Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 24 Fevrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w950g3jx4m/
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Le Bruxellois j ss Journal QnatMlen Intendant s 1 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. ; Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 tes bureaux de potio cm Belgique «1 à CEtiar.gef n'acocjJ! nt que des sbojmem . ,>ts TRIMÉS'lRiti-S; ccux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Or; or. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou tiifniCpour le dernier mois de chaque trimestre au prix de • 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr.l.50-Mk.l.20 TIRAGE ÏISO.OOO PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 | PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1-CO TIRAGE :!SO.OOO I PAR JOUR DERNIERS COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMAND» BERLIN, 23 février. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'ouest. Par un temps de brouillard ei de pluie, la journée a été calme dans la plupart des secteurs; dans quelques endroits du iront d'Artois et du front de la Somme, ainsi qu'entra In Meuse et la Moselle, des engagements limités en étendue ont eu lieu entre détachements d'éclaireurs. Plusieurs prisonniers ont été ramenés. Théâtre de la guerre à l'Est. Front d'armée du ieldmaréchal générai prince Léopoid de Bavière: Près de Smorgon, à l'ouest de Luzk, ainsi qu'entre la Zlota-Lipa et la Narajowka, le feu d'artillerie et des lance-mines a été plus animé que d'habitude. Près de Zwyzyn, à l'est de Zloczow, nos détachements d'attaque ont pénétré dans la position russe et sont revenus, après avoir fait exploser quatre fougasses, en ramenant 250 prisonniers, dont trois cjjiciers, ainsi que deux mitrailleuses. Au sud-est de Brzezany, des poussées de reconnaissance ont également été couronnées de succès. Front d'armée du général colonel archiduc Joseph: Rien de spécial. Groupe d'armée du ieldmaréchal général von Maekeasen: Nos postes de sécurité ont repoussé dans le bas-fond du Sereth, près de Corbul, l'attaque de plusieurs compagnies russes. Front en Macédoine: Rien de nouveau. BERLIN, 22 février. — Officiel, soir : A l'ouest il n'y a aucune opération importante 4e combat, par suite de la pluie et du brouillard. A l'est une poussée en avant de troupes d'assaut il l'ouest de Zloczow, nous a valu 250 prisonniers. AUTRICHIENS VIENNE, 22 février ; Théâtre de la guerre à l'Est. L'activité de nos commandos de poursuite et de nos troupes d'attaque a été de nouveau très vive hier, notamment dans la région du front qui s'étend de JDorna V/atra au Dniester. Nos détachements se tonl acquitté partout avec succès de leur tâche et ont ramené de nombreux vrisormiers fain a no subissant elles-mêmes que des pertes minimes. Théâtre de !a guerre italien. Situation inchangée. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Vives escarmouches sur la Vojusa.Au nord-ouest 'ie Tepeleni des troupes ennemies ont été dispersées.TURCS CONSTANTINOPLE, 23 février. — Officiel du 21 février : rront du Tigre: Echange de feu d'artillerie ei d'infanterie. Front du Caucase: Sur le front entier, faible canonnade. Une tentative d'attaque d'un détachement d'éclaireurs sur un peint isolé a échoué. Un torpilleur ennemi qui ouvrit le feu contre nos troupes, se retira après avoir été touché en plein par notre artillerie. BULGARES SOFIA, 23 février. — Officiel du 22 février f Front en Macédoine: 'Action d'artillerie assez faible sur le front entier. Un détachement anglais d'environ 100 hommes, qui Iavait réussi au cours de la nuit passée à s'approcher de nos obstacles en fil de fer près de Mal-schukowo, a été dispersé. Dans le combat à coups de bombes, l'officier qui commandait le détachement {ut blessé et fait prisonnier. SSront en Koumanie: Près d'isaccca, échange de feu entre postes sur les deux rives du Danube. FRANÇAIS PARIS, 22 février. — Officiel de 3 h. p. m. : Nuit calme sur l'ensemble du front. Notre artillerie a pris sous son feu et dispersé un détachement ennemi qui sortait de Bélhincourt, rive gauche de la Meuse. PARIS, 22 février. — Officiel de 11 h. p. m. : En Belgique, hier dans l'après-midi, des patrouille- ennemies qui'tentaient d'aborder nos lignes près de Roode-Poort (nord-est de Nievport) ont été dispersées par nos feux. L'ennemi a subi des perles. Lutte d'artillerie assez vive sur la rive droite de la Meuse, dans le secteur de la côte du Poivre. Rien à signaler partout ailleurs. PARIS, 22 février. — Officiel : 'Armée d'Orient. — Activité d'artillerie sur loiii le front. Actions de patrouilles près de Seres et sur le front de Makakavo. Un raid sur Brest près du lac de Doiraii a permis de faire des prisonniers. Deux contre-attaques ennemies sur le même poim ont été repoussées. L'aviation a été très active. Elit a livré plusieurs combats heureux et réussi da bombardements sur des colonnes ennemies près de Seres et sur Mclkuk. ITALIENS ' ROME, 21 'lé lier. — Officiel : Pendant la nuit du 19 au 20 février, les nouvel les tentatives faites par l'ennemi pour attaquer no: lignes établies à gauche du torrent de Maso (vallét de Sugana) et à l'est du torrent de Vertoïbifza (val lée de Frigido) ont complètement échoué. Hier, canonnades intermittentes, plus violente. eu sud de la vallée de Loppio, dans le Vando su périeur et sur le Karst. Pendant la nuit du 20, un de nos dirigeaMes * bombardé des baraquements ennemies établis ai nord-est de Comeno (Karst); les explosions on provoqué de grands incendies. Notre dirigeable es rentré indemne, quoique l'ennemi ait dirigé un vio lent feu contre lui. ANGLAIS LONDRES, 21 février. — Officiel du soir : Sur certains points du front, nous avons obtenu de bons résultats, particulièrement en nous emparant d'une partie des tranchées ennemies établies au nord-est de Gucuedecourt et au sud d'Ar-mentières; à ce dernier endroit, nous avons péné-tié profondément dans les lignes ennemies. Nous avons aussi attaqué les lignes allemandes au sud-est d'Y pi es et nous avons atteint la ligne d'appui de l'ennemi. Nous avons tué de nombreux Allemands, fortement endommagé les ouvrages de défense ennemis et fait prisonniers 114 soldats, nous nous sommes emparés, en outre, de 4 mitrailleuses. Nos pertes ont été peu importantes. Dernières Dépêches L'avidité conquérante de l'Angleterre. La Haye, 22 février. — Reuter annonce de Londres : Le député Bonsomby a parié hier dans un discours à la Chambre des Communes, au sujet des conditions des Alliés, telles qu'elles avaient été communiquées à Wilson. Le député était d'avis que ces conditions ont décidé l'Allemagne à commencer la guerre sous-marine sans merci. Elles sent en contradiction avec les déclarations répétées qu'elle poursuivait des buts désintéressés. Pcnsomby énu-méra consécutivement les conditions des Allies : Constantincple devra devenir russe ; les colonies allemandes ne seront pas restituées; Chypre et l'Egypte ont déjà été annexés par l'Angleterre ; la Mésopotamie devra être soumise à la domination anglaise; la Turquie perdra l'Arménie; la Syrie a déjà été cédée à la France par un dirigeant libéral russe ; Smyrns devra être cédée à l'Italie, et finalement l'Arabie à l'Angleterre. Tous les discours au sujet des Tchèques et des Slaves ne signifient que le morcellement de l'Autriche-Hongrie. Si on additionne tout cela, il en résulterait tin agrandissement de l'Empire britannique de 1,500,000 milles. II ne peut affirmer qu'une pareille extension de territoire le remplisse d'orgueil, mais il en ressent plutôt un sentiment de responsabilité vis-à-vis des nouveaux sujets. « L'Angleterre, dit l'orateur, a commencé la * * 1 " rattûles mais elle la continue pour étendre ÎTmpire ufîuuûiw uu. Nous ne sommes pas des hypocrites, attendu que nous avons commencé les mains propres; nous devrions sortir de cette guerre également les mains vides. Le militarisme doit être détruit, non par la force des armes, mais par l'influence croissante de la démocratie. » Mac Neill a répondu à l'orateur d'un ton modéré. Ponsomby confond la cause de la guerre avec les résultats. Comme s'il ne savait pas que la Russie a promis l'autonomie à la Pologne, que le libéralisme est obligé de chasser les Turcs. Peut-il dire quand les Alliés ont promis de morceler l'Autriche: le militarisme doit être battu pour que la démocratie puisse relever la tête. Le député Trewallyan prit ensuite la parole ; très excité, il déclara qu'il doute que le bain de sang ne modifie la situation au printemps. Toutes les prophéties au sujet de la guerre se sont démontrées fausses. Cette guerre finira indécise, car on ne doit pas croire que les Allemands entreront à St-Pétersbourg et à Paris, et que les Alliés entreront à Berlin ou à Vienne. Bonar Law répondit aux pacifistes et déclara : « La meilleure preuve de nos aspirations pacifistes git dans le fait que la Chambre des Communes a écouté attentivement les orateurs sans les interrompre. Nous devons nous demander s'il existe un autre moyen que la force des armes pour nous assurer la liberté. En ce moment, je ne vois aucun autre moyen d'assurer la paix prochaine. Vous avez critiqué les conditions de paix des Alités, mais vous n'avez pas dit quelles étaient les conditions de paix de l'ennemi. Les Alliés ont fait connaître franchement leurs conditions. Je crois qu'elles ne sont pas trop lourdes. Wilson a prié les belligérants de faire connaître leurs conditions de paix. L'Allemagne n'y consentit pas. Les conditions allemandes se basent sur la victoire militaire de l'Allemagne. Une pareille victoire mettrait encore plus la machinerie militaire allemande à l'avant-plan, et à l'avenir elle devrait s'exposer à toutes les horreurs qu'elle doit laisser actuellement publier sur son compte. Personne ne doutera que l'Allemagne ne soit décidée à gagner la guerre par tous les moyens, non seulement en combattant la puissance armée des ennemis, mais en luttant aussi contre la population civile en Angleterre et dans les pays alliés, ainsi qu'en intimidant également les neutres. Pour justifier sa guerre sous-marine, elle emploie les arguments suivants : l'humanité impose d'appliquer la méthode la plus rapide pour en finir avec la guerre, quelque cruelle que puisse être cette méthode. Donc pour l'Allemagne, l'humanité et le manque d'égards sont identiques. Nous ne luttons pas pour agrandir notre Empire, mais pour en finir avec la caste militaire et pour que des crimes semblables, comme elle en a commis, ne soient plus tolérés. Je ne vois aucune issue aux efforts pacifistes au moment où le plus grand Etat neutre reconnaît avoir compris la 1 différence entre le droit et l'injustice, et où l'Alle-^ magne a dépassé, par ses dernières mesures, la mesure supportable pour tout Etat neutre. » Avec une persévérance étonnante, les ministres ? anglais exposent constamment le même non-sens à la Chambre des Communes, et ils sont toujours écoutés attentivement. Ce sont des Belges et non i pas des Allemands, qui ont révélé, par des docu-i ments officiels, qui a provoqué méthodiquement la t guerre, mais les ministres anglais doivent agir avec t le mensonge et la calomnie, avec la haine et l'injure, pour protester ainsi de leur innocence vis-à-vis du peuple anglais et de quelques neutres. Ea guerre sous-marine n'est du reste pas plus cruelle, comparativement aux actes atroces des nettoyeurs français et des Baralongs anglais; elle n'est sensible que pour les insensés qui ont dédaigné l'avertissement des Allemands. La Commission des Dardanelles. Berlin, 23 février. — On annonce de Londres au « Bsrlingske Tidende », que la Commission des Dardanelles a terminé son rapport qui expose l'histoire de la maheureuse expédition, depuis son début jusqu'à sa (in sensationnelle .Le rapport contient une critique contre différents officiers supérieurs et hommes d'Etat, notamment contre deux personnalités, dont une est décédée. La situation en Grèce. Londres, 22 février. (Reuter.) — On mande d'Athènes à la date du 21 février : Des troubles ont éclaté aujourd'hui au Plrée, durant la répartition des secours aux sans-travail, dans les bureaux ouvriers. Les journaux du soir observent le silence, à l'exception d'un journal, qui dit que quelques chômeurs se sont montrés mécontents du secours alloué. Plusieurs magasir*ide vivres ont. été pillés. La plupart des magasins ainsi que la douane sont fermés au Pirée. L'après-midi, l'ordre a été rétabli. On craint toutefois que de nouveaux troubles n'éclatent. Plusieurs arrestations ont été opérées. La situation au Mexique. Copenhague, 22 févrjfcj — On mande de Washington au « Times » j .que la situation est grave au Mexique. On craint que les Etats-Unis ne puissent résister plus lontemps à mettre bon ordre au chaos existant. La cherté des vivras à Kev;-Ycrk. Cologne, 22 février. 4 D'Amsterdam à la « Gazette de Cologne » : L^Bourgmestre de New-York a reçu trois groupes dSMmnîes de plusieurs quartiers de l'est de la villejj qui lui déclarèrent en pleurant que leurs enfants npuraient de faim. Les prix des vivres sont exorbitants. C'est pourquoi la ville devrait affecter un demj-million de dollars à l'achat de vivres, qui pourraient être vendus à prix réduit aux classes nécessiteuses. Le bourgmestre a répondu qu'il n'avait pas le droit d'agir ainsi, mais qu'il avait chargé ses subordonnés de faire le nécessaire pour apporter remède à la situation par des moyens appropriés. ' , 'Berlin, Wl? Réunie. Tageblatt » : Le grand-duc Nicolas quitterait effectivement le Caucase pour assumer la direction de la grande offensive de printemps en Bucovine et en Roumanie, Brussiloff étant gravement malade. Au Sénat américain. Berlin, 23 février. — De La Haye au « Berliner Tageblatt » : Le « Nieuwe Bureau » hollandais à Washington mande que la Commission de la flotte s'est prononcée favorablement en faveur du projet de loi concernant la construction de 68 sous-marins. Par contre, la proposition d'après laquelle l'Amérique se déciderait en principe à soumettre à un tribunal d'arbitrage toutes les questions internationales, a été écartée. Washington, 22 février. — La Commission sénatoriale pour les affaires étrangères a décidé que le dédommagement envers la Colombie pour la perte de Panama, ne pourra plus être ratifié au cours de cette session, bien que Wilson ait déclaré que ce ne serait là qu'un acte de justice et que les Etats-Unis auraient besoin dans un avenir prochain de plus d'amis possibles dans 1 Amérique Centrale, où leurs Intérêts sont très critiques. La situation économique en Angleterre. On mène à Londres une campagne énergique pour répandre l'esprit d'économie et pousser le public à augmenter la production des vivres. M. Lloyd George a adressé une lettre aux ecclésiastiques el aux instituteurs, par laquelle il les invite à fondet partout des organisations locales pour les travaux des champs. 11 a fait remarquer que personne ne pourrait dire dans quelle mesure l'existence de se.' compatriotes peut dépendre du travail qui sera effectué pendant les mois à venir. Les Etats-Unis et le Mexique. L'« Age.nzia Americana », de Milan, apprend d« Washington, que le gouvernement des Etats-Uni: protestera à Mexico, si Carranza donnait suite î ses projets d'impôts visant les entreprises étran gères, projets qui équivaudraient à leur expulsion M. Wilson adoptera vis-à-vis du Mexique une poli tique d'attente. Provisoirement, on ne devrait pai s'attendre à une intervention. Le service civil en Angleterre. Amsterdam, 23 février. — Le département an glais du Service Civil, a déclaré avoir besoin d'ui million d'hommes. La guerre maritime. Berne, 21 févreir. — Le résultat le plus démon stratif de la guerre sous-marine, nous pouvons l'a percevoir dans les entraves du trafic maritime dan la Méditerranée. Il atteint l'arrivage transocéaniqu de l'Italie en charbons, munitions et subsistance et rend dangereuse en outre à un haut degré l'ex pédition de troupes italiennes vers Salonique.C'e; une fatalité pour l'Italie que précisément il lui so imputé une nouvelle augmentation de l'armée d Sarrail et de l'armée d'Albanie et que les renfort se mettent en route au moment où se déchaîne 1 guerre sous-marine sans restrictions. Copenhague, 22 février. — Le second croiser auxiliaire allemand, qui s'appellerait le « Puyme > continue, d'après le « Politiken », sa vaillante ac tivitc et a déjà coulé Htn grand nombre de navire; Dans la seconde moitié du mois de décembre, transporta son activité dans la partie méridionale d l'océan Atlantique, où, d'après les journaux suc américains, le « Puyme » arrêta le vapeur dano « Hammerstrus », à bord duquel fut installé n équipage de prises et qui accosta le 22 janvier à R: de Janeiro, où il a pris ©lace à côté des vaisseau allemands ancrés dans le port. C'est là qu'il a chargé des vivres et aussi des munitions. II a ensuite quitté de nouveau le port, mais fut aperçu par un navire-sentinelle, près de Santa-Cruz, qui lui tira deux coups de canon et l'obligea à s'arrêter. Le vapeur fut obligé de jeter l'ancre près de deux navires de guerre brésiliens. Les journaux nord-américains contiennent également des informations détaillées au sujet de l'activité du « Puyme ». On ignore la retraite actuelle du « Puyme », mais on croit que quelques-uns des vaisseaux capturés par le « Puyme » ont également été équipés comme navires de guerre. Onze navires de guerre anglais, plusieurs français et un vaisseau de guerre japonais sont actuellement à la recherche du « Puyme ». Le nombre de vaisseaux coulés par le « Puyme » est monté ces derniers temps à 26. La valeur totale des vaisseaux coulés et capturés, y compris leur cargaison, est évaluée à 15 ou 20 millions de dollars, mais ces chiffres sont certainement trop peu élevés. Pour autant qu'on en sait actuellement, aucun vaisseau américain n>a encore été victime du « Puyme ». Le sous-secrétaire d'Etat, Lan-sing, a déclaré que le « Puyme » devait agir de la même façon que les autres navires de guerre et était soumis aux lois de guerre maritime, qui prescrivent que les navires soupçonnés de transporter de la contrebande doivent être arrêtés et soumis à perquisition. On ne pourra toutefois le couler que lorsque la sécurité du personnel aura été assurée. Le commandant du « Puyme » aurait déclaré au capitaine d'un navire capturé, qu'il avait reçu l'ordre de ne couler ni d'arrêter des paquebots. Copenhague, 22 février. — Les tentatives de conciliation entamées avant-hier et continuées hier, entre les délégués de l'Union des armateurs et les groupements des équipages de navire9, en ce qui concerne le différend entre matelots, sont encore restées sans résultat. L'obstacle principal à la reprise prochaine espérée de la navigation danoise, vers l'étranger, continue dorfc à subsister. — Le vapeur danois « United States », de la ligne américaine, ainsi que trois vapeurs d'exportation, chargés de vivres, qui se tiennent prêts à toute éventualité à se rendre en Angleterre, ne peuvent provisoirement entamer 'a traversée, les équipages ayant refusé, après l'échec des négociations, de se rendre à bord. tées par un marin suédois concernant l'Angleterre et la zone barrée. Le vapeur à bord duquel il se trouvait n'ayant pu obtenir de charbon à Londres, était allé successivement à Gximsby, puis à Blyth. Peu avant son arrivée à Blyth, le vapeur suédois « Gama » y avait été coulé à quelques milles au large du port. Malgré la rigoureuse surveillance des Anglais, un sous-marin avait réussi à pénétrer dans le port et à y couler un autre vapeur. Dans les ports anglais, les marins scandinaves ne peuvent descendre à teiTe qu'entre 2 et 7 heures du soir. Pendant la nuit, tout le pays est plongé dans une profonde obscurité. Les difficultés d'approvisionnement vont croissant: en fait de sucre, on ne distribue à bord que de mauvais sirop et le vapeur n'a reçu qu'une seule fois de la viande fraîche pendant le séjour de trois mois qu'il a fait en Angleterre. Il n'est pas de port où les ouvriers ne soient âgés d'au moins 50 ans. A son retour à travers la zone barrée, le vapeur a été arrêté par des sous-marins allemands; après leur avoir indiqué la date de son départ, il a pu continuer sa route. iiiiiiim DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) .Une mesure de désespoir anglaise. Amsterdam, 22 fév. (officiel de Londres). — Par suite du renforcement de la guerre sous-marine annoncée le 1er février, Sa Majesté le rci de Gran-: de-Bretagne et d'Irlande a décrété les mesures suivantes, se rapportant au blocus maritime anglais : « Tous les vaisseaux venant d'un port ou se , rendant vers un port d'où il est possible d'attein-; dre le territoire ennemi sans accoster un port an-. glais, ou un port d'un pays allié, seront traités com-! me s'ils convoyaient des marchandises venant d'un pays ennemi ou des marchandises à destination de l'ennemi; pour ce motif, ils seront arrêtés et éven-. tuellement amenés devant un tribunal des prises. Un navire qui franspo-te des marchandises à destination ennemie ou d'origine ennemie, s'expose à être saisi et condamné. Si toutefois le navir i accoste un port anglais ou un pays allié, afin de laisser perquisitionner à son bord, la cargaison 11e sera pas déclarée saisie, sans autre forme de procès, sur le simple soupçon qu'elle est destinée à l'ennemi ou en provient. Toutes les marchandises s pour lesquelles il sera établi après perquisition qu'elles ont une destination ou une provenance en-g nemie, consi'tueront matière à condamnation. » Par cette mesure, l'Angeterre veut obliger les t neutres à accoster ses ports et à s'exposer ainsi t au danger du blocus maritime allemand. On ne c saurait exprimer plus clairement combien peu les s hypocrites anglais se soucient du bien-être des a neutres. Si, en présence de cette mesure de pression, qui démontre les grands soucis que cause aux r Anglais notre blocus maritime, les yeux des peuples neutres ne s'ouvrent pas encore, c'est qu'ils sont incurables. s L'Angleterre aiïamâe? il Nous lisons dans le «Journal de Hanovre» : e Les fruits de notre guerre sous-marine et les [- mesures de barrage contre l'Angleterre se font ;s déjà remarquer d'une manière très sensible; no-n ! tre voisin et cousin d'au-delà du Canal est déjà 0 i forcé de se serrer un peu plus le ventre de jour x en jour. Il est incontestable que la famine inquiète le peuple anglais; elle produit ses effets et on s'en aperçoit dans le renchérissement de tous les vivres. Le marché du « lard », à Liverpool, est très ferme, attendu que les transports rencontrent de grandes difficultés. Le marché du sucre, à Liverpool, est ferme et les arrivages sont restreints. Au marché Hes denrées coloniales, à Londres, les prix ont haussé et on l'attribue à la crise militaire (lisez : crise sous-marine) . Les marchés du thé enregistrent tous une forte hausse ; le marché du beurre, à Liverpool, est consterné, les expéditions danoises étant interrompues. A Londres, on paie déjà pour le beurre les prix les plus fantaisistes. Les arrivages de vivres de la Hollande et des pays scandinaves ont cessé depuis plus d'une semaine. Les décisions sur papier de l'Amirauté anglaise et toutes les conférences de l'Entente n'y remédieront pas. Le ravitaillement de l'Angleterre est en déclin et le misérable projet de l'Angleterre de nous affamer retombe sur l'auteur même. Le projet commence à se venger et échouera lamentablement. Il faut tenir compte de ce que la situation de l'Angleterre est bien plus défavorable que celle de l'Allemagne, qui, située au cœur de l'Europe, ne pourrait jamais., être coupée. Malgré cotre industrie très étendue, nous possédons une agriculture très prospère, ce qui prouve déjà que notre stock de bétail a augmenté considérablement dans la dernière année — malgré la disette générale. Nous pouvons couvrir nous-mêmes la plus grande partie de nos besoins en froment et nous n'avons aucunement besoin, com-vte l'Angleterre, de mobiliser 70 p. c. de nos navires pour la marine de guerre, et le reste, pour amener des vivres, et de terroriser les flottes de tous les pays, pour qu'elles en fassent de même. Par la sage institution de nos organisations politiques, qui permettent de balancer la production et la consommation, le projet d'affamer l'Allemagne a été déjoué. Le système des cartes de livraison, dont on a tant médit au début, s'est brillamment maintenu et sert actuellement d'exemple à presque toutes les naiiorfe, y compris nos ennemis. L'Angleterre en souffre plus que nous, car elle ne possède qu'une agriculture insignifiante qui recule d'année en année et qui ne peut çoujttûv^' niere annee, qui a ete mauvaise ptmT 1 Angleterre au point de vue de la récoite, a donné 14 millions de quintaux de froment, alors que les besoins de l'Angleterre atteignent le décuple. L'Angleterre est donc forcée de se procurer au-delà des mers les neuf dixièmes de ses besoins en froment. On peut en conclure combien -notre guerre sous-marine pourra faire du tort à l'Angleterre. I! n'y a toutefois pas lieu de nier que l'Angleterre a su accumuler d'immenses quantités de froment, afin d'être à couvert en cas de péril. D'après les données anglaises, on aurait accumulé jusqu'au 1er novembre de l'année écoulée,'20 millions de quintaux. Ces provisions seront probablement allongées avec de l'orge et de l'avoine. Mais cela n'empêchera pas que, d'après des calculs précis, ces provis'ons seront épuisées à une époque plus ou moins rapprochée; si les arrivages de l'étranger continuent, on pourra ss suffire plus longtemps. Mais il faut maintenant tenir compte de l'activité plus vigoureuse de nos sous-marins et celle-ci fait espérer que d'ici quelques semaines l'Angleterre n'aura plus de froment et sera affamée...Attentats criminels anglais. Berlin, 22 février. — D'après des nouvelles de source autorisée, les puissances de l'Entente cherchent à exciter les navires neutres aux fins de tenir à bord des vivres empoisonnés destinés aux sous-marins allemands qu'ils pourraient rencontrer en pleine mer. Cette vile et astucieuse tentative de nous écarter par le poison, cadre à merveille avec les horreurs anglaises du « Baralong » et du « King Ste-phen ». "ainsi qu'avec le traitement de nos prisonniers en France, qui révolte toute humanité et tout droit des gens. L'Angleterre ne fait que suivre sa tradition (cf. le cas Casement). Quant à l'esprit chevaleresque français, depuis le début de la guerre, il appartient ou domaine de la légende. A la Chambre des Communes. Berlin, 22 février. — A la Chambre des communes, au cours de la discussion concernant la politique étrangère, M. Snowden, chef du Parti ouvrier, a prononcé un long discours. Il a déclaré qu'à son avis la guerre n'approchait pa9 encore de sa fin et qu'il estimait que c'était l'épuisement seul qui amènerait la cessation des hostilités, sans que l'un ou l'autre parti remporte de victoire décisive. En conséquence, M. Snowden, recommande au gouvernement d'entamer des pourparlers de paix. Rotterdam, 21 fébrier. — Hier, à la Chambre des communes, M. Buxton a demandé à M. Wal-ter Long s'il pouvait donner des explications au sujet de sa déclaration que l'Angleterre veut conserver Isa cotonips allemandes. M. Long a répondu qu'il n'avait pas parlé en son nom personnel, ni au nom du gouvernement, mais au nom des Dominions, dont il est le porte-parole, comme secrétaire des colonies. Il n'a pas dit d'ailleurs que l'Allemagne ne pouvait conserver aucune colonie. Le règlement de la fin de la guerre dépendra des conditions qui seront posées par ceux qui partipe^ ront à la Conférence de la et non d'un ministre isolé. -Il importe donc- avant t'y: t'? savoir si l'Angleterre est décidée \ m 're • • "->5 forces en action pour mener la er - ? ' "n.M, Wardle, membre du Parti et vri:r a c-c. la seul moyen d'obtenir une paix.durable ét?.;: d'infli* ger une grande défaite militaire à l'AUeiragne, 4"* Aimée - N. 865 - Ed. E dit CEKTIHES V Samedi 24 Février 1917

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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