Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 06 Fevrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/901zc7sj82/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le-t lUoiineinenU sont revus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui 4 délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 m lis • '2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr 6.00 Fr 3,00 TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois JOURNATv QUOTIDIEN IXDEPBXD ANT a ANNONCES Faiti divers et Echo» . . . . ... Liligne.fr. S M Nécrologie 300 Annonces commerciale» 2.00 Annonces financière s 2jOO PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.99 Rédacteur en chef : Reo* ARMAND Rédaction, Administration. Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour A Travers Bruxelles Un altiste cocaïnomane pariait hier soir de vant nous contre un morphinomane, que 1: guerre serait finie avant 'que la Ville de Bru xellés ait démoli les décombres de la vieille halli de la Boucherie qui s'est écroulée, il y aura bien tôt un an, rue Marché-aux-Foulets. Pourquo pas? Nos chômeurs rentiers ont encore si pei le goût du travail que pas un ne s'offre à aide; les « sei vices compétents » — oh combien 1 — dans cette œuvre de démol.tiou. Nous avons critiqué ici même dans notre Ch.ro nique des abus, l'organisation défectueuse de maintes œuvres de charité et constaté que de; jfcunes filles df mœurs équivoques sont scanda leusement assistées tout en se faisant d'autrt part enuetenir pai le syndicat anonyme des coureurs ne guilledou, dont la phalange des vieui marcheurs forme la vieille garde qui ne se renc pas. Les filles-nsèits, dont le Bois-Sacre plai dait hier la cause en reprenant Prostituée, U comédie poignante tuée du fameux roman d( Victor Maiguéritte, ne se laissent pas damer it pion par Leurs concuirentes. Celles-là ont, il esi viai, l'excuse de ne pouvyn suffire à nourrit leur progéniture tl'icgitiuie «vec les saiaires de famine qu'on daigue allouer aux temmes qu travaillent pour vivre. L'adjuvant de l'homme leur devient uop souvent nécessaire poui combler ie déficit de leur budget sans comptei que malgré la loi Woeste autorisant (ce que la France. démocratique n a pas encore trouvé le temps de réaliser) ia rechercne de la paternité, noi mœurs bourgeoises et l'inertie complice de notre magistrature, constituent trop souvent un obstacle insurmontable pour la jeune femme, Son égoïste collaboiateur dans l'œuvre de la production des parias que sont les bâtards, l'abandonne là plupart du temps cyniquement, lui laissant toutes les charges, tous lés devoirs. Bief, le .vice rémunérateur guette ces misérables crca-tuies pour qui le tiqttoir devient l'ant.chambre du ruisseau où eiies roulent plus ou moins inconsciemment. Voiià la vérité et toutes les hypocrisies veibaies et sociales n y changeront lien, tant que la loi, appliquée vigoureusement et sans exception à tous les coupables m iscfiiius. n aura pas enlevé à la tille-mère l'excuse de son abandon. Qut dire d autie part de la conduite peu édifiante de trop de temmes de soldats, vivants ou tués, que l'on voit arboier ici des toilettes archi-couteuaes ou entretenu de:? am .nts de cœur qu'elles rhabillent à neut pendant que tes mavet naïfs qui ont dû taiie leur « devoir », — à leui oorps défendant le plus souvent, — se sacrifient obscurément et tombent là-bas martyrs mutiles et victimes resignées de I ambition des Anglais qui ont fait de nos frères les meicenaires des capitalistes et des banquiers de l'Entente,- le tout a/ec la complicité passive de nos pantins gouvernementaux plus ou moins intéressés dans l'aventure. Quant à la Patrie, elle f.gure, là pau vie, d .ns le déoot de '•ette sanglànte tragédie comme une toile de foi.d qui sett ue prétexte et de cadre à la mise en scèti-e des vastes trip ta-ges qui constituent les dessous'de la guerre actuelle.A propres des te mines de soldats, un de nos lecteurs s'indigne que certaine de cc's bénéficiaires d œuvres diverses, pu.sse -e payer du pain blanc à 10 ti. le kilo. Puis il Continue en pr< ie a une vertueuse indignation : « Pendant ce temps des jeunes gens qui adorent leurs parents les voient avec désespoir dépéril dans la misère, s'ils ne trouvent pas d'ouvrage. C'est à cetix-là que reviennent uSfccours et le chômage, mais pas. aux fcmniçs de soldais qui peuvent -e payer du luxe suis prétexte que leurs tnaris se «battent pour la patrie!» Je Suis Belge, Monsieur, mais ie préférerais jeter un sou dans la boue ciue de le donner pour les femmes de soldais, dont beaucoup valent infiniment moins que tes malheureuses epii tournent mal, mais dont l' inconduite est souvent imputable à la lâcheté des hommes. » Notre lecteur a pleinement raison. Est-il possible, m'écrit un lecteur, qui, au Winter, a applaudi T.e Mystérieux jiihmy, qu'un homme puisse sentir avec .'iinç tel Je acuité au bout des doigts, qu'il p i-se ainsi ouvrir un coffre-fori les veux bandés, comme le fait au dernier acte Vermandèle? Oui et non. Le dramaturge romancier a évidemment tait œuvre d'imagination en l'occurrence. Mais, scientifiquement parlant l'hyperés thésie sensorielle arrivée à =on paro\\--me, --oit normalement (par enti aînement ou hérédité), scpït pathologiquement (par l'hystérie, lès.poi sons, cocaïne, etc., par le magnétisme', la trans médianimique spnite chez le médium), confère à ceitain^- név.i+ipathes une telle subtilité de sens qu'elle équivaut pratiquement à des fa cul tés psychiques nouvelles. Qu'est par exemple ie flair du chien policier sinon un sens de l'odorat hvperesthésié phy-i >lo giquement par la pratique et fixé par l'hérédité' Il est certain que l'on peut en outre utiliser 1e vision à distance et en général la sublimatior des facultés pour d'autres fins que des raisonne ments purement spéculatifs, des voleurs au* sens affiliés de la sorte, deviennent possesseurs d'une manière de seconde vue au bout de leurs papilles nerveuses digitales et ce f.iit expliquerait à lui seul le miracle de leur prodigieuse et déroutante virtuosité Marc de Salin. LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 5 février (Officiel): Rien de nouveau des théâtres de la guerre. BERLIN, 5 février (Officiel), midi: Théâtre de la guene de l'Ouest. Groupe d armes du ield-maréchai général prince hérit er Ruppiecht de Bavière ; De la côtc a ia Lys, duel d'artillerie, qui s'e renforcé considérablement dans la soirée à voie ferrée Boesinghe-Sta ien, eu repoussant u-, agression anglaise, ainn qu'entre Passthendae et Becetaere. Ue rnétne, au sud de la Lys, i canal de La Bassee et a la S carpe, l'action d'à tUlirie s'ist ranimée pai moment. Au cours / reconnaissances couronnées de succès au si d%Arment/ères et prés de (Jraincourt, quelqu Anglais furent faits prisonniers. Groupe a'armoe du prince impérial allemand : Des groupes de choc ba-dois ont pénétre a iud de Beaumont, dans les positions française infligé de lourdes pertes à iadversaire et sot revenus dans leurs lignes en ramenant 33 P' sauniers et plusieurs mitrailleuses. G-rîupe d'armée au prince Aibrecht Sur tes coteaux de ta Meuse, au nord et a sud de StMihtel, Vaction combattive s'est ran ■mée dans / aptes midi. Dt", autres tneàUes de la guerre, rien de noi z eau. AUTRICHIEN VIENNE, 5 février (Officiel): Pas d't vène.aeiUs particuliers. COMiVlUf*iQUfc.à OES Mlrïfrfc&â D£ L'£ttTENTE FRANÇAIS PARIS, 4 te vue* (Offi lelj, 3 h. P.M.: Après nue violente prépaiat'on d'artiller V ennemi a lente dans la soirce d'htet, sur t secte ut out.st de Eresnes (au nord-est de Couc] le-CJiâleauj un coup u.e main aisement repoussi Activité des deux artilleries sur la rive droite a la Meuse. Aviation. — Dans ta période du 21 au 31 jai t\ter inclut, tieuf avions ennemis ont été abatti, pat nos pilotes en combats aériens et quatre pu les tirs de nohe arldlcue anti-aerieime. En oi tre, dans la piriode, quinze avions ennemis gre ■lemeut endommages, ont été vus tombant de; elup.ues i<a o Uurs ligues. PARIS, 4 fcvrier {Officiel), Il h. P.M. : Au cours ne la iour> ce la lutte d'artillerie pus une certaine mtensite sur le front au no> de l'Aisne, dans la reg.ou du Cornillet, en Hat U Alsace et en Aigonne. Communiqué ai l'année d'Orient, 3 février. Près de àngovo (su/ les pentes sud du Belès il-: troupes britanniqueo ont exécute avec succt .n tant na les tr'an'cè&es bulgares. <1 l'ouest d lac d'Ochifda ïin: détache meut eufieini qui le• lait et enlever uji de nos postes, a été repcussi L. aviation fielle^ii/ue a bombarde la gâte d Miletskovo, dans la vallée du Vardar. ITALIEN ROME, 4 féviïcr. — Offichl : Nos avions dirigeables ont attaqué la nuit de/ mire uvet l'a.ne ne* avions dirigeables de l n.aune royale, La jorle circulât.on intense enni tr.te sur les chemins de fer a t'est du Piave i sont ret'Urnes intacts de leurs points de départ fJes ,<v ut urs cnnen.is ont bombardé Venise i d^aiitres cent'es importants de La plaine ven, t'enne. Padua, Trcvisb et Meslre furent de noi < tau attaqués Uer, Des propriétés privées de l bcwgeoisie avaient a mentionner comme toi, jv rs un grand nombre de victimes et ont sut les plus lourdes perles. ANGLAIS LONDRES 'i feviier ( Officiel) ; Hier soir, un de nos détachements a attc.qu iej trarrehées c-intimes établies'à l'est d'Herg, court. L'àrtijçC{ie aluaiande a été fffti^e fei »uf dans,-les environs vie Lvus et au jiord-esl de'Ga v.elles. Un important détachement ennemi a tenté c matin a'attaquer par surftr se un de nos poste établi au nord d'Hargicourt; il a cte repouss f>at te t'en t e nos mit. ailltuses et a subi de foi tes paies. Avant Value, un autre dctacheinent all/eman a attaqué nn de nos postes établi au sud. d'Ai nentières; cinq de nos hommes manquent i appel. Ce n.i l, la canonnade a été violente à l'ei à.'Hargicourt. L'act ou de l'artillerie a été u plus intense au ncd de Le us, dans les env, ruas d'Anue'itièfes et à l'est d'Ypies. Dernières Dépêchés Les événements m Russie RETSAÏ'^E DES EOLSOHEWiKI ÏÏN "UKRAINE. KRYLENKO ARRETE AVEC SON. ETAT-MAJOR. Kiew,- 5 févr. (Radi'otèlégr. ). — Les Polonai ont occupé Mohilew, qeartier-géner'al du. corr a.indement russe suprême, et ont arrêté le g< uéralissime Krylenko et tout son état-major. U soulèvement des Bolscheuiki à Iview a été r< primé par les Ukraniens. Le président de 1 délégation ukranieline de la paix à Biesl-L towsk, M. Holubowicz a été éiu président d nouveau ministère uktanien. i outes les troi pes ukra.ni: unes se sont mises du côté de l Racla centtaie de Kic-w. Une armée d'un dem million de troupes ukraniennes, commandée pa des officiers ukraniens, serait réunie près d Kiew. La population civile serait égalemer aimée. I*a peste en Russie. Pétrograd, 5 févr. — La peste s'étend dans 1 Russie méridionale. On mande de jalto que l'< pidémie de peste s'étend d'une manière inquii tante. Des cas de peste se seraient produits ég; lement au Caucase. La Croix-Rouge a envoy un train sanitaire muni de matériel de désii fectioo. Khaikoîl occupé par les Ukraniens. Berlin, 5 fevr. — De la « Gazette de Voss > Les troupes de la Rada ont occupé Kharkof Le secrétaire d'Etat Holubowicz a constitué v ît nouveau ministère qui, contrairement à la d "a ciston prise jusqu'ici par l'Ukraine de s'ente: tc dre avec ies maxinia listes, ne contient auct ^ membre bolcheviste. tu r. L'Allemagne s„ul e&pcir du peuplei russe le Vienne, 5 févr. — Le « Fremdenblatt » publ M des extraits d'une lettre d'un commerçant rus: «s a un de ses amis suédois, où celui-ci dépeint ! terreur organisée par la soldatesque et pi;éd une famine terrible par suite de la négLgeni appottée à la culture du soi par les paysai u qui ne se sentent pas sûrs de la propriété foi s, cière qui leur a été dévolue. La lettre termii it par ces mots éloquents : « ...Tous, nous dés i- ions ardemment que l'Allemagne nous appor le salut. Noui ne sommes plus des patriote cîir on nous a volé notre patrie et c'est au noi u de beaucoup d'entre nous qui ne sont ei i- core ni tués, ni arrêtés, que je m'< dresse à vous, afin que vous veniez à notre si t- cours et fassiez bon ordre ici. Je puis vous ai suret que toute la Russie civilisée n'est animé que d'un seul Jésir, c'est que l'armée allemand contre laquelle tonte résistance serait impos sible, arrive au plus vite et s'empare si possibl de toute la Russie. Mettez tout en œuvre là o jl le faut, pour qu'on vienne à notre secours I plus tôt possible, car il est à peine possible d continuer à vivre dans les circonstances ac tuelles. » La teneur bolcheviste e>a Finlande. Berlin, 5 févr. — Le gouvernement bolche e viste a envoyé hier te radiotélégramme suivant e « A tous! Urgent! \ tous les navires, camarade et réservistes 1 Que personne ne démissionne d '• la réserve au-:si longtemps que la garde bout e geoise blanche de Finlande n'est pas anéantie Sa victoire serait un echcc pour notie tévolu tion. Vous recevrez des armes en quantité sut s fisante. r Stockholm, 5 févr. — Les deux vapeurs brise glace envoyés en Finlande sont arrivés à Maen tyluoto. On a refu é l'entrée du port à ta ca nennièré suédoise u Svensksitnd » qui se tiouv< entré Raéssoe et Ralloe. Tout va bien. Haparanda, 5 févr. — La poste venant di ^ Suède et de Tornea n'est plus acceptée; on s'at tend à une att-:ciue prochaine des gardes rou g es contre Tornea. Le-j combats s.,tre Ruf5.es et Roumains ) eu Bessarabie. s Ja»=5, u févr. — Une ^r^ndc partie de l'^r 1 rttéç roumaine s'occupe de désarmer les trou pes russes? Le fropt russe continue à s'effrite salis cesse eu Moldavie. Les troupes russes loya e listes subissent de plus en plus l'influence ma xi réaliste. Dé (nombreux détachements russe quittent le front vers la frontière russe, en dé v.'.stant les \ il les et villages roumains sur leut passage. Lors d'une attaque des Russes contre .i Galatz; les troupes roumaines ont désarmé L Ste d.vision russe et capturé 50 canons: Après ui t combat qui a duré 24 heures, quelques détache ments de celte division se sont réfugiés dan: t le- tranchées allemandes Le 4 février, le G< corps d'armée russe a'fait une attaque à l'aidt d'artillerie louide sur le centre du front mol i dàve pies de Baiti'etti, mais il fut encerclé pat le. Roumains, ies hommes' furent désarmés c ,t conduits sous escorte en Roumanie. Lorsqu'i s'agit d'assez importants mouvements de trou pes, les soldats russes quittent leurs position: par compagnies entières ou par petits détache ments, en pillant partout où ils le peuvent. Li c nouvelle république bessarab.enne foisôrne d< ces. bandes, au point que le gouvernement bessa s rabien -s'est fbiré de demander l'envoi de trou pes roumaines pour préserver le pays d'une dé \astation générale. A l'intérieur de la l?essa * rabie, d'où Roumains et Rus es tirent leur sub s sistance, la garde rouge maumaliste et d'autre; e troupes ont saisi les dépôts de vivres et arrêti de- trains de ravitaillement C'est sur les ins t-nces du gouvernement bessarabien que les ^ Poum.iins ont occupé' la ligne de chemin de fe Kischeneff-Undeni jassy, ainsi que plusieurs lo a caMtés importantes au point de vue du r.tvitail 1 chien t telles que Rénî et Bolgrad. La lutte sé ' vit dans toute la Bessarabie jusqu'au Dnieste " entre les troupes roumaines, et les détachement eu désordre des Bolchevistes. Ceux-ci retiren des troupes en divers sscteuis du front russe e les concentrent clans la Bucovine méridionale, i l'ouest de la Bessarabie et eu Ukraine. Les pré visions pour l'avenir sont menaçantes et som bies. La Roumanie se trouve dans une situatioi très embrouillée et est forcée de prendre les me sure- militaires nécessaires, pour que ni ses pro près troupes, ni les troupes russes au front rou main., ni la population civile ne souffrent de 1. faim. Les Roumains établi^ en Russie depui de longues années sont traités de la manière 1. plus brutale par les Russes. Les officiers rou mains et les députes ont été arrêtés en masse ; notamment à Odessa. n Une décision de la IMjte ds Ocurlande. Berlin, 5 févr. — De la « Cazette de l'Aile a rnagne du Nord » : L'Assemblée nationale de 1 L~ Courlande a voté une résolut on dans laquell u elle réclame ia protection de l'Empereur aile m and et de l'Allemagne et dit qu'en sa qualit a c'.t représentant de la population de la Coui lande, c'est avec une pleine confiance qu'ell r remet son sort entre les m.iins de l'Empereu e et de l'administration qui sera créée par lui t Elle demande en outie l'autorisation d'élire u: Conseil national, dont les membres, choisis dan son sein, auront pour mission d'achever son tra a vail de constitution et de mettre le pays à mê me d'accomplir cette tâche historique d'accor i- avec l'admihistrat on allemande. Il est incom L- ptéhensible que certains prétendent que c é Conseil national n'exprime pas la volonté d i- toute la population, étant donné qu'il a été cré d'une manière parfaitement constitutionnelle toutes les classes de la population y étant n , ; présentées, on ne peut mettre en doute la léga f4 lité de ses résolutions. n a . gutoife civile en Rvs e. é- Stockholm,5 tév. — Voici la réponse des Corn i- missaires du Peuple de l'Institut Smolny au n considérations des délégués militaires polonais L'issue de la guerre, n'est pas encore dessinée les négociations de paix continuent, et leur ré su liât est inconnu. Dès lors, les régiments pc lonais forment toujours partie essentielle de l'ai ,e mée russe, et restent soumis à son haut comman a dement : ce ciui justifie pleinement l'immixuo: lt du général Kr\ lenko dans ies affaires intérieu res en Pologne; à noter que les Polonais son hostiles au remaniement de l'organisation et 1 la démocratisation de l'armée. La Russie lutt coqtre toute tendance réactionnaire, et l oi I compte, parmi ies Polonais, des réactionnaire "e ennemis invétérés du nouveau régime. Les So '' viets ont à lutter en particulier contre ces réac II tionnaires. Au surplus, le gouvernement russi 1 veille à la sauvegarde des intérêts polonais au: l" pourparlers de Brest-Litowsk. Stockholm, 5 fév. — Après un combat san " glant contie les Bolchevistes, Minsk a été pri e d'assaut par les troupes polonaises. Le haut com e mandement de l'armée polonaise a adressé -à U Nation entière un manifeste engageant tous ie 6 Polonais à quitter les régiments russes pour com u battre sous le drapeau national. La ville de e Minsk a été instituée siège du Comité de mobili e sation. La Haye, 5 fév. — On mande de Pétrograd ai » Times » : Le haut commandement de l'armée russe a ordonné le tiansfert, dans l'intérieur du pays, de plusieurs régiments, principalement ; composés de sujets polonais, en suite de la surex-s citation attribuée aux nombreuses arrestations e de soidats polonais, opérées en ces derniers temps. j-ord Lan.dGwae et L oyd Geoige. Du « Dusseldorfer Nachrichten » : Le nouveau discours de lord Lansdowne a la portée d un nouveau coup dioit à Lloyd George; en ef-tet, si, en paroles, il -emble d'accord avec ce dernier, allant même jusqu'à répéter ses propres termes, il n'eu donne pas moins à ceux-ci une î certaine signification. Rappelons que Lloyd George avait déjà pailé en juin 1917, d'une mo-; d;fication aux but^ de guerre de l'Entente; et que jusqu'à présent ces buts restent inchangés; il a déclaré que les citoyens de tous les pays en cause devra,ent agir sur leurs gouvernements, mais en ajoutant que c'est aux nations adverses à commencer. Loid Lansdowne et ses partisans désirent sincèrement arriver à une paix hotiora-t:b!e pour toute; les parties, si la masse des CHt&'ens an ; i - nJen>b<ùU'nl p is-le.pas -à- t'h«m me qui lAdiiait de « tordre le cou à i'Allemagne ». ils feraient bien de se libéier d'un gouvernement à tendances équivoques et astucieuses, qui cherche à obtenir par un bouleversement chez i e-nnenu ce qu'il ne peut s'assurer par des succt-s militaires, lin somme, Llo>d 5 George et Clemenceau sont des militaristes bien plus dangereux que les Prussscns ne turent ja-1 ruais. Et si lord Lansdowne entrevoit, dans une Ligue des peuples, un moyen d'abolir le milita-' risme ptus-ien, qu'il se. rappelle donc que l'Allemagne a adhe're à cette conception, laquelle, par contre, n'a été, pout Clemenceau, qu'un objet de lisée. IVuaniee p;<-LL-. os en Aagle eire. Berlin, ri fev. — Le « Morning Post » est in-toimé de ce qe.e lord Lansdowne a reçu, des dé-; légations ouvrières de Manchester, de Birm.n-gham et de Glasgow, t'invttauon de se rendre aux conférences qu'elles organisent relativement à une tentative d accord avec les Puissances cen traies. Parmi les signataires de l'aeliesse de îemerçî-nients à lord Lansdowne, on cite lord Buckmas ter, sir Beauchamps, les comtes Brassey et Lo-reburne, lord Brève, lorU Faner, lord Courtney, le Dr Inge, de>)en de Saint-Paul, MM. Massing-; ham, Austin HarrlsOn, éditeur oe la » fvnglish Review », l'écrivain K. Jerome et une foule de ; députés ainsi que de membres du cleigé. On se tend bien compté d'une tirc.gres-ion dans le mouvement pacifiste. Lord Lansdowne a proclamé le droit des nations de disposer d'elles-mêmes, estimant que ies droits de chacun des gouverne-r ments doivent dépendre de la nation administrée. S'il n'applisjue pas le principe à l'Irlande et t aux Indes, c'est qu'avant tout il reste impé-t rialiste comme pat ie passé. t L'ex-ministre Heriderson, actuellement un des chefs du parti ouvriei, a prononcé à Greenwich un discours répondant aux allégations du gou-i vernement relatives à ses dernières déclarations. Le ton en est violent; le conflit envre Hender-son et le gouvernement ne semble pas devoir s'aplanir de si tôt. i Le « Times » est hostile à Hendcrson. " '■ '■■ «■■■m I IPHiiTfi ■ Mwm êê il Presse Rien de neuf sous le soleil. — La frousse, cette peur extrême qui fut epidémique chez les Belges de 1914, avait eu un précédent cocasse chez ! les Parisiens, en 1901», à propos du 1er mai, qui, ; parait-il, était gios de menaces. Qu'on en juge i^ar les « Propos d'un Parisien », publiés par la s <i Dernière Heure :>, du "1 mai 190(3 : En prenant la plume, je ne puis m'empêcher i de rire comme trois douzaines de bossus réunis, r Je pense aux braves gens qui se sont approvisionnés de conserves, de biscuits de mer et de lé-i gumes secs. Je pense à ceux qui se sont sauvés s jusqu'en Angleterre, mettant la mer entre eux et les révolutionnaires. Ah ! il y a de rudes lapins dans la bonne ville de Paris! La race des émi-1 grés n'est pas disparue. Elle s'est, au contraire] accrue par l'adjonction de bourgeois froussards-j î lesquels, possédant i sous, se sont allés mettre en î sûreté avec leur précieuse peau. Et on compte é sut ces gaillards pour tenir tête à l'assaut. : Les émigrés de jadis avaient un antique cri s- de ralliement : « Mont joie et Saint-Denis ».Ceux d'aujourd'hui l'ont remplacé par le cri de î u Sauvons la caisse et f... le camp I ». L'étranger le sait. C'est pourquoi, depuis un mois, an rece. vait des prospectus de baneiues suisses désireux ic ses d'attirer l'eau à leurs moulins, sollic.tant des ; dépôts d'argent et de titres, appelant l'attention > sur le compte joint, si commode pour hérite* sans payer le droit de succession. Et maintenant qu'est-ce que les gens qui onll accumulé tant de conserves et de légumes vonil en faire? Ce n'est pas amusant de se nourrir d4 i lentilles et de haricots quand arrivent les asper< ges et les petits pois fiais. Ils pourraient peuti t être les donner aux pacifistes révolutionnaires i qui leur ont fait une si grande peur et qui se sont î montrés si bons garçons. — H. Harduin. En faveur de la Faix ' Lundi soir, à 7 h., ie Comité de la Ligue ou* 1 vrière catholique de Molenoeek-bt-Jean s»'est réuni en son local de la rue Delaunoy, en assemblée générale. .Nombreux turent ceux qui ' avaient répondu à l'appel. Le prem.er objet qui était à l'ord'e de la réunion étant une conférence de M. Alexandre Gheude, l'architecte bien connu, qui développa son projet de ciéation du Palais du Peuple, à ériger à l'aagle de ia rue : Delaunoy, de la chaussee de Ninove et de la rue St-Martin, ce paiai; coûterait 3,5U0,0()0 francs. Il aurait une taçae.e ae 150 m., et contiendrait théâtre, salle de conférence ou de réunion, boulangerie, taverne, Jsalle de gymnastique, école professionnelle, etc.. La façade en pierre blanche et briques rouges, serait du style Louis XIV. Ce serait une construction grandiose et suitout très coûteuse qui siwpass^ra.t ia Maison du Peuple de la rue JosepVi Stevens, comme contort et beauté. } M. le Président éemcrcie l'architecte. M. De Rycke, r^retieur de ia bouiangeiie « Notre Pain », paf le ensuite de la nécessité de la création d'un pareil monument. Ce si ra, dit-îi, un endroit où; l'ouvrier catholique trouvera à se distraire et aàprendra a connaître ies arts et la musique. L'opiteur insiste également sur la necessite de la coopération et des institutions sociales où l'otifvrier ne trouve pas encore ce dont il a besoii^ pour son éducation physique et morale. La question des assurances sur la vie ainsi que l'assurance eu vue de la p.n.iière communion de nos^'entants. fait l'objet d'an intéressant exposé. Jj-outes ces assurances ne s uit que des entreprisf&s d'exploiteuis où les c.pùalisteg réalisent de>> bénéfices fabuleux. Le proje^ ue ia création du Palais du Peupla tu-, uns i u I a-irunt eu I ,>) i, mais la gueire fit abandonner* D'après M. De Rvcke, il Ucit ^u'a-pès la guer^ i ouvrier catholique ne s-uit ;.as airété dans m>a émancipation. L'orale! < rappelle avec photographies à l'appui, comment l'ouvrier est traité'en Belgique, Bief, c'est tout un nouveau programme que l'orateur expose. Nous y reviendipus. Le clou de lfa soirée ce lut le meeting, si je puis m exprimer ainsi, en faveur de la l'ait, dont M. le président V an Bavel démontra la nécessité. Au débuû il s'étonne d'abord de voir que le mouvement en\ taveui de la paix doit être inauguré chez nous\par ia Ligue ouvrière catholique de Molenbeeki alors que les son listes qui, u après leur piogrVinime politique sont ennemis cte la guerre, n oseiit jias faire un geste d'humanité pour mettre tiift a l'horrible carnage. L'ou-vtier, dit-il, a besom de la paix, le capitalisme vit de la v guerr/e. L'orateur espere que les catholiques t écouteront la voix du pupe Benoit XV, t^jji a, le premier, envoyé a toutes les Puissances ph guerre, une note ies invitant à mettre fin <,ux massacres. Qui oserait demander que la 'gueihe dure encore deux ans, sinon ceux qui se créent une fortune au détriment de la masse. Le gouvernement du Havre n'a même pas encore daigné répondre à la note papale. Ici, loiateur donne lecture de la note du Saint-l'ère. Et maintenant, conclut-ii, que pour la jjj-e-mière fois on a oré parler de-paix, il espère que d'autres réunions se tiendront dans le même but. En terminant il donne lecture de l'Ordre du jour suivant, qui sera envoyé au Pape, par l'in-teimédiaire de la nonciature oe Bruxelles. « Considérant que le désir de paix est universel dans le inonde entier. Considérant que par sa longue durée, la guerre a fait sentir toute son amertume particulièrement à la classe ouvrière. Considérant que la classe ouvrière a également le droit d'élever la voix en faveur de la paix. Attendu que les représentants des divers pays en question ne paraissent point trouver de base en vue d'un accord qui puisse amener rapidement la paix souhaitée. Attendu que S. S. le Pape Benoit XV, champion de tous les droits et de toute union entre les peuples, a proposé des règles de paix susceptibles d'être discutées par les pays intéressés. Considérant que l'action du Pape, chef de tous le- fidèles, mente d'être appuyée par les catholiques du monde entier, Les ouvriers catholiques rassemblés en assemblée générale, 13, rue Delaunoy, à Molenbeek-St-Jean, déclarent : 1) Accorder leur entière approbation à l'intervention du Pape, qui est animé des meilleures intentions; 2) Souhaiter que les intentions du Pape soient piises en considération le plus tôt possible, afin que la guerre et toutes ses horreurs et effusions de sang ne dure pas un jour de plus; 3) Se réjouissent de voir leur exemple suivi partout, afin de susciter un mouvement général en faveur de la paix. » Cet ordre du jour est voté par acclamations. La séance est levée à 10 h. 1/2. L'on annonce pour bientôt une nouvelle réunion, mais cette fois à Anderlecht, toujours avec la question de la paix à l'ordre du jour. Ockey. 5m* année. - N* 1205 - Ed. A DIX CENTIMES Mercredi 6 et Jeudi 7 Février 1918

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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