-ouest de Beaonvaux, Ifi pri sonr.iers des fauchées fr an (aises. Au cours de luttes aériennes et ;par tir venàn\ de terre, 18 avions ennemis et. deux ballons-cap tifs ont été abattus pendant ces deux dernierj jours. Théâtre de la guerre italien. Entre l'Adige et le Piave, multiples dueli d'artillerie. Des autres litcdacs de la guerre, rien de non veau. BERLIN, 4 feviier (Officiel du soir) : Rien de nouveau des théâtres de la guern. Sur mer: BERLIN, 4 février (Officiel): Succès sous-marins sur le théâtre septentrional de la guerre : 18,000 tonnes de jauge brute. Fresque tous les navires étaient lourdement chargés et furent anéantis, la plupart dans la Manche. Un grand vapeur-Uansport fut torpillé, entre autres par une attaque habile, au sein d'un convot. Nous avons notamment pu observer le vapeur anglais « Harsgrove », jaugeant brut ; 3,063 tonnes. AUTRICHIEN VIENNE, i février (Officiel): L'activité animée ae l'artillerie a persisté sur lé'haut plat 'uu des Sept-Communes. TURCS CONS7~ANTlNOfL.fi, 2 février. — Officiel : Front de Palestine ; Nos troupes d'attaque ont pénétré dans les positions anglaises sur deux peints situés à l'est, de la route Nablus-Jérusalem; elles ont infligé de sensibles pertes à l'en-, m ni et ont capturé des armes ci du matériel de ■ Ailleurs, la situation n'a pas changé. W" SOFIA, 1 février. — Officiel : W Front en Macédoine : Près du Dobropolje et au | sua du village d'Hurna, canonnades plus violen-f tes. Au noid de Doldjoh, courte attaque d'artillerie. Des deux côtés du lac de Dotran et dans la vallée de ta Strouuia, d importants détachements de reconnaissance anglais ont été mi; en fuite à diverses reprises. Front de la Dobroudscha : Armistice. I COMMUNIQUES DES ARMEE? FRANÇAIS PARIS, 3 février {Officiel), '.i h. P.M.: Activité marguee des deux artilleries sur lé front au nord de l'Aisne el dans la région du Four-de-Paris. Des coups de main tentés par l'ennemi sur nos petites postes au sud de Lora-biierlzydc cl sur ta nve droite de la Meuse, au nord de la côte 311., en Lorraine, au nord de Bures et en Alsace, dans la région du canal du Rhône au Rhin ont échoué. PARIS, 3 février (Officiel), 11 h. P.M.: Dans la matinée, un de nos détachements a exécuté dans le secteur au nord-ouest de Cour-leçon (région de l'Ailette), un coup de main sut un petit poste ennemi qu'il a ramené tout entier dans nos lignes, faisant ainsi treize prisonnieri et capturant du matériel. De renseignements complémentaires il résultt que le coup de main ennemi repoussé par nous la nuit dernière au nord de Bures, a été effectué par un détachement de deux cents hommes environ. Les pertes de l'ennemi ont été particu librement lourdes. ITALIEN ROME, 2 février. — Officiel ; Les opéra ions se sont géiuralement bornée hier à des canonnades tout le. long au frout. Lt feu d'artillerie a été plus violent dans la parti' orientale du haut plateau d'Asiago, où il y a ei aussi des fusillades entre avant-postes. Nos opérations aériennes ont amené des corn bats, au cours desi/nels deux appareils ennemi, ont été descendus : l'un près d'Asiago, l'autrt dans la ; allée de ta Brer.ta. hlier, au crépuscule, des aviateurs ennemis ou bombardé Tréïise et plusieurs centres habité, situés au pied, des montagnes entre la Brenta e le Piave. Les explosions ont blessé quelques fer sonnes et occasiovni quelques dégâts matériels ANGLAIS LONDRES, 2 février. — Officiel : La nuit dernière, un a chichement de LwerpOo a exécuté un heureux coup de main sur les tran chées ennemies t fjibliei au sud-est d'Armentiè rcs; il a fait ue, prisonniers'. IJne attaque brusquée tentée par l'ennemi ai nord de Passehcndaele a échoué. Ce matin, nés t'onpes du ll'est-Riding on eiecnté une fructueuse attaque au sud-est d Monchy-le l'reux; elles eut fait quelques prison nier s. .i l'aube, l'ennemi a attaqué un de nos -posli établi an nord-est de Poelcapellc; deux de no Staden; il a été repoussé. Dans c: secteur, nous avons fait aujourd'hui des prisonniers. La canonnade ennemie a été un peu plus violente au sud-ouest d'Epehy, dans les environs de Cavrelle et dans le secteur d'Ypres, Sur mer: LONDRES, 2 février (Officiel) ; Le vapeur transport de trbupes anglais a Lott-vatn >. a été torpillé le 21 janvier dans la Méditerranée orientale et a sombré. 7 officiers et ?. - . . _ » t Dernières Denêches . situation en Allemagne. Berlin, 4 £év. — Du «Tâgliche Rundschau » Les grèves jvrières ont démontré que l'opinioi de l'Entente et de M. Trotzki, qui estimaien 1 Allemagne mûre pour une révolution, était complètement fausse. La giève a été rejetée pai une majorité écrasante de la classe ouvrière al lemande. • Ce ne tut qu'une grève partielle et non un soulèvement total, n'englobant pas même une fraction considérable des ouvriers, fomentée en réalité par les indisciplinés et par des jeunes gens atteints de la folie des grandeurs par suite de l'ascension exagérée des salaires, et facilement impressionnables parce que peu mûrs poui la politique. Berlin, 4 fév. — Du « Berliner Tageblatt » ; Les deux fractions social-démocrates du Reich-stag, qui avaient demandé au Président la oon vocation immédiate du Reichstag, sont actuellement en possession de la réponse du Président. D'après cette réponse, tous les présidents de toutes les autres fractions se sont prononcés contre la motion, le président ne peut consé-quemment y donner suite. Las grèves autrichiennes, Trieste, 2 fév. — Les ouvriers des chantier: et des grandes fabriques se sont mis en grève d'autres catégories s'y sont jointes ultérieurement. Une députation ouvrière a transmis les. vœux des ouvriers au gouverneur, notamment en ce qui concerne la paix e' le ravitaillement. Une assemblée des hommes do confiance du parti, se basant sur la réponse du gouverneur et sur les déclarations du comte Czernin, a décidé la reprise du travail, qui s'est effectuée aujourd'hui. Le mouvement s'est terminé sans incident dans le calme le plus complet. Rentrée des diplomates allemands et austro-hongrois à Berlin, Berlin, 3 fév. — Nous apprenons que le secrétaire d'Etat von Kuhlmann, le comte Czernin, grie et le générai Ludendorff, arriveront demain à Berlin, pour participer à des délibérations politiques économiques d'intérêt commun pour l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie. Le comte Wedel, ambassadeur d'Allemagne à Vienne est attendu également en conférence à Berlin. Les combats à l'Ouest. Berlin, 3 fév. — L'activité combattive a été plus animée le 2 février, au 'front de l'Ouest. L'attaque anglaise a l'est de Monchy a été exécutée par deux compagnies anglaises, qui ont subi de fortes pertes au cours de leur attaque inutile. Une compagnie française, fortement excitée par l'alcool, fut repoussée lors de son attaque contre nos positions avancées de Bran-court et laissa plusieurs prisonniers entre nos mains. L'activité aérienne a été très vive des deux côtés. Les routes d'Albert, de Bapaume, de Noyon et de Chamey ont été copieusement bombardées. Près de Mourmeloai-le-Petit un ballon-captif ennemi fut abattu en flammes. Une is.te:.pe lation à la Chambre français®. Paris, i fév. —• Les députés socialistes- Re-raudel et Moutet ont déposé sur le bureau de la Chambre une demande d'interpellation à M. Clemenceau, pour lui demander des éclaircissements la méthode suivie par la justice militaire dans les affaires en cours. L'affaire Bolo Pacha Paris, 4 fév. — Lundi commenceront devant !a troisième Cour militaire de Paris les débats de l'affaire Bolo Pacha. Celui-ci est accusé d'in-teîliger.ces avec l'ennemi. Me ures de précaution à Paris Paris, 4 fév. — Depuis samedi matin, une compagnie de pionniers est occupée à revêtir le palais du Louvre de sacs de sable, pour le protéger contre les attaques aériennes. La Conféi ence d?s Alliés. Paris, 3 fév. — La Coniérence des Alliés a terminé, samedi après-midi, ses travaux. Les décisions prises au cours de la séance ont démontré une complète concordance de vues entre les puissances alliées; elles sont de nature à exercer une grande influence sur la dernière phase de la guerre, l'ne communication officielle à ce sujet, suivra probablement.'Dimanche soir, à Rome, à Paris et à Londres, Lloyd George, Orlando et Sonnino, ont pris congé de Clemenceau à Versailles et ont regagné leurs capitales respectives. Général américain fci«ssé en France. Genève, 4 fév. — Le général américain Wood, son chei d'état major, ainsi que deux officiers français, ont été grièvement blessés par une bombe qui a éclaté dans son quartier-général, établi dans l'ouest de la France. L'Amérique se méfie Berlin, 4 fév. — De la « Gazette de Voss » : Le colonel House, confident de Wilsom, aurait déclaré après son retour d'Europe, que la situation en Europe était, dangereuse pour l'Amérique, celle-ci ne pouvant satisfaire aux desiderata ries Alliés. Les Alliés manquent complètement d'organisation centrale. La majorité de la commission sénatoriale, c'es'.-à-dire la majorité gouvernementale se contenterait d'un contrôle sut les Alliés. le uystèn» d'économies aux Etats-Unis. New-York, 3 fév. — Le projet établi par M. floover, contrôleur de* vivres ev v..» d'écono- s miser les produits alimentaire,^ vient d'être ap prouvé et signé par le président Wilson. A l'ave nir, les dispositions suivantes seront de rigueur e Toutes les fabriques et tous les magasins reste ront fermés le lundi. Le commerce ne recevr; pas de charbons. L'emploi de pain et de blé des usages industriels est défendu. Le mardi, 1 consommation de la viande est interdite et, c ._ jour-là aussi, tous les théâtres et cinémas doi , vent faire relâche. Le mercredi la population m pourra consommer ni pain ni farine blanche. L; consommation de la viande de porc sera inter dite le samedi. Les autres jours de la semaine la population peut manger ce qu'elle veut sou la réserve qu'à un repas au moins, il ne pourri être servi de viande, et à un îjutre ni pain n farine. Les épreuves de M. Asquith : Berlin, 4 fév. —* De La aye au « Berline i i ageblatt » : Après avoir perdu son fils aîné dan t la guerre, voici que M. Asquith vient d'appren t dre que son second fils a été si griève : ment blessé, qu'on a dû lui amputer le pied M. Asquith se trouve actuellement en France. Une délégation des île.:- Aa and chez le roi de Suède, Stockholm, 2 fév. — Le roi a reçu aujourd'hu une députation des lies Aalanu, qui a remis ai roi et au peuple suédois, une adresse, signée pai près de 80,000 habitants adulte^ dès îles, demandant l'incorporation des îles Aaland à la Suède. Le roi se déclara heureux de les recevoir et de voir les sentiments qu'ilc nourrissaient à l'égard de leur ancienne patrie. Il exprima le vœu que le gouvernement suédois pût tomber d'accord avec la Finlande libre et autonome, afin d'aplanir les difficultés inhérentes à la réalisation des vccux de la population. La délégation fut également reçue par la reine. La situation en Finlande Stockholm, 3 fév. — Le « Dagens Nyheter» esc informé qu'à Heisingfors la Garde rouge se livre de plus belle à l'assassinat de paisibles citoyens et qu'il y a déjà une trentaine de cadavres à la morgue. Hier, des mitrailleuses furent braquées sur plusieurs rues de la ville; le théâtre est complètement détruit; pariai les personnes tuées par les Gardes rouges on cite l'ex-commis-saire de police Nykeforow et le journaliste Hol-rne. Les Suédois habitant la ville cherchent à s'en éloigner au plus tôt; les Gardes rouges ont dérobé toute l'encaisse d'or de la Banque finlandaise.Las intrigues de l'Entente en Suède Stockholm, 2 fév. — Presque tous les journaux de Stockholm expriment îeur indignation au sujet des plans secrets, des , ambassades de Partout l'<n fait ressortir quelpj| table du bureau télégraphique de Stockholm, institué à Stockholm par l'E-Rter.tc et travaillant en concurrence avec l'agence télégraphique suédoise a été dévoilé. Le « Sozialdemokraten » (organe de l'ententiste Branting) s'empresse d'affirmer que les syndicats n'ont jamais reçu une offre de l'Entente à ce sujet. Le prétendu démenti de l'ambassa-ceur français est généralement considéré comme une confirmation du document secret. L'affirmation contenue dans le démenti, d'après laquelle la presse suédoise serait vendue aux Puissances Centrales soulève des protestations indignées. Le « Stockholms Tidningen », le « Stock-'aolms Dagblaciet » et le « Nya Dagiigt Allehan-da » exigent les preuves de cette accusation. La peste en Chine et en Russie. Le «Times» apprend de Pékin que la' peste s'est propagée vers le Nord jusqu'à Tchili. Dans une petite ville, située à oO milles au sud-ouest de Pac-Ting-Fou, 30 cas de peste se sont manifestés. On craint que l'épidémie ne s'étende aux villes populeuses de la province. Le «Journal de. Pétrograd » annonce que l'épidémie qui a fait son apparition à Yalta, a pris une extension menaçante. Le fléau règne également dans le Caucase et dans différentes parties de la Russie méridionale. A,v a ^inat d'un savant à Pétrograd. Stockholm, 3 fév. (Havas). — Dans la nuit de vendredi, M. Rodenbach, le célèbre psychiâ-tre, a été assassvié dans son traîneau, par les t-.narcliistes qui occupent le quartier de Fontan-ka. Le congiès des anarchistes tient des séances secrètes au club du commerce. L'état de fiante de Maxime Gorki. On mande de Stockholm que M. Maxime Gorki, qui avait été recueilli dans un hôpital à la suite d'une grave blessure reçus au cours des combats de la rue à Pétrograd, est actuellement hor3 de danger. L'anarchie à Pétrograd La « Novaya Shian » écrit que la disette s'accentue de jour en jour à Pétrograd. La populace s'introduit systématiquement dans toutes les maisons particulières de certains quartiers de la ville, et maltraite même les femmes et les enfants. La panique règne parmi la population. Le Soviet a fait savoir qu'il a nommé 5,000 ouvriers et soldats contrôleurs des vivres. Le <( Times •> apprend de Pétrograd que les villes de. Grosnyi, un des centres pétrolifères, et de Vladicaucase, se trouveraient au pouvoir des tribus circassiennes, qui pillent et incendient les maisons et délivrent les détenus. Pourquoi lss négociations traînent en longueur à Brest-Litowsk. Berlin, 4 fév. (télégr. particulier). — On se rend compte à présent pourquoi Trotzki provoque un si grand retard dans les négociations de paix à Brest-Litowsk, dit la « Munchner Allg. Zeitung » ; on voit pourquoi les troupes de garnison doivent être retirées avant l'accord à la nation du droit de disposer d'elle-même, pourquoi Trotzki ne se gène pa- pour fouler aux pieds, tous les jours, ce qu'il appelait ses principes, et pour instaurer un régime autocratique auprès duquel la stricte surveillance des troupes de garnison et d'étape apparaît comme la pleine liberté. En réalité, il vise avant tout à la révo —- lution, tout ce qu'il prétend en-dehors de cela n est que fallacieux prétextes. Il opère à présent sut l'Ukraine et la Finlande, puis viendra le tour de la Lithuanie et de la Pologne, puis celui des Puissances Centrales. S*a conception ne man-i que pas d'une certaine grandeur, elle est même i d'une ampleur insensée au point qu'il n'y a plus s lieu de craindre uu danger sérieux de la voir propager ses effets. Les quelques Bclchévistes que nous comptons en territoire allemand ne joueront aucun rôle notable; seulement, il est regrettable de constater que des gens sérieux , s'en préoccupent et aillent même jusqu'à tes se-; conder. 1 De la « Gazette générale de l'Allemagne du Nord » : « Nous avons vu comment les Maxi-malistes, avec leurs longues tirades sur le droit des gens et des nations, ne virent qu'à l'obstructionnisme. La nation allemande fera bien de ; s'attendre à ce qu'ils persistent dans cette tactique, et d'envisager si, en principe, l'Allemagne peut attacher grande importance à une paix avec la Russie septentrionale. Tous les rapports qui nous parviennent s'accordent à dire que la gestion bolschéviste a été désastreuse pour cette partie de l'empire russe, tant au point de vue politique qu'économique. Dans toutes les localités, villes ou villages, ils ne cherchent qu'à supprimer par des mesures arbitraires l'ordre de choses existant, et arrivent à leurs fins. Actuellement la famine règne dans les villes, le terrorisme maximaliste annihile toute initiative personnelle, et l'on s'attend à la grande débâcle. Quant à l'Ukraine, elle n'est pas atteinte au même degré. Il ne dent qu'aux Puissances Centrales d'exaucer jusqu'à un certain point les desiderata de l'Ukraine (elles s'en occupent d'ailleurs déjà) ou de faire contre-partie aux fléaux qui accablent la Russie septentrionale. L'Ukraine doit reconnaître, d'après le long discours du généralissime russe Krylenko, que l'Entente joue avec elle un jeu à double face, dans le seul but d'exciter les~~Ukianiens contre les Puissances Centrales, autrement dit, d'en faire de la chair à canon. Sitôt leur conviction acquise sur ce point, les Ukraniens concluront accord avec les Puissances Centrales. La période d'hésitation ne paraît plus devoir durer longtemps. La guerre sous-marine Francfort s il., 3 fév. — De La Haye à la «Gazette de Francfort »: Une nouvelle de source neutre est arrivée ici, d'après laquelle un grapd navire de guerre anglais, escorté de destroyers, aurait touché une mine non loin du port de guerre de Firth of Irth et aurait coulé, le 2G décembre dernier. Zurich, 3 fév. — Les journaux suisses font Kaoij- :t'.s .tiic-'f- (H 1'<''•'}'•< i to t'ue 1.» tlçrnj£T^| PPMRÇ il icr, 3 navires fiançais, 1 i m et 15 anglais dont 9 de plus de 1,01)0 tonnes ont été coulés. c 12wim ii la Presse ic *3> UM ftw flfc M sw «.y L es conquêtes du féminisme. — Du «Temps » : tc Le féminisme a le vent en poupe. La Chambre a" de; représentants de Washington vient d'adopter ie un amendement à la Constitution fédérale ten-r" dant à établir le suffrage des femmes. Le même :l" jour, la Chambre des Lords, qui passe pour un n" des derniers remparts du conservatisme, refusait de « disjoindre >» les articles d'un projet voté par 1rs Communes, qui donnent satisfaction aux suf-n" fragettes — du moins à celles qui ont plus de trente^ans, car tel est l'âge que ce projet fixe aux femmes pour l'entrée en possession des droits te électoraux. Par suite, on évalue à six millions qs seulement le chiffre des futures élcctrices an-st glaises, sans tenir compte de celles qui ne se ,i. décideront jamais à dépasser vingt-neuf ans, et JX Isa électeurs,- qui seront dix millions, garderont ainsi la majorité numérique. En France, le? choses sont moins avancées. •js Mais l'honorable M. Jules Siegfried, dans son e. discours présidentiel au Sénat, s'est prononcé ea pour l'électorat féminin. Il est probable qu'on y viendra tôt ou taid, du moins si nos femme*: ; tiennent beaucoup : ce que femme veut, Dieu le veut, et les hommes peuvent ne pas le vouloir, '.'t riais cela n'a aucune importance, puisqu'ils finis A suit touj mrs par céder. es DÉPÊCHES ucfccnca (Reproduites de Védition précédente.) Jor- Ici Changement dans la ministère Clemenceau icm Paris, 3 févr. (Havas). — Justin Godard, le sous-secrétaire dans le service d'hygiène, a remis samedi sa démission entre les mains de Clemenceau. 'ac- ipu- L'attaque aérienne contre Paris. utes Paris, 3 févr. (Havas). — An cours de l'at-; dc taque aérienne des 30 et 31 janvier contre Pa-les ris, 33 personnes ont été tuées, dont 11 femmes ion- et 2 enfants; dans la banlieue, 16 personnes ont °u~ été tuées dont 3 femmes et o enfants. 131 personnes ont été blessée» à Paris, dont oO fem-les mes et 10 entant^; dans la banlieue, 72 person-res, nés ont été blessées dont 38 femmes et 7 enfants. Saisie d'un journal parisien. icnt Berne, 2 févr. — Le «Petit Journal» ayant publié hier les noms des morts et blessés au wsk cours des attaques aériennes, a été saisi. , se L'équipement défectueux des Américains, ove- • Washington, 3 fév. — De la « Chicago 1 riions bune » : Le ministère des munitions américain a 11g. fait un rapport au Sénat, d'où il ressort que le gar- ministère des munitions n'a pas encore livré un i la seul canon à l'armée américaine.Toutes les trou-our- pes américaines s'en iront en Europe, sans mc-aux ne savoir ce qu'e-t le fusil dont elles devront irin- se servir plus tard. La conséquence en est, comique me dit le journal officieux « Army and Navy », upes que les fabriques anglaises et françaises déjà eine surchargées de commandes devront encore armer évo- et équiper par dessus le marché les Américains. îla LES EVENEMENTS EN EUSSIE. "nt La terreur bolcheviste en Sibérie. Omsk, 3 fév. — De la « Wlast Narodna » Les méfaits et les crimes de Bolschewiki inondent toute la Sibérie. Irkoutsk est privée de tou-te communication et se inine. Le combat entre la us Garde Rouge et l'infanterie d'un côté et les Co-011 saques de l'autre côté dans la ville, a duré dix jours. En ville les pillages et les meurtres oon-ne tinuent sans interruption. La population se meurt e=(; faute de combustibles et de vivres. ux Pétrograd, 2 fév.-- De la «Sibiriskaïa Shisn»'. c I.a ville sibérienne d'irbit dans le gouvernement de Perm où se tient la célèbre foire aux du marchandises annuelle, est pour ainsi dire dé-truite par les troupes campant en cet endroit. Le 311 quartier commercial a été incendié. ic- de Attaque des Russes contre Galatz. ti- Londres, 3 fév. — Du « Times » : Les troupes lle russes préparent une attaque contre Galatz et cc dirigent un feu de barrage violent contre la uj route Galatz-Pershia, afin d'empêcher que les js- troupes roumaines, puissent porter secours à la te garnison de GalaU. je Les négociations de paix à B. est-Litowsk. a" Brest-Litowsk, 3 fév. — Le Dr Radoslawoff, à président du Coc-.eil des ministre bulgare est ar-le tivé à Brest-Litowsk le 1er février accompagné c" de; ambassadeurs Tontdheff et Stojanowitch, ainsi que du Dr Steiloff, secrétaire de légation, Berlin, 3 fév. — Les plénipotentiaires du gou-vernement finlandais ont fait transmettre la te déclaration suivante par l'intermédiaire de l'a-BS gence Wolff : Es Au cours de la dernière séance de la déléga-tron de la paix, M. Trotzki a déclaré que le 1X gouvernement finlandais actuel était remplacé pat un gouvernement de paysans et d'ouvriers et u qu'il n'existait aucun obstacle a ce que des •e délégués de ce gouvernement assistassent aux ^ négociations de paix de Brest-Litowsk. Nous dé-'s clarons an contraire, que le gouvernement fin-11 landais n'est nullement renversé, un gouverne-:e nient socialiste ne s'est emparé du pouvoir :s que passagèrement et dans une minime n partie du pays, sans aucun droit légal et ea s'appuyant uniquement sur la violence brutale. Nous sommes nantis d'un écrit du gouvernement finlandais légal, qui nous autorise à participer comme ses délégués aux négociations de Brest-Litowsk.Brest-Litowsk, 2 fév. — Toutes les délégations '* sont rentrées à Brest-Litowsk, y compris celle da L la Rada de l'Oukraine. Elles ont tenu hier après-e midi une séance plénière. A l'ouverture, le colonel Gantchef, fondé de t j pouvoir militaire 3e la Bulgarie, a annoncé que ; dater de ce jour, par M. Radoslavof. Sowrjuk prend ensuite la parole pour annoncer qu'il remplacera désormais M. Holubowicz à la tête de la délégation de la Kada de l'Oukraine. Passant à l'ordre du jour, il rappelle qu'il a été donné lecture à la séance plénière du 10 janvier 1917, de I'Universal III de la Rada contrale de l'Oukraine, qui proclamait la république démocratique de l'Oukraine et en fixait la situation au point de vue international. — A ce moment, dit-il, cette situation avait été reconnue aussi bien par le Conseil russe des commissaires du peuple que par les délégués des quatre Puissances centrales. Sa reconnaissanco par le Conseil russe résulte des déclarations faites par M. Trotzki au cours des séance» des 10 et 14 janvier. A ce moment-là, pendant toute la durée des négociations et jusqu'au moment où elles furent ■ suspendues, la délégation de l'Oukraine était considérée par tous les membres de la Conféren-t ce, comme représentant un Etat indépendant.M. t Trotzki a essayé ensuite, en faisant état de l'existence d'un Comité exécutif à Kharkoff, de nier les droits de la délégation de l'Oukraine. Cette délégation estime aujourd'hui nécessaire de constater que le dernier discours de M. Trotzki est en complète contradiction avec ses précédentes, déclarations. Nous sommes d'accord avec lui 1 quand il dit que des modifications sont survenues dans l'Oukraine, mai, ces modifications sont de tout autre nature que ne le cit M. Trotzki, Par un 4e Uœversal en date du 2 janvier, la Rada centrale de l'Ukraine a proclamé que l'Ukraine était tf.n Etat complètement libre et sou-' verain et elle a fait cette proclamation parce que, malgré tous ses efforts, elle n'est pas par. venue à constituer une fédération de toutes les républiques. Le 4e Uni vers al a donc nettement établi que la Rada veut vivre en paix avec tous ses voisins et délimité la position que la répu-B biique démocratique de l'Oukraine entend prendre au point de vue du droit international. Les 2 arguments mis en avant par M. Trotzki n'ont aucune importance. Il est facile de dire que le Comité de Kharkoff ne se borne pas à défendre les intérêts des classes ouvrières, mais il ne s'agit en tout cas que de questions de politique intérieure qui ne sont aucunement soumises au contrôle international. M. Trotzki affirme que 1a 1 délégation de l Oukraine n'a aucun droit de délibérer, parce qu'elle n'a pas été reconnue par 1 le Comité exécutif de Kharkoff. A cela, on peut répondre qu'à ce compte la délégation russe de-°* vrait elle-même déposer ses pouvoirs, puisque ni la Moldavie, ni les Tartares de la Crimée, ni le» lt Cosaques du Don, du Caucase et de la Sibérie u qui cependant ne reconnaissent pas le' gouvernement des commissaires du peuple, n'ont de re présentants au sein de cette délégation. Nom estimons que les moyens employés par M. Trotz ' i- Ici pour faire pièce à l'Oukraine dans une assern-a biée aussi sérieuse qu'une conférence de la paix le sont intolérables, et que,sur la base de télégram-n mes de Pétrograd annonçant que quelques régi-j- ments se sont soulevés pour protéger la Consti-c- tuante contre les commissaires du peuple, la Ra-H da de l'Oukraine pourrait tout aussi bien exiger i- que l'on ne reconnaisse plus la délégation du », Conseil des commissaires du peuple. Or, elle n'a-ià gît pas ainsi, parce qu'elle considère qu'il s'agir er là d'une question russe. C'est pourquoi la délé-s. sation russe de l'Oukraine propose, afin de fairts

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes