Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 18 Avril. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w950g3j387/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX I)E POSTES. Los réclamations concernant les abornements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS î 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tirage: 125,000 par jour Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDïBN INDEPENDANT 1 .1 ANNONCES Faits divers et Echos ...... la ligne fr. 5 Oî » Nécrologie,.... 3 00 Annonces commerciales................. 2 00 Annonces financières" 2 00 PETITES ANNONCES : la grande ligno 2 OÛ I Rédacteur en chet René ARMAND. Rédaction, Administration, Publicité, Vent® BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne. Tirage s 125,000 par jour* ■ ■■ "3" - ■ — " > r— * LA GUERRE * Communiqués Officiels e ALLEMANDS \ BERLIN, 17 mars. — Officiel de ce midi; h Théâtre de la guerre à l'Ouest. <- Sur le champ de bataille trempé de sang a par la bataille en Flandre de Vannée demie- '• re, l'armée du général Sixt von Armin a oc- t cupé Passchendaele et avancé ses lignes jus- c_ qu'à Becelaere et Gheluvelt. Au nord de la Lys les trouves du général Stiger ont fris d'assaut à l'aube le village de Wytschaete, chassé Vennemi,en dépit d'une violente contre action, des hauteurs au nord est et à l'ouest de cette localité et repoussé des contre-attaques. Nous avons refoulé au delà du ruisseau de la Douve l'ennemi reçu- s lant vers ses lignes à l'arrière au sud-ouest I 'de vVulverghem.Bailleul ainsi que les Joints s d'appui opiniâtrement défendus de Cappe- I lynde et Meteren ont été fris. C'est en vain 1, que les Anglais appuyés par les Français c tentèrent à l'aide de forces considérables de a reconquérir Meteren et le terrain -perdu dis deux côtés de Merris. Leurs attaques s'écrou- * lèreht avec les plus lourdes pertes. . Sur le champ de bataille des deux côtés de a la Somme de violents combats d'artillerie se v sont déchaînés et ont -perduré aussi pendant j la M'.itj noiamment au sud de la Somme. c l'Youl eu Macédoine : t p- Au cours des combats d'avant-postes dans t la plaine de la Strouma des troupes d'assaut i bulgares ont fait prisonniers 155 Anglais et L quelques Grecs. s BERLINj 16 avril. — Officiel du soir . . Les hauteurs de Wytschaete ont été prises d'assaut. Bailleul est pris. VIENNE, 16 avril ; ' Rien d'intéressant à signaler au front ita- L lien. £ La guerre «ous-marine. c BERLIN, 17 avril. — Officiel ; f Dt nouveau 10,000 tonnes de cale ennemie r Jnt été coulées par nos sous-marins dans la 1 zone de barrage autour de l'Angleterre. t TURC « CONSTANT 1 NOBLE, 10 dvril. — Officiel: \ iront un Caucase : La forteresse de Batoum est tombée.Après * jue l'ennemi se défendant avec opiniâtreté ^ eût été refoulé pas a pas vers l'enceinte de la v forteresse, l'attaque des ouvrages fortifies t du front sud-est commença le soir du 13 1 avril. Au cours d'une âpre lutte nos vaillan- 4 tes troupes anime es d'un esprit d'aui,aq_ue alerte ri"ssirent à pénétrer dans les ouvra- c ges fortifiés et solidement entourés de fil de , jer Oaroeie de ce front. U andis qu'au cours do ïaiiuque quelques ouvrages ûvoiSmanvs , hissaient le drapeau blanc, cl autres opposé ' <- rent de a résistance jusqu'au dernier mo- f tuent. L'occupation de la ville et du port, i s est accomplie sans combat. Une delega- t lion de citoyens est venue saluer nos trou- j pes. Le cil1 me regne dans la ville. A l'est du £ Lac de Van, nous avons occupe Serai. Bas d'evénemc,.ts importants sur les antres /ronts. CONS'l AN'l ÏNOBLE, 15 àvril : c liront de Palestine : i\ous avons refoulé des attaques de deta- 1 chements d'éclaireurs anglais en plusieurs ' endroits du front. A'ous avons capturé hier c 11 mitrailleuses. Il ressort d'un ordre d'ope- < rations anglais tombé entre nos mains que £ lors de la dernière attaque Arzoum et Litlki g likie devaient être atteints. c r ront uu Caucase : l Nos attaques progressent dans la direc- £ tion de Batoum. , Rien de nouveau, des autres fronts. rRANÇASS c PARIS, 16 avril. — Oi,.^lel, S h., p, m.: ' Dans la région au nord de Montdidier as- 1 ses grande activité d'artillerie. Dans le sec- i teur de Noyon nous avons réalisé quelques i progrès au cours d'une opératio?i de détail. < Nos reconnaissances se sont montrées très actives, notamment dans la région du canal j de l'Oise. Un de nos détachements a fran- | chi le canal à l'est de Pierremande et ramené des prisonniers et une nutrc.ill.euse. £ Nos patrouilles ont fait également des pri- f sonniers dans le secteur de LorOeny, en j Champagne, dans la région de Seicheprey et i dans les Vosges. Un coup de main ennemi au i Tcton a échoué. Nuit canne partout ailleurs. < PARIS, 16 avril. — Officiel, 11 h., p. m. ; , Bombardements violents de part et d'au- 5 tre dans la région de Montdidier; aucune ac- . tion d'infanterie. Au Bois-le-Prêtre, l'ente mi a fait plusieurs tentatives que nos trov-pes ont repoussées après des engagements assez vifs. Nos patrouilles ont, fait des pri- c sonniers vers Regniéville et Badonviller. ( Rien à signaler sur le reste du front. ( Communiqué de l'armée d'Orient, 15 avril ; Au cows d'un large raid exécuté avec "in ' plein succès sur la rive gauche de la Strouma, entre Ormanli et le lac Tahinos, let ' forces alliées ont chassé d'une disaine ( de villages les avant-postes bulgares. Les l troupes helléniques ont brillamment pris 1 part à cette opération à côté des troupe, < britanniques. L'ennemi ~a subi aes ?,ei tes < sensibles; nouc avons fait des prisonniers, ( !'Activité d'artillerie de part et d'autre de la , Cerna. ' Les aviations alliées ont exécuté plusieurs bombardements sur les établissements en- 1 tiemis de la vallée du Vardar et de la région * 1de Sérès. t ITALIEN ROME, 15 avril. — Officiel : •Çiolents duels d'artillerie sur divers points ' |jlu front. Dans le bassin de Laghi (Posinqj, < une de nos patrouilles a attanué un poste de i plitrailleurs ennemis; elle a maîtrisé les oc- ] Icupants et capturé leurs mitrailleuses. Dans ] la vallée de Vorglio, nos détachements de , reconnaissance ont fait quelques prisonniers. ( Sur le haut plateau d'Asiago,nous avons refoulé des patrouilles ennemies à coups de J tombes à gaz. Au nord de Cortelaszo, notre * canonnade a dispersé des détachements en- 1 *wii, 11 ANGLAIS LONDRES, 15 avril. — Officiel : Des combats ont eu lieu la nuit dans les environs de Builleul et de Wulverghem; ces batai'les cortinuent. Sur le reste du front Le la Lys, rien d'important à signaler, en dehors de la violente canonnade ennemie entre Givenchy et Robecq. Dans les environs d'Estaires, notre artillerie a pris énergique ment sous son feu des détachements d infar. terii allemande, l'a: ailleurs, rien de paru culier à signaler sur le front britannique. Dernières Oepêoiies Les combats à l'Ouest. Berlin, 16 avril. — Le 15 avril, à 2 h. (le l'après-midi, ma fou d'artilLerje constamment progressif fut dirigé contre les positions anglaises. Eillas éta'.ent située® sur la chaîne de collines entre Neuve-Eglise et Bailleul. Ces coILnes, surtout le mont de Lille, le mont Jiawct et los cîmes de Zwaitemoljsnlioek, permettaient aux Anglais la libre observation du plat pays jusqu'au deiià d'Armentièros. La position des collines était organisé® à la manière d'une redoute au moyen de vaste® obsitacAes ein fil barbelé ; le terrain précédant la position, en manièie de gia-cis, était organisé avec une habileté extraordinaire* pour la défense par un système de nids de m: ^railleuses étroitement enlaoé. Lentement, durant les derniers jours, l'attaque allemand» s'était approchée de ce glacis. Les puissants points d'appui furent détruits par les projectiles des lourds mortiers. Des fer-nues euir les collines, dans lesquelles se tenaient tes observateurs d'artJleric anglais, brûlèrent ^entièrement. Des dépôts de munitions volèrent en. l'air avec de formidables nuages noirs de fumée. Même avaint les heures détermiinées pour l'attaque, l'infanterie allemande, constatant rébramlememiL de la garnison anglaise, se lança de ses positions d'assaut. Grâoe à la formidable production de feu d'artillerie des bafïerles lourdes elt légères, on réussit néanmoins.- à avancer à temps le feu, de telle manière que les vagues d'assà/Uit allemandes purent aJt-teijndie l'urne tranchée ennemie après l'autre, derrière les coups des mort.C'rs et des obuisiers. Les mitrailleuses anglaises furent réduites par le feu d'artiiler.c lourde; à l'aile gauche anglaise seulement, où l'es différents po iats d ' appui difti- y11sr e - étaient" restés inaperçus dans les épais fourrés et les ha.es, quelques in.i-railleuses ouvrirent le feu. Toutefois, immédiatement les mêmes troupes qui avaienlt pris la vcUle Le moulin Stampkot, situé au nord de Neuve-Eglise, intervinrent ici dans l'attaque. Par le feu de leurs mitrailleuses, ils réduisirent les mitrailleuses anglaises. Se Lançant en avant sans îelâche, les Allemands transportèrent ,.1'alDtaqu© par-delà Le • diff iciLe terrain du champ d'assaut, à travers les obstacles en M barbelé, jusque sur La cîme des coLLnes. L'artillerie anglaise, soit qu'eilie fut en train de transformer ses groupements, soùt qu'elle fût privée de ses observateurs, n'avait pas reconnu le débu't de l'attaque. Quoi qu'il en soit, Le feu de barrage anglais intervint avec trois quarts d'heure de retard, de telle manière que les réserves allemandes avaient déjà passé les gerbes d'artillerie ennemies. A la vue des premiers Allemands sutr les codknes, les Anglais se mirent à fuir par tas éclaircis de Leurs refuges, tranchées et baraquements et du campemenît de Bremeerschen. A l'ouest de cet endroit aussi, leurs lignes vinrent à osciller.- D'importantes forces allemandes se lancèrent en essaims épais à travers le terrain marécageux, qui se dirige jusque devant le mont Rawefc et prirent d'assaut l'une cîme après l'autre. Les batteries de campagne allemandes commencèrent aussatôt ^ Le changement de position ; elles poursuivirent en plein galop l'ifl'faniterie et ouvrirent un feu impitoyable dans les rangs épais des Anglais fuyards. Témoignages d'un Anglais. Londres, 17 avril. — Le correspondant de guerre anglais Gibbs donne quelques détails sur les combats en FLancine : Les officiers allemands ont fait preuve d'un merveilleux enthousiasme et d'une confiance presque fanat.que dans la victoire finale qu'ils ont su communiquer à leurs soldats. Lo g^î.éral-major Hcefer, qui n'a qu'un bras, a personnellement commandé la première vague d'assaut d'un détachement d a'saut. La canne levée, il courait devant ses soldats qui le suivaient étonnés mais enthousiasmés. Au cours de La bataille, Neuve-Eglise (Nieuwekarke) a fréquem-rQ'ent changé de ma us; on s'y est battu avec toutes les armas possibles. De petites troupes ont exécuté des attaques dans les ruines du village au moyen de fusils, de baïonnettes ou de bombes.L'attaque contre Le village avait été entamée dès le 10 avril. Depuis que le village s'était emparé de la ferme de Ploegsteert, la situation était devenue sérieuse, cette place constituant uin nid de mitrailleuses qui ne put même pas être reconquis par des ©ontre-iattaque® furieuses. Dans la nuôlt du 11 .avril, tes Anglais qui gardaient la forêt de Ploegsteert reçuremt l'ordre d'évacuer cette position elt de se i retirer sur Nieuwekerke.Ua détachem,,eait d'imfantere anglaise fut anéanti pour , ainsi dire jusqu'au dernier homme en t s oe!t endroit, un autre détachement du r s régiment de Laneasbire a également su- c a bi de lourdes pertes près de Nieuvre- ] kerke. . .. " "V ] 5 Le nouveau proj 'i de ?crv'ce obligatoire ] s adopté en An .ît'ferre. Londres, 17 avril. — La loi sur les contingents a été adopté en troisième lec- i ture par 201 voix contre 103. ' Les cîlets de la guerre sous-marine. Berlin, 17 avril. - On se rendra clai- i rement compte, à la LedLure des affirmations suivantes ( ''nubien contradictoires) du prem er Lord "de l'Amirauté. ( Eric Goddes, ai ni" q ; e de &on frère ( 3 Auckland Geddcs, de oe qu'il faut croi- . s re des déclarations officielles du gou- 1 vannement anglais qu -nt à la situation t économique résultant lo la guerre sous-3 marine. S'r Er' c (leddês disait textuel- ] t lement à la Chambre anglaise, le 5 mars, < t à propos des constructions navales : : Nous étions en droit de nous attendre, 3 ensuite, à une forte ugmentation dans 5 Les oonstruct ons navales ; nous avions le i personnel, lo matériel, la capacité de i rendement, rien re nuus manquait. La < sérieuse diminution des nouvelles con- '• sitruet ons n'est explicable que par les J soulèvements dans la classe ouvrière. s Par contre, on &e rappellera La passa- j L ge suivant du diseours prononcé une se- , 8 mai ne auparavant par S'r Auck and , 8 Goddes, ministre du service aux liait®, 1 et reproduit par le «Tis»*»» du 25 février: | 3 II résulte des regards dans l'arrivée du i matériel d'Amérique, qu'on doit d mi- 1 5 nuer la conistrrot.on, qu'il y a niûins 3 d'hommes et de femmes arrivant à trou- J ver de la besogne, alo;s qu'un excédent j r de personneil ouvrier dans tes usines est imminent. Ainsi l'un des frère.s Geddes prétend ] qu'il y a suffisamment de matières pre- < 1 jniàres; l'autre «ftiirne l'inverse. Or, ils 1 ne. peuvent êtro l'un e.'t l'autre dans le ^ vrai; lequel dos deux a menti en l'occur-3 rence ? L'Angleterre cache la vérité. s Berlin, 16 avril. — Le gouvernement 3 anglais s'-cfforet- de cacher à ees propres troupes l'étendue do sa défaite ; c'est 1 ainsi que, jusqu'au 11 avril, pas un seul 1 mot relatif au grand .succès de l'offen- ) s sive adtemaade iio leur av-at été commu- i niqué. Ku, iîue vilte f i iiSçasKC, 3 les soldats anglais avaient appris, pair ' simple rumeur, que les Allemands avaient ( oapturé 70,000 pr.sonn. "rs et 1000 ca- , ' nons. L'A-.glieterre s'efforce cle oachor ] 3 également à d'autios corps de troupes l'étendue de la progrès ion allemande, à 1 3 tel point que nombre ;i|e prisonniers an- i glais restent incréduLea quand on leur : montre, sur la carte du pays, le gain de terrain réalisé par les Allemands. Le bombardement des vides françaises. s Berlin, 16 avril. — Alors que Merville et Loeon étaient réduits en u>n monceau ' do décombres par l'a tiLLerie anglaise, ( les Français, cle leur côté, poursuivaient . de plus belle le bombardement des abris souterrains des Allemands dans la ville t de Laon. e Les déboires de l'armée portugaise. iMadrid, Vf avril. — D'après Les informations du journal cDimx) de Noti-cias», paraissant à Lisbomne, d j aurait q eu, dans cette ville, mercredi dernier, ' s un débarquement de plus de 1000 soldats * a portugais retour du iront français; ils avaient été embarqués à Bresit, et leur s cortège t© composant * a majeure partie s d© malades ainsi que de blessés. Les progrès de l'offensive allemande, iterl'.n, 16 avril. — Jour pour jour, les t Anglais £© voient obliges d'abandonner e aux Allemands de \ .. s étendîmes de e territoire français et belge. Quand ils s réalfeèrent .leur pitoyable gain de terri-toire, lors de leurs quatre mois d'offensive en Flandre, ils signalaient, dans les l3 rapports de leur armee, village par wl-lagta « délivrés » du joug allemand j or, en moins d'un mois, ils viennent, à présent, de devoir céder-' 1« centuple de territoire français et belge. "Le nombre , des villes, villages et hameaux conquis t ne peut encore être fixé, vu l'ampleur 4 du gain réalisé par Les Allemands ; de s vastes zones qui jusqu'ici étaient demeu-i- rées à l'abri des horreurs de la guerre, r y sont maintenant initiées grâce à l'in-.- efficacité de la défense anglaise. On voit e unie ville après l'autre, village par villa-a ge, réduits en miettes par l'artillerie i- britannique; les champs sont dévastés, l- la population chassée inconsidérément de son bien, de ses cultures, de ses trou-i- peaux qu'elle doit laisser à l'abandon et u que les Anglais s'approprient purement et simplement. Toute cette misère qui s'est ia,battue, une fois de plus, sur une e région française naguère florissante, la France en est redevable à la prolongation e de la guerre, voulue et manigancée par >- Albion. L'opposition au service obligatoire eu © Irlande. s Amsterdam, 15 avril. — Un journal de •r notre vil Le annonce que le c Times» est a informé de Dublin d'une vive indigna-•- tion provoquée en Irlande au sujet d© t la- loi sur le service obligatoire. Las Sinn-© foi ne r partent d'opposit on, mais le® naît UftpajUste# parieiiDeAt aires oa-raissent ■ plutôt adopter comme tactique la résis-anee mssive. Le clergé catholique d'Ar-mandle tient des réuniorris dans le but i d'organiser une l'gue officielle contre l'introduction du service obUgatoiro en Irlande. L'augmentation des effectifs de l'armée anglaise. Bàle, 17 avril. — De Londres au « Beiii-îier InyeMatt » : L'a'iiînientatinn des forcer biUanniqiîu-, par suite^de 1 app!nation <iu nouveau bill de l'armée en Irlande eît évaluée <^e sourre compétente à 10 divisions,soit 150,000 hommes. La pression allemande continue. Berlin, 17 avril. — Contrairement à d'autres affirmat.ons, le « Matin » de Paris dé-clàre qu'ausun ralentissemitnt -de la pression allemande au front do l'Ouest n'est perceptible jusqu'ici. Une prouesse aérienne. \ Londres, 1G avril. — On mande de Washington au « Times » que le lieutenant Can delana a franchi la Cordillère des Andes en aéroplane. , . | Communiqué allemand de la prise ] d'assaut de Wulverghem. j Berlin, 1G avril (officiel). — Dans la ma- i tinéc d'hier, les troupes allemandes ont-pris • d'assaut le village de Wulverghem défendu avec une ténacité extraordinaire par les Anglais, qui y ont subi des pertes élevées: elles se sont emparées également des hauteurs dominantes au sud-ouest de la localité. Mettant à profit la situation favorable, les troupes voisines qui se trouvaient au sud se joignirent aux troupes assaillantes, et conquirent également, en un élan intrépide, des positions ennemies; au cours de la canonnade extrêmement efficace, ainsi quaux combats corps à corps et lors de leur fuito, les Anglais subirent des pertes extraordinaire..-, causées surtout par le tir de poursuite que l'aitillerie allemande dirigeait dans icurs masses compactes. A propos du service militaire anglais. Amsterdam, 1G avril. — On mande de Londres à 1' <i Algemeen Handelsblad » : Quelques petits aveux sont à signaler, de la part du gouvernement anglais, à l'occasion des débats sur la loi concernant le service obligatoire. On rétablit la latitude d'interjeter appel pour let; recrues ayant l'âge du ou pécuniaires justifiant une exemption.Les ecclésiastiques resteront dispensés du service.En ce qui concerne l'Irlande, on n'a encore rien fixé, toutefois l'observation du secrétaire d'Etat au département de l'intérieur à l'égard de Sir Edouard Garson, comme quoi il faut naturellement le temps pour appliquer .u , v- c» i jniiiuuj pc i ni 1. u uj^jcicr iju*} \a décision d'y appliquer le service obligatoire ne sera pas formulée avant l'entrée en vigueur de la loi titr le ho-,ne rule. Entretemnp. les partis qui, jusqu'à présent, étaient antagonistes en Irlande, se sont mis d'acoor-d pour s'opposer au service obligatoire. Une assemblée extraordinaire des membres des corporations professionnelles a été décidée, et les Sinnfeiner ont consenti à délibérer avec les nationalistes. Quant aux prêtres catholiques et au cardinal archevêque, ils prononcent de ' nombreux sermons contre l'application de la ( loi. 1 Communiqué ausiro-iiongrois. J Budapest, 16 avril (officiel). — Ainsi qu'on l'annonce au « Bureau de correspon- ' danse télégraphique hongrois », l'Empereur, 1 par un rejcrit daté de ce jour, nomme au ( poste de ministère des affaires étrangères et i de Sa Maison -Impériale et Royale le baron < Etienne Burian von Boyson. Son choix s'est , arrêté sur celui-ci, parce que, outre que le , baron Burian a la pleine confiance de Sa Majesté, qui connaît tous se; états de servi- 1 ces, il se distingue par des connais^au 1 ces approfondies qui sont d'une importance ' extraordinaire relativement aux conventions < internationales. Le baron Burion, ajoute le i » Telegr. Corresp. bureau », garde en même 1 temps la direction du département des fi- j liantes. j jui démission du comte Czerain. Amsterdam, 16 avril. — De 1' «Algemeen Handelsblad» : Czernin agit ouvertement, car il ne veui pas assumer tes responsabilités de la poLtique lorsqu'on ne La tient- pas au courant de tous .tes faits et gestes de l'Empereur susceptibles d'une certaine portée. — Plus loin, 1© journal ajoute, à propos de la lettre impériale : Pour savoir exactement à quoi s'en tenir, il est nécessaire d'avoir eu connaissance de l'original cle eette lettre. Les divulgations de Clemenceau eussent pu être d'un certain effet avant l'offensive «tu -front Ouest, mais, comme tes Autrichiens combattent fidèlement aux côtés de l'Allemagne, ellas manquent presque totalement leur but, ©t ne sont comparables qu'à un coup d'épée dans l'eau. DÉPÊCHES Le successeur du comte Czerniu. Vienne, 16 avril. — Sa Majesté apostolique a nommé lo ininist»; actuel des finances austro-hongroises, le baron Ste-phan Burian von iioyecz, au poste de ministre d© la Maison 11. et I. et des affaires étrangères. La presse anglaise sur la bataille en Flandre. Londres, 16 avril. — Le correspondant Hour écrit sous 1© titre « Notre retraite vers la mer », dans le «Daily Mail» : Les Anglais combattent vaillamment et on doit les admirer. Ils savent que le sort du monde dépend d'eux. L'ennemi a avancé ses lignes à peùie d© 16 km. de l'ancien, front, mais c© gain de terrain dans le Nord est doublement plus importait que dans le; Sud, vu qu© le terrain _ , i # 1 *0*31^BPWa—nPBBSEHI11 UIIIM derrière nous n'est que très étroit et que des points d'une plus haute importance y sont situés, notamment des points d© jonction du cliem.n de fer et des centres drt troupes comme Bailleul, Hazebrotick et la région charbonnière de Béthune. Chaque retraite sera nécessairement accompagné© d© grandes pertes en matériel de chem-n de fer et en canons, de même que de vies humaines. On ne peut encore dire avec exactitude si les Allemands ont déjà fait intervenir toutes leurs troupes. On doit en tout cas cemp-er avec la possib lité que les ennemis assailliront avec une grande vigueur lors d'une nouvelle attaque. Les opérations entr© Albert et Arras sont commentées > une façon semblable par tous les journaux. Us terminent leurs comm>êîita; .ms avec l'invitation de montrer de la confiance et de ne pas perdre l'espoir. Motifs de la retraite du comte Czcrnîn. Vienne, 16 avril. — D'après les nouvelles parvenues de bonne source à un. col. laborateur de la « Wiener Mittagszei-tung », il y aurait trois motifs de retraite du comte Czernin, savoir : }) son attitude vis-à-vis des Polonais; 2) son discours hostile aux Tchèques; 3) le différend avec Clemenceau. U serait résulté, de ces contingences, des divergences de vues enfre le comte et l'Empereur, et Czernin aurait jugé préférable de se retirer ; à noter qu'il n'eut connaissance qu'il n'y a que quelques jours de la lettre impériale; à cette occasion, il put bo rendre compte, par l'êxamon du texte, que l'Empereur avait rédigé le passage relatif à l'Alsace-Lorrainc, non pas dans 1© sens affirmé par Clemenceau,' mais sous une forme tout© différente, selon la publication effectuée le 12 avril par le ministère des affaires étrangères agis, sant sur orWre impérial. On suppose maintenant que le comte Czernin se rendra au front en qualité de général-major; on désigne, comme successeur probable, plusieurs personnalités, sans néanmoins rien fixer de décisif ; ainsi, le bruit court que lo prince Godefroid de Hohenlohc serait candidat; d'autres rumeurs citent le marquis Pallapicini ou bien l'ex-chef de cabinet autrichien von Kôrber. A Vienne, les milieux officiels sont d'avi? que si Clemenceau n'émet plus d© nouvel, le déclaration, l'affaire sesa considérée, comme liquidée. Quant au prince Sixte de Bourbon, il fait, actuellement, un séjour au Maroc, c'est ce qui a rendu impossible tout entretien avec lui. L'incident Ciémcnceau-Czerniu à la Chambre française. Paris, 16 avril. — Le groupe socialiste df la Chambre a déposé une motion demandant qu'une séance secrète soit consacrée à la dis-, cussiou de l'affaire de la lettre de l'empereur Charles. Le butin allemand en matériel de guerre Berlin,* 16 avril. — La valeur du matériel de guerre et des provisions prises ixar les Puissances centrales au cours du dernier semestre, se chiffre par de nombreux milliards. liien qu'en canons et en munitions d'artillerie, une valeur d© plusieurs milliards de mark a été capturée. 11 y a pour environ 60 millions d© mark de mitrailleuses, 250 millions do mark en matériel roulant de chemin d© fer ©t environ 60 millions de mark en avions et ballons abattus. A ce milliard et demi il convient d'ajouter un butin, précieux ©n matériel de gu©rre cle tout genre, en matériel du génie, en armes à feu à main, ©n masques à gaz. Les énormes dépôts d'habillement en Iiussie, en Italie et au front septentrional sont incalculables. Leur valeur s'élève à plusieurs multiples du milliard et demi cité ci-dessus. Le butin en caoutchouc et en cuivre, rien que dans 1© nord de la France, suffit à la- consommation de l'armée allemande, pour plus d'un an. Le butin total a renforcé extraordinairement 1© matériel de guerre des Puissances centrales, au point d'épargner à leur pays une contribution aux frais d© guerre égale à la valeur totale d'un emprunt d© guerre. Les combats au front de l'Ouest. L'activité des aviateurs d'infanterie et de reconnaissance. Berlin, 16 avril. — Au cours de la semaine dernière, un temps moins favorable a régné au front de combat principal. Ceci a restreint l'activité des forces de combat d© poursuite et dos escadrilles de bombardement, de tell© sorte que les communiqués de l'armé© et les notes officielles de la presse sont très sobres do détails cette semaine. L'opinion publique est tentée d'en tirer une fausse conclusion d'après laquelle l'acfcvité des forces d© combat aériennes aurait été moindre la semaine dernière. En réalité, nos avions et nos observateurs en ballon, notamment tes avions d'infanterie, les équipes de combat et les avions d© reconnaissance, ont accompli cette semaine de nombreuses prouesses, si l'on tient compte d© ce que leur activité devait s'exercer par un temps défavorable et toujours à de faibles hauteurs. C'est précisément oett© activité de nos observateurs qui trouv© 1© moins son expression dans les communiqués officiels,parce qu' ii_ost impossible de citer dea ré- SmB année. - M° 1273 » E«h_B DIX CENTIMES ^ Jeudi iSflvriMgia.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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