Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 04 Decembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/542j67bc7z/
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2* Année- - N° TIRAGE 75.000 CINQ CENTIMES Ed°" B SAMEDI 4 DECEMBRE 1915 Le Bruxellois - . ! ■ mmm—mamm i i —b———■—i^—„mmmm,,,„ „ '■ " ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois «J OXS.I*J3L£l3. "UL 0"t 4 C3l 1 & 33. Z33.Cl.«é$>OZl.C3,^,33."t ( Faits-Divers et Echos . . . la ligne fr. 2.00 Hruxelleq Pt FSItliniirfTC *5 t '«• A * «• *7 e » i Ci e _ , ■■ Il ARIA Bi A J NéCTOlO^lC, AnflOIlCeS COlTimerCial CS * » 1.00 * " * * ' ' r* Redacfîon, Administration, Publicités Bureaux de vente p&iir Bruxelles et Banlieue; ÂflNOIICES i Annonces financières. .... » » 0 50 Province et Etranger 3.50 8.50 16.00 30.00 BRUXELLES : 45, RUE HENRI MAUS ' UllULu / Petites annonces . . . ,a pelite 1igne , 0.20 Rédacteur en Chef â Marc de SALM » » • • • la grande ligne » 0.40 Nouvelle tension entre la i Quadruplice et la Grèce LE SORT DE MONASTIR Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtre ia guerre de l'Ouest Berlin, 3 décembre (communiqué de midi). — Deux moniteurs ennemis ont bombardé sans résultat les environs de Wes-tende. A l'est de Lombartzyde (près de Nieuport), nous avons surpris un 'poste français; quelques prisonniers sont tombés entre nos mains. Au demeurant, il n'y a pas eu de changement dans les opérations sur le front var rapport aux jours précédents. A l'ouest de Roye, un biplan français a été obligé d'atterrir sous le feu de nos canons de défense. Les occupants, deux officiers, ont été faits prisonniers. Théâtre de la guerre de i'Est Rien d'important sur presque toute l'étendue du front. Des troupes appartenant aux armées du général von Linsingen ont surpris, près de Poderzeréwicze sur le Styr (au nord de la voie ferrée de Kowel à Sar-ny), un détachement avancé russe et fait 66 prisonniers. Dans les Balkans Dans les montagnes au sud-ouest de Mi-trovitza, nos troupes se battent avec beaucoup de succès contre des détachements ennemis isolés. Dans ces engagements, plus de 1,200 Serbes ont été faits prisonniers, hier. AUTRICHIENS , T. 1 itr/ ' Vienne, 2 décembre. — méfra^lt&ievèaii. Théâtre de la guerre italien ■Les Italiens ont renouvelé leurs attaques contre la tête de pont de Tolmein et contre nos positions de montagne au nord de cSlle-ci. Trois ppussées ennemies échouèrent devant le Mrzli Vrh, deux poussées devant la crête de la montagne au nord de Dolje.Dans le bassin de Tolmein l'artillerie italienne détruit des localités derrière notre front. La tête de pont a de nouveau été pi'ise sous un feu roulant par endroits a été attaquée plusieurs fois, mais vainement par des forces très considérables. A Oslavija, l'infanterie ennemie, protégée par le brouillard, a tenté de déborder. Des détachements de notre régiment d'infanterie n° 57 ont repoussé ici trois assauts. Pour le surplus il 'y a pas eu de combats d'infanterie plus importants. Théâtre de la guerre du Sud-Est Ce matin tôt nous sommes entrés à Prevl-je. La prise de la ville a été le résultat de combats acharnés. La colonne avançant par la crête Metalka a culbuté hier l'ennemi près de Boljamc; les groupes s'avançant par Priboj ont pris d'assaut les hauteurs au nord de Plevlje; un autre a chassé les Mon ténégrins près de Jabuka. Nos troupes ont été saluées avec allégresse par la population musulmane. La retraite des Monténégrins s'est effectuée partielle ment en déroute. Au sud-ouest de Mitrovitzdf un demi-bataillon austro-hongrois a amené 4,000 prisonniers serbes, 2 canons et 100 chevaux. Les Bulgares ont continué la poursuite vers Djakova. ITALIENS Rome, 1er déc. — Hier, l'activité de l'infanterie a fait trêve pour fortifier les positions conquises. L'artillerie a développé une activité animée pour détruire les nouvellet, lignes ennemies. Le feu habituel ennemi sur des lieux habités a provoqué un incendu à l'hôpital de Monfalcone, incendie qui fut rapidement éteint. Des aviateurs ennemis ont jeté quelques bombes sur le Weiler Mau-laro et sur Misinéinis en Garnie sans occa fionner de dégâts. Dans de petits combats nous avons pris à l'ennemi environ uni trentaine de prisonniers et une mitrailleuse. FRANÇAIS Paris, 1er déc. — (15 heures). — Au cours de la nuit, on signale une canonnadi énergique de notre artillerie dans le secteur de Frise (vallée de la Somme), en représailles d'une explosion de mine ennemie qui n'a causé aucun dégât. En Artois, au cours de la journée d'hier, un de nos avions a attaqué dans les lignes ennemies deux appareils; l'un d'eux a été forcé d'atterrir, l'autre s'est enfui et a été poursuivi jusqu'à Douai. Dans la journée du 28 un de nos avions a jeté six obus de 00 sur les barra quements voisins de la gare de Lens, qui ont été gravement endommagés. Paris, 1er déc. — (23 heures). — Intense activité de l'artillerie sur divers points du front. En Belgique, à l'est de Boessinghe, notre artillerie agissant de concert avec l'artillerie anglaise a causé des dégâts importants aux organisations défensives ennemies, Une brèche de trente mètres a été ouverte dans une redoute ennemie. En Artois, canonnade assez vive au nord du Bois en Hache sur le chemin creux d'Angres et la route de Béthune. Entre Somme et Oise, bombardement violent de nos positions de Daucourt, Marquivilliers et Le Cessier (ré gion de Roye), auquel nos batteries répondent avec succès. Sur la route Chaulnes-Roye, un train blindé a été assailli par des rafales de notre artillerie et a dû rebrousser chemin. TJn tir sur les convois ennemis dans la région de Roye semble avoir été efficace Au nord-est de Soissons, sur la route de Bussy à Brégny, nos batteries ont dispersé une colonne d'infanterie ennemie. ANGLAIS Londres, 2 décembre. — Le général French annonce en date du 1 décembre : Combats d'artillerie sur tout le /ront de l'Ouest. L'artillerie anglo-française a causé, d'après le communiqué français, de sérieux dégâts aux ouvrages souterrains ennemis et a ouvert une brèche de SO mètres dans un retranchement. A Roye, un train blindé a été refoulé; à Soissons une colonne d'infanterie a étc dispersée. ri,, tn.,,. iii. • Sofia, 2 décemWeTcommuniqué du S0 novembre jm — Nos troupes continuent leur offensive au delà de Prizrcn. Depuis le début de la guerre contre les Serbes (H octobre) jusqu'à la prise de l'riz-ren (28 novembre nous avons pris aux Serbes le butin suivant : 50,000 prisonniers, 265 canons, 130 voitures de munitions d'artillerie, environ wO,Ooo fusils, 36,000 obus, 3,000,000 de cartouches, 2,850 wagons de chemin de fer et 63 locomotives. Après la prise de Kischcwo et Kruschewo, nout, avons occupé Brodi sur la route de KischewO'Pri-lep. Sur le front des troupes franco-anglaises, pat, de changement. TURCS Constantinople, 2 décembre. — Au front d'Irak, nos troupes poursuivent vigoureuse ment l'ennemi afin de compléter la défaiti-des Anglais. Nous avons constaté que le.s pertes ennemies du 23 au 26 novembre dépassent 5,000. En outre, une série d'officiers et de soldats démoralisés quittent leurs groupes pour se sauver dans les environs. L'ennemi a expédié en un seul jour environ 2,000 blessés par des bateaux à vapeur. L'agent politique au quartier général anglais se trou re parmi les blessés. Comme l'ennemi n'a pu arrêter non plus sa retraite dans l'Asisieli, fortement retranché, il a essayé de s'arrêter avec son arrière-garde sous la protection di ses monitors, à 15 km. au sud-ouest de cette localité, mais l'ennemi fut obligé, par les attaques imprévues, prononcées par nous dans la nuit du 30 novembre au 1 décembre, à se retirer plus loin dans la direction vers Kut el Amara, à 170 km. au sud de Bagdad. Nous avons trouvé à Asisieh et dans le voi nnage beaucoup de provisions de bouche, de' munitions et du matériel de guerre divers. Nos guerriers envoyés aux environs, ont capturé environ 100 chameaux de l'ennemi. Le fait est que l'ennemi n'est pas par venu à incendier, ne fut-ce qu'une petite partie des dévots de matériel de guerre qu'il abandonna. Le fait qu'une quantité d'objets appartenant aux officiers et des objets d'équipement technique n'ont pu être emportés, prouve l'importance de sa défaite. A ous avons capturé en outre un canot-moteur de guerre, une allège en fer, bondés de provisions de bouche et de munitions, ainsi qu'un bateau de rivière. Nous avons constaté ]ue l'ennemd. a jeté dans sa fuite désordonnée plusieurs caisses avec des munitions dans le Tigris. Les Anglais, afin de cacher leur défaite,ont déclaré à la population des environs qu'ils avaient conclu un armistice avec nous, nais la poursuite accélérée exécutée par nos troupes caractérise ces déclarations comme un pur prétexte. Des quatre aéroplanes que nous avons pris à l'ennemi, trois ont été re constitués. Ceux-ci volent maintenant au-lessus des lignes ennemies. Au front du Caucase l'ennemi a abandonné sur le champ de bataille dans la région •lu, Wan, lors du combat du 30 novembre, avec nos détachements volants, 250 tués. L'ennemi a fui dans la direction de l'est. Au front des Dardanelles, à Anaforta, nos natrouilles ont pris une partie des obstacles en fil de fer et des tranchées ennemies et ont fait quelques prisonniers. Le 30 novembre l'ennemi a ouvert le feu, avec ses batteries de terre et de mer, dans différentes directions; ce feu dura quelque temps, mais resta inefficace. Notre artillerie a fait également preuve d'activité et a visé des soldats enne~ mis qui se trouvaient découverts dans le camp, ainsi que les voitures de munitions de l'ennemi. Les voitures de munitions de l'ennemi furent détruites, A Ar-i Burnu le combat d'artillerie, de lances-bombes et des dé tachement de mitraili~uses a continué. L'ennemi a tenté de rétablir les tranchées à Kan lisert qui avaient été détruites pa.• nous dans ce dernier temps, mai,, il en fut empêché par notre feu. L'après-midi un croiseur ennemi a ouvert le feu contre les positions de notre lile gauche, mais il fut forcé de se retirer par le contre-feu de nos torpilleurs. A Sedd ul Bahr il y a eu également bom bardement réciproque, se relâchant de temps en temps. Notre artillerie a réduit une batterie ennemie au silence; celle-ci essayait de h< mbarder la côte de l'Anatolie et le dé troit. JJaprès-midi des obus, lancés dans la direction de Kilid ul Bahr, par un cuirassé 'nnemi du type Agamemnon, tombèrent sur un hôpital y établi et tuèrent 4 soldats et en Cessèrent 20. Un de nos aéroplanes de combat a obligé un céroplane ennemi, qui survolait Kaba Tepe, à prendre la fuite. rs-*- ît" àV> s' " Dernières Depeches NOUVELLE TENSlOil ENTRE LA QuADKUPLICE ET LA GRÈCE Athenes, il décembre. — Le ministre des Affaires étrangères grec, Skuiudis, a été reçu en audience par le roi Constantin, qui — comme disent les journaux — partage entièrement les vues du gouvernement,. Au cours d'un Conseil des Ministres, réuni d'urgence, le président du Conseil a lu un rapport sur l'échange d'opinions qu'il a eu avec les ambassadeurs de la Quadruplice. Le Conseil des Ministres discuta ensuite toutes les possibilités de la situation. Un long débat s'en suivit concernant l'attitude que la Grèce devrait prendre dans les circonstances actuelles. Le chef de l'état-major assista au Conseil. Genève, 3 décembre. — Le Matin annonce d'Athènes : La Grèce a fait savoir aux Alliés qu'elle no peut accepter leur demande d'exercea eux-mêmes, après l'évacuation de Sa.lonique par les troupes de l'Entente, la surveillance de la côte grecque. Lucano, 3 décembre. — Le Corriere dclla 15 IN Sera annonce d Athenes : Le consentement aux exigences de la Quadruplice mènerait à une guerre entre la Grèce et les Puissances Centrales et la Bulgarie. C'est le général Sarrail qui est responsable de ces exigences. La population est exaspérée par la' confirmation de l'occupation de l'île de Melos. Kon seulement l'état-major grec, mais également différents hauts fonctionnaires sont partisans de la résistance absolue. Sur le Roi la note a fait la plus mauvaise impression. La situation s'aggrave et pendant qu'on parle de désarmement on arme fiévreusement. Plus de 200,000 fuyards grecs ont été incorporés. Le sort de Monastir Lugano, 3 décembre. — Le correspondant Magrini publie dans le Secolo, paraissant à Milan, le tableau suivant de la situation dés-sespérée de la ville de Monastir : Les boutiques sont pillés on plein jour. Le consul italien est parti pour Sale-nique, les consul.1 français, russe et anglais restent à Florina. pour y attendre la fin de la tragédie. La capitulation de la ville de Monastir • été signée en présence du consul grec, dv métropolite serbe, du bourgmestre de Mo nastir ainsi que des délégués bulgares et allemands. L'armée bulgare a occupé la loca lité de Brodi et coupé la retraite via Ochri da et Resna. Berlin, 3 décembre. — Le Lolcal Anzeige; annonce de Lugano : D'après une nouvelle du Giornale d'Italie la capitulation de Monastir a eu lieu hier Magrini a télégraphié de Monastir le 2? novembre : Depuis deux jours Monastir s< trouve en agv,nie. Les Bulgares ont riposté ; l'offensive serbe contre Prilep, par une of t fensive contre l'aile gauche serbe et, par ci fait, ils ont obligé les Serbes, qui étaien menacés d'un encerclement, à se retirer su] leur dernière ligne de défense au fleuve ds Cerna. Toutes les autorités ont quitté Monastir; la population est saisie de panique. Dans les Balkans Berlin, 3 décembre. — On écrit de Rotterdam au Berliner Lokal Anzeiger : Le correspondant du Nieuwe Rotterdam-sche Courant annonce de Sofia : Contrairement aux nouvelles constamment répandues au sujet d'un apparent succès franco-anglais eu Macédoine, je puis vous affirmer formellement que l'armée de l'Entente, après la grave défaite au fleuve Cerna, s'est retirée le 14 octobre derrière le front de Krivolac jusqu'à Valandowo, à l'est du fleuve War-da, et qu'elle est maintenant vivement pressée. Toute assistance pour les Serbes est exclue de ce côté. L'esprit est très déprimé parmi 'es troupes; la discorde entre Français et Anglais s'envenime tous les jonrs. On croit que Cochin, qui voulut aplanir ces différends, n'a pas réussi. L'intervention de l'Italie aux Balkans Berlin, 3 décembre. — Pendant son séjour a Salonique, Lord Kitchener aurait déclaré, entre autres, au général anglais, comme l'annoncent divers journaux du matin de Sofia, que l'Italie aurait posé des exigences inacceptables pour sa participation à l'action aux Dardanelles. L'Italie aurait, entre autres, exigé la cession complète de l'Albanie, tandis qu'elle ne voulait intorvenir_nriT-reiatïVement minime. La Grèce et l'Entente Amsterdam, 3 décembre. — Le Standard écrit dans un article de fon-d : Chaque jour tout homme intelligent en Europe s'indigne au sujet du jeu malhonnête exercé par l'Angleterre, appuyée par la France, avec la Grèce. La Grèce est également un de ces petits Etats pour le maintien de l'indépendance desquels les puissances de l'Ouest devraient intervenir. Si la Belgique avait suivi la même méthode que celle de la Grèce et avait laissé passer les Allemands en protestant, à la condition qu'elle en fut dédommagée par de l'argent, il ne lui en aurait pas coûté un cheveu et la q-uerre européenne serait probablement terminée denui.9 des mois. La Grèce a suivi le système qu'Hugo Gretius a recommandé comme un système juste. A présent on voit que les troupes qu'elle a laissée entrer dans le pays menacent réellement la Grèce même et que l'un ambassadeur débarqué après l'autre à Athènes, pour menacer le roi Constantin de la perte de la Grèce, si elle osait intervenir, si elle osait interner les soldats fuyant au-delà de sa frontière ou si elle essayait de réfréner l'audace avec laquelle on procède à Salonique. On se demande : Où dams l'histoire a-t-on joué un jeu si arrogant avec un petit Etat? Une conversation avec M. Radoslavof Sofia, 3 déc. — Dans -ie conversation avec le correspondant du Berliner Tageblatt e président du conseil bulgare, M. Radoslavof parlant de l'avenir des territoires conquis en Serbie a déclaré que l'idéal national de la Bulgarie est réalisé, que tout te soi bulgare doit être uni pour jamais au reste de la Bulgarie. L'Autriche-Hongrie fera tout pour écarter à l'avenir les dangers du passé. Des complications avec la Grèce ne sont pas à redouter, continua M. Radoslovof. Nous apprécions parfaitement le désir de la Grèce de voir garantir son intégrité territoriale. La Grèce et l'Entente Milan, 2 décembre. — La presse italien-velle d'Athènes au Corriere de telle façon ne considère les relations entre la Quadruplice et la Grèce comme extrêmement tendues. La situation est décrite dans i<ne nou-que les deux parties s'occupent activemenl à écarter l'extrême, mais que la situation devient plus grave de 'our en jour et peul tourner au tragique d'heuro en heure. Le Grèce ne songe pas à désarmer, elle continu* plutôt fiévreusement ses armements; elle £ déjà 200,0" J hommes sous les armes. Le: dernières tentatives de pression de la Qua drupliee ont provoqué chez le Roi une trè: mauvaise impression. L'Angleterre et la Grèce Londres, 2 décembre. — Les armateurs d< Liverpool ont reçu l'avis que le blocus d'ex portation, décrété il v a quinze jours pou: !a Grèce, a été levé. En Mésopotamie Londres, 3 déc. — Le Times écrit dan voile d'Athènes au Corriere de telle façon un article de fond: Les dernières nouvelles au sujet de la bataille de Ktesiphon n'encouragent pas l'espoir dans une prochaine marche en avant sur Bagdad. Les pertes anglaises ont été considérables. Le nombre de blessés est évalué à 2,500, celui des tués n'est pas publié. Le commandement dans l'armée française Paris, 3 décembre. — A la suite d'un rapport du ministre de la guerre Galheni, le président de Ja. République a signé tes deux décrets suivants : 1er décret. — Article 1. — Le commandement em chef des armées nationales à l'exception des forces des théâtres de la guerre dépendant du ministère des colonies, comme commandant eai clief des armées die terre et de mer de l'Afrique du JNord et du Resident général du Maroc, est conf-é à un général de division qui portera le titre de « commandant en chef des armées françaises. Art. 2. — D'autres dispositions régleront tea oondjitions d'exécution du présent décret. 2mo décret. — Le général Joffre, commandant an chef des armées du norei-est est nommé commandant en chef de l'armée française. Retour de Kitchener Londres, 3 déc. — (Router). — Asquith a déclaré à la Chambre des Communes que Lord Kitchener a irepris ses travaux au Conseil de guerre et qu'il a assisté aux délibérations de la commission militaire au sein du cabinet, en sa qualité de secrétaire pour la guerre. L'attitude de la Hollande vis-à-vis des états belligérants La Haye, 3 déc. — Le V'aderland de La Haye écrit dans un des articles qu'il con- -crvwvTT vjvr*/ *• XJXl vat UU ptTI sceptique en Hollande touchant la promesse de l'Angleterre de protéger les petits états. On n'oublie pas que l'Angleterre n'a trouvé ce nouveau mot d'ordre qu'au cours de la guerre et que toute l'histoire prouve peu qu'elle a protégé les petits, alors qu'elle prouve abondamment qu'elle les a « rangés » sous son propre drapeau. Il n'est pas encourageant non plus, pour les petits états, auxquels on demande de risquer un saut dans l'inconnu et de participer à la guerre, de devoir constater que deux fois déjà l'Angleterre est arrivée'trop tard pour « sauver » ceux qui l'ont écoutée. La censure française Bâle, 2 décembre. — La censure française supprime toutes les nouvelles italiennes et anglaises au sujet de la situation dans la Serbie méridionale. Les journaux anglais n& peuvent être mis en vente. Conseil de guerre à Londres Amsterdam, 2 décembre. — TJn conseil d'e guerre ayant duré environ une heure et demi, a eu lieu lundi après-midi à Londres. Etaient présents : Grey, Asquith, Lloyd George, Balfour et Mac Kenna. Chambre italienne (SUITE) L'attitude de la Grèce a donné lieu à des inquiétudes et à des différends d'opinion qui, dans le moment, ont provoque une certaine tension; mais la situation s'est éciair-cie heureusement et rapidement par un échange de notes, attendu que 1a Grèce a consenti, conformément à ses déclarations antérieures, à donner les garanties exigées por.r une neutralité bienveillante; la méfiance et l'anxiété disparurent alors. Les Alliés reprendront avec le royaume grec les meilleures relations d'une cordialité confiante, sur la base de laquelle il sera facile de résoudre avec satisfaction les questions relatives à la liberté d'action des Alliés, aussi bien concernant Salonique que les voies d'accès et la sécurité des voies navales pour l'approvisionnement. L'indépendance politique et économique de la Serbie a toujours formé le point saillant dans la politique de l'Italie aux Bal-. kans.(6'n's de hourrah en l'honneur de la Ser-; bie.) Cette politique répond à une nécessité vitale de l'existence de l'Italie même comme : grande puissance. Une résorbtion politique i et économique de la Serbie par l'Autriche-^ Hongrie signifierait pour l'Italie un danger i grave et permanent et . p poserait en même ; temps à notre expansion économique un mur - infranchissable sur la côte opposée de la mer î Adriatique. (Approbation.) Le livre vert que j'ai eu l'honneur de soumettre le mois passé au Parlement, a fait 3 connaître notre action pour la défense de la - Serbie niêiue avant notre intervention : dans la guerre. D'accord avec nos Alliés, nous voulons comme but indispensable et nécessaire de cette guerre, le rétablissement 3 du peuple serbe dans sa complète indépen-

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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