Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 20 Novembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/df6k06z092/
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LE BRUXELLOIS cSated Press » télégraphie du grand quartier général italien à la date du 15: « Des ingénieurs militaires italiens ont ouvert les écluses du Piave et du Vieux Piave. A l'endroit où l'ennemi aurait pu traverser le fleuve, il se produit une inondation. Les environs de Gri-Bolera ainsi que toute la région où 1rs Impériaux avai.nt gagné da terrain, se trouvent sous eau. Le terrain inondé forme un grand triangle d'à peu près 12 milles di largeur. L'ennemi fut refoulé. Il se maintint op"nd"n dans ce triangle jusqu'à ce que après la rup'.ure des digues, les eaux s'épandirent sur la plaine. » Paris, 18 novembre.— Le correspondant militaire du « Petit Journal » télégraphie de la zone de guerre italienne que, dans les milieux compétente italiens on est d'avis qu'une grande bataille déciderait da sert de Vcnio\ Berne, 18 novembre. — Los critiquée militaires des journaux français arrivés ici, sont d'avis que, depuis quelques jours, les opérations sur le Piave sont arrivées à un point mort. 1,: front italien seriit actuellement partagé en deux secteurs, le premier va du « Stillfer J oc h » jusqu'au lac de Garde, le second, du Lac de Garde jusqu'au Piave. Ce dernier secteur stora.it-, à l'heure actuelle, le plus important. Les combats qui s'y livrent em co moment sont d'une, importance décivise pour l'avenir.Les combats sur le Piave inférieur ont pour but d-e retenir les forces italiennes jusqu'à oe que les opérations dans la légion d'Asiago ai€nt été menées à bonne fin. TYPES D'AUJOURD'HUI The Bluffer Allons, L'oyd Georges, ©oyez sérieux ! Vous essayez d'effrayer les nigauds en prédisant une guerre..après celle-ci; vou ez-vousun r.mèd" : devenez socialiste et prêchez le désarmement ' Mais vous n otes pas socialiste. Vous êtes un impérialiste exploitant pour votre ca-use ]e dégoût mondial des tueries actuelles. Vous reprochez à Potedam d'étudlêr ses plans d: guerre! Est-ce que les campagnes de Kitchener, qui piét.na les Indes, le Transvaal et l'Egypte ne furent pas étudiés a Woolwich 1 Vous évoquez Napoléon, votre victime! C'était un aventurier, ses troupes étaient sans bottes. Il n'avait ni ra iway, ni autos, ni télégraphe. Son peuple n'était ni instru't, ni calme, ni travailleur. « Le temps est notre allié ». Voua oubliez que ies troupes piétinantes ee découragent. «Le temps fut-il l'allié d:s Russes? » Il fut au contra.re la fêlure- qui écroula leur bloc. Voua bluffez, Lloyd Georges ! Votra hypocrite cabotinage dupa noti-e Albert 1er. Car lui n'a jamais vécu en témoin attentif et muet parmi les troupes découragées du 5o corps, dont la 28e division patauge à Y près depuis février 1915. * Maxim B'-nism. ETRANGER ANGLETERRE. — Un vœu anglais en faveur du système monéta rC décimal. — Au cours d'un® réunion mixte tenue par ks institut») bancaires, l'association des chambres de commerce et l'association décimale, les délégué ae sent mis d'accord sur un projet ayant pour but l'adoption du système monétaire décimal avec la livre sterling comme unité. Le ccjieeil dî l'association des chambres de commerce a décidé de demander aux oiam-bros de tout le Royaume-Uni, de voter des résolutions demandant au gouvermoiment d'a-i-ont:''r o" projet d'urgence. FRANCE. — Un monument, à WUhur Wright. — Prochainement sera érigé au Maug le monument destiné à célébrer la mémoire du précurseur de l'aviation en Franco, l'Américain Wilbur Wright, écrit Jean Bar dans le « Courrier de l'Armée ». C'est en 1908, dans même -campd'Auvouis, que 1' «Hi-mme-Oi-ifâto » fit s'ts premiers vols. L'avion Wright devait être lancé à l'aide d'un câble muni, à l'un • de ses extrémités, d'un cantj^-poide; le réglage tiu moteur ne permettait guoru que des vols de quelques minutes et à des hauteurs rccyCnnea; enfin, l'instabilité de la machine î.ériemie en fa;sait un engin plutôt, dangereux. En très peu de temps, l'inventeur. homme de génie, corrigea la plupart drs imperfections du début. Wiibur Wright, qui est mort une eouplo d'années avant la guerre, donnait dams la baraque même, où, chaque sciç, il rem sait son appareil sans autre compagnon qu'un petit chi.n. Wilbur Wright ne volait guère; il s'ebeti-niit, de l'auxo.e au crépuscule, à faire marcher son moJeur, dont les pétarades ressemblent à des décharges de mitrailleuses. Très grand et très maigre, la peau collée aux os, le savant avait l'œ.l noir, brillant et profond; le menton et le nez se r joignaient ©n croque-noiset.e; son profil, coïncidence déroutante, était celui d'un a gle. Aussi est-ce so s cette forma hallucinante que caricatures, lithographies; aqu-relies, ta-b.eaux, représentaient aux vitrines d's m ga~ sins celui dont l'invent ou allait révolutionner le monde et jouer dans les espaces infinis du ciel le rôle du sous-marin dans l'espace défini des eaux. ROUMANIE. — La culture du maïs en Boum ■mis. — Quoique l'agr'culture roumaine produise autant de froment que de maïs, ce dernier joue un rôle prépondérant dans le pays même. La soupe au maïs populaire, la « tna maliga », cons litue le plat national par ex ceilence, et c'est à cette circonstance qu'est dû le fait que l'exportation de maïs est inférieure à pelle du froment. Le système écono mique do la Roumanie étant, à côté de l'indu -tri pétrolifère, brsé principalement sur l'exportation des céréales, l'agriculture roumain"' s'est toujours efforcée d'étendre d'année en année la superficie cultivés. C'est ainsi que cette superficie, qui en 1906 ne oompreiia.it. oi;e 37p. c. de l'étendue du pays, avait été porté à 70 p. c. l'année avant la guerre. La grande culture s'est toujours limitee au maïs et au froment. Le prodigieux développement qu'a pris la culture du maïs en Roumanie, ressort éloquemment des quelques chiffrée ci-après. En 1866, la superfici ' rffPctée à cette cu.ture mesurait au total 970 000 hectares; ein 1914, cette su perfidie s'était élevée à 2 millions d'hectares. La production du maïs s'est naturellement accrue eut proportion : de 6 mill]cH?B d'hectolitres qu'elle était en 1866, elle s'é.e-vait en 1914 à plus de 40 millions d'hectolitres. lit Mi êë la Presis Comment on traita nos officiers fce:ges ea France, L'Opiiti n W.ctl onne conte ce qui suit dans son numéro du 15 novembre 1917 : « On saâi qu'il existe rue d'Arcole, à l'hôpital Albert I, une coopérative qui rend de grandis sa vices aux familles de nos officiers réfugiées à Paris, en leur fournissant, à des prix modiques, certaines substances alimenta ir s qui leur sont d'un grand secours dans l'âpre lutte qu'Ail, s doivent soutenir en oe moment pour la vie de pius en plus chère. Mais ce que l'on ne sait généralement pae, ce que l'on a de la peine à se figurer, œ qui n'en est pas mcics rigonreusemeint exact malgré tout Finvraherp b 1 a b 1 o de la mesure, c'est que si l'un de c03 militaires vient à mourir, sa veuve ct ses orphelins n'ont plue le droit de faire pa.rtie de la coopérative! (CENSURE) (Ci 10 lignes coupées par la c-^neure.) Le» officiers de complément (c'est-à-dire tous les officiera rappelés pensiemnés, de lia réserve, auxiliaires) d1' l'année voient leur indemnité journalière réduite de 3 francs...y ce qui fait presque 100 panes par mois qu'en retranche de leurs traitements ! t ! 1) Alors que le3 prix des vivres s'accroît d-e façon exorbitante..., alors que la vie, gous tout rapports, devient de plus en plus chère.... alors que l'armée anglaise a-ugme-n'e la soîd* des officiers et soldats..., alons que les civils du ministère de la guerre touchent.... 10 france d'indemnité pir jour, alors qu'à n'ûnpor^ quoi corps de métier on reconnaît comme légitime une augmentation de salaire..., alors que le ministre do la guerre lui-même, et voyez-'.? l'aberration de sa mesure « augmente » la fol de des «ras-officiers et soldait b bore ménag* (mariés) « à cause du prix plus élevé des denrées ahmentaiies »... ; c'est alcra... qu'on diminue de 3 franc* par jour l'mdetwn&è de-officier e J11 2) Aucune considération (ce qui serait ce pendant si légitime) pour le» offiuters marié* Comment parviendra à «lier ks deux bouts» 1, lieutenant marié, père de trois enfants? Comment avec sa solde réduite pourra-t.il : 1° Se, nourrir; 2e tenir son raaig d'officier (uni, formes, frais divers]; 3° envoyer chez lui dis quoi nourrir, vêtir, etc. sa femme et ses trois enfants? Car notez que la famille de l'officier ne peut touoher aucune oPocation! 3) Pourquoi cette différence entre le-s officiers de l'active et ceux de la réserve ou auxi-lia'r 's 1 Ne sont-ils pas tous les enfants de la même patrie? N'ont-ils pas tous les mêmes devoirs et les T"êm&9 charges? Charges très souvent plus lourdes pour t<3s derniers que lour situation de « rappelés » a placés dans un grade inférieur à c ux du même âge restés dans l'active ! il est à espérer que la mesure sera rapportée instamment. » LAFER. « Lundi 15 octobre on a inhumé le corps du capitaine command nt Pirot, mort à l'hôpital Albert des suites d'une affection contractée_au Congo, où il f't un séjour de cinq ans et demi conséout i's. Selon les errements qui sont en vigueur depuis quelque temps et que nous avons signalés à diverses repris s, leè officiers belges pensionnée résidant à Paris n'avaient pas été prévenus du décès de leur regretté ca-mar' de et n'ont donc pas pu lui rendre les derniers devoirs. Le gouverneur de Paris s'était l'ait représenter et un peloton de fan tocsin s français avait é'é désigné pour r ndre les honneurs. Nos alliés do vent se dire qu'en Belgique le culte des morte et le sentiment de fraternité d'armes ne sont guère ©u honneur. Il n':st pas mauvais qu'ils sa b'nt que c'est l'autorité supérieure qui l?s empêchent de se manifester. » Echos eî Nouvelles Qu'est ce qui se ps-'-se au Hâvre < Encore une note sybilline du « XXo Siècle », à propos d'incidents qui ont eu les bureaux ministéries chi Havre pour théâtre : « La colline insprée » bondit, d puis quelques jours, comme les collines dont parle l'Ecriture Sainte. La colline inspirée, c'est Sain-te-Adieaee; l'agitation y est grande. Nous es-t moais respectueueem nt qu'il n'y a pas de quoi. Le jour où tout le monde sera bien décidé à ne plus rien revendiquer pour son parti on pour sa personne, les esprits rentreront d'eux-mêmes dans le calme. Noue jugeons inutile d'en dire davarttage pour le moment... Les monuii-eata civils et religieux de Bruxelles. L'énidit archiviste de la Ville da Bruxelles, Me G. des Marez, auquel l«s eoemees historiques doivent tant de publ:cations intéressantes et d'une si belle tenue, vient de terminer un ouvrage d vulgarisation appelé à faire sensation. M. G. des Marez a rédigé à l'usage du gra,:id p blic une monographie des inanunv'nts civils et î-eligii-Oix d-a Bruxelles, où abcndcroint les aperçus originaux et intéressante. Il a réun: au surplus près do deux cents illustrations. L'ouvrage, qui sera pub'ié sous les auspices du « Touring Club de Belgique », paraîtra vers 1a mi-décembre. La nomination de M. Louis de Brouckèie. M. L»u s de Brouckère, rédacteur du «Peuple», l'organe principal du parti socialiste belge, a été nommé directeur adjoint du Cabinet de M. VanderveMe, minietre de l'intendance et leader du parti social ste. Victimç? dee bombes de l'Entente. Au cours du bombardement de Menân, fsux-venu le 26 octobre 1917, les civils ci-après oint été tués ; I-ode.'.vyek Paul, 37 ans ; Muylle Eiodie, 35 ant; Van EngelrJWÎc Maurice, 21 ans; Bcgheui HOnii, 37 ans. Le ravitaillement à Bruxelles. La direction des Halles Centrales vient de recevoir un .stock important de « Pottekees de Brux'vll s », da fabrication particulièrement soignée, attendu que h- meilleur laipbic .y remplace, comme élément dv liaison, le tnaditâoin-ni'l faro, dont la qualité laissa actuellement trop à désirer-, A partir de lundi 19 courant ce ne sera plus la population du seul Bruxelles, maia bien les habitants d-e tous les faubouigB qui siéront appèiés à bénéficier de cette répartition de «Pottekees», à rai-son de 200 gramme i pai personne, soit diaix rations, au prix de 80 centimes la rat-ion de 100 grammes. L> dis tribution a lieu tous les jours de 8 heures à midi et da 2 à 6 heures, les dimanches jusqu'à midi. La chassa aux trafiquants de pain et de faxire du 0. 17. A l'instar de celle de Saint-Gilles, la police de SchaeTbeek a organisé un service spécial pour combattre le trafic du pain et de la farine du C. N. Ce service fonctionne à la per-f ction, très peu de trafiquants échappent à la surveillance et beaucoup d'entre eux ont déjà été livrés à la justice. (A.) FAITS DIVERS LES VOLS A BRUXELLES. — Chez Mme veuve Raes, p'ac? Alphons Lemmens, à Cureghem, on a vo'.é 3 550 francs. — Dîne la fabrique de lacets de M. Ribers, cih. de Neerstalle. à For^st, on a volé pour 6.000 fr. de marchandises. — Dans le magasin de Mme Jeanne Pre-colle, rue d'Allemagne, on a volé 16 bol'éroe et 17 jup s, 3 pièces de tissus de cotom, différentes pièces de crépon, etc. (A.). A Cî-SA^LE&Oi MEFAITS AU PAYS DE CHARLEROI : (do notre correspondant, 19) : UN CRIME A DAMPREMY. - Rue Ro-gier habitaient les époux Beauvroit. C'était, un ménage d'enfer, la brouille régnait souvent dans le ménage au sujet des enfants. Le mari était un fa- néant. Jeudi soir, à la suite d'une scène, l'épouse Bea-uvroit, née Marie Colis, 45 ans, résolut de le quitter. Au moment où elle passait dans une ruelle, transportant sa machine à coudre, sein mari qui s'y trouvait caché, armé d'un grand couteau, bondit sur- elle et lui planta son arme dans le des. Cette dernière glissa sur l'omoplate et vint lui porforer le poumon. L'aeeas-ffla a été arrêté vendredi. SUICIDE A MARCINELLE. — Dans un accès de fièvre chaude, l'épouse Léonard M., 42 ans, rue de Beanmont, s'est pendue à une poutre du grenier. LES VOLS. — A Morlanwelz, on a volé dans les ateliers de Mme veuve Godiefroid, toutes les co-ux'roies valant 2,500 fr.s aânsi que des vêtements et d^s outils. A E«:i nnes-au-Mout, dans ks ateliers de M. Gustave Gbislain, rue des Trieux, cm a vo'-é 7 courroies valant 30.000 fr. — Dans le moulin d'Estinnes-a-u-Mont, on a volé quantité de farine appartenant à des clients qui allaient faire moudre. — A Gouy lez-P éton, chez M. Antoine Bal-lieux, ancien bourgmestre et cultivateur, o® a fracturé le ooffre-fort- et enlevé son contenu, évalué à plusieurs milliers do francs. On a également volé pour 1,500 fr. de vêtements. UN CRIME A HAINE-SAINT-PAUL. — Vendredi, un facteur se présentait au Seai-tier des Bourdons, chez Mme Wilmart, 55 ans, habitant 3Cule; il frappa; ne re-oevaint pae de réponse, il remît sa course au lendemain. Le lendemain, il prévint la polies qui fit ouvrir la porte et trouva la malheureuse assommée dans la cave, baignant dans une mare de sang. Elle portait au front et au crâne deux blessures profondes, faites au moyen d'un instrument pointu et branchant. On suppose que l'assassin aura enlevé l'argent dont il connaissait la cachette .(M. E.) LES TRIBUNAUX Jurisprudence de guerre. — Les marchan-d ses non-livrées. — Celui qui, en temps de guerre, ne livre pas des marchandises au terme convenu ne peut invoquer la force majeure que lorsqu'il y a eu impossibilité abeslue de livrer. On ne peut donc s'en prévaloir, a décidé la Cour- d'Appel, lorsqu'un marché a été conclu pendant la période d'hostilités et d'occupât in et qu'il n'est pas établi que le vendeur n'a pu so procurer la denrée liti-! gieupo. Spécialement, a jugé le tribunal de Commerce de Bruxelles, les réquisitions mUiitaireiB et l'intcrd ction d'exporter des avoines de 1a région d'où devaient provenir oelle& vendues, ne constituent pas un cas de force majeure, mais une éventualité que le vendeur, étant donné l'état die guerre, pouvait et devait prévoir. S3 FEUILLETON DU BRUXELLOIS. Mes Pontons NEUF ANNEES DE CAPTIVITE par Louis 'SA^£!5&Y Lis soldats anglais retranchés dans les ram-bides .n'osant ni venir au encours des leurs, ni (•-ir*': ; ur m un. Car n<0te éfc'ons mêlés à leur» camarades, et le feu eût atteint ceux-ci tout aiitfci bi"n q'iv nous, s'^mpres^erfaiiA de hisser le drapeau qui servait à signaler une révolte. Oe n fut qu-' quand le.s soldats, qui avaient ev'n.w'W ; noue mUtrafer avec tant d'in-1.1 irnani é, "ivr-'nt pris ia fuite, que nous xem-tiàii. 'g a-:* logement» «us cris «nr'ns de vive .ia l'T.an.c-. ! à bat les A «glai« ! Xvt. > <1'!.:V/ératiei.Q venait à p-eine d1 s'î t»'r-•sj'ii 'e l'vrsqttu • le » < p 'a n-" "nvoya dem^yidftr V îj:erp?èi°. — Voilà i-oreg' qui gruud- déjà, dis-jô à meg ortiiiare.deSj n> aa'.ga*"z rt n, arnio, je saurai ni m.n r1 r ii la hauteur dus càr.onsUùce-, e: je ne faiblirai pas! \j £ tXO'u* V !.■ .oapiïaiae 11... arp .tuhm, k fciile.e da gaiiî ird d'amèro c!'u . p ,6 rapide par.:.ut Unit à son second. • — Interprète aie dit-il, a!3 z. préveiux vœ easeai cé'-'i que s'ils n'envoient p=ys, d'ici à uii" h urt'i une députatiou qui impiure leur pardon ot me donne le nom des vingt plus oou. p.bl s. je les fais tous passer par les armes ! Je lai ae à penser la rage fit la terreur que jpauaa tout à la foa ma «immunicOtian : nous <g,.viou$ «arable de us porte* à tauif?* ke extrémités, et noua tremblions en songea n à l'accsomjjilissemen't die sa mou-ace; rouis d'uu autre côté céder, o'eet-à-dirc nous avilir, dénoncer fr-eres! non, cela ne pouvait ge faire.— Mes arois, s'écria un officier, l'entropri-ee que je viens vous proposer est chose insensée et impossible, je Je sais, mais da deux maux il faut choisir le moindre. Armons-nious dé noire mieux et repoussons la force par la force!... Au total, il vaut mieux mourir en combattant que do se la sser lâchement égorger sans et: défi'lidrô. — Oui,oui f notti écriâinee-nous avec en^liou-.dacmo; armons-nous, et ne-w antx Arig'ais! I*; lecteur ee ferait dilficilemf,iit une irfé® d' s ressources que nous trouvâmes daim noti'e dése^ioirj nous tirâuu^< parti de tout, de nos «ut.le, de nos fleurets, d -* nos compas, de pieds nii'fiwfe, de tios tables; et «n moine d'une de-tni-je'ure «ou* «taons armés d'une façon p«i» végu'.jèru, sS.ns doute, nnift quj mus perrupt tait au œotij de nons d-éfendr'. Noua non.- empr^ssâm'is enauitye de «nca'<«rf-ie avet nos uieub!p6 et noe iit- de» barricades. ou d«s f- ran d-vain {«'» metn 'v ères ouvertes. L'heure fatale allait aspirer, lorsque u-ouc a-ptiVÙiD-ea. à tfl-av r» saborda un supiù oa-no> rempli d'officieri supérii'ui'A de uxurîne qu* fccwWait ee «tiingvr vers notre pont:®; <>n efiet, quelques minuit p!ut l-aji"d c-tte embarcation acoc&teiij tu C' urofin*. Je laisse1 à penser la joie que nous causii «et-le arrivée inafctscdafe, car i) n'était pas probable que devant ©es officiera supérieure le capitaine R... passerait à l'exécuticn de «es w ugkmteu menaces; au l'eate, notre curiosité a'était i>afi moine grande <pi* aab'e joie : noue — —-==? j ne pouvions deviner ce que signifiait l'apparition de toutes ces grosïes épauletteg. — Vous devriez bien, Garnfiray, monter sur le pont et venir nous expliquer ensuite ce quj se passa là-haut, me dit un camarade. •— Mais ne suis-je pas pi-Bonnier comme voue? •— Nullement. Vous êtes interprète, et comme tel vous n'avez rien à craindre. Meg «nripaguoiis d'infortune appuyèrent si fortement cebts proposition et insistèrent auprès de moi avec tant de fores, que je finie par nie pgndïe à Vuï désir et je montai sur le put. Le fact ionnaire pLa^é à la poite de la bat-t-ri*,1 me tai&^a pa^&r sans m'adresser la moin-, die question, ®t je ne tardai pas à me tiwiver rai présence de l'imposée société qui venait d'arriver. La premi^jR chose que je rt marquai fut l'en trente iroid-T.tr avec laquelle les officier» supérieur» accueiUaie-Bt les avança» d&ipraeéeB de notre geôlier ; à peine daignaieot-ile ré-poudre à ses complimenta par un signe de tête. - Lîeuieaaii R..., iui dit un amiral, faite» v'.n .r les aigiui taires d«-^ deux plainte» adrsis-«ëés au 7rj,n<par:-1ivurd; voici la Itefee de Ir-u .s acms. - Ma-ï, âirural, j] doii y avoir arr^ui ! s'écria II... déeoRitenaajoé; Je n'fci fait p».ven:i au Tr ;us//'»•' Boarii qu 'une s tile plaint^. — L'-s vc ïj toutes les deux, monteur... Je vous p-rmefcs d'en prendre connaisaanœ. L'amiral en pariant -ainsi remit à notre urnhSff deux rouleaux da papiers dans Lesquels je reconnus au patemier coup d'œrl, d'abord le jjiocès-vêrbal dte,<»é par tious contf uo6 fouaruisseur-s à l'instigation de R..., gdi-téit la ci nom ugnibe« le» «ma» tés et les illégalités de la conduite du susdit capitaine 11..., mémoire que, le lecteur peut s'en souvenir, noue avions caché dans 1® pain envoyé en échantillon. Comment décrire à pré&enfc l'immense désappointement, 1» fureur ot le désespoir qu'éprouva le misérable B... en voyant, à quel p-.ège il s'était Iais»S prendre? Ah! je ne doute pas un instant que s'il eût été alors eu son pouvoir d« nous faire pondre toits, il nous eût tous im. mol os à sa rage, — Eh bien, monsieur, reprit l'amiïal, qui remplissait dans cette commission d'enquête l«t2 fonctions de président, qu'avez-vous à répondre!— J'ai à répondre, amiral, s'écria R... ne »?.chant plus où donner do la b&te, que, meigré ma mauvaise opinioni des Français, je ne les croyais pas capables d'une si vilaine perfidie et d'une si profonde ingratitude... — Faites venir les signataire® de ces plaintes. Vous vou« expliquei^ après que nous les atiîxws entendue. Je m'emprenfeii, quaaiit à moi, de courir astmonœr cette bonne nouveile dans la batterie « dans le, faux pont: elfe excita j art-oat 'lea tswuaiioa'is de joie! Le cie' prenait-il donc enfin en pitié nos 'vanfranoes, « allions non» délivrés de j'odieuse tyrannie d» l'infime R.... Ce IxBiheur nous p^i^iw^ij, «i 'fiawd que V-ivjs ptaivions y croître. Une <femi-heur-e plus tard, ia conuiiiâàim d'enquêt», inatillée dans Isa ohaêiibr'"' du eoa-«.il, feiaaii oonipaiaîfcre devant olîe les signataires des deux plainte», et les intf^rogeait, je tkâ» lui rendre cette justice, avec ia plus grande iwpwrtialHé. —t ■** EN PROVINCE A NAMUH. — De notre correspondant, 18; distribution de soude Soîvay. — Uno distribution de soude Solvay aura lieu à partir lundi, au magasin do ravifei.il'lemmt do la place de la Monnaie, dans l'ordre sur %nt: Le 19, carnets n. 1 à 500; le 20, 601 à 1000; le 21, 1001 à 15C0; le 22, 1501 à 2000; le 23, 2001 à 2500; le 26, 2501 à 3000; le 27, 3001 à 3500; le 28, 3501 à 4000; le 29, 4001 à 4500; le 30, 4501 à 5000; le 3 décembre, 5001 à 5500: le 4 6501 à 6000; le 5, 6001 à 6500; le 6 6501 à 7000; le 7, 7001 à 7500; le 10 7501 à 8000; le 11, 8001 et suivants. Cette distribution se fera, l'après-midi seulement. Les établissements et les blanchisseuses seront servis le matin, du 19 au 23 novembre. Aucune dist nanti on nie sera plus faite après uates indiquées ci-dessus. On est prié de se muni'- du carnet de ménagé, de la carte d'identité et. de mon-iwûe (L. A.) A HUY. — La mortalùé. — Signalons un fait exceptionnel qui s'est produit à Huy, durant !a semaine du 27 octobre au 3 novembre: il n'y a eu aucun décès mi cours d cette semaine. A ce propos, quelques statistiques dé Biographiques qu démontrent, que la ville die Huy est l'une de celles où l'on meurt le mons, intéresseront (.er^ainement l"s lecteurs: Pendant la- période décennale de 1847 à 1856, al<at que la populauon étai &n moyenne de 9,300 habitante, on constatait 214 décès par a»; pend nt celte de 1899 à 1908, la moyenne dé la population étant d 14,337 habitante, la moyenne de la mortalité annuelle n'est que de 217, c'est-à-dire qu'elle e&t restés à pèu près la même qu'il y a un demi-siècle, malgré un accro seement de plus de 5.000 habitants. P ndant 'es dernier s aninéee, on enregistre la même proportion quant au nombre de décès, avec une population à peu près identique que lors de la période décennale de 1899 à 1908. L'état-civil accuse, en effet, 202 décès eu 1909; 225 en 1911; 183 en 1911 (année exceptionnelle comme on peut le constater); 219 en 1912; 223 en 1913: 212 en 1914; 211 en 1915, et enfin, 221 en 1916; durant cette dernière année, la population atteign t un maximum, soit 14,593 habitants. BIBLIOGRAPHIE « L'INFORMATION DE BRUXELLES ». — Sommaire du numéro <6, 22ee année du dt m?nehe 18 novembre; L'Unité stratégique de l'Entente î — L" problème italien. — La guerre civile en Rnssfie, — La crise en France., — Le Meefc'ng pour l'indépendance politique die la Flandre. — Bibliographie. Feuii-entom; La Belgique de demain, du prof. Dr Henry Ilenquinez. Chapitrai: Ls Belgique avant la guerre (3e suite). Prix numéro: 10 cent. SPORTS AUTOMOBILISME. - Automobiles é deux directions. — Le « Tijd » annonce qu'on fait actuellement en Suèie des essais avec n® nouveau camion automobile, muni d'une di rectum à i'avajit et une autre à l'arrière, «s» qui évite aux lourds véhicules des manœuvre^ compliqué fi lorsqu'ils doivent rebrousser chemin sur une route plutôt étroite. LUTTE. — L-a soirée de samedi à Ta, Cour de Tilmoaxt a obtenu tout le succès espéré. Voici les résultats: Ph .Drognié tombe Va® Bcgin; Henrys et Clarys font match nul; La-tour et Toussaint font match nul;Degreef tombe Louant en 5 m. 18 sec.; Léopold V»iulen-brooek tombe Willam en 3 m. 9 se .; Ch. Van-denbrœck et Van Zeebroeck font match nuil; Marchant tombe Pioegaërts eia 13 m. 13 sec.; Gcœens tombe Rigaux en 2 m. 34 sec.; Arth. Vand^n Eynde at Drogné font matah ntulj Wahlfin tombe de ïïauwcr en 8 m. 43 aeo. INFORMATIONS FINANCIERES EOUESK OïriCïEU'îE S)S BRUXELLES, Les cours du jour. — Lundi 19 no>jt Rentes et lots de villes. — Belge 3 p, c.j 73.25; Trésor 4 p. o., 102.75; Anvers 1887. 86.50; Bruxelles 1905, 72.75; Crédit Anver^k, 413.50; Outremer rp., 760. Chemins de fer et (ràmmiya. — Barçeîouie, 261.25; Bilbao cap., 129; Economique, 505: Espagne Eleetr. cap., 153.50; fond.» 1,535;, Railwa-ys cap., 609. Mékdluigie. — Allianc-?, 710; Euergîe f., 39.50; Oîfeovaia f,; 482.50; Taanbcw ord., 50. - Mines. —- Biiobares, 119.50; Minc-ad'or d'Au-stral. cap., 190; div., 64; Nitrates oa.p, 128.75: Rouitna, 352.50; A&turie-nùe, 6,387.50; Prodruc tora B., 113,75; Nebida, 647,50. Ghathonnages. ~ Carabinier, 762.50; Outre Jum«t, 2387.50, Charb. Belges, 235; Bcfflf ne Espérance, 780; Grand Conty, 747.50; Or-Mrambo-urg, 130; Houillères Uniiess 1,082.50: Laura div., 1,346.25; Maireux, 2,075; Mar<à-nelle Nord, €65; Tfljnijx'-s, 1,460; Quatre J'îa.», 670; Petite Bacuure, 1,560 ; Strépy Bracqufr gnies, 2,345: Willem "Raphia, 2,2)25; 2,230; 2,220; Rieu, 675. Valeurs colot&uieQ. — He5-go Katanga- <Et., 97; oap., U3.75; PkiK. Java, J22.50; 127.50: Gécsroinep, 925: Com. et Mines Congo div., 52: Hévéa, 222.50; 227.50, Kassa.i, 88, 87.50; Ka» tenga, 3,700; 3,670; ïferma Rubber, 76.50; 77; Simkat div., 60Ï; 590; cap., 121.25; SoCnghei. 665; Un on Minière^ 1,990, 1,955; Z»id Pî^-anger, 242.50; 245. V-aJeurs divers'*. SucreriesSt"Jeaittfond., 237.50; 227.50; Flo-ridiêime cap., 465; id. fond., 300; VêtjttteB Borislaw cap., 67.50; iid. div., 257.50; Pétrcki Crosayi &rd, 2,475; PéfcrdteB Tueiânow priv., 300; cap., 75.75; id. fond., 175; B«îga Caun. l'ulp. part., 470; Exploeifi» Fav'er, 96.25. Val nn> é wngireè. — B-rrcctainj!, 12% 126; Burbaoli ord., 2,247.50; Oie Agr. Egypte cap,., 316.25; id. pr-iv.. b70; Dniéprovitsuane, 2,600, Dyl#T Baoiki.u ord., 1,220; foaid., 1,273; Ko-iotnna, 627.50; Métal Russo-Bel^, 1,595; M&-aiea Tram, 322.30; Nitrates R&ilway, 422.99; Port at Pain, pdv., 106; Se*iglks.nc, 1,387.5#* inmbam*t iHttrmiïonsf*. i. rse

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