Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 07 Novembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 25 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x921c1vq3r/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. & Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux do poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jaxv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr 3.00-Mk.2.40 Fr.l .50 - Mk.l .20 TIRAGE :9C.OOO PAR JOUR r Rédacteur en Chef : 3ViTan-o cl© Journal Quotidien Indépendant Il I I—«IW JftUMJMUMia/H—T LU HI»|»IIIM II'g S Rédaction, Administration, Publicité, Vente : g g BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS j ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne 0.75 TSi?A€5E:9O0OOO PAR JOUR La Résurrection du Royaume de Pologne Au dérisoire manifeste, plein de promesses platoniques jamais tenues, du tzar Nicolas II, lancé au début de la guerre par le gr&nd-duc générallissime pour amadouer ies Polonais, plus que jamais conductibles, succède enfin un acte historique sérieux qui marque la résurrection de la Pologne et sa rentrée dans le concert des nations indépendantes et libres. Guillaume II et François-Joseph, renonçant sagement à toute conquête personnelle, ont le 5 novembre 1916 ordonné au gouverneur de Varsovie, — le célèbre général d'artillerie von Beseler, celui qui nous enleva si lestement en neuf jours Anvers l'imprenable, — de notifier solennellement aux Polonais qu'ils redeviennent maîtres absolus de leurs destinées de citoyens libres et indépendants. C'est là un acte de haute sagesse politique. C'est aussi la récompense méritée des efforts séculaires, du dévouémeni filial et de l'héroïsme des légions polonaises qui depuis deux ans luttent aux côtés des Centraux pour les aider à libérer l'antique royaume de Jean Sobieski. La Galicie devient à son tour absolument autonome sans se détacher de 1 Empire austro-hongrois à qui elle entend rester incorporée puisqu'elle aide à le défendre. Tout prouve que les Allemands et les Austro-Hongrois préparaient dès leur entrée en Pologne cet acte final qui consacre leur œuvre de régénération de ce noble pays. La création d'une Université polonaise à Varsovie, la réorganisation des pouvoirs et des institutions nationales, le développement hâtif de l'administration polonaise et des services publics, confies sans arrière-pensée aux élus du suffrage universel polonais, la nomination des bourgmestres et gouverneurs patriotes, ainsi que tant d'autres mesures trop longues à détailler, étaient ainant de preuves de la ferme volonté des « envahisseurs m de rendre la liberté à cette vaillante nation confisquée par les tzars et opprimée si odieusement depuis Catherine II (premier partage de 1772, après la Confédération de Bar, 1768). Les patiiotes polonais savent, de reste, que la victoire de 1 Entente signifierait pour eux, comme pour la Finlande, l'Ukraine, la Georgie, les Tarta-res et les autres peuples opprimés par les Moscovites, une aggravation forcenée de la russification intensive, poursuivie depuis un siècle à coups de décrets, de massacres, de fusillades, de tyrannie administrative et.de procédés cosan«es. eue toute .la — r *<-"** ttbn:"dTr_Tnt7ntIE~ctTt!isé- <surîOuten pTaf/Ce et en Belgique), a miiie fois cloués au pilori de l'histoire. La restauration actuelle était souhaitée par toute h Pologne. Les journaux nous apprennent en effet qu'une assemblée tenue il y a quinze jours à Varsovie et réunissant plusieurs milliers d'auditeurs avait insisté pour une prompte solution de la question de 1 Etat polonais et pour la conclusion d'une alliance militaire et économique des Polonais avec les^puissances centrales. Les orateurs, hommes politiques connus, Z. Makowiecki, Wl. Studnicki, T. Gruzewski, W. Rzymov/ski, Alex, de Zawadski, etc., avaient fait rejeter le « passivisme », approuver la guerre contre la Russie, solliciter !a proclamation immédiate de l'Etat polonais avee son monarque, son gouvernement propre et son armée, et affirmer que le rôle de la Pologne indépendante doit être de nouveau de servir de rempart traditionnel à l'Allemagne et à l'Autriche contre les incessantes tentatives de conquêtes de l'Orient. C'est aux cris de « Vive l'armée! vive la Pologne indépendante ! » que cette grande manifecta- - lion s'était terminée. L'un des orateurs, \VI. Studnicki, exposait dans le «Goniec» (le «Courrier).), de Varsovie, 'que les Polonais de Prusse sont depuis des siècles trop mêlés géographiquement avec des millions d'Allemands pour qu'il soit possible de les séparer de l'Allemagne. II n'est pas question non plus de détacher la Galicie de l'Autriche, qui y a toutes les sympathies, pas plus qu'il ne peut être question d enlever les deux tiers de la Suisse (allemande) pour les incorporer au grand-duché de Bade oit au royaume de Wurtemberg, en donnant la Suisse romande à la France et le reste à l'Italie, sinon la Wallonie reviendrait de droit à la France, tout le pays flamand à la Hollande, la Corse irait à l'Italie, etc. La Pologne avait jadis pour frontières au Nord, la Prusse et la Baltique; à l'Est, la Russie; au Sud, la Hongrie et la Turquie (Dniester et-Karpa-tfes) ; à l'Ouest, la Prusse (Silésie, Brandebourg, Poméranie). Elle est sillonnée par le Niemen, la Yistule et la Wartha, tributaires de la Baltique et par des affluents du Dniester et du Dniéper qui se jettent dans la mer Noire. Les Provinces de la Vis-iule, ci-devant opprimées par la Russie, constituaient un gouvernement général de 127,319 km. carrés de superficie avec li à 12 millions d'habitants polonais. Nous avons résumé l'an dernier dans le « Bruxellois » toute l'histoire du royaume de Pologne. Nous y renvoyons le lecteur. Rappelons seulement que le.royaume fut fondé au IXe siècle. La première dynastie, celle des Piast, fut remplacer par celle des Jàgellons, sous laquelle les frontières dépassaient la Dwina et le Dnieper et qui s'éteignit en 1572 avec Sigismond ou Auguste I, mort sans postérité. La couronne devenue alors élective, échut à Henri de Valois, bientôt roi de France. Jean Sobieski, le vainqueur des Turcs, donna au XVIIe siècle à la Pologne un éclat considérable. Mais moins d'un siècle après les discussions intestines (le velo de la noblesse notamment) commençaient la ruine irrémédiable de ce pays. La Conféderaiiov cie Bar (1768) dirigée con«re les Russes, aboutit en 1772 au premier panage de la Pologne, proposé par Catherine II à la Prusse et à l'Autriche. La guerre civile de 1792 fournit à la Russie le prétexte d'intervenir encore, ce qui amena le deuxième démembrement (1793) malgré les efforts de l'héroique Kosciusko, qui fut écrasé à Maciejowice (4 octo bre 1794) et lança son fameux cri de: Finis Polo-niae! « blasphème » que l'illustre patriote a d'ailleurs nié avoir proféré. Peu après, le troisième partage rayait la Pologne de la carte des nations. En 1807, Napoléon I par le traité de Tiisit, créait un duché indépendant de Varsovie, formé par des lambeaux de l'ancien territoire repris à la Prusse et donné à Frédéric-Auguste, roi de Saxe. Les traités de 1815 réunirent cet éphémère dûché à la Russie, qui octroya aux Polonais quelques libertés illusoires, vite annihilées. L'insurrection de 1830 fut étouffée dans le sang, des ukases successifs ravirent aux Polonais même les apparences de l'autonomie. La dernière révolte de 1863, où s'immortalisèrent les légions des Faucheurs de la Mort, fut réprimée en moins d'un an et le maréchal Paschkiewitch put télégraphier à Alexandre II, son maître, la phrase sinistre : L'or-cre règne à Varsovie! par laquelle le ministre Se-bastiani avait déjà calmé les inquiétudes des députés français en 1830 lors . des premiers massacres qui suivirent la répression de l'insurrection. Cette fois, la Pologne revit et, espérons-le, pour toujours. Reprenons le mot du ministre radical Flo-quet : Vive la Pologne, Messieurs! (A suivre.) Marc de Salin. LA GÏÏËRRE ÊeauaaiBâiVuâs Misais ALtiboUW BERLIN, 5 novembre. Officiel de midi : ilieàtre de la guerre a l'Ouest. Groupe d'armée <îu prince héritier K.uppreeht de Bavière. S'étendant /usqtt'au iront au nord de l'Ancre, l'action de l'artillerie a atteint au nord de la Somme une grande violence. Des attaques partielles ennemies immédiatement à l'est àe l'Ancre, au nord de Conrceleite, à Gueudecou.it et au nord-ouest de Sail-ly, ont été tepoussées. Armée du kîonprinz allemand. A la canonnade fréquente dans ces derniers temps dirigée de Rems contre aes localités non cvacuees par la population et situées en arriéré de notre jront en Champagne, nous avons riposté hier en bombardant cette ville. A drotW'de la Mciise] comBal pïus intense par endroits.Théâtre de la guerre à l'Est. Front du Scldmaréclial général prince Léopold de Bavière : Une^ action de faible dimension bien préparée nous a apporté presque sans pertes de notre côté dans la possession du village de Nesheiki (à l'est de Go-duzischki). L'ennemi a laissé entre nos mains plus ae 60 prisonniers, plusieurs mitrailleuses et lance-mines; la situation, pour ie reste, est inchangée. Front du général de cavalerie archiduc Charles : Dans la Transylvanie septentrionale, les Russes ont obtênu des avantages locaux dans le secteur de Tôlgyes. Au front méridional, des combats commencés hier entre les défilés de l'Altschanz et de Bodza, se poursuivent. Nous avons reconquis la hauteur Rosca. Par la prise d'assauLde la Clabucetu-Baiuliu, les succès obtenus jusqu'à présent en avant du défilé de Piédéal ont été achevés; la position de Cla-bucetu, organisée d'une manière spécialement forte et défendue avec acharnement, se trouve ainsi en notre pouvoir. Les troupes coalisées ont fait ici prisonniers, y compris ceux qui ont été amenés hier, 14 officiers, dont un commandant de régiment, et 647 soldats, en tout 1747 Roumains, et capturé S canons et 20 miti ailleuses. Les services rendus par notre régiment d'infanterie n. 1S8 ont dioit à une reconnaissance spéciale. En déblayant ie champ de bataille au nord-est de Campolang, nous avons donné la sépulture, entre les vallées d'Argesulni et Targulni seulement, à 1000 Roumains. Au cours d'altaques progressives au sud-est du déjilé de la Tour Rouge, et dans un engagement victorieux à l'ouest de la route du défilé de Szurduk, avec aes attachements roumains qui avaient pénéiié ici, nous avons fait ' plus de 150 prisonniers. lheàire do la guerre dos Balkans. Groupe d'armée du feldmaréebal général \ oit Mackensen. Constanza et Mangaiia ont été canonnées du côté de la mer. A Constanza il y a des dégâts. Les n avise.s ennemis ont été phassés par l'artillerie côiière et des attaques aériennes. Front en Macédoine. Front en Macédoine : Pas d'événements. Evénement sur mer. BERLIN, 5 nov. (Officiel) — Au soir du 4 novembre, ie sous-marin U 20, dans le brouillard s'est embourbé au noid de, Bevbjerg, situé sur la côte de la Juiland occidentale. Tontes les tentatives pour témérité le sous-marin à flot par les torpilleurs immédiatement ai rivés au secours, sont restées vaines. Pour cette raison, le sous-marin U 20 a été détruit, en le faisant sauter, vers midi, après que nos torpilleurs avaient mis à l'abri l'équipage de l' U 20. AUTRICHIENS VIENNE, 5 novembre : i héàlre de la guerre à l'Est. Groupe d'armée du ïolilroaréeiial général von Mackensen ; Un gioupe de monitors ausiro-liongrois a débarque des détachements dans l'île danubienne de Di-nu et sur la rive loumaine opposée ; ceux-ci ont clis-pers; l'ennemi et lui ont enlevé deux canons "et quatre chariots de munitions. Les renforts roumains &nt érti mis en finie. A l'ouest au défilé de Szurduk les Roumains ont continué sans succès lents attaques.Au sud-est du défilé de la Tour-Rouge nous avons gagné du terrain. % Au sud-ouest de Pré déni, des troupes allemandes et ausiio-hongroises se sont emparées par des combats acharnés de la position très fottifiée et opiniâtrement défendue de Clabucetul el après une poursuite serrée elles ont en outre pénétré dans la deuxième ligne ennemie. L'adversaire a laissé entre nos mains 14 officiers, dont un commandant de régiment et 647 soldats, ce qui élève le butin total réalisé durant les combats au sud de Prédéal à 1747 prisonniers, S canons ei 20 mitrailleuses. Dans la région à l'est de Kronstadt, l'ennemi a passé de nouveau à l'attaque; dans la région de Tôlgyes, notre front a été refoulé en deux endroits d'environ 2 kilomètres. Front du leldmaréchal général prince Léopold de Bavière : Rien d'intéressant. Théâtre de la guerre italien. Sur le Carso, les Italiens ont dirigé leurs efforts principaux contre nos po:liions au sud du haut plateau. Cette fois, Jamiano était le point de mire du combat. Nos tranchées en cet endroit furent prises de bonne heure, sous un feu vif qui redoubla d'intensité avant chaque aitaaac d'infanterie. Tous les assauts, mais surtout le dernier qui fut encore tenté vêts s heures du soir, s'écroulèrent devant nos lignes, avec les pertes ies ; lus lourdes pour l'ennemi, Sur les autres parties de front ae bataille, le combat d'artillcne pcisisie sans diminuer d'intensité. ilieàtre de la juerre ï>ud-Esl. Nous sommes sans no: .■elles. •ruâcs CONSTANT1NOFLE, 5 novembre. (Officiel du 4 nov.) — Aucun événeni-fU important sur les theâ-tres de la guette. BULGARES SOFIA, 6 novembre (communiqué off. du 5 nov.): Front macédonien : La situation est mc.a.aée. Des avions ennemis ont attaqué-aujourd'hui aes localités habitées derrière nohe jront, sans capter des dégâts appréciables. Au pica de la Be\v:.;a Fiunina, l'ennemi a bombardé sans résultai ! -, villages de Palmich, de Globoçhlilza, de Toulovo ci de Gorni-Pprny. Dans la vallée de la Struma, j<i>el& canonnade. Sur ie littoral de la mer Egée, cal:, s. {< ront roumain : Dans la Dobrudscha, i < J-als entre détachements avancés. Des na, très c;.,i>:,s~ont bombardé Constanza et Mangaia, /T s/s se sont retirés vers la ha ■ •>■ >aviu.is L's ont cui"Lj„ .. Y ^ SOFIA, 5 novembre. %!}clel du 4 novembre : Front macédonien ^-Rien dimpotlant à mentionner: Situation inchangée.Front en Roumanie : Dans la Dobrudscha, une attaque ennemie a été repoussée par nohe canonnade. Sur le Danube à Oltenica, Roustchou'c, Zinuiilsch et Gcgheti, action d'aitillerie réciproque. Aujourd'hui une escadre de monitors a occupé l'île située au nord du village de Pirges, a débarqué quelques détachements sur la rive opposée ei « capiuré 2 canons du calibre de 57 mm., 4 chariots de munitions et 150 bombes. Une compagnie qui lui fut opposée a été chassée. FRANÇAIS PARIS, 4 novembre, 3 h. p. m., officiel : Au cours /te la nuit, canonnade intermittente sur le front de la Somme et amis la région de Dcuau-mont-Vaux. Pailout aillelts, nuit calme. PARIS, 4 novembre, U h. p. m., (officiel : Au nord de la Somme, l'ennemi a tenté ce matin de nous chasser des tranchées que nous avions conquises le 1er novembre à ta lisière ouest du bois de St-Pierre-Vaast. L'attaque, précédé d'un violent bombardement, a été brisée par nos tirs de barrage et nos feux de mitrailleuses. Des éléments ennemis qui avaient réussi a pénétrer dans nos lignes en ont clé rejetés aussiiôt ou fa;,s prisonniers ; tout le terrain conquis par nous o été intégralement maintenu. Sur la rive droite de la Meuse, nos troupes ont accentué leur progression dans la région de Vaux. Nous tenons la partie ouest du village jusqu'à l'église. Au nord-est et à l'est du fort, nous nous sommes avancés de plusieurs centaines de mètres de l'ouvrage sur les pentes qui descendent vers la Woëvre. Nous avons fait de nouveaux prisonniers. Canonnade intermittente sur le reste du front. PARIS, 4 novembre : La lutte d'artillerie se poursuit en divers points, plus violente dans la région de la Czerna. Aucune action d'infanterie. Une escadrille française, a bombai dé des campement ennemis au nord de Monaslir et piès de Ptiiep. RUSSES PETROGRAD, 4 novembte. — Sur le Stochod, clans la région de Wiionez ci de la colonie cl'Alexan-drov/ka, les combats continuent. Un bataillon de l'un de nos régiments a réussi à rejeter l'ennemi qui avait occupe un clément de nos tranchées sur la lire occidentale du Stochod. Dans la région des hauteurs à l'csl du village de Lrpnica Dolna, nos troupes ont franchi les obstacles ennemis en fil barbelé el ont refoulé l'ennemi en quelques endroits. Un épais btouillard géne les luttes d'artilleiie. Sur la Bysirzyca, dans la région du villad? de Eriwitsch, nos éclaireurs, renforcés d'un peloton, ont à l'improvisle attaqué une compagnie ennemie de front ei sur les flancs, l'ont dispersée et ont fait 13 prisonniers. Du front roumain, pas de nouvelles. Dans hf Dobrudscha, rien à mentionner. ITALIENS ROME, 5 novembre (officiel du 4 nov.) : Dans la vallée de Travignolo (Avisio), nos détachements ont conquis une position fortifiée servant d'observatoire sur le venant méridional de la Citna Bocclte et éloignée d'environ 100 m. du sommet; le feu terriblement violent de l'ennemi n'empêcha point nos troupes de fortifier le terrain conquis. Au front corinthien, grande activité d'artillerie. Dans le secteur oriental de Gorizia, l'adversaite, qui avait placé des batteries de tout calibre dans ses lignes, a tenu hier nos positions sous un violent tir de barrage, auquel nohe artillerie a très fortement ci très efficacement répondu. Sur le Carso, le brillant mouvement d'offensive îles troupes du lime corps d'armée continue. Au front du Frigido (Wippach), l'infanterie de la 49e division a conquis les fortes ahuieurs du Vol-kovnjak et s'est avancée au nord de celles-ci jusqu'à celles du sommet 123, un peu à l est de San Grado ei jusqu'à celles du sommet 126. Dans la direction orientale, nous avons atteint, après un bond énergique s'étendant sur 1 kilomètre de profondeur, le sommet 291, ce qui nous a valu de pouvoir étendre le terrain occupé sttr la roule d'Oppachiasella jusqu'à 200 m. des premières maisons de Casiagna-vizza.Sur le restant du front, jusqu'au littoral, de fortes masses de troupes ennemies ont encore attaqué dans la direction de la hauteur 208, malgré une canonnade extrêmement violente d'artillerie de tout calibre. Abattues et dispersées par noire fen roulant d'ensemble, elles ont jait volte-face et se sont<enft:ies en débandade en laissant de nombreux morts sur le champ de bataille. Nous avons fait 553 prisonniers, dont 11 officiers, et capturé une batterie de 4 obusiers de 10.5 cm. avec du matériel de tir, notamment environ 1000 charges pour chaque canon; en outre, des mitrailleuses, des armes el des inanitions, un chariot-train avec des chevaux et un nombreux matériel de guerre de toute natuie. ■ • ■■ ■ "-i" . m'iUFT'i \t ««■■■■ ' ■ ■ Dernières Dépêchés La journée historique en Pologne. Varsovie, 5 nov. — Un magnifique temps çl'automne a favorisé la journée historique, aujourd'hui, de la Pologne. Un mouvement intense de la population daus les raes et des rassemblements de plusieurs milliers de personnes sur la place du Château ont annoncé la nouvelle époque.A midi,le gouverneur général von Beseter a lu la proclamation, en langtte allemande, dans la grande salle des colonnes ; ensuite de comte Hutten-Czapski la répéta en langue polonaise. Le recteur de 1 Université a remercié. La fin du discours fut accompagnée par l'excîama-ilon enthousiaste de « Riech zje ! », parmi des acclamations sans tin. Bear- oup de hôtes polonais ont été émus jusqu'aux iarnies. Ensuite le gouverneur générai de Pologne, le générai von Beseler, a prononcé un discours qui a provoqué de nouvelles acclamations enthousiastes. Les démonstrations jubilantes se sont poursuivies après la fin de l'acte solennel sur !a place du Château et dans les rues, où ie généra! von Beseler a été l'objet de manifestations chaleureuses à son retour à son château de Belvedère. Diplomates italiens. —— Balé, 5 novembre. — On annonce de Rome au « Matin ». On affirme que le marquis împeriali, l'ambassadeur italien à Londres, succédera à M. Tittoni à Paris. Le marquis Salvogo Raggi, ministre plénipotentiaire au Caire, remplacera le marquis Imperiali à Londres. La guerre aérienne. Berne, G nov. — D'après un télégramme de la «Tribuna», de Venise, au cours de la dernière attaque aérienne contre Trieste, l'aviateur français Roulier et son observateur Costerousse ont été abattus.Berne, 6 nov. — Le «Temps» annonce : L'aviateur Lenoir a été porté manquant depuis le 24 octobre. Il n'est pas rentré d'un vol de reconnaissance. Le «Temps» l'appelle l'un des aviateurs français ies plus brillanfs. La guerre maritime. Lugano, 4 nov. — L'Union des Télégraphes annonce : On dit que le croiseur italien «Quarto», jaugeant 3500 tonnes, a pris feu, le 9 octobre, dans la baie de Naples et aurait sombré. Londres, 5 nov. — Lloyds annonce : Les vapeurs norvégiens «Thor» et «Ivanhô» ont été-coulés. Drontheim, 5 nov. —- Le journal «Nidoros» annonce que le sous-marin «56» a débarqué ce matin àLarwik, dans le Tanafjord, 16 hommes d'équipage du vapeur «Leanhô», de Drontheim, qui avait été coulé à 40 milles marins à l'est de Vardo ; le navire chargé de planches, faisait route pour l'Angleterre. Londres, 4 nov. (Reuter). — Le vapeur «Spero» a été coulé ; l'équipage est sauf. Christiania, 5 nov. — D'après une nouvelle de l'«Aftonposten», le vapeur norvégien «Ivanhô», jaugeant 1136 tonnes, assuré pour 950,000 couronnes, chargé de froment pour l'Angleterre, a été coulé par un sous-marin allemand, à 40 milles marins à l'est de Vardô. L'équipage a été débarqué lier à Larwik. On annonce en même temps que le navire automobile «Thor», jaugeant 300 tonnes et assuré pour 120,000 couroiines, chargé de bois à destination de Griinsby, a été coulé, mardi dernier, à 25 milles marins de la côte anglaise par un sous-mirin allemand. L'équipage est sauvé. DEPECHES (Reproduites de Véaiiion précédente.) La situation en Grèce. Londres, 4 novembre. — On mande d'Athènes au « Daily Telegraph » : Au cours de l'engagement pour la reprise d Ekaterini, les partisans du roi ont perdu treize hommes et les venizéiistes vingt. Le journal « Hesperini », organe de la Cour, annonce qu'en présence de l'avance des Venizéiistes, le Roi aurait décidé d'annuler l'ordre de retrait des deux corps d'armée thessaliens. Signature du nouvel emprunt anglais. New-York, 4 novembre (Reuter). — L'emprunt anglais de <50 millions de livres sterling a été signé totalement hier. Victimes de leurs propres compatriotes. Berlin, i novembre. — D'opTès des publications officielles de la « Gazette' des Ardâmes », il a été tué, pendant le mois d'octobre, au moyen du feu d'artillerie ou des bombes d© nos ennemis, clans les territoires franco-belges occupés : 37 hommes, 1G femmes, 15 enfants; blessés : 07 hommes, 55 femmes, 43 enfamts. Le total des innocentes victimes depuis septembre 1915 s'est élevé de la sorte û 2,348. Un fiasco anlgais. Londres, 1 novembre. — La Chambre des Communes,a fait un fiasco complet avec son projet de loi sur la composition des nouvelles listes électo-' raies, pour les élections parlementaires. Beaucoup de demandes de réforme avaient été introduites, et parmi ces dernières, il y en avait une qui prétendait garantir le droit de vote des soldats au front et des soldats en activité sur les navires de guerre. Le « speacher » a déclaré toutefois que ces demandes ne concordent pas avec les règlements de la Chambre des Communes. Conséquemment, ia Chambre des Communes n'y voit aucun intérêt. Le bill a été 1 considéré comme clôturé. n Qui l'emportera ? Les propriétaires de mines des Galles du Sud ont informé l'a Union ouvriere » qu'ils exigent une diminution des salaires de 10 p. c. De leur côté, les mineurs ont exigé une augmentation de 15 p. c. La Norvège en a assez. Londres, 2 novembre. — Le « Times » annonce que l'Assurance d'Etat norvégienne n'acceptera pas plus longtemps les navires chargés de transports charbonniers pour la Manche. La récolte ei\ Angleterre. Londres, 2 nov. — D après un préavis de l'of-flee d'Agriculture, le stock des céréales se chiffre par 256,000 acres de moins qu au printemps. La 1 récolte des céréales comporte 6.9 millions de quar- . ters, soit 1.5 million de quarters de moins au'en 1915. Les aventures du a Dentschland ». Londres, 2 nov. — Le « Daily Telegraph» mande de New-York à la date du 1er novembre : Le capitaine Kônig a publié un article où il raconte le voyage du «Beutschland». Le navire a franchi 8000 mities marins, dont 120 seulement sous eau. Il y dépeint en couleurs vives la terreur du Gulf Stream qui à certain moment porta la température à 137 degrés Fahrenheit et raconte qu'un soir ils eurent le ptaisir de faire un banquet du fond de l'océan. Certain jour, le navire sombra si vite qu'il se trouvait à pic sur l étrave. La cargaison garda néanmoins sa position horizontale. Les aventures du «Deutsch-land» se distinguent peu de celles du premier voyage. Plusieurs fois il eut à peine le temps d'éviter des navires ennemis. La situation en Abyssjnie. Berne, 4 nov. — Un télégramme du Caire au «Secolo» annonce que le bruit se conforme- que le ras Mikaël serait fait prisonnier et que Lidj Jeassu aurait pris 1a fuite vers Pankali. La rareté du pait: en Angleterre. Manchester, 31 oct. — Le «Manchester Guardian» annonce de Londres : Dans les milieux gouvernementaux il n'existe aucun doute que le prix des vivres, des céréales et des pommes de terre augmentera encore. Le gouvernement fera proba-biemenftous ses achats à l'étranger. L'on se propose en outre de cuire du pain composé d'un mélange de farine de froment et de mais. On recommande particulièrement le pain allemand composé d'un mîlange de seigle et de froment. Appel désespéré d'un Serbe. Genève, 4 nov. — Sous le titre : « Au nom de l'humanité, épargnez les restes de l'armée serbe ! » le «Journal de Genève» publie une lettre du Ser'o© ilja Milkitscii, qui après avoir fait le compte de toutes ies épreuves du peuple serbe au cours de cette guerre, conjure l'Entente d'épargner les derniers représentants de la race serbe qui sont de nouveau sur la ligne du îeu en Macédoine, et demande comment l'Entente compte restaurer le royaume de Serbie si les dernières forces viriles de la Serbie sont anéanties par les combats. Les gouvernements de l'Entente devraient donc ne pas rester sourds à cet appel et au moins épargner cette dernière épreuve à la Serbie, qui a souffert plus que toutes les autres nations. Les combats à Verdun et à la Somme. Sous îa signature du Dr Georges Wegener, nous lisons dans le « Berliner Lokal-Anzet-ger » du 4 novembre : « Grand quartier général, 3 novembre. — Parmi les faits mentionnés par le communique de ce soir au sujet des combats d'hier, j'apprends encore les détails suivants : La violent feu d'atiilterie au front septentrional do la Somme a commencé hier après-midi à deux heures et a dégénéré peu à peu et par endroits en feu roulant; le soir, vers six heures, eut lieu une attaque anglaise venant d'Eaucourl, qui fut repoussée; près de Gueu-decoûrt, une attaque analogue eut lieu, qui abo-ulit a des corps-à-corps acharnés, avec des alternatives de succès, jusqu'à ce qu'en fin de compte, l'adversaire fut repoussé.Dans 1a région ae Kaueourt, les Français attaquèrent plusieurs fols, légèrement dans la njati-née, plus fort le soir vers G 1/2 heures, et une dernière fois la nuit à 11 heures. Toutes leurs tentatives furent également repoussées.-Plus avant vers le sud, tout est resté txtun-e en général, et aucune attaque n'a abouti. « Devant Verdun, le feu vioisnt contre inos positions d'art ière a duré hier également à l'ouest de la Meuse, sans aucun succès. A1 l'est de la Meuse, les Français ont ouvert, sans interruption, un feu terrible du plus lourd calibre, contre le fort de Vaux, jusqu'à 5 1/2 heures de l'après-midi. Cène fut qu'alors que le silence se fit. Il paraîtrait que ce ne fut qu'alors qu'ils ont remarqué par le communiqué ra-diotclégraphique allemand, que te fort -de Vaux avait déjà été évacué par mous, la nuit précédente et qu'il n'en restait que des décombres vides. <( Du restant du front, rien d'intéressant ne; nous a été signalé hier. » ,3me Année - N, 759 - Ed. A Lundi 6 et Mardi 7 Novembre 1916

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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