Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 17 Avril. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5t3fx75h39/
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LA GUERRE i g ABONNEMENT < Bruxelles - Provlno* - Etranger IjGS abHnnam»nts «ont reçus extilnsiremeat par tous Isa BUREAUX DE POSTKS. Les réclttmïitifîHs conc#rasnt los abomirp-ments doivent ôtrfi adressées ciïi*1 vrin-nt au bureau tl» ponte qui a délirrd 1* abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : » mois : s mol* : 1 fc>i« : 4 Pr. 9.00 Fr. 6.00 Pr. 3.00 Tirage: 125,000 par jour ANNONCES Faîts dîrers et Echos ...... 1* llçae ft-, s 09 ' | NëcroIojSc 3 04 f Annonces co»»ereî:ites.>.., # 03 Annonces sGnaocièros £ Otf V FETITjES JlK^ONCES : 1* grande ]*§:»« S ûG | Rédacteur en -ch«f BrcrÉ ARMAND, îliifiactios, jPtïbliciié, Vent® BRUXELLES, 33-33, rue de la Caserne» Tirage î 125,000 psr joui» JOUSNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT DIX CENTIMES Un discours la M. Halffech (Suite) {outtej L'enjeu de la lutte. L'Avenir dira -s'il nous sera possible de faire échouer os plan diabolique.C'est le sort de l'Allemagne elle-même qui se décidera en l'oocurrenoe. Et cette question n'inteiesse pas seulement les ephè-res gouvernementales e^t. les classes possédantes, maâs aussi le plus humble, habitant du pays, le dernier de nos ouvriers. De notre population, que nous pouvons estimer à 70 millions d'âmes, un Ikwî qaa^t a trouvé du travail et du pain, ■oit direebernent, soit indirecte ment, par le fait de nos rapports internationaux. Ce quart de la population voit le sol s'effondrer sous ses pas, pea'dra et son travail et son pain, si nous ne parvenons pas à reconstituer notre Allemagne agrandie, à laquelle, grâce à un labeur incessant durant de longues années,nous sommes parvenus à faire occuper l'une des premières places dans I® monde. La reconstitution et la conso3 dation de nc&re position économique, la reprise et la réouverture de nos rapports internationaux et de nos comotoirs à l'étranger sont seules de nature à obvier au manque do matières premières et .de vivres qui nous menace et peuvent seules écarter de nous le chômape de nos usines, la diminution des salaires et la disette. C'est pourquoi l'enjeu de la guerre n'est pas seulement la défense du sol de la patrie : cet enjeu comporte les conditions mêmes de notre existence comme peuple et, en dernière analyse, l'enjeu de la batailla n'est autre — ee n'est pas moi, mais bien lo «Vorv.'ârtsst lui-même qui s'exprime -ainsi —■ que le pain quotidien de l'ouvrier allemand. Même alors que nos frontières resteraient intactes, si la paix ne nous rend pas oo que la guerre commerciale de l'Angleterre a détruit ; si, au dehors, notre travail libre et notre esprit d'initiative ne trouvent plus à s'exercer — non pas garantis par des traités sur le papier, -mais par lss faite acquis ; ai nous ne poursuivons pas la lutta jusqu'au bout, la victoire finale et l'avenir nous échappent. Voilà ce qu'on no saurait assez répéter. La guerre alors pourra être considérée comme perdue peur nous. Nous serons ne jetés dans notre ancienne condition de vie ; nous nous veirrons contraints de croupir dans une situation inférieure; nous serons replongés dans notre ancienne misère et dans notre vieille impuissance. "Et nous aurons démérité de nos grands aïeux. L'Angleterre d-iil fifre vaincue. Pour écarter ee danger qui nous menace et qu'on ne saurait exposer assez clairement aux yeux de notre peuple, il n'est qu'un moyen, et ce moyen consiste à vaincre. Le lien britannique ne lâche pas facilement -sa proie ; il faut la lui arracher de force, quelque sacrifice que cette lutte puisse n-aua coûter. La Grande-Bcetague reste indifférente devant l'ecroulement complet de l'empire russe ; jeu lui importe que le sol de la Eranc^Çoit dévasté. Au surplus, elle prend largement sa part de cette destruction. Jamais, à .aucun moment, de histoire, l'Angleterre^n'a reculé devant la trahison de son allié, quand le lâchage pouvait servir ses intérêts propres, quand elle était assurée de mettre en sûreté le butin conouis par eiie. Jamais l'Angleterre cependant n'a eu à souffrir d'une guerre comme celle-ci. Ko us liu avons appitqué-qu'alques coups de griffe dont eiks bd relèvera difficilement. Nous l'avofis forcée, contrairement à son habitude, qui consistait à mettre son or et quelques troupes isolées à la disposition de ses coalisés, à payer cette fois de sa personne, à mettre en ligne ses propres fils et à jeteT dans la balance tes trésors si péniblement amassés. .Par notre guerre sous-marine, nous avons enserré les îios anglaises dans un cercle do fer, dont elle ne parvient pas à se dépétrer, qu'elle ne peut briser malgré tous ses efforts ; un cercle de fe.r qui de jour en jour restreint davantage ses communications avec l'extérieur, qui diminue la force de résistance de sa population et la valeur technique de sa. force armée. Alors que la Grande-Bretagne s'est emparée de. nos possessions extérieures, notrs dirigeons nos coups les plus,rudes contre le cœur même de l'impérialisme. britannique et nous réussirons. sûrement à amener uçie décision finale en France, aussi bien que dans la zone navale autour de l'Angleterre. Mais l'Anglais est teaaee^Aussi longtemps que le moindre espoK^d'atteindre son but lui apparaîtra à l'horizon, il ne. déposera pas les armes. Et malheur à l'Allemagne si elle no parvient pas à arracher à l'Angleterre cette dernière lueur d'espoir. Il appert de toutes les déclarations comme de tous les discours des hommes d'Etat anglais ; il couste de tous les échos qui nous parviennent de l'Angleterre, des pays alliés, aussi bien que des pays "vassaux, que la paix ne pourra être amenée par un accord entre les nations, que l'heur© d'un compromis entre les oeuDiles n'.a oas sonné encore, mais aue. bien au contra-ire, nos ennemis n'atbso-| dent le salut que de la victoire. Et alors se dresse devant- nous la question s'il noss est possible de rabattre son caquet et d.s lui démontrer péremptoirement qu'il se berce d'illusions s'il s'imagine qu'il pourra nous vaincre par les armes. Une répense à M. Wilson. Si chose était de nature à raf fermir nos convictions, ce serait assurément le discours que vient, de prononcer le président des E4aï)»-1T*ia A la fin de sa harangue, M. Wilson s'est écrié : « Noos opposerons la force à la force., sans limites et sans restrictions ! » Eh ! bien, M. Wilson verra, luire le règne de la force, qu'il appelle de tons ses vœux ! Nous mettrons en pratique sa- devise ; la force jusqu'au bout, sans limites comme sans restrictions. Il en portera les conséquences et en restera responsable devant l'histoire et devant riiumanité.Iî nous faut— aucun de nous n'es doute — obtenir la paix, non pas -une paix quelconque, msis une paix qui réponde à ce que nous attendons d'elle pour notre avenir jutxj paix sur laquelle nous puissions asseoir notre vie économique et notre bien-être futur; une paix, enfin, qui, dans la mesure du possible, nous indemnise pour les sacrifices consentis, qui soit la récompense de nos souffrances. Les résultats acquis à ce jour «eus sont notre sûr garant pour l'avenir,. Dans l'union parfaite avec nos coalliés, nos armées ont tenu fête à une supériorité numérique écrasante, ont forcé la ceinture de fer des armées ennemies, ont abattu la puissance la plus formidable du monde, et sont parvenues par leurs exploits à réduire la guerre mondiale aux combats du front Ouest, où se joue en oe moment la décision finale... Là aussi, nous arrachers la victoire à nos ennemis, une victoire uniquo dans l'histoire du monde,. Notre peuple tout «entier est persuadé que nos vaillants soldats sauront mener à bonne fin la tâche entreprise au front.de l'Ouest. » A la fin d» son discours, M. EelKerieli esquissa la victoire remportée par l'Allemagne sur le terrain économique, industriel et financier, compara la situation du pays avec celle de l'Angleterre, où déjà Ja disette se fait sentir et, où le manque de matériel se fait jour de plus en plus, comiTj;- eo»séque*ï"« do la .gnex-ia sous-marine. L'orateur vient onsuite, an milieu des acclamations «e l'assistance, à parler du huitième emprunt do guerre, dont il annonça la réussite complète. — C'est dans nos rangs, s'eerie-t-il, qu'il faut chercher le sentiment de la force intérieure, la puissance de production, l'esprit de discipline, les nerfs forts et le sentiment supérieur du devoir. Le bruit du canon qui gronde là-bas en Franc-e est un appel constant à. votre conscience. Les communiqués de noa armées font battre plus fort tous les cœurs allemands et ouvrent largement les bourses et les coffres-forts. Celui qui Ee récusé en ce moment, u est pas digne du nom d'Allemand, ne mérite pas que le «oleil de la victoire vienne luire pour lui et que la paix rêvée vienne assurer ses ^i-euï j'ius. Aujourd'hui comme hier, tant dans nos foyers qu'au iront de bataille, il n est qu'une devise : Un pour tous, tous pour un, pour la gloire de notre patrie b^en-aimee ! » LA GUERRE ; ÛË âSaa Communiques Oilicieis ALLEMANDS 3 A5_L.£?YI«r* UO i BERLIN, 1G avril ; s Ihc&ire de la guerre à l'Ouest. Les attaques sur'le champ de bataille à , la Lys ont abouti à un succès nom-h1 et, Nous ■ nou-s sommes emparés des grands enton- \ a noirs d'ex-plosion d'e la, bataille de Wytschae- \ 1 te de 1017, -par un cou# dœ main. Après une \ s courte action djartilierie nous avons pris j dîassaut au moyen -d'une, atiaaue par surpri ■ • r se \Vulvergkem et les -positions c>. ternies ! s des deux côtés de cetie localité. Des contre- ! i attaques de compagnies anglaise* -ont com- } plèternent échoué. De la plaine nos troupis j i sont montées à l'assaut des hauteurs entre \ Nicuzt/ckerke et Bailleul et les arrachèrent à j l'ennemi au cours d'un violent corps à corps. s Des ailaaues anglaises contre Locon ont j s échoué. "] Au front de combat des deux côttU de la ; Somme, le combat d'artillerie n'a revêtu une ; assez grande intensité qu'an ruisseau de Lu-x ce, dans la région de Moreuil et dr Morttii- j dier. En repoussant une: attiquc exécutée \ de commun accord -par les An "lais et les \ Français nous avons fait des mn-iers, 3 Au canal de l'Oise à l'Aisne et sur la rvèe j 21 occidentale de la Moselle, nous avons exécu- \ i té des entreprises couronnées de succès. Est et Finlande. Des troupes débarquées à Lovisa (à Vesl \ d'Helsingfors) ont avancé vers le Nord près j 3 de Lappstraesh après avoir eu raison des j 3 glaces, ont brisé à diverses reprises la résis-s tance de l'ennemi et ont 'atteint la route qui va de Tavimersfors à Viborg à l'est de ] Lahii. \ BERLIN, 15 avril. — Officiel du soir: j 3 Combats locaux sur le champs de bataille à j ' la Lys. Nous avons pris d'assaut Wulver- j 3 ghem et les lignes ennemies^ au nord-est de \ cette, localité- La guerre soss-BiariEC. s BERLIN, 1C avril* — Officiel : -1 Dans ia zo-te de barrage de la . Médilei ra-t née centrale, les stMm-Mj&îttp tdiatnauÂs et autrichiens ont coulé 6 vapeurs, qui navi-a giiaieiit en convois protégés ainsi <7ne deux <voiliers d'un tonnage global d'au moins ?5,00û tonnes. AUTRICHIEN " VIENNE, 15 avril. — 0 fUciel ? Au f:m:t sud-ouest reer,"'---ettee de l'ac-r Unité ccmbatlire par endroits. e VIENNE. 15 avril. — Officiel : '■ Les dernières déclaratlrrts de Clemenceau ne changent rien à la vérit* 1rs déclarations I officielles antérieures du ministère impérial a et royal des affaires étrant?e'"s. Le prince Sit-le de £ou-'bnn, dont le caractère connu de S. If. I, et RApostolique e--?-' J -;-'i * altération, en a été aussi feu accuse qu'au eu rte autre personnalité particulière. s Comme le ministère I. et R. des affaires e étrangères ne peut établir où la substitution i d* la lettre fausse a eu lieu, Vaffaire est déclarée elâse par la TURC 6 CONSTA NT IN OP LE, 15 avril : Front de Palestine : s n Nous avons refoulé des attaques de déta- . cke^ieitit dléclarreurs -anglais en plusieurs ' endroits du. frent. Nous avons capturé hier ; Il mltraillei(r->s. Il ressott d'un ordre d'ope-i rations cugli& tombé entre nos mains que . ' lors de la dernière attaque A r eau m et Kilhi t likie devaient être atteints. Front du Caucase : - . Nos attaques progressent dans la direc- - , lion de Raloum. e Rien de nouveau des autres fronts. - CONSTANT IN 0PLE,U avril. — Officiel .1 En dehors d.es canonnades violentes à certains endroits et, de quel nuis «"Uiciiis j ' entre avant-postes qui se sont terminés en * notre faveur, rien é'imfsriant à signaler sur , le front en Palestine. ; FRANÇAIS b PARIS, 15 avril. — Officiel, 3 Ti.} p. m.: t Dans la région de Hangard «»««• m/nn» ef- ' feestué une opération de détail qui a parfat-iemenf. réussi et, -tous a 'Ivntté un* dizaine ; de prisonniers. Dcpnis le 13 avril trnts avons fait 150 prisonniers -dans ce secteur. Entre 1 MmUdiiiif ;t Noyau et en Champagne au - , sud du Mont-Têtu, plusieurs coups de main nous ont permis t gaiement de ramener des 5 prisonniers. Des tentatives ennemies au nord, i du-Chemin-de s-Dame s et au sud-est de-'Cor-3 beny sont restées sans succès.Bombardement intermittent en pl.usieurs points dit front. j j PARIS. 15 avril — Of/i--'el, 11 h.,p. m. -i Pendant la journée la lutte d'artillerie a ; I''ls uns grande activité dans la région de ' IIangard-sur-Senterre. Nos batteries ont dis-' . fersé des ressernblenifnts du troupes ennemies aux abords de Demain. Nous avons i rsifssi deux coups de mobtj l'un au Four-de-i Paris, l'autre au Col-du- Bc n.h o m m e et fait des prisonnier s.Canonnade interm'.lteiite sur le reste du front, plus vive dans le secteur d'Avocotirt. STALîitri 1 ROME,_ 13 avril. ■— Officiel s ' T ont 'le long du front, canonnades de ■ > force variable; ejitre Garde ef, la Brenta, eïle -, a été -plus violente et de plus longue durée [ Nos patrouilles oui été actives,^surtout dans^ > le srcte.tr du monte Grappa;elles n'-' fait des prisoimicrs et ont cap lire du matériel. Au \ nord de Corte-Lazzo, nos hardis marins ont détruit un petit poste eunSni; ils en ont ra-, -mené une dizaine de prisonniers. Un aviateur britannique a forcé un avion ; ; ennemi à atterrir 'près de -Civta Dolir.a, sur ; la Piave, ANGLAIS L0NDR.ES, 13 avril ; Le résultat des combats de la nuit der-. mère dans le voisinage de Nieuwieris a été que l'ennemi a réussi après une longue lutte a forcer l'entrée du village- ce matin il en \ fut refoulé au cours d'une énergique coutre-\ attaque au cours de laauelle une quantité de i prisonniers noiarfi'ment un commandant de bataillon restèrent entre nos mains. Dans le courant de la matinée l'ennemi prononça ; d'autres vaincs attaques en divers endroits le long du frart de bataille au nord d-u ca-I ''-al de La Bassée. Trois attaques isolées con- * tse uetro tt&ue'j;, <i:d-, nc:,_ l'esi et ou nord _ de Merville oui été en tout cas repoussiez après un violent combat. Une tentative d'attaque de l'ennemi au sud de Meter-cv fut re-' poussée avec succès et quatre attaques Mri-< gées contre nos positions au sud-r l de Bad-leul furent repoussées. Cet aprét-midi une ' autre attaque ennemie éuervique s'est déve loppée cet après-midi entre Meleren et > J ruisseau de Basque ainsi qu'au sud-ouest de \ Metereu et de W ulver ghs-n .Des combats sé-rieux ont eu lieu sur tout ce front. Sur les autres parties du front anglais, la journée ^ s'est écoulée sans incidents r ----- -:blcs. - 1 ■ ■ yg-3* ■ . ' — *-e*si>+ Dernières dépêchas ir ? _ -ai. i y _•> i' _ -v \ « *- . L'oiîet des nîtafines allemandes à la Lys j ? Zurich, 10 avril. — D<e la «Zmrcher * Post» : L'attaque allemande sur le® deux ! rives de la Lys évolue d'un danger lointain a un danger immédiat pour tout le front de bataille anglais. Les avsat-pos-tes allemands ne se trouvent plus qu'à p M) kilomètres de l'important point de jonction du chemin de fer d'Hazebrouck, f ee qui fait que los lignes de chemin de fer vers Boulogne, Calais, St-Omer et i ? Dunkerque sont gravement et immédiatement menacées. Position chancelante fies gouvernements asîgîais et français. [ Hotterdain, 16 avril. Les brc/iiS au "uje£ ■> de la position ebaneeiaoto des tommes : -4,'Etet dirÀKSftP<£ fçansajs' et,ftngl^s C0.ni- ' mencent à prendre corps de plus en plus. Le correspondant de F «Express^Corresponde-riz» apprend de source autorisée qu© certains noms sont mis en avant, entra les mains dssqueis passerait la poli- i tique anglaise et la politique française. ; On cite comme successeur d» Lloyd George l'ancien secréfca.ir* d'Etat au ministère du oommeroe Walter Runckaan, qui a exereé ces derniers temps un© violente critique contre la politique gouvernemental® anglaise. Clemenceau,dont oa prophétise la culbute pour le début die mai, serait remplacé par un ministère Cailîaux-Briand. Les constats au front lorrain. iBeiiin, 15 avril. — Lors des entreprises mentionnées au nord de, St-Mihiel, dans la nuit du 14 avril, la plus grande parti e de la position américaine à l'est et au end-est de Maizey, sur la rive droite do la Meuse, fut prise d'.assaut. La ligne principale de la résistance ennemie, sur ia route de St-Mihiel à Ilou-vrois, a été enlevé« à la. .suite d'un âpre : corobait avec l'ennemi, qui es défendit vaillamment. Outre les pertes en prisonniers, l'ennemi subit des pertes extraor-dinaivement lourdes. Berlin, 15 avril. — Le communiqué français du M courant annonce la pénétration des Français dans les lignes allemandes, près de Bures, au front lorrain. Cotte information, de même que plusieurs communiqués français <?-« ©es derniers jours, est ue pure invention. Les couiLais ea Flandre. Berlin, 15 avril. — En 4éblay«nt las rùds de mitrailleuses près de Nieuwefcer-fce, 2 officiers et 2 mitrailleuses ont été capturés- Une attaque ennemie au nord-ouest de JN ieuwekerke, s'écroula,!» matin du 14 avril, avec les plus lourdes pertes , pour l'ennemi. Le bomliaraeincnt io La on. Berlin, 15 avril. — Les FrangaLa ont continué le bombardement sans merci de leurs propres villos. C'est ainsi qna les abris allemands dans la v31e de Laoa ont été de nouveau bombardés. La ville a été fortement endommagée. L'évacuation d'Âiajeîis. Berlin, 15 avril. — Amiens et les environs ont été évacués sur l'ordre du conaiiianAcaîen't do l'armia anglais-e par l'administration civile. Le temps n'a pas été laissé aux habitants d'emporter leur bête'..! clD leurs foyers déserts sont occupés par Ses commandos de troupes anglaises. Les Anglais gardent le bétail pour eux, l'abattent et' le consomment selon leur bon gré. Naturellement l'indignation de la population française contre leurs alliés anglais est grande. Les soldats français leur attribuent la faute de la grande défaite qui les a également atteints, ainsi qu3 ia prolongation d® la-guerre. La conduite injustifiable et bru-l>aùe de l'armée anglaise est en forte contradiction avec son incapacité à garder ' " le front et avec la portion sans cesse grandissante die territoire français qu elle cède à l'ennemi. Effets fie la guerre sons-farine. Berlin, 10 avril. — On lit dans le « National Magazine », revue professionnelle des officiers de marine anglais, la missive d'un premtar officier de service à bord d au grand tianspoxt de 7,500 iosïnes, où i aute^. se plaint de la disproportion entre la paie relativement élevée des matelots et les traitements ries officiers; ues appointements, ; compris tous suppléments quelconques,sélèvent à 8L» et 3.d livres sterling resncciive- ' ment; or, sur neuf hommes de service au pont '.parmi lesquels trois do nationalité bri-taauiqiie, sept hommes touchaient, outre la nourriture à bord,-19 livres (soil donc le même traitemeat que celui de l'ingénieur en onet) ; l'homme i>vîeposé à la télégraphie sans fil, soit donc un télégraphiste tout à fait au courant du métier,touchait 7 livres par mois; alors -que l'homme de peme, un coolie charge de la i;a.rde des cabines, recevait 13 livres par mois, ie steward en chci une iolde de même import. Les soldes de matelots étaient quintuplées par rapport aux taux en vigueur en temps de paix. Ce qui prouve comb'cn le budget des armatcuis anglais finit par être grevé par de fortes augmentations de salaire, indispensables pour se procurer un équipage au complet depuis que la guerre sous-marine exerce ses effets.. Les restrictions en France et eu Italie. Berne, 15 avril. — De Paris au «Progrès de Lyon» : Le conseil des ministres vient d'adopter un projet gouvernemental visant une restriction plus forte de la consommation du papier et du matériel d'imprimerie. Aux termes du projet, los journaux no pourront plus paraître à l'avenir que quatre fois sur quatre pages et trois fois sur deux. Une ffi»-èion annexe interdisant la eicaiii-on de nouveaux journaux a été rejetée. Berne, la avril. — Du cCorriere délia Sera» : Un décret gouvernemental vient d'ajouitw un troisième jour maigre pair ' semaine aux deux existant déjà. Une crise miaMérielie en Angîeicrrc? Londres, 15 avril. — La situation est devenue fort difficile pour le gouvernement depuis la fin de la semaine dernière.Les ministres du travail ont délibéré sur la question de savoir s'ils pouvaient nerjirter à appuyer 1® cabinet. On dit ce parti adversaire de l'application du service obligatoire à l'Ir-l,-iude sans aablïcaïïftfl simultanée du home ride et que Baraes ne serait, évoluaient pas d'accord avec la politique «rtmvemem-ntaîe relative au service ©bli"-='t»sire prur l'Lrlaa-de. Il y^ aura probablement trois commis sions eïécutîves des gnsuperr.e-fiio ouvriert qui mettront le ministre du travail en de. meure de démissionnes-. Violation fin droit fies gens par l'Angleterre. Barlin, 15 avril. — A l'ouest -de l'-An. ère on a trouvé des caî'fcoucttas explosa.-bise anglaises e-n v-aJo-ppéî-s dans <las oein. tu ras et emballées dans des caisses ; coi dernières poztaieat l'inscription « explo-sive », ta-ndte que les cartouches portaient la désignation « marque 7 ». Irei douilles diss cartouches étaient de coloration plus rougeâtr» que des dotiîlle>3 ordmairas. Quant an projeoliilc propre-ment dit, sa parti» antérieure est bourrée de papier et lors du choc il fui suffit de remonter une petite résistance pour exploser. C'est, en aomme, le pro< ' jectile « dum-dura » que l'on fabrique en masse et qui, à l'aspect extérieur, ne sn distingue aucunement de la cartouelts d'infanterie usuelle. L'opinion en Angleterre. Berlin, 15 avril. — En Angiîelterre» l'état d'âme trahi par l'opinion publique au ^sujet de l'ofi^wieive allemande confine à la coR.çternatkm ; en effet, -on ne s'y attendait pas à une progression ennemie» aussi rapide - l'impression générale penchait plutôt à estiiroer qu'il y avait' moyen d'éviter 1a lourde défait.» si La haut commandement de l'armés «nglaise était re#é à la hauteur de sa missioB. Aussi les Anglais s© -reprochent-ils à eux-mêmes d'avoir sous-évalué les Alle-îaanàsj aetiiellement, la majeure partie de la nation a cassé de croire à la victoire finale de- ses armées et juge touts prolongation de la guerre inefficace, ma fût-ce déjà qu'en raison do la pénurie de vivres dont soufhw 1s pays. Les arrivasses, donc la consommation des denrées, doivent naturellement être res-traints en proportion des nouveaux arrivages, pa-r mer, du matériel d® guerre destiné à remplacer les énormes quanti- . tés capturées par l'ennemi ; aussi chaque coulage de navire acquiari-il une portée considérable. Le gouverçemœït anglaii se livre, par l'organe des journaux; et d'-orateturs de nue&ting, à une propagande intense faisant -contre-partie à, ue# lassitude croissante chez la naiion sursaturée de la guerre, lassitude qui produit aes effets non seulement dans le peuple, mais au front également où elle acquierti de plus en plas d'ampleur. L'u' ■nique espoir de l'Angis&erre réside actuellement dans les rése>rv«s françaises, dont la mise en jeu doit préserver l'armée britannique de défaites tuccédan,1 A. celle-ci. jVouvcruî: tréSSts ar.gîais. Berlin, 1<> avril. — D'après la. «Cadette de Yoss», le dernier conseil de« ministres anglais a décidé de formuler une nonvftU© proposition de crédits^ «'é-levant à 50® millions de livres sterling. L'aifairc Kolo. • Paris, 15 avril. — Pour autant qu'il soit permis d'en juger d'après le te Matin » et autres journaux, Bolo chercherait à échapper à l'exécution en dénonçant Caiîiaux et Lambert. 11 aurait ainsi l'espoir de rendra à pea près interminables les nouveaux «ébats devenus nécessaires, et, dès lors, de prolonger indéfiniment le sursis. Il commence par atlirr-ier -que la haute personnalité française citée sans désignation de nom dans 1a fameuse dépêche de BerEStorïï et avec laquelle l'Allemagne pouvait entrer en relations, ne serait autre que Caillaux. Ce dernier en a été averti et on attend sa réponse. Boio déclare, -en outre, avoir eu offre dura personne qu'il dit ne pouvoir désigner, d'un* somme de 100,000 fr. pour sa participation a La faix; or, M. Dubarry, ex-directeur d« ce journal et ami de Caillaux, a été confronté avec Bol© dans la cellule de ce dernier; il a pu démontrer que ce ne fat non pas Eolo, mais lui, Dubarry, quiTeçut l'offre et refusa de touchei cette somme. Une troisième révélation annoncée par Bo-lo aurait trait à des événements ayant eu leur théâtre en Suisse et dont Kumbert et Clemenceau auraient été les acteurs. Toutefois on n'est pas encore éclairé à ce sujet. Bolo, dont l'attitude était restée imperturbable, est à présent tout à fait déprimé; sa chevelure a entièrement blanchi. Contre la propagande pacifiste. L'amiral-gouverneur commandant la place du Havre a décidé que désormais aucune réunion de société ou autre ne pourra être tenue sans que l'autorité en soit avisée et reçoive connaissance de l'objet de l'assemblée. Un délégué de l'amiral-gouverncur assistera. aux léguions « et veillera à ce que celles-ci ne s'écartent pas de l'ordre du jour fixé. » Un emprunt finlandais. Berlin, 16 avril, -r- De Stockholm au «Berliner Tageblatt» : Le gouverne ment finlandais s'est adressé à un consortium de banques suédoises aux fins de contracter un emprunt ôs 10 millions de' couronnes. Questions parisiennes. La question ia plus discutée actuellement à Paris, est de déterminer s'il est lâche oii non de quitter la ville pour échapper au:i bombardements. L'un des partis, celui qui recommande -de ne pas s'en aiier, v.'ect d mettre des raisons nour le moins éirasces a 5™ année. - M° J27Z - » Ed. g mercredi iT Avril ISÎS. ANNONCES

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