Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 20 Fevrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/db7vm44j1w/
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4me Année N. 861 ■ Ed. 1 CINQ CENTIMES Mardi 20 Février 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. J Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des ab®unements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois ! Mois Fr.3.G0-Mk.2.40 Fr.l.50-Mk.l,20 TIRÂŒ : SI0.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos. fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.55 La grande ligne. ..... 1.C0 TSHAGEsSSO.OûO PAP. JOUR Rédacteur en Chef : Reiié Armancl Journal Quitlilen Indipeisianf Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS DEHORS COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMAND» BERLIN. 19 février. — Officiel de midi : Théâtre de ia guerre à l'ouest. Dans la plupart des endroits in front, un épais brouillard a rcgné, qui a limité l'action de l artillerie et des aviateurs, et n'a permis que des poussées de reconnaissance. Contre la vigilance de nos garnisons de tranchées, de nombreuses entreprises ont échoué. Nos éclaireurs ont réussi à ramener rs pi isiHiuiei o. Théâtre de la guerre à l'est. Rien d'essentiel. Front en Macédoine: Escarmouches entre avant-postes et par endroits feu d'artillerie. Deux avions ennemis ont été descendus.BERLIN, 19 février. — Comm. ojf. de hier soir: Des événements particuliers ne sont pas annoncés. AUTRICHIENS VIENNE, 19 février. — Comm. off. de hier : Théâtre de la guerre à l'Est. Les combats, mentionnés hier, qui se sont déroulés au nord de la vallée de l'Oitoz, ont diminué dans l'après-midi. L'ennemi a été repoussé partout .Au front au nord des Karpatli.es en plusieurs endroits des actions d'éclaîrems plus intenses. Théâtre de la guerre italien. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Inchangé. TURCS CONSTÂNTINOPLE, 19 février. — Officiel du 18 février : Front du Tigre: Au sud du Tigre, l'ennemi a repris le gros de ses troupes de 10 km. et n'a laissé dans tes positions devant nous que des pcsles d'observation. Le 17 février, l'ennemi a attaqué après une vigoureuse préparation d'artillerie, nos positions de Fellahie avec des forces évaluées à une brigade d'infante-lie. L'ennemi a réussi à pénétrer temporairement dans nos positions. Il a étc toutefois rejeté après un assaut, au cours de combats à la baïonnette et à coups û L? grenades à main, de telle sorte que 'loît.c clvoIi s* "''certifié h In fin If'lrft~TVP-ti! tiis roc/. lions en anéantissant presque complètement la brigade ennemie. Nous avons fait prisonniers un officier et 60 hommes et capturé une mitrailleuse et quelques fusils automatiques. Nos pertes ont été insignifiantes.Aux Dardanelles, le lieutenant Meinecke a abattu, le 17 février, un avion ennemi, pourvu de deux mitrailleuses ; le pilote a été fait prisonnier.L avion est presqu indemne et utilisable pour nous après quelques réparations. Front, fin Galicie : Le 17 février, l'ennemi a déclanché, après une violente préparation d'artillerie, deux attaques contre la position de nos troupes à Bzickilmy. Toutes les attaques ont été totalement repoussées par notre feu d'infanterie et nos mitrailleuses. Des autres fronts, rien d'essentiel n'est à signaler.CONSTANTINOPLE, 18 février. — Comm. off. fî il 17 irMI-ÎPr • Front du Caucase: L'ennemi a effectué des attaques avec de forts détachements de reconnaissance contre 3 points différents dans un secteur de notre aile gauche. Une de ces attaques a été repovssés par notre feu. Au cours de la deuxième, l'ennemi a réussi au début à pénétrer dans les positions de nos patrouilles, il en a été toutefois rejeté immédiatement par une contre-attaque. De cette manière nous avons reconquis notte position entière. Au cours de sa troisième attaque nous avens attiré l'ennemi dans un piège, avons fait prisonniers un certain nombre de Russes et en avons tué un grand nombre, Sur les autres fronts rien de particulier à annon- BULGARSS SOFIA. 1S février. — Officiel du 18 : Front en Macédoine: Faible activité d'artillerie, entre le lac de Prespa et le lue Doiran. Au sud-est du lac do DoiranJtêuX compagnies ennemies ont essayé de s'avancer contre nos postes avancés, après une violente action d'artillerie préparatoire; ils ont toutefois cté obligés de s'arrêter sous noire feu. A Serres, il y eut également des fusillades isolées.Sur tout l'ensemble du front, activité d'artillerie et activité aérienne. Un avion ennemi a été bombardé par notre feu d'artillerie dans le coude du Sereth. Deux autres avions ennemis ont jeté sans résultat huit bombes sur la sire d'Okischilar. Front en Roumanie: Faible feu d'artillerie. SOFIA, 1S féviier. — Comm. off. du 17 février: Front en Macédoine: Dans ta boucle de la Czerna feu d'artillerie assez vif.Sur le restant du front faible activité-d'artillerie. ' Escarmouches de patrouilles sur la rive gaucho du Wardar et dans la plaine de SereS. Activité aérienne dans la région de Bilolia, dans la vallée du Wardar et sur la Struma inférieure. Front de la mer Egée: ■ Dans le golf de Kuwalla un navire ennemi a bombardé sans succès Tscherpandi et Tschiflilc, à l'est de Kawalla. Front en Roumanie: A l'est de Tulcea notre artillerie a cannons' un moniior ennemi, qui avait ouvert le feu au canal :le S ulin a contre -uilliae de F ris lava, r • FRANÇAIS PARIS, 18 février, 3 heures p. m., officiel : Au cours de la nuit, rencontres de patrouilles sur divers points du f>ont, notamment dans les secteurs de Troyon, des Chambrettes et au nord-ouest de Ba-donvillcr. Au bois Le Prêtre, un de nos détachements a pénétré dans les tranchées ennemies et a détruit les ouvrages et les abris de l'adversaire. Rien à signaler sur le reste du front. PARIS, 18 février, 11 heures p. m., officiel .* Aucun événement important à signaler au cours de la journée, en dehors d'une lutte d'artillerie assez vive sur les deux rives de la Meuse, notamment dans les régions de Bezonvaux et de le côte 304. La. nuit dernière,, un coup de main ennemi sur une de nos tranchées au nord de Saint-Mihiel a échouc sous nos fenx. RUSSES PETROGRAD, 17 février. — Officiel .• Sur le front à l'ouest, canonnades réciorc^ues et opérations de reconnaissance. Dans les Carpathes, tempêtes de neige. Sur le front en Roumanie, duels d'artillerie et escarmouches entre avant-postes. ITALIENS ROME, 17 février : Dans la région de la vallée de l'Adige vive activité des deux artilleries. La nôtre a provoqué un incendie dans les lignes ennemies sur la Zugna. De faibles renconties, favorables à nos armes sont annoncées du défilé de Lagoscuro (vallée de la Camo-nica) ainsi qu'au sud-ouest de Bacons (vallée du Chiesc), au nord du Laghi (torrent de Zar Posina), à Szurelle (torrent de Naso-Brenta, aux versants septentrionaux du Colbricon (vallée de la Trevi-gnolo) et sur te Brentano supérieur. Au front Julien l'habituelle canonnade réciproque .La gare de Santa Lucia à Tolmein a été atteinte par notre feu. ANGLAAS LONDRES, 17 février. — Officiel du soir : Sur les deux rives de l'Ancre, nous avons exécuté d'heureuses opérations. Les positions ennemies établies en fsce de Mi-raumont ont été conquises sur un front de 1 1/2 ' f-j** 7 y p* e Jlfip - nous sommes emparés, en outre, d'une importante position ennemie établie au nord de Baillescourt Les Allemands ont subi de fortes pertes. Nous avons prononcé des attaques efficaces près du Neuve-Chapelle et de Ploegsteert. Un grand nombre de soldats allemands ont été tués. Dernières Dépêches Une nouvelle anglaise errffûée. Quartier Général, 17 février. — Malgré la déclaration de l'ambassade allemande à La Haye concernant une nouvelle erronée de l'Agence Reuter et relative au Comité de secours hispano-américain, un radiogramme anglais de Poldhu de ce malin, 1 h. 50 m., répand la nouvelle que l'Allemagne aurait obligé les employés américains du Comité de secours hispano-américain, de quitter la Belgique et les régions occupées au nord de la France, que l'ambassadeur français à Londres aurait exprimé îu Comité les remerciements de la France pour l'oeuvre accomplie et exprimé l'espoir que l'œuvre secours puisse être continuée par l'intermédiaire de l'Espagne. Les milieux chargés de l'alimentation de la population civile française disent que cette noù-velle est complètement fausse. Les délégués du Comité ont au contraire reçu la communication que les délégués pour la Belgique pourraient y demeurer sans obstacle et que ceux qui étaient actifs jusqu'à présent dans le nord de la France pourraient également y retourner ssn9 empêchement, sans s'inquiéter cfe la rupture des relations diplomatiques avec l'Amérique et sans égard à une attitude hostile croissante de l'Amérique. Nouvelle attaque aérienne contre Bruges. Londres, 17 février. (Reuter.) — L'Amirauté communique ce qui suit : Nos hydro-avions ont entrepris hier une attaque sur la station d'aviation de Ghistelles. Nous avons lancé des bombes lourdes avec de bons résultats. En même temps, le port et les navires de Bruges ont encore une fois été attaqués. Nous avons vu exploser les bombes en atteignant leur but. — Nous apprenons de source autorisée qu'aucun dégât militaire ne s'est produit lors de l'attaque contre Bruges. La rareté du pétrole en France. Berne, 18 février. — Par suite de la rareté de la benzine et du pétrole, des prix maxima ont dû être établis dans toute la France. Le prix a été fixé, pour la benzine à 72 fr. 50, et .pour le pétrole à 41 fr. 50 l'hectolitre. Xi'exnlfisifiB ri'Arïrhan .<*«;!. Copenhague, !8 février. — On mande de Bergen au « Nationaltidende » : Un voyageur retour de Pétrogred annonce avoir séjourné à Arkhangel, durant la grande catastrophe d'explosion, qui fut beaucoup plus terrible que ne l'a dit le télégramme. L'explosion s'est produite dans le port de guerre, pendant qu'un vapeur déchargeait des munitions. Elle fut si terrible, que tous les êtres vivants furent tués ou blessés dans lui rayon d'un kilomètre aux alentours. Les dégâts sont évalués à 50 millions de roubles. La crise du charbon en France. Berne, 18 février. — Le « Petit Journal » annonce que le conseil municipal de Montargis a résolu d'abattre les forêts des environs, pour remédier au manque de charbon. La nouvelle loi sur les libérés en France Paris, 17 février. (Havas.) — Le Sénat a adopté à l'unanimité la loi* concernant l'examen des libérés par des commuions particulières. Déclaration de M. Romanones aux Oortàs. Madrid, 18 février. (Havas.) — Au cours ultérieur de la séance de la Chambre, le président .du conseil des mirystpis, comte Romanones, a fait la déclaration suivante : « En tant qu'amie de tous les belligérants et de tous les neutres, l'F.soagne ne peut s'engager dans des discussions qui pourraient compromettre cette amitié. Les réponses de l'Espagne aux Etats-Unis et à l'Allemagne, dont il se félicite, ont été bien accueillies par ton'- les belligérants et ont exactement esquissé la politique du Gouvernement, politique que celui-ci maintiendra également à l'avenir. Le comte Romanones conclut en disant qu'il n'y aurait pas de débat jmmédiat. sur la politique générale, mais qu'il serait heureux d'a^rendre qu'il peut compter sur .la confiance du Parlement. (Applaudissements.) s M. Dato. chef d(f parti conservateur, et M. Lor-roux, chef des républicains, ont déclaré ensuite qu'ils soutiendraient le gouvernement. M. Dato retira son interpellation, et la séance Woa. Réouverture de la Bourse de Copenhague. Copenhague. 18 février. — La Bourse sera réouverte le 19 février.? Un comnlot en Finlande. Le « Handels o.jBjoefartstidende », de Goteborg, apprend qu'on a découvert un grand complot en Finlande. Plus de'cent personnes sont déjà impliquées dans l'affairés. La poiyique économique en Norvège. Christiania, 19 février. — Dans le conseil des ministres tenu le 17, il a été décidé de fixes* des prix maxima potirrtouîes les marchandises,d'étendre Ja faculté d'expropriation appartenant aux communes, de saisir éventuellement toutes les matières premières. D'après une proposition de l'Union des armateurs, l'assurance de guerre des marins sera augmentée jusqu'à concurrence de 100 p.c. La situation dans les ports norvégiens. Christiania, 19 février. — Cinquante vapeurs sont immobilisés à Bc n ; dans le port de Christiania, jours. A Tmndjhem, Stavanger, Christiansand et dans d'autres ports, la situation est la même. La navigation espagnole. Le correspondant du « Journal » de Paris, à Barcelone, annonce que l'Union des armateurs espagnols a décidé de mettre des canots automobiles à bord des navires, ce qui signifie que les navires de commerce espagnols ont l'intention de traverser la zone défendue. Une conférence commerciale de l'Entente, j Le « Secolo » annonce que, le 12 avril, se tiendra à Rome une conférence de la commission économique des Puissances de l'Entente, à laquelle le Japon et la Roumanie seront également représentés. La commission économique de la Chambre des Communes anglaise a également décidé d'y prendre part. Le mancraa de charbon en France. Paris, 19 février. — Le « Temps » apprend de Troyes, que les fabriques locales de chapeaux et de casquettes ont dû fermer en raison du manque de charbon. On sait que cette fabrication constitue la orincicale industrie de la réaion. Dans la noblesse russe. Stockholm, 19 février. — D'après la « Rousskîa Volja », l'assemblée de la noblesse russe, qui devait avoir lieu à Moscou vers la fin de ce mois, a été remise au mois de mai au plus tût, le gouvernement russe estimant que la reprise des délibérations sur le rapprochement de la noblesse avec les milieux bourgeois, est indésirable. La révolution a Cuba. L Agence Havas apprend de Londres que d a-près des nouvelles arrivées dans cette ville, te révolution de Cuba aurait un caractère militaire. Les troubles ont ocmmencé dans les provinces centrales. Les rebelles se sont rendus maîtres de Santiago et de Cumguays et marc ;ent sur Santa Clara. Le gouvernement cubain, qui dispose d'une-partie importante de l'armée, a fait appel aux volontaires. On croît pouvoir étouffer-la révolte. La guerre maritime. Berlin, 19 février. — On mande ae Geneve au « Berliner Lokal-Anzeiger » : Dix vapeurs de charge, qui avaient quitté les ports brésiliens, longtemps ayant le renforcement de la guerre sous-marine, sont em retard. Berne, 18 février. — Du « Temps » • T,e déficit de 16 p.c. des arrivées de navires, mentionné pour la première semaine de février, contre la dernière de janvier, par l'Agence Havas, ne serait pas quantité négligeable. Les chiffes signalés officiellement ne peuvent en aucun cas constituer une excuse, pour la négligence des autorités administratives françaises. Berne, 18 février.— On mande de Palmas de Mal-lorca aux journaux milanais : Un sous-marin aus-tro-hongrois a coulé le vgpeur italien « Oceania » (4,217 tonnes). L'équipage a pu être sauvé. ! Cammùni la « Ville-du-Havre » a été coulé. I Berlin, 1!) février. — Nous lisons dans le « Dus-seldorfer General Anzeiger » du 17 février : Noufe avons déjà signalé la chssse sous-marine captivante donnée au « Viiie-du-Havre », qui se termina par le torpillage du vapeur.Nous ne croyons pas devoir priver nos lecteurs des détails de cet épisode si intéressant, dans nos opérations militaires contre l'Angleterre. Le vapeur fut aperçu da,ns les eaux espano-porlu-gaises, à 1 heure de l'après-midi. Lorsqu'il vit le sous-marin, il prit d'abord la direction de la côte, mais retourna ensuite en haute mer. Le sous-marin entreprit immédiatement la poursuite. On put immédiatement constater le nom du vapeur par les câblogrammes qu'envoya celui-ci que le commandant du sous-marin contrô'ait. C'est le « Ville-du-Havre », qui tentait de s'échapper avec les 9,000 tonnes de vivres qu'il avait à bord. A 7,200 mètres, le vapeur armé ouvrit le feu sans obtenir un résultat quelconque. Le sous-marin accepta le combat et tira environ 70 coups de canon. Comme le combat n'en finissait pas, malgré sa longue durée, le sous-marin cessa le feu et plongea peu après 6 heures de l'après-midi ; le commandant avait l'intention, en ce faisant, de lui cacher le cours du trajet du sous-marin, espérant que peut-être le vapeur aurait arrêté sa fuite en voyant la mer libre et serait retourné à la côte. Cette ruse ne réussit pas; le vapeur ne se laissa pas détourner, mais continua à se diriger vers l'ouest. Vers 7 heures, il réapparut à la surface et poursuivit le vapeur à toute vitesse, afin de lancer ses torpilles à la tombée de la nuit. Lorsque l'occasion se présenta, on aperçut tout à coup un second vapeur qui se mit en travers entre le « Ville-du-Havre » et le sous-marin. Le sous-marin essaya d'abord d'écarter cet obstacle du chemin par une torpille ; le coup manqua toutefois son but, attendu que la to-pille ne ;5at être pointée d'une façon précise en raison de la mer houleuse. Le sous-marin plongea de nouveau et reprit la poursuite. Le « Ville-du-Havre » vint de nouveau en vue vers 11 heures du soir. Le commandant du sous-marin essaya de nouveau d'en finir avec une torpille. Il y parvint à minuit et demi. Le coup manqua encore toutefois son but; en raison de la grande distance et de l'obscurité. Le sous-marin réapparut à la surface et reprit encore une fois la poursuite. L'occasion favorable se présenta deux heures plus tard. Le commandant du sous-marin replongea avec son sous-marin et lança une nouvelle torpille. Cette fois-ci elle porta et le « Ville-du-Havre » co^la. Le succès était donc remporté, après un combat acharné de quinze heures. Il est possible que le vapeur se croyait en sécurité, après qu'il fut parvenu à s'échapper plusieurs fois; cela semble au moins résulter de ses radiogrammes interceptés par le sous-marin. Pen- qui lui fut promis, il lança plus tard dans la soirée la nouvelle réjouissante ; « Je me suis échappé », et quelques instants plus tard ; « Je suis sauvé ». Il avait triomphé trop tôt. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) Le front italien menacé près de Gorz. Vienne, 18 février. — On mande de Genève au « Temps » que le « Matin » considère la situation des Italiens, près de Gorizia (Gorz) comme très précaire, vu qu'ils n'ont point réussi jusqu'ici à gagner du terrain au-delà des faubourgs ; chaque pouce de terrain n'est enlevé à l'ennemi, qu'au prix d'âpres combats, et chaque recul, si petit soit-il fait chanceler tout le front de Gorizia. L'impression do la oonssée en Champagne. Berlin, 18 février. — On mande d Amsterdam au « Tâgliche Rundschau » : A la suite des informations habituelles au sujet des poussées exécutées dans un but de reconnaissance, annoncées ces dernières semaines par les communiqués des deux états-majors à l'ouest, la poussée en avant soudaine d'hier exécutée par l'armée du kronprinz a produit ici la plus vive sensation. On fait remarquer à ce sujet, que l'état-major allemand, inflige ainsi un démenti aux assertions anglaises, qui prétendent que c'en est fait de la force d'attaque de l'armée allemande au front de l'ouest et a prouvé tout le contraire. On attend anxieusement les prochains communiaués allemands. Une durs épreuve. Rotterdam, 18 février. — On mande de Londres au « Nieuve Rotterdamsche Courant » ; Dans un discours prononcé hier à Manchester, le ministre Kenderson, a déclaré : Nous sentons que notre grand peuple et ses vaillants aliés, seront soumis dans les mois prochains à une épreuve sans précédent, depuis la première bataille de la présente guerre. Je partage complètement et entièrement ce sentiment. Le ministre déclara ensuite que jamais encore il n'avait eu la conviction aussi forte de la victoire des Alliés sur leurs ennemis. Les commandants des armées en campagne seraient certainement désillusionnés, si l'été prochain ils n'avaient livré à l'ennemi, une bataille, oui jointe aux autres facteurs connus, doit amener la victoire finale, telle que la souhaitent les Alliés. Le dépar tde Bernsotrg. Zurich, 18 février .— On mar.de de Londres à la « Zurcher Pcst » que le comte C- rnstorîf a été à l'occasion, de son départ l'objet d'une a?tr,iticn multiple. De nombreux pamphlets lui ont été adressés. Le gouvernement américain avait pris des mesures sévères pour empêcher toute manifestation ou perturbation de l'ordre. Lors de son embarquement la foule grouille,it de policiers. Par un excès de zèle de la part de ceux chargés de la surveillance,il advint une mésaventure à l'ambassadeur suisse. Lorsqu'après le départ, le Dr Ritter, retourna en toute hâte à terre, il se vit arrêté et ce ne fut qu'après avoir été reconnu qu'il fut remis en liberté avec force excuses. Le « New York World » annonce que le vapeur « Frédéric VIII » sera escorté, hors des eaux américaines par des navires anglais et français, jusqu'à la zone de barra se. La note de l'Espagne. Berlin, 18 février (officiel). — La note-réponse transmise le 6 février à l'ambassadeur impérial à Madrid par le gouvernement espagnol, et dont le (texte rectifié par l'ambassade espagnole à Berlin, s maintenant été transmis au gouvernement impérial est conçu comme suit, d'après la traduction : Le gouvernement royal a examiné avec le plus grand soin la note que V. E. m'a transmise le 31 janvier annonçant la décision formelle du gouvernement allemand de couper net, dès le lendemain et par tous les moyens dont il dispose, toute navigation autour de la Grande-Bretagne,de la France, de l'Italie et dans la Méditerranée orientale. Le gouvernement royal a le devoir de faire observer que la teneur de cette note l'a douloureusement ému. L'attitude de stricte neutralité que l'Espagne a adoptée dès le début de la guerre et à laquelle elle a pu se tenir grâce à une fermeté et une loyauté inébranlables, lui donne le droit d'exiger que la vie des sujets espagnols exploitant le commerce maritime ne soit pas exposée à d'aussi graves dangers. Elle lui donne, en outre, le droit d'exiger que ce commerce ne subisse ni entrave ni restriction dans toute la zone dans laquelle la gouvernement impérial allemand déclare qu'il sà voit forcé d'user de toutes les armes dont il dispose et de renoncer à toutes les restrictions qu'il s'était imposées jusqu'à présent dans leur emploi. Dès avant que Je gouvernement impérial eût renoncé à ces restrictions, le gouvernement royal a protesté auprès de lui, ne les estimant pas conci-liables avec les prescriptions du Droit international relatives à la guerre maritime. Les méthodes do guerre annoncées par l'Allemagne atteignant maintenant un degré imprévu et sans précédent, font au' gouvernement royal le devoir, basé sur les obligations et les devoirs que 'ui impose sa neutralité, d'adresser au gouvernement impérial une nouvelle protestation tout aussi mûrement pesée et d'y insister. Simultanément il fait ses réserves et soulli gne les responsabilités, auxquelles le gouvernement impérial ne pourrait se soustraire, que pourraient entraîner les pertes de vies humaines à résulter de ses décisions. Le gouvernement royal base sa protestation sur l'impossibilité de concilier avec les règlements maritimes internationaux le barrage complet d'une zone maritime délimitée et la substitution au droit incontestablement acquis aux navigateurs de choisir leur route dans des conditions déterminées d'un. - pictcr.aa uc uesirutniun appncaore sans restriction aucune. Il proteste surtout en raison du fait que l'extension annoncée d© cette nouvelle-conception du droit qui pourrait éventuellement avoir pour conséquence la mort de non combattants sujets d'un Etat neutre comme l'Espagne, est contraire aux principes toujouijp observés par toutes les nations, même dans les périodes les plus critiques qu'elles ont traversées. A n'en pas douter, le gouvernement impérial est convaincu que le peuple espagnol ni son gouvernement ne méconnaîtront les raisons qui lui ont dicté sa décision et il escompte qu'ils collaboreront pour leur part à empêcher de nouveaux sacrifices de vies humaines. Dès lors, il comprendra qu'il est impossible au gouvernement espagnol, toujours prêt à une initiative opportune et disposé à donner son appui à tout effort capable de ramener la paix' si ardemment désirée, d'admettre la légalité du droit de guerre extraordinaire que s'arroge l'Allemagne . En dépit des droits qu'assure à l'Espagne sa neutralité et la conscience qu'elle met à accomplir les devoirs qui lui incombent, les nouvelles méthodes de guerre sous-marine rendent non seulement le commerce maritime de l'Espagne plus difficile, mais elles vont même jusqu'à le suspendre, ce qui est de nature à menacer son existence économique et à exposer en même temps à de sérieux dangers la vie de ses nationaux. Plus que jamais, le gouvernement royal s'appuie sur son bon droit. Il ne doute pas que le gouvernement impérial se laissera guider par les ««njlment» de l'amitié qui unit les deux pays et qu'il trouvera, malgré les dures nécessités de la terrible guerre présente, les moyens de faire droit aux protestations de l'Espagne. Ces protestations reposent sur le devoir inéluctable qu'a le gouvernement royal de protéger la vie de ses nationaux et de maintenir dans toute son ampleur sa souveraineté pour empêcher l'existence nationale du pays d'être mise en péril. Il a la conviction c'avoir pour lui la justice et le droit. Retraite du ministre Vandcrvekie. La Haye, 18 février. — Le journal belge « Vri} Belfiië », paraissant à La Haye, annonce du Hâvre qu'il n'est pas improbable que le ministre Vandeç-velde se retire d> gouvernement. La raison serait les grandes difficultés qui ont surgi er.'re les ai tres membres du gouvernement et lui et qui se rapportaient à certaines mesures disciplinaires vis-à-vis d'un groupe d'ouvriers de munitions. La guerre sous-marine. Berlin, 19 février. — Dans l'édition du seir du « Niemve Courant » du 16 février,on annonce l'arrivée du vapeur hollandais « Westerdijk », venant d'Angleterre comme preuve que la possibilité existe d échapper au danger de la zene barrée. A ce sujet il est à noter : Le vapeur « Westerdijk », qui, comme c'était d'ailleurs connu, a été retenu par les Anglais pendant un mois et demi ri Storno-way avec uue cargaison de céréales, destinée au gouvernement hollandais a obtenu sur demande du gouvernement hollan. is l'autorisation de l'amirauté navale allemande de traverser la zone barrée et es autorités allemandes avaient tout fait pour lui assurer une course sans danger jusqu'à son port de destination. De telles nouvelles, comme le « Nieuwe Courant » les publie, ne peuvent servir qu'à entraîner l des vapeurs neutres à naviguer dans les eaux di9 j la zone barrée et exposer aux clus grands dangers ^ les navires et leurs équipages^

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