Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 23 Fevrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 22 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k649p2x85s/
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ABONNEMENTJ'OSTÂL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 8 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 les biwuux de poste en Belgique ci à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux cl pienncnt cours les ÏJanv. 1 AvtiL î Juillet 1 Octob. f*n peut s'abonner toutefois pour les eux derniers mois on même pour le ernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois *r.3.00-Mk.2.40 Fr1.50-.v.k.t.20 TIRAGE :§s©,0O® PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne. ..... 1.C0 TBItAGEîîfQ.OQO PAR JOUR Rédacteur en Chef : Kea© Artnancl tournai HHsHilsa Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS WKW-'-' Ht» M» t(* ALLEMANDS BERLIN, 22 février. — Officiel, midi : Théâtre de la guerre à l'ouest. Groupe d'armée du îeld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière: An sud d'Annentièrcs, après une intense canon nade, plusieurs compagnies anglaises ont pénétré dans notre position; une vigoureuse contre-poussée tes en a aussitôt rejetées. En débarrassant les tran-*hées, nous avons compté 200 morts anglais; 39 soldats ont été emmenés prisonniers. Des poussées d'éctaireurs enemis au sud-ouest de Warneton, au sud du canal de La Bassée et entre l'Ancre et te Somme, ont échoué. Théâtre de la guerre à l'Est. Front d'armée du îeldmaréchal général prince Léopold de Bavière: Ad sud-ouest de Riga et sur la rive sud du lac de Narocz, des entreprises de détachements russes s'élevant jusqu'à la force aune compagnie ont échoué. A Lalasy, sur la Schtschara et dans plusieurs endroits entre le Dniester et les Carpathes boisées, quelques coups de main de nos détachements d'attaque ont été exécutés avec succès. Front d'armée du général colonel archiduc Joseph: et Groupe d'armée du îeldmaréchal général von Mackôiisen: Par un temps de rafales de neige, l'action n'a été que minime. Front en Macédoine: A l'est dit Vardar, les Anglais ont tenté de s'installer devant noire position; ils ont été chassés dans un combat à la grenade à main. AUTRICHIENS VIENNE, 21 février : Théâtre de la guerre à l'Est. Pas d'événements parliculiers. Théâtre de la guerre italien. Le combat d'artillerie sur le front du littoral a été de nouveau assez intense l'après-'.nidi. Durant la nuit un avion ennemi a jeté, sans résultat, des bombes sur nos positions du Carso et sur quelques localités.Dans le secteur de judicarie, nous avons abattu par le feu de nos mitrailleuses, un avion italien à l'est du Monte Cadria. Le pilote est mort et l'observateur srièvemenl 'als^â BULGARES SOFIA, 22 février. Front en Macédoine: Entre le Vardar et le lac de Doiran, feu d'artillerie intense qui augmenta d'intensité vers minuit, notamment aux alentours de Matschinkovo.Des détachements d'artillerie ennemie qui cherchaient à marcher de l'avant, jurent arrêtés par notre tir de barrage. Sur le restant du front, faible activité d'artillerie. Nous avons dispersé par noire feu des patrouilles ennemies sur les versants méridionaux de la Behsiiza Planino et dans la plaine de Seres. Un avion ennemi a jeté tans résultai des bombes sur la gare d'Okisschylan. Front en Roumanie: A l'est de Tv.lcea, feu d'infanterie et de mitrailleuses sur les deux rives du bras St-Georges. TURCS CONSTANTINOPLE, 22 février. — Officiel du 21 février : rront du Tigre: Faible lutte d'artillerie et d'infanterie réciproque.Front du Caucase: Des mouvements de reconnaissance, effectués par an faible détachement ennemi contre les avant-postes de notre aile droite ainsi que contre notre aile gauche, ont été repoussées ci notre avantage. Nous avons capturé dans une position une certaine quantité d'armes et de matériel. Pour le reste, l'ennemi a dirigé im faible feu d'artillerie contre noire position de l'aile gauche. Sur les autres fronts, pas d'événements d'une importance particulière. FRANÇAIS PARIS, 21 février. — Officiel de 3 h. p. m. : Aucun événement important à signaler au cours de la nuit. PARIS, 21 février. — Officiel de 11 h. p. m. : Activité des deux artilleries dans la région de h Butte-du-Mesnil et sur la rive droite de la Meuse, vers le bois des Caurrières et vers Bezonvaux.Les tirs de notre artillerie onl allumé un incendie dans les lignes adverses à l'ouest du Grand-Chenois. Un coup de main ennemi sur un de nos petits postes du secteur de la ferme des Chambrettes a échoué sais les feux de ces derniers. Journée calme partout ailleurs. RUSSES PETROGRAD, 20 février. — Officiel : Dans la région de Slaventine, grâce à un feu concentré, nous avons repoussé une attaque prononcée par un bataillon ennemi. Avant-hier et hier, nos aviateurs ont livré un cet tain nombre de combats aériens qui se sont terminés en notre faveur. Un de nos avions, pilote par le lieutenant Pamson, a forcé deux appareils al lemands à rebrousser chemin. Sur le front m Roumanie, duels d'artillerie ei opérations de reconnaissance. ITALIENS ROME, 20 février. — Officiel ; Sur te haut plateau d'Asiago, dans la nuit du H février, un détachement ennemi a pénétré dam nos tranchées creusées dans la neige. Il est entre dans un de nos retranchements établis dans les enviions de Casera Zebio Pasiorille. Après un. violent corps à corps ,il en a été rejeté. Les AuUi■ chiens ont subi des pertes sensibles et laissé quelques prisonniers entre nos mains. Nous avons de nouveau dirigé un tir précis sur la gare de Tarvis. ANGLAIS LONDRES, 20 février. Sous la ptoteciion d'un violent bombardement, qui a complètement détruit nos tranchées, de forts détachements ennemis, appuyés par des lance-flammes, se sont élancés hier soir à l'assaut contre notre petit poste avancé au sud de az Transloy. Nous avons pénétré au cours de la nuit à l'est d'Armen-tières et à l'est d'Y près dans les lignes allemandes et y avons causé, de graves dégâts. L'ennemi a fait hier soir sauter une mine au sud-ouest de Wytschae-te, qui n'a pas occasionné des dégâts. Les tranchées on! été copieusement bombardées pendant la journée à Sail'y-Saillisel, La Bassée, Messines et Tî'vf-s chaste. »ii i —«»n—«HMgglfiffCTEJTT « Dernières Dépêches Démission d'un ministre hollandais. La Haye, 22 février. — Le Bureau de Correspondance de La Haye annonce que le ministre des finances, M. Van Gijn, a offert sa démission. Son successeur, qui serait déjà désigné, sera nommé prochainement. Les mesures contre la contrebande en Hollande. La Haye, 22 février. — La Première C.hsmbre a voté le projet de loi visant la répression énergique de la contrebande. . ie gouvernement anglais et la navigation néerlandaise. La Haye,22 février. — Le Bureau de Correspondance de La Haye annonce que les navires néerlandais qui sont prêts à prendre la mer sur les:, à destination des Etats-Unis, ont reçu du gouvernement anglais l'autorisation de partir, à condition qu'ils fassent escale à Halifax et qu'ils ne touchent à aucun port situé ait sud du cap Hatteras. Cette avance du gouvernement britannique ne doit pas être considérée comme une règle générale pour l'avenir ; il sera statué sur chaque cas particulier. JJt llanflyA n Londres, 22 février. — Le correspondant du « Daily Mail » à Madrid annoace que M. Gérard, avec quatre autres membres de l'ambassade des Etats-Unis à Berlin, est arrivé mercredi à Madrid. L'Amérique et le Mexique. Londres, 22 février. — L'Agence Reuter annonce que M. Fletcher, le nouveau ministre des Etats-Unis au Mexique, est arrivé à Mexico. Un de ses premiers actes sera de protester contre la saisie des mines appartenant à des étrangers et non exploitées encore au 14 février, que le président Car-ranza se propose de décréter. La catastrophe d'Arkangel. Copenhague, 22 février. — D'après «Politiken», le journal « Haparanda Nyheter » annonce que l'explosion de munitions survenue à Arkhangel le 27 janvier provoqua une catastrophe terrible, qui a coûté la vie à des milliers de personnes. Le journal écrit : D'après les dires de témoins ocr'r'irîs, le plus grand dépôt de munitions du monde a sauté. L'explosion avait entièrement ls caractère d'an tremblement de terre. Les stocs de munitions et de matériel de guerre occupaient un emplacement de 2 kilomètres de long et de l kilomètre de large. Les explosions se sont suivies coup sur coup. A la suite de la première, la gare du chemin de fer, située à une distance de 2 kilomètres, a été détruite. On évalue les dégâts matériels à plusieurs centaines de millions de roubles. On croit généralement que la catastrophe ne doit pas être attribuée à la négligence, mais que malgré la sévère surveillance, quelqu'un a réussi à introduire une machine infernale dans le dépôt. On a arrêté jusqu'ici 100 Finlandais suspectés de particifaticn à l'attentat. La situation à Athènes. Rome, 22 février. — Le correspondant d'Athènes du « Corriere délia Sera » mande que la note des Puissances de l'Entente prouve que la situation ne s'est pas encore éclaircif. Le gouvernement grec présume que l'attitude assez raide de la Francs doit cire attribuée aux intrigues des vénizélistes, qui influenceraient les ministres de l'Entente. Les journaux athéniens affirment que certains milieux français veulent amener le gouvernement français à occuper Athènes pour des motifs politiques. La Suède doit souhaiter la défaite de l'Angleterre. Stockholm, ?.l février. — L'écrivain militaire Ernest Liljendahl traite dans l'« Aftonbladet » les principes juridiques concernant la guerre sous-marine allemande, et démontre que l'Angleterre était le pays où le droit des gens fut tout d'abord foulé aux pieds. Liljendahl déclare également que la situation est celle-ci : Depuis deux ans et demi l'Angleterre maintient le blocus de la faim, mais on ne peut obliger au nom d'aucune morale le peuple allemand à se laisser mourir de faim. Longtemps assez il a résisté et toléré la navigation neutre à destination de l'Angleterre. Mais à présent l'heure décisive a sonné ; l'Angleterre a choisi comme arme le blocus de la faim: l'Alemagne lui répond par la même arme. C'est là son plein droit. Le peuple de Kant établit ici un « impératif catégorique » qui a pour but de vaincre l'Angleterre. Ceci signifie avant tout pour la Suède, le refoulement de la Russie vers l'Asie. Avant la guerre, nous n'avions rien à reprocher à l'Angleterre. Mais celle-ci combat pour l'extension de la tyrannie russe en Europe. C'est pourquoi nous avons intérêt à souhaiter la défaite de l'Angleterre.Nous ne pouvons riVn faire de ra ux que de suspendre le plus possible notre navigation vers l'Angleterre, afin de sauver ta vie à no - propres marins. En ou tre, nous pouvons par delà la Baltique, prendre plus die contact avec l'A'lenlagne. Si l'Angleterre est atteinte par la Nemesis, l'Entente sera affaiblie, de telle sorte que les teutres graviteront dans l'orbite des Puissances Centrales. C'est par là que les intérêts de la Suède prendront une meilleure tournure. Appel aux inventeurs anglais. Berlin, 20 février. - Le correspondant du « Deutsche Tageszeitung » à Rotterdam constate d'après des informations rk- toute première source, que depuis l'entrée en vigueur du blocus, nos ennemis n'ont pas encore réjssi à cacturer ou anéantir un seul sous-marin. Ci! peut lire depuis quelques jours dans tous les ateliers de guerre anglais, une grande affiche .- irdi-essa.it à tous les ouvriers et ingénieurs, promettant de grosses primes en argent comptant, à celui qui pourrait découvrir un moyen efficace de défaire les sous-marins allemands. Cet appel aux inventeurs émane de l'Amirauté anglaise. Saisie de valeurs. Zurich. 21 février. — De La Haye à la « Nouvelle Gazette de Zurich » : Les Allemands ont saisi à, bord du « Prins Hendrîi: » des valeurs hollandaises s'élevant à 5 millions de florins, qui étaient expédiées à Londres aux fiais d'être réglées d'après les devises anglaises. L'argent a été déclaré périmé.Malversations en Russie. Rotterdam, 22 février. — On sait qu'il y a un procès pendant contre l'ancien ministre de la guerre russe SuchumUnow. La <; Ruskoje Wolja » annonce maintenant que Mme Suchumlinow aura également à répondre devant la justice pour des faits du même genre. Elle a été arrêtée, m3is elie peut rester c'iez elle, où elle e?t surveillée, avec son mari malade, contre le versement d'une caution de 100,000 roubles. Un nouveau joimial allemand. Sofia, 10 février. — Aujourd'hui a paru le premier numéro du journal allemand « Deutsche Bal-kan Zeitung fondé il y peu de temps. 11 con- btîfgare Radoslavov. 'j L'emprunt ''italien. Berne, 21 février. — D'après les journaux milanais, la clôture des signatures pour le quatrième emprunt de guerre a été ajournée du 25 février au 10 mars. A la Commission principale du Rcichstag. Berlin, 21 février. — La Commission principale du Reiehstag s'est réunie aujourd'hui avant midi. Les délibérations auxquelles assistaient les secrétaires d'Etat Dr Heîfferich, von Coppelle, comte Rœdern et Zimmennann, étaient de nature confidentielle. Le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères a fait, avant le dépôt de l'ordre du jour, des communications confidentielles au sujet de révolution de la situation politique depuis le 31 janvier. 11 a traité de l'attitude des diverses puissances neutres et a parlé d'un prochain livre blanc contenant les écrits échangés dans la diplomatie. Le secrétai-de d'Etat disserta longuement ensuite de la situation née de la rupture des relations diplomatiques avec l'Amérique. Il termina, aux applaudissements de la Commission, en exprimant sa vive confiance que nous atteindrons au moyen des sous-marins le but proposé. Le secrétaire d'Et:?t de l'office im< périal de la marine exposa que les espoirs fondés par la marine sur la guerre sous marine sans merci, avaient non seulement été réalisés, mais dépassés. La fin de son discours fut couverte d'applaudissements. Etant donnée la manière systématique de la presse anglaise de voiler par ordre gouvernemental tous les coulages de navires, il est d'ailleurs difficile de poser dès à présent des chiffres certains. Les chiffres publiés il y a quelque temps dans un grand journal quotidien berlinois, au sujet du tonnage coulé — nous en avons les preuves en main — ne sont pas du tout exacts. On ferai; beaucoup mieux, avant d'être en possession des constatations officielles, de ne dire plutôt rien, que de citer ces données sommaires, qui ne sont utilisées ! par nos ennemis que pour créer de l'agitation contre nous et amoindrir ou voiler les effets de la guerre sous-marine. Bien que toute une série de sous-marins ne soient encore rentrés à leur port d'équipement, de leur raid s'étendant à leur rayon d'activité et d'après les instructions reçues, le secrétaire peut assurer que ies résuliats obtenus dépassent les espoirs fondés par la marine. Il est réjouissant de constater qu'il n'existe aucun motif de n'avoir pas même à déplorer la perte d'un seul sous-marin depuis le début de la guerre sous marine sans réserve. Les mesures de protection dont on a tant causé dans la presse anglaise et au Parlement anglais, ne dépassent point la mesure normale, s'il faut en croire les sous-marins rentrés de voyage. La navigation est pour ainsi dire nulle dans la mer du Nord. Quant à la navigation, elle est quasi suspendue. Si l'on considère la situation dans son ensemble, la marine peut envisager avec la plus grande confiance le développement ultérieur de la guerre sous-mariae. Les espoirs que fonde sur elle le peuple allemand sont pleinement légitimés par les résultats acquis jusqu'à présent. Le secrétaire d'Etat à l'Intérieur fit remarquer que le ravitaillement de l'Angleterre en matières de première nécessité augmentait de jour en jour.Les fournitures en vivres, bois de mines et charbon faites par l'Angleterre aux Alliés et aux neutres en décembre 1916, et le recul contre le mois de décembre 1915 est sensiblement plus grand que le recul moyen de toute l'année 1016 contre 1915. ILes chiffres prouvent que le ravitaillement britannique approche de son point dangereux. De même 5 au point de vue commercial, on peut compter en toute certitude sur la complète réalisation de toutes les espérances inhérentes à la guerre sous-marine. Après le dépôt de l'ordre du jour, le secrétaire d'Etat aux Finances, comte Roedern, prit la parole pour faire des déclarations confidentielles concernant la situation financière. La guerre maritime. Londres, 21 février. — La « Gazette de Londres » annonce que jusqu'à contre-ordre, seuls des navires britanniques ou alliés pourront accoster Plymouth. L'Amirauté a défendu aux pilotes étrangers de travailler dans les ports et eaux territoriales du Royaume-Uni depuis Yarmouth jusqu'à St-Abbey Road. Berlin, 22 février. — Comme nous l'apprenons, les huit membres américains appartenant aux équipages des navires marchands er.nemis capturés et transportés en Allemagne par le « Yarrowdale », ont été mis en liberté. Quoiqu'en raison de la situation, les Américains pouvaient être traités comme prisonniers de guerre, on avait décidé depuis longtemps, mais exceptionnellement, leur mise en liberté, attendu qu'ils ignoraient avant leur départ qu'ils seraient traités en Allemagne comme prisonniers de guerre en leur qualité de membres de l'équipage d'un navire marchand armé ennemi.Les nouvelles arrivées ici d'Amérique après la rupture des relations diplomatiques, au sujet de la saisie des navires allemands et de l'internement des équipages allemands, semblaient toutefois conseiller de ne pas mettre ces hommes en liberté avant qu'on n'eût reçu une communication ofr'cielîe au su'et de l'incident. Il a donc été procédé à cette mise en liberté après qu'on eût reçu officiellement l'avis que les navires allemands n'ont pas été saisis en Amérique et que les équipages n'ont pas été internés.Londres, 21 février. (Reuter.) — Le voilier anglais « Centurie » (î,828 tonnes) a été coulé. Berlin, 21 février. — Deux sotis-marins retour de voyage ont coulé 24 vapeurs, 3 voiliers et 9 bateaux de pêche. Parmi les vaisseaux coulés, il y en a un jaugeant brut 9,100 tonnes de charbon, un de 3,000 bonnes de minerai de fer,un de 3,500 ton-garine), un de 2.200 tonnes un vapeur de 2,700 tonnes de matériel de girrre pour l'Italie, un de 400 tonnes de zinc, un de 300 tonnes de marchandises diverses, et un de 300 tonnes de fers à chevaux, le tout jaugé brut. En outre, parmi les vaisseaux coulés se trouvait un tank à vapeur jaugeant brut 7,000 tonnes. Un canon a été capturé. Londres, 21 février. — Le vapeur arslaï- ■< Brigade », jaugeant brut 425 tonnes, a été coulé. ■■■i..ui'.gag3mgmA^ DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) Les n'entres. Les Brésiliens raillent Wiîson. Nous lisons dans la «Gazette de Cologne» : Le journal «Le Brésil», paraissant à Paris, jette de nouveau une lumière éclatante, dans son numéro du 4 courant, sur ies contrastes existant entre l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud au point de vue des idées pacifistes de Vi'son. Dans un aperçu chronologique au sujet du développement de la doctrine de Monroë, l'auteur fait ressortir comment, depuis le gouvernement de P.coseve!t en 1902, cette doctrine défensive s'est "transformée de plus en plus en une doctrine impérialiste — offensive — et ce d'une façon assez rapide, après que l'Europe eût assisté, les bras croisés, au spectacle édifiant comment les EtâTs-Unis annexèrent les dernières colonies de l'Es pagne, Cuba et Portorico, dans leur sphère d'intérêt. Depuis cette époque, on ne dit plus : « L'Amérique aux Américains », mais : « L'Amérique aux Américains du Nord ». Roosevelt déchire le traité de Î848 avec la Colombie et prend le Pana ma. 11 brandit le « big stick », en sa qualité de politicien-surveillant, sur la tête des républiques latines américaines et confirma ainsi le droit de surveillance des nations fortes sur les nations faibles. Sous Tatt, la diplomatie du dollar atteint une grande renommée ; elle s'exerça par la surveillance financière des républiques insolvables de l'Amérique Centrale, sous le prétexte ce les protéger contre leurs créanciers européens. Wilson propose aux républiques latines, dans son célèbre discours de Mobila, un traité de garantie réciproque au point de vue de leur intégrité, de leur souveraineté et de leur égalité vis-à-vis des Etats-Unis. En même temps il intervient, les armes à la main, dans les affaires du Mexique et met la main sur San Domingo et Haïti, où débarquèrent des matelots et des fonctionnaires américains. Benjamin Jefferson, l'ambassadeur américain au Nicaragua, gouverne cette république et lui impose un traité de cession relatif à l'isthme de Nicaragua. Et voilà le principe défiguré qui est devenu « un principe de pillage et d'extorsion », que M. Wilson propose à l'Europe comme une formule pour !a paix, pour l'union' et le droit ! L'impérialisme des Yankees a transformé, par ces événements, la doctrine de Monroë, et son origine si généreuse et si désintéressée, « en des chiffons de papier sans valeur », et, après tout cela, M. Wilson veut encore jouer le rôle d'arbitre du monde et apporter aux peuples la Cbarta-Magna de la paix idéale, dont il rêve l ! ! A la Chambre des Communes. Londres, 20 février. — A la Chambre des Communes, un député a demandé au gouvernement si certains navires signalés comme perdus avaient été torpilics par des sous-marins. M. Mac Namara *8* ^''43 «âe» »Stï+ssta a répondu que le gouvernement n'avait pas l'intention d'annoncer combien de navires ont été coulés ni où ils ont été coulés, ces indications pouvant être utiles à l'ennemi. Les informations concernant la perte ou les avaries de navires seront communiquées officiellement à l'armement intéressé ou aux bureaux- du LToyd. En conséquence, si des nouvelles paraissent au sujet de bâtiments torpillés par des sc-us-marins, elles ne se basent pas sur des informations officielles.Le rationnement en Angleterre. Londres, 2! février. — Le « Times, » annonce que les restaurants ont été rationnés pour le sucre et pour la viande. La poULiquî économique en Angleterre. Londres, 21 février. — D'après le «Daily News», on envisage une nouvelle réduction des importations de papier et de pâte de bois, qui avaient déjà été diminuées de moitié. On négocie avec la France en vue d'amener ce pays à restreindre ses exportations vers F Angleterre, exportations qui se sont augmentées sensiblement pendant l'année écoulée. La récoite de îroment en Angleterre. Le « Dagens Nyheter », de Stockholm, apprend de Londres que, malgré les mesures prises par les autorités, la récolte de froment pourrait bien rester en-dessous de celle de l'année dernière : la cause en résiderait dans les dégâts occasionnés aux semailles d'automne par l'hiver rigoureux. On doit donc s'attendre à une nouvelle hausse du froment. L'âge militaire en .Angleterre. Le « Times » écrit qu'il est très probable que la gouvernement englais portsra l'âge militaire d4 41 à 50 ans. La disette en Grèce. Amsterdam, 21 février.— Le correspondant athénien du « Times » annonce : Le blocus mariiime, commence, déjà à faire sentir son influence. Dimanche on n'a distribué que les 7/8 du rain. La jour avant on n'a rien su se procurer avant midi. Il parait exister une grande disette de riz. de macaroni et de légumes, pour lesquels on paie des prix exorbitants. Le nombre des mendiants a considérablement augmenté.Comme nous l'avons men-ëSM£nhperiiftfénr uer vîvfës. Les journaux suisses annoncent que d'après des informations italiennes, une disette de pain s'est produite à Athènes. La population ne reçoit plus que 125 grammes par tête d'un pain de qualité médiocre. Les représentants de l'Entente accusent lej autorités grecques d'avoir caché des dépôts de blé, On a distribué du blé dans quelques îles dépendant du gouvernement vénizéliste. Un démenti de M. Gérard. Paris, 20 février. — Le «Journal du Peuple» annonce que M. Gérard a prié les journaux de démentir formellement qu'il ait jamais accordé d'interview à certains journalistes parisiens. La censure a supprimé la suite de l'information. Explosions en France. Paris, 21 février. — D'après le « Petit Journal », une explosion qui s'est produite dans la poudrière de Sevran Livry, a coûté la vie à six personnes. Les dégâts matériels sont considérables. A la suite d'une explosion,dans les ateliers de Verpallière {département de l'Isère), cinq ouvriers ont été grièvement blessés, tandis qu'un autre a été tué. Fermeture du port de Flymouth. Christiania, 21 février. — La légation norvégienne à Londres annonce que Plymouth, le port de guerre anglais, vient d'être fermé à la navigation neutre. Plus de charbon pour l'Italie. Lugano, 21 février. — Depuis une quinzaine, les journaux italiens ne publient plus d'informations relatives aux entrées et aux sorties de navires dans les ports italiens. Le correspondant à Gênes du « Sole » constate qu'une hausse du fret de 10 shillings à la tonne, consentie pour le transport du charbon en Italie par les gouvernements français et anglais dans le but d'attirer les navires neutres, n'a donné aucun résultat. Les importations de charbon à Gênes ont complètement cessé et les dépôts sont épuisés. L'emprunt russe. D'après le « Djen », les souscriptions à l'emprunt de guerre, ont été clôturées le 13. Les obligations dent le placement avait été entrepris par les banques privées, n'ont pu être placées. Il n'y avait de demandes ni de la part du capital moyen ni du petit capital. La guerre sous-marine. Londres, 21 février. — Le voilier anglais « Cen-turio » (1,828 tonnes), a été coulé. Francfort-sur-Mein,. 21 février. — De Christiania à la « Gazette de Francfort » : La Norvège a, perdu jusqu'ici 47 navires dans la guerre. Berlin, 21 février. — D'Amsterdam à la « Gazette de Guerre » : Malgré le système anglais de tout voiler, la conviction se fait jour, que la guerre scus-marine à outrance sera le tombeau du commerce maritime anglais. Les pertes totales des armateurs anglais, depuis le début de la guerre, ne peuvent encore être évaluées, même approximativement. Le Lloyd avoue, que depuis le 1 février 200,281 tonnes ont été perdues. Dans ce nombre ne figurent que des paquebots et des vapeurs de pêche, non compris les navires de surveillance et les bateaux de pêche. Les plus gravement atteints, sont les armateurs de Londres, Liverpool et Glasgow.Frontière suisse, 20 février (Havas). — Ont encore été coulés le 17 février les vapeurs anglais suivants : « Exel », a, .Viola », ,« Berrina », et 4me Année - M, 864 - Ed. B ËiPft Vendredi 23 Février 1917

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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