Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 21 Fevrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8k74t6gr7q/
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4m® Année N. 862 Ed. B CINQ CEITIHES Mercredi 21 Février 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 moîs : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux tîe poste en Belgique et à l'Eteanger n'acceptent que des aboiiiTemeiifs TRIMESTRIELS,* cetix-cî prennent cours les 1 Jajby. 1 avril î joilm* l octob. On peut s^alrormertoate fois peur les fleux^ derniers mois ou. ciême pour le Qemier mois âe chaque trimestre au prix de: 2 mots i mois Fr.3.0Q-Mk2.40 Fr.î.5fl-Mk.I.20 Tï^ÂQE : S50.000 PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : René Armand Journal HnsilÉIgn lallpgaiaaf Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE^HENRI MAUS ■mamwi il i 'juujiluj»» ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1X0 » financières. , . 1,00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1.00 TIRAGE : IÎ0.OOO PAR JOUR DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMANDS !BERLIN, 20 février. — Officiel, midi : Théâtre de la guerre à l'ouest. Groupe d'aimés du feid-maréchal général duc Albrecht de Wurtemberg: une poussée anglaise ééclanchée dans ta matinée, après une préparation d'artillerieja écknr.é à l'ouest de Messines. Un officiet ei six soldais sont restés fen nos mdns. Groupe d'armés du laid-maréchal prince héritier Kuppreeht de Bavière: An front d'Artois, quelques poussées d'éclai-reurs mglais ont été rejetées. Sur la rive nord de l'Ancre, un détachement mobile a attaqué à t improviste tut poste anglais et a ramené sept prisonniers. Après une brève canonnade, nos troupes d'attaque ont pris d'assaut un point d'appui au sud de Le Transloy et ont emmené la garnison de 30 Soldats. Groupe d'armée, du Kranprinz allemand: En Champagne et dans tes Vosges, de petites 'entreprises se sont déroulées sans succès pour les Fiançais; au front nord-est de Verdun, nous avons réussi dans us coup de main dans un raid contre un poste enmmi qui a été enlevé en plein four. Théâtre de la guerre à l'Est» Froiît d'aï .îâe du feldmaréchal général prince Léopold de Bavière : Dans quelques secteurs, l'artillerie russe a été plus active que. tes fours précédents. Surtout, au sud du lac de Drysnyaty et sur la rive est de ta Na-rajowka.Front d'armée du général colonel archiduc Joseph: Dans les liarpethss, par un temps de rafales de neige, des patrouilles couronnées de succès pour nous. Nous avons fait sauter un blockhaus russe au sud du Smotrec, après avoir fait prisonniers ses défenseurs. Au nord de la. vallée du Slanic nous a-vons avancé notre position de combat sur une ctète de hauteur. Après avoir chassé les postes ennemis et repoussé des contre-attaques, de* troupes d'as-saut ont pénétré dans fa position russe et sont revenues après destruction des abris, avec onze prisonniers et plusieurs mitrailleuses. Groupe d'armée du feldmarâchaî général ven Machensen: Front en Macédoine : Entie le Wardav oi le 'tan de pool '.ions ont été exposées à un feu violent; une atta-iue n'a pas eu. lieu. s BERLIN, 19 février, soir (Officiel) ; Le matin, fine attaque anglaise a échoué au. sud-ist de Messines (an nord d'Aitnenîières). A part zêta, rien d'essentiel à l'ouest, par suite du brouillard, ni à l'est, par suite du froid vif. Attaque aérienne contre Arensbu?g. BERLI!\r. 19 février. (Officiel.) — Le 18 février, un de nos dirigeables de marine a bombardé le port U les installations maritimes d'Oesel, an moyen de bombes explosives et incendiaires. Nous avons observé de bons résultats. Le tir de défense ennemi est resté sans effet. AUTRICHIENS VIENNE, 19 février. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'Est. Groupe d'armée du ieltimaréehal général von Mackonsen: et Front d'armée de f archiduc Joseph: 'Aucun événement particulier. Front d'armée du feldmaréchal général Prince Léopold de Bavière: 'A l'est de Lipnica Dolna, sur la Najarowka, les Russes ont fait exploser une galerie de mines sous nos premières tranchées et ont occupé l'entonnoir ainsi creusé par une rapide attaque ultérieure. Nous avons réoccupé ce. dernier par des contre-attaques. Au sud de Btzezany, nous avons repoussé une tentative d'attaque ennemie succédant à une violente préparation de lance-mines. Théâtre de la guerre italien. Ces derniers fours, l'artillerie italienne a commencé à bouger doits quelques secteurs des fronts de montagne. Tarvis a été bombardé à diverses reprises. Ce. matin, de bonne heure, tes patrouilles du régiment d'infanterie n. 73 ont ramené d'une entreprise contre tes positions ennemies à l'est du Monte Cebis et au nord d'Astage, 22 prisonniers. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Rien d'intéressant sur ta Vojusa. TURCS C ONSTA N TINOPLB, 20 février. — Officiel du 19 février ; Front du Tigre: Faible échange àe feu d'artillerie et d'infanterie. Front du Caucase: i Dans le secteur de notre aile gauche, un fort détachement de reconnaissance ennemi a attaqué notre ligne d'avant-postes. Il a réussi au début à pénétrer dans notre ligne; au cours d'une contre-attaque, il en a toutefois été rejeté. En outre, l en'ie-nii a dirigé un feu i'artillerie, nourri contre ce sec-teiir.•Nos troupes, opérant en Roumanie, ont repoussé de fort détachements moitiés russes qui ont voulu avancer. • En Galieie, l'ennemi a renouvelé, le 18 février, $cs tentatives d'attaque contre nos positions à Dzic-■kilany. Cette attaque a échoué de suite dans notre feu. efficace. Pas d'événements importants sur les autres fronts. BULGARES SOFIA, 20 février. -■ Communiqué officiel du 19 février : Front en Macédoine: Sur tout le front, feu d'artillerie isolé. Au nord-ouest du lac de Doiran, escarmouches entre pa- j Hrûuïiles. Dans la vallée du Vardar, vive activité ! d'jtVlateurs. Après un combat aérien, un avion en- nemi a été abattu dans h région de Cewgheli. A ! Prarna, le lieutenant von Eschwege a descendu un j autre avion ennemi. Front en Eouraanïe: A l'est d'he.rcea, feu d'artillerie isolé. A T ouest de Mahmndte, faible échange de coups de feu. ... FRANÇAIS PARIS, 19 février. — Officiel, 3 h., p. m. : Activité de patrouilles dans la région de Burn-haupt-le-Haiît. Nuit calme partout ailleurs. Dans la nuit du 17 au 18 un zeppelin a survolé la côte française dn Pas-de-Calais jusqu'aux environs de Boulogne et a fêté plusieurs bombes sans résultat. PARIS, 19 février. — Officiel, 11 h., p. m. : Assez grande activité des deux artilleries dans les secteurs d'Avocourt, de la côte du Poivre et de Bezonvaux. Nos batteries ont exécuté des tirs de destruction efficaces sur les organisations ennemies au nord de Damloup. En Alsace un coup de main sur les lignes ennemies au Barrenkopf (nord de Munster), nous a permis de faire une dizaine de prisonniers. Canonnade intermittente sur le reste du front. RUSSES PETROGRAD, 18 février ; Sur le front à l'ouest les Allemands, vêtus de manteaux de neige et forts d'une compagnie et demie, ont prononcé, après une violente préparation d'artillerie, une attaque contre le secteur de notre position à l'est du bourg de Ktschava, au sud-ouest de Dunabourg. Une partie des Allemands a réussi, au cours de l'attaque et appuyée par un détachement de réserve à pénétrer dans notre tranchée la plus avancée. Ils en ont été immédiatement rejetés. Front en Roumanie: Nos troupes se sont emparées par une attaque imprévue, sans combat, d'un point d'appui ennemi, extrêmement retranché sur la hauteur 13 au sud-oaest du village d'Okna. Des contre-attaques ont été repoussées. Nous avons fait des prisonniers. ITALÏEMS ROME, 18 février ; L'action de nos détachements d'éclairenrs a conduit à de faibles engagements au Col C.uanto (Ada- "monica), dans fa vallrë de la Brenta, au cours supérieur de la Posina (Astico), an Rio Feligon (Boite) et dans ta vallée de la Wippach. L'ennemi a été repoussé et a laissé quelques prisonniers dans nos mains. Dans le haut Boite ei sur le Carso l'activité ie VarUllerie a été plus intense. AMGLAiS LONDRES, 19 février. (Officiel du 18 février.) Le nombre des prisonniers faits par nous, lors de notre entreprise sur i'Ancre, s'élève â présent à 10 officiers et 761 hommes. Nous avons en outre capturé un certciin nombre de mitrailleuses et de mortiers de tranchées. Ce matin, de bonne heure, des forces ennemies importantes ont attaqué nos nouvelles positions sur le sailiint an delà de ta ferme de HeîÏÏesconrt .L'infanterie s'dvança sur trois rangs, suivis de corps de troupes de soutien. Elles ftirent prises sons tes feux réunis de notre artillerie et furent reponssées avec de fortes pertes. Nulle part nos lignes ne furent atteintes et nous ne subîmes aucune pette. Durant la nuit, nous avons pénétré dans les positions allemandes au snd-ouest et au nord ouest d'Arras, au sud de Fauquissarl ei au nord d'Ypres. Nous avons causé quelques pertes à l'ennemi, fait sauter une mitraillense et ramené 19 prisonniers. Des troupes d'attaque ennemies ont été reponssées durant la nuit au sud d'Ypres. Nous avons fait des prisonniers et occasionné de fortes pertes à l'ennemi. Dans te courant de la journée, une activité d'artillerie considérable a régné dans la région de Boitchavesnes, dans la région de l'Ancre et dans le secteur d'Ypres. Bsralères Dépêches i Eetraite du caoïaet australien. Melbourne, t9 février. — Le gouvernement australien a démissionné. Hughes a formé un ministère de coalition, qui d'après s:s déclarations répond aux. vœux du peupie aa costumer la guerre avec la dernière énergie, jusqu'à la fin. A îa Chambre italienne. Zurich, 13 février. — La « Stampa » de Turin annonce que GioliUi prendra part à la réouverture de la Chambre italienne. D'après d' « Àvanti », la résolution pacifiste des socialistes se trouvera à l'ordre dit jour des premières session?. La politique habile de la Suède. Nous lisons dans le « Dusseldorfer Lokal Anzei-ger » : Tandis que partout la nouvelle guerre du barrage naval se fait vivement sentir chez les Etats neutres et aggrave les conditions vitales de la population, fit Suède fait une exception remarquable. Elle est aujourd'hui presque indépendante comme aucun autre Etat neutre,dans la question du ravitaillement. Elle doit cette heureuse situation, en première ligne et principalement à la politique fermé, perspicace et habile du cabinet HammsrskjdM, dont la politique de ravitaillement, a été constamment l'objet dans ces dernières années, d'attaques violentes de la part de ses adversaires. On lui reprocha particulièrement qu'il n'a pas voulu se soumettre, comme la Norvège, aux prescriptions anglaises au point de vue du commerce suédois et de la cession de son trafic commercial avec l'Empire allemand. Mais même les adversaires les plus acharnés du cabinet, comme le démocrate socialiste Branfing,doivent reconnaître aujourd'hui combien perspicace a été cette politique,lors- «v a» ®s assagir m m es qu'ils comparent la situaù'o. économique, p. ex., de la Norvège, où il règne tte grave crise de charbon et de vivres, avec la situation économique de la Suède, dont les besoin^ tant en charbon qu'en vivres, semblent couverts pour longtemps par la prévoyance du cabinet Hjîimerskjold. Par exemple, sur 200.C00 tonnes Î5| froment que la Suède doit importer annuellement 51 n'en masque aujourd'hui que 60,000, qui peu'ent être allongés par de l'orge, ce qui assure le ra,:.îaillement du pain pour la population; la Suède et également mieux que tous ses voisins pourvue (e charbon et ce2a dans do telles proportions, que l'industrie peut également maintenir son exploiation. Le cabinet Ham-m&rskjSld a probablement même prévu h guerre sous-marine sans entraves dans ses calculs politiques et économiques. Tand s que la Norvège suivait les conseils anglais et ap (tiquait en ce sens son trafic commercial, la Sut ie s'est «teirgtqueniemt opposée à toutes les prétentions anglaises de tolérer des contrôleurs anglais sur son sol. La conséquence en a été que sa situation économique est actuellement favorable, tandis que la Norvège se voit devant les plus grandsè difficultés grâce à sa souplesse vis-à-vis de l'Angleterre. Dans la poîiéque russe. Le « Rousskoje Slow » annonce que le Tsar a reçu en audience simultanément MM. Stûrmer et Protopopoff, ce qui a causé d'autant plus de surprise, que la veille le Tsar avait reçu M. Trepoff. Le Tsar aurait adopté vis-à-vis de MM. Stûrmer et Protopcff, une attitude également bienveillante pour tous deux. M. Protopopoff désirerait que Stiirmer et Trepoff occupassent des situations en vue, afin d'augmenter la force du parti de droite, dans sa lutte cor;tre la Douma, de façon à pouvoir briser la puissance du bloc progressiste. D'après le «Journal Se îa Bourse » de Pétrcgrad, Protopoff espérerait que, lors des nouvelles élections, le bloc progressive perdra 30 sièges, s Au Bitedag suédois. Stockholm, 19 février. — Le Riksdag a tenu aujourd'hui une séance secrète au cours de laquelle le gouvernement a fait certaines communications, suivies d'un débat. La séance a duré cinq heures. La notification do ra.yénament__an„trôna La Haye, 19 février. — L'ambassade extianrdi-naire austro-hongroise, chargée de notifier officiellement l'avènement au trône de l'empereur Charles, est arrivée ici hier. Elle sera reçu demain par la Reine. Le commerce de l'Angleterre. Londres, 5 février. — D'après le « Times » la valeur des importations anglaises s'est élevée pour le mois de janvier à £ 90,303,311, celle des exportations à £ 46,860,342. Le charbon anglais en Horvège. Christiania, 19 février. —• L'ambassadeur norvégien à Londres mande que les restrictions particulières se rapportant à l'exportation des charbons ont été levées. La situation agricole inquiétante en France. Berne, 18 février. — Partant du fait, que la Fran- | ce qui exportait en temps de paix, pour 100 a 200 j millions de francs de céréales, a dépassé son importation de céréales de près d'un million, le « Petit Pas'isien » soulève, en présence des difficultés de transports qui vont s'accentuant et des conditions cîcratériques défavorables aux nouvelle© semailles, la question des résultats de la prochaine moisson. M. Pluchet, président de la commission agricole française, dépeint à cette occasion la situation actuelle en ces termes : Les semailles d'automne ont été insuffisantes et inférieures de plus d'un tiers à celles du printemps. Si le froid hivernal n'a pas causé de trop grands dégâts, les semailles d'automne donneront tout au plus 43 millions de doubles quintaux alors que les besoins de 1a Fran-cé, se chiffrent par 90 millions de dobbles quia-taux. La période de froid a fortement retardé les travaux pour les semailles du printemps. En prenant les choses au mieux, le total pour gette année peut s'élever à 60 millions de roubles quintaux, égalant ainsi le résultat le plus faible de l'année précédente. Le temps défavorable peut toutefois diminuer ces chiffres de 100 à 50 p. c. En outre, le résultat peut encore être diminué par la question inquiétante des engrais, et par le manque d'ouvriers agricoles, qui en beaucoup de localités sévit d'une manière décourageante. Dans ces conditions, — dit M. Pluchet, — il est à esr' que: les milieux officiels useront de la plus grande économie dans l'usage des céréales. La disette de charbon à Paris. Berne, 20 février. -— Un groupe de 100 à 150 personnes, parmi lesquelles beaucoup d'écoliers.de Montmartre, ont circulé sur les boulevards de Paris, en criant : « Du charbon ! du charbon ! « La foule a été dispersée sur les boulevards. Rue du chemin de fer, une foule de 300 à 400 personnes ont pris d'assaut un dépôt de charbon et volé 7 à 8,000 kilos de combustible. Explosion d'une fabrique d'aluminium. Berlin, 20 février. — De Stockholm au « Berli-ner Lokal Anzeiger « : La fabrique d'aluminium Janson, à Ochta, la plus grande du genre, a sauté en l'air. Tout espoir de réédification est perdu.Plusieurs ouvriers ont été blessés. Le Japon occupe des territoires russes. Bruxelles, 20 février. — Nous lisons dans le «Tremonia » : D'après des nouvelles dignes de foi venant de la Russie, les Japonais ont repris la surveillance d'une partie du chemin de fer est sibérien, apparemment pour la raison qu'à la suite de la pénurie dans le personnel aux chemins de fer russes, les fournitures japonaises en canons et en munitions, peuvent être mises en péril. De nombreux Japonais y ïaa W) es ■« exercent du reste les fonctions d'assistants dans les ports septentrionaux russes. D'émrnentes personnalités russes craignent, en compensation de cette aide japonaise à la Russie, rétablissement permanent du Japon dans la Sibérie orientale et craignent aussi que le Japon n'évacuera le territoire russe que contre la concession d'autres avantages. La discussion de cette question a été défendue par la censure. Le Japon a profité dès le début de la guerre actuelle pour s'enrichir sans difficultés. Il déclara la guerre à l'Allemagne pour lui arracher Tsingtau et pour s'assurer ainsi un point d'appui économique et politique en Chine. Il s'est frayé un chemin à travers la Sibérie pour avoir la main libre en Mandchourie et en Mongolie. Par son occupation des îles Palau, il est devenu un voisin menaçant de l'Amérique aux Philippines. En occupant les îles Marianne et Marschaît, il s'est rapproché, à mi-chemin, de l'Australie. Un grand dignitaire japonais a déclaré un jour : Nous désirons tous de cœur une guerre européenne, dans laquelle vous vous déchirez — alors l'heure sera venue pour le Japon. Tout ce que le Japon a atteint jusqu'ici est encore loin de lui suffire ; les impérialistes attaquent encore journellement le gouvernement, parce qu'il croise les bras et ne fait rien pour profiter « des excellentes occasions de la guerre ». Les impérialistes soumettent franchement au gouvernement le programme suivant : 1. Le Japon doit faire valoir sa volonté dans la solution de toutes les questions en Orient. 2. Le Japon doit garder son point d'honneur «n complète indépendance de l'Angleterre et sauvegarder tous ses droits et intérêts internationaux. 3. Toute agitation contre le Japon doit disparaître de la terre. Relativement au traité avec l'Angleterre, ce parti réclame l'adjonction de trois autres conditions : 1 .L'Angleterre doit se mettre du côté du Japon lors d'une guerre entre le Japon et VAmérique. 2. Les Japonais doivent jouir des mêmes droits que les Anglais dans tous les territoires anglais. 3. Les deux pays doivent conclure une entente amicale au sujet de la Ch'ne. ■Ti^ig1 it! jai'-ai tango .iV.fi ysnage ae th vinroe. • contraire, il veut toute la Chine, fidèle à son programme : l'Asie aux Asiatiques! Seul un parti qui se sent supérieur a un autre parti, peut élaborer un pareil programme. Ce sentiment règne depuis longtemps au Japon et se développe de jour en jour, attendu que la guerre, quelle que soit so issue, finira par un affaiblissement de l'Angleterre. Le « Dai Nippon » dit : Si la France ou la Russie, comme on le craint, était forcée de rechercher l'amitié de VAllemagne, l'Angleterre serait dans une situation lamentable. La guerre mondiale a démontré abondamment que le Japon n'a aucun intérêt à se mêler des affaires européennes. Le Japon est resté sourd à tous les appels au secours des journaux anglais et français au cours de l'été 1914, en vue d'obtenir l'envoi de troupes au théâtre de la guerre européen ;il a préféré prendre ce qui n'était pas loin de chez lui. Le fait qu'il s'est installé aussi dans la Sibérie orientale, rentre dans la logique de son programme.Nous doutons que la Russie soit encore à même, après la guerre, de se débarrasser ici du Japon. La guerre maritime. Christiania, 19 février. —■ D'après le « Ver-densgang », le vapeur norvégien « Stralsund » (510 tonnes), venant d'Islande et chargé de poisson pour l'Italie a été coulé par un sous-marin allemand. L'équipage a été débarqué par un bateau-patrouille, à Stornoway. Londres, 19 février (Reuter). — Le vapeur anglais « Jolo » jaugeant brut 3,903 tonnes, a été coulé. Berlin, 20 février. — De Stockholm au « Berli-ner Tageblatt » : Le vapeur « Kcvno » est arrivé à Drcntheim avec 3,000 sacs postaux anglais. Environ 2 000 sacs postaux anglais et américains sont arrivés à Bergen depuis le début du blocus maritime. On annonce que très peu de navires de commerce om été aperçus dans la mer du Nord. DEPECEES (Reproduites de Y édition precedenie.) Les deux courants américains. Londres, 19 fév. — Le correspondant du «Central News» à Washington mande : Au cas où la proposition de Wil&on, tendant à anner les navires marchands ou à utiliser la flotte à la protection de la navigation est présentée au Congrès,les partisans de la paix ls> combattront de toutes leurs forces.Rotterdam, 19 fév. — On mande de Washington au «Central News» : Le président de la commission du Sénat pour les affaires étrangères Stone, a déclaré, lors des débats au sujet du projet de loi concernant les sanctions contre les personnes qui font de fausses déclarations dans le but d'influencer les relations avec les gouvernements étrangers ou d'annihiler les mesures prises par les Etats-Unis, que les grands Journaux ont sans aucun doute organisé une conjuration, pour forcer les Etats-Unis à adopter une attitude hostile contre l'une des puissances beligérantes. Stegeœann et la situation à l'Ouest. Dans le «Bund», Stegemann traite la question de savoir si l'Entente essayera encore une percée à l'Ouest. Il fait remarquer que même au cas d'une percée réussie, ce n'est que dans une guerre de manœuvres que la décision pourra être trou-véc et il dit à ce sujet x m M mm m? La guerre de manœuvres a passe dans la chair et dans le sang de ''armée allemande, alors que l'armée anglaise, telle qu'elle est constituée à présent, l'ignore et que l'armée française ne la • pratique plus, au moins depuis novembre 1914. On verra alors combien il était important et juste pour les Allemands se trouvant dans les lignes intérieures, d'échanger constamment leurs divisions et da leur donner ainsi la possibilité de participer toutes, à un moment donné, à un grande campagne de mouvement et, partant, à la guerre véritable. Les campagnes de l'Est et récemment encore celles de Serbie et de Roumanie ont prouvé que, là aussi, l'artillerie prend une importance croissant pour ainsi dire par bonds, mais qu'après comme avant, la direction technique et l'aptitude de marche des troupes, mûrie par l'instruction éprouvée des hommes, forment une loi stratégique qui à l'Ouest se trouve actuellement encore enfouie dans la fosse du matériel de guerre dégénéré. Le départ du comte Bernstorfl. New-York, 14 fév. (Radiotél. Wolff). — Le vapeur « Frédéric VIÎÎ », à bord duquel voyage l'ambassadeur comte Bernstorff, a quitté le pier de Hoboken (Etats-Unis), un peu après 4 heures da l'après-midi. Le comte Bernstorff et sa sm'v se tenaient accoudés aux bastingages du vapeur et répondaient aux saluts d'adieu. L'aigre sifflet des sirènes du navire résonnait sur les flots au moment où le vapeur se mit en marche. Les équipages des vapeurs allemands ancrés ici lui envoyèrent des signes d'adieu. Officiers et équipages bondaient les ponts des navires américains. Sur tout le parcours de Washington à Hoboken, les plus grandes politesses et les plus grands égards furent témoignés à l'ambassadeur. Les autorités américaines avaient pris le3 mesures les plus sévères de prudence pour sa protection sur terre et sur mer et nulle part on ne put percevoir la moindre trace d'inimitié. Le comte Bernstorff a manifesté sa reconnaissance au service secret et au délégué du département d'Etat pour les égards qu'on lui a témoignés. Dans une allocution d'adieu aux correspondants de journaux à Washington, le comte Bernstorff a fait le 13 février la déclaration suivante- nan fnrmgfia • Etats-Unis, je désire exprimer à mes nombreux amis personnels, une gratitude de cœur pour la grande amitié et l'hospitalité cordiale qui m'ont été témoignées.Mon cœur est rempli de gratitude pour ceux dont l'amitié personnelle n'a jamais chancelé pendant les années déprimantes de la guerre. Ces jours-ci j'ai reçu tant de cordiaux adieux, qu'il me serait impossible de répondre à tous. La comtesse Bernstorff se joint à moi pour exprimer notre plus profonde gratitude personnelle. J'espère que la' guerre pourra être évitée et que les anciennes relations entre les Etats-Unis et l'Allemagne pourront être rétablies. » Avant le départ de Washington,de l'ambassadeur, une réception d'adieu d'une heure eut lieu* dans la chambre présidentielle de la gare à laquelle assistaient beaucoup de diplomates et représentants d'Etats neutres. Peu avant le départ du vapeur, le comte Bernstorff envoya par l'entremise du percepteur des douanes de New-York, le message suivant signé par lui: « Je ne puis laisser d'adresser une dernière réponse au peuple américain pour la multitude de cadeaux et de fleurs dont on nous a comblés la comtesse et moi. Je ne puis trouver as? sez de paroles peur les prévenances dont on ne us a entourés et aucune expression ne sera cordiale assez, pour exprimer mes salutations d'adieu. » L'Angleterre menacée par la guerre sous-marine. Berlin, 17 février. — La question vitale pour l'Angleterre, écrit le « Daily Chronicle » dans son article de fond du 9 février, est maintenant celle-ci: Pouvons-nous tenir jusqu'à ce que le danger sous-marin soit écarté de l'une ou de l'autre façon? La construction de nouveaux navires n'y portera remède que plus tard. Le public ne se rend pas compte de 1a gravité de la situation au-devant de laquelle nous allons. La guerre sera gagnée ou peidue dans les trois mois prochains. Ce qui se passe aux différents peints du continent est un facteur décisif. Mais nous ne pouvons pas courir la risque d'une insuSisance dans les vivres et dans l'approvisionnement de nos armées, en hommes, en munitions et autres choses. La crise est sur* venue à une époque de l'année, où la fabrîcaticB des vivres est devenue des plus restreinte. Il faudra plusieurs mois avant qu'on ait produit quel-que chose. Ce qui nous sera seul possible, c'est de nous suffire avec nos ressources et provisions actuelles et d'économiser. Le gouvernement hésite à créer l'apparat infiniment compliqué du ration* nement forcé ei général. Nous devons le comprendre absolument. Un article de fond du 9 février du « Glasgow Herald » dit: Il est bien possible que des générations apprécieront plus tard la guerre sous-marine, car elle a ouvert enfin dans notre pays les yeux de tous au sujet de l'importance de l'agriculture. La guerre sous-marine vient seulement de démontrer que la force d'un pays ne consiste pas dans la richesse investie,à l'étranger, mais dans les propres ressources du pays Les autres Etats de l'Europe en ont déjà depuis longtemps tiré leur profit, notamment l'Allemagne,! qui a franchement reconnu que l'Etat, qui a pro-j duit lui-même le plus de vivres avec le maximum'-, de ses propres producteurs serait le plus fort ea temps de guerre et en temps de paix. Et c'est ainsi que l'Allemagne a gagné à un double point de vue,) d'abord dans la quantité de la meilleure matière, humaine et ensuite dans la production des vivres les plus nécessaires. Ce n'est pas le canon . Krupp, mais la charrue allemande qui nous imposé cette guerre exténuante~

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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