Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 27 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/g73707zd40/
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4™* Année - N. 1106 - Ed. B CINQ CETIMES Samedi 27 Octobre 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de • 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk 2.40 Fr1.50-Mk.1.20 TIRAGE: IfO.QOO PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : René Armand Journal Quotldli Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES. ANNONCES — La Hgm Faits divers et Echos . fr. Nécrologie j Annonces commerciales . » financières. . . PETITES ANNONCE? La petite ligne * La grande ligne. ..... T5RÂGE : IIO.OOO PAR JOUR Les bureaux du « BRUXELLOIS » se 'trouvent RUE DE LA I /J h' . Ai Ù PjtpiivASSûe «4a E *-» MI«I A « _ ^ I Où est l'Avenir de la Franct • Extra t de La Jeunesse française et la pan armée, par MM. Laurent, Ph.Norard et Alex Meronviu, paru dans La Grande Rt'vue, Pa ris, 25 janvi-ei 1914. « Si a suEct'pubilité de notre op'nio-n publi que-oc de nos journaux provoquait une guerr> «L si, malgré l'appui rmee dont l'efiicacitc reste bien aléatoire, Il sort des armes nous était contra.re,la France serait un peuple dent on pourra.t dire que, par sa faute, il aurait manqué sa destinée. Il en est des nations coin, me des lioinmes. il on'est qui savent favorise! la chance; d'autres, qui sont doués de beaucoup de dpns, gâtent par leur unpruden.ee, Jc^ plus l>elies pt-oiness 'e de la vie... L'aveïiture guerrier^, tàrs laquelle une cV tai'në partie de% notre opinion publique voudrait nui is poi\(i/ ou nous lasser acculer, est plus injustifiable que ic ijestt-, du joueur qui risque sa fortune su? un coup de dé. Jamais joueur n a accepté à égalité de chances, de oonntr un enjeu de 10 contre un gain éventuel de 1. Pourquoi la France serait-elle ce joueur introuv ible'f En langage juridique, il y a vol quand à l'égalité de chances nie s'ajoute pas l'égalité d'enj u. L'inégalité dos enjeux ferait cte la France la dupe certaine de la prochaine guerre.Ati reste,même si nous ne déclarons pas la prochaine guerre et tâchons de l'éviter par dès mesures d • la dernière heure, semblables, par exemple, à la démission d'un ministre des affaires étrangères (M. De] cassé, 5 ju;n 1905), tio,re r< sponsati dit partielle dans la guerre dè demain serait certaine.' (/itiind deux peuples voisins, comme Les nôtres, ont des points de contact aussi nombreux, chacun des deux, s'il décide de rester hostilej contribue à provoquer f a cment la guerre. Les actes d'humiliation qui la crainte des difficultés immédiates noue fait commettre de temps On temps, sont accomplis en pure perte, car ils ne modijenit en rien notre volonté de n'avo r rien à faire a.vec l'Allemagne. Ma..ntt-s fois nous aurions eu l'occasion de conclure un accord colonial avec l'Allemagne. ÎNoik, nous y sommes presque systématiquement refusés. Il ût été aisé de conclure avec «•Ile 'in accord reiat.it au* chemin "-de ' fer de Bagdad dès 1905. En 1909, nous avons signé un accord relatif aux chemins de fer marocains. I>eux ans après, nous ne faisons plus honneur complètement à notre signature. (Voir Tar-clieu : La cr/se d'Agadir. Paris, Alca.ii, 1912.) Plus le conflit se prolonge, plus la s'tua ion, pour les Allemands comme pour nous, devient intewili/e. Les charges de la paix armée sont de-venues intolérables. U faut une solut-iion prochaine. N'assurant pas la paii par notre politique de réserve hostile, nous choisissons la guerre... Far quelle aberration une 'politique qui donne à la France une chance sur deux de subir une redoutable guerre, peut-elle être tolérée après tin" minute de réflexion/ Qu'on ne dise pas que la politique qui est ici préconisée dcpou.le 1a France de tout idéa] exaltant et noble. L'idéal que nous voudrions proposer à l'activité des Français demeure au-dessus de tous les enthousiasmes. Ass.z complexe, cet d-^al se ramène à trois principes distincts : 1) D:p is quatre siècles, La France possède un empire dont nous n'avons jamais été dépossédés et qu'il ne dop.ncl que de notre volonté de conserver. Depuis le XVII© siècle, la royauté intellectuelle et artistique de la France, non seulement on Europe, mais dans le monde ent er, est- consacrée et respectée. Le XVIIe siècle, avec sa plé ade de grands écrivains, devenus non seulement noî classique . mais ueux de l'élite iaite>]/laatuelle de toute nation cul: vée, le XVIIIe siècle avec Voltaire, la Révolution de 89 et la grande école des Encyclopédistes, dont les idées, indéfiniment reproduites et enseignées, après avoir conquis la France, sont en train, depuis plus d'un siècle, de conquérir l'Europe entière; le XIXo siècle, avec notre Révolution de 1848, la proclamation de la République et, dins l'ordre arti t ique, le superbe épanouissement de notre école romantique, en poésie comme en musique et peinture, — avec Victor Hugo, Berlioz et l>elacroix, — plue tard l'avènement de notre école réaliste avec les noms de' Balzac et Flaub.rt, de Manet qt Claude Monnet, de Ru-d' et Carp'a-ux; quille souveraineté plus m-ôorttosîé que la nôtre dans le domaine de la théorie politique du talent littéraire et de l'invention artstique? Sans doute, cette royauté intellectuelle que toute nation reconnaît ne fournit pas d'avantages m.sures en monnaie. - Étf-oe là une rai„- u pour estimer moins le poids et la valeur de ces impondérables qui, dans une large' mesure, partagent avec les facteurs économiques et matériels la mission de dirig r le monde? Maintenir et étendre encore le rayonnement ci'1 La p 'ns>é française sur les civilisations! étrangères, p'est-ce j as là un objet cligné de notre ambition nationale? A y réussir, n'a qu'rr.ous-iioi.s pas une force plus solid< que celle qui s> obtient sur les champs de bataille? Les temps sont levoltts où la France pouvait assigner à son activité la recherche de la gloire militaire. Prenons donc joyeuse ment dans le monde la part qui ne nous sera point ôtée : la S uver i neté de l'esprit. 2) La recherche d'une culture toujours renouvelée a-t compatible sans effort avec la poursuite de buts d'un ordre purement matériel : 1 développ m un gradue] de nos forces éconotn ques, intiinemeni lié à la mise en valeur de notre empire colonial. L avenir de la ra.ee Joançaise nje dépend point de la reprise de l'Alsace : il est au con traire intimement lié à notre expansion col l niale. Dès maintenant, la France oantmenta n'est, plus toute la France. En face des côt tempérées de notre Provence et de notre La guedoc, s'éoend, de lia Tri pointai ne jusqu l'embouchure du Congo, une côte de millie et. de milliers de kilomètres qui, à de rar intervalles près — h; Maroc espagnol, le li del Qro, Libéria, la Nigéria, le Cameroun,abi ic une véritable Franc© airioaine. De Sfax, à la limite de la Tunisie, jusqu'; Congo, sous le tropique du Cancer, en passai par Bizerte, Alger, Oran, Cas. b anea, Mog dor, Dakar, Libreville sétend un immeni imp.re <ie 10 à 12 millions dç kilomètres ca rés, plus clj vingt fois grand comme la Frai ce ! C est là tme -force da^is le monde. A el nous devons d© rester gi-a'pds. Comme l'Angl-terre doit- aux Indeé, dépuis trois siècles, situation éminerite qui est la sienne dans société des nations. L'objectif le plus important de la politiqt française doit donc être (Je conserver cet ir mense empire colon.al, gage de notre rôie c demain clans le niondei. Cependant, qu« moyen meilleur d'assurer la conservation c ces possessions, si ce n'est de maintenir l paix, part.culièrement avec la puissance vo sine. Au po.nt de vue colonial autant qu'a point de vue financier ou proprement po'itiau notre intérêt est te même. Ainsi, quel que so le problème qui serve de point de départ notre étude, la logique, fatalement, nous rc mène à cette nécessité primordiale : assure avant toute chose, si faire se peut, un'rappri chôment effeo ij et digne de lu France et d l'Allemagne. » v C était là la thèse que défendait en 191 toute la presse coloniale française, avec l'aj pui du baron d Estournelles de Constant, o Jean Jaurès (acsass.né à la veille de la gtvi i-e), et de tous l.s partisans d'un rapproche ment franco-allemand absolument nécessaire La « Gazette des Ardenneg » ajoute ave raison ; Si d'un po.nt d© vue matériel, 1 France, comme nous avons la certitude qu'i iUi est possible, demeure une nation mondiale elle le devra à son empire colonial méthodique m .nt exploité. Une nation européenne qui se cantonne dan l'intérieur de ses frontières, fait peu d'expor tations, confie à d1 ' rares navir.x le surun A. porter "Son pavillon dans 1 s mers lointaines; compte de moins en moins dans le monde.San cesse le centre de gravité de notre civilisatioi se déplace ; la sphère s'en agrandit, en sort qu'un peuple qui vit reoroquevi lié sur lui même s'étiole chaque jour et meurt. Il en es de même dos Allemands. Notre avenir est su LÀ GUERRE uniques Oftitlels ALLEiVSA^DS BEELIN, 26" octobre. — Midi .• Xue.iUii a<j U guéri» * i Oue^i. Groupe d'armée du -eld-marechal général prince héritier Kuppreeht de tfaviere : Le due/a d'artillerie a été vif hier et pcndan la nuit, tout le long du front en Flandre. L feu d'artillerie a été particulièrement violen depuis ta forêt d'Ilouthulst jusqu'à Mollebe ke. Il s'y est transformé le -matin en feu rou lant. l)es attaques partielles des Français e des AngUns, prononcées pendant la nuit, on échoué partom devant nos lignes. D après t( nouvelles reçues jusqu'ici, des attaques enne mies ont suivi a l'aubeJ dans plusieurs endroit du front. G-ïoupe d'armée du pi'ince impérial allemand : A près une vigoureuse préparation d'artille r,e, les Français partant des pemes septen triona.es du Chemin des Dames, ont cit'uiqu hier dans te fonds d'Ailette. L'abaque se por ■ tait contre les troupes d'avant-garae amenée la nuit préctd"nte a la lisière méridionale d bois de Pinon, qui ont été reportées après u, bref combat 'sur la rive septentrionale d eu liai d'Aisne et Oise. Ll n'a j»s été possibl en cette circonstance de sauver completemen le matériel d'artillerie encadré avant les dei mers jours de combat dans le bois boulevers de Pinon. Plusieurs fois l'adversaire a tenté jrtus tan d''. franchir la plaine du canal. Il a été repous se partout par nos troupes de combat. Sur la rive est de la AlcUse, de vaillants ba taillons bas-saxons ont assailli au moyen d lance-flammes, les positions françaises sur un largeur de ptus de 1,200 mètres dans la foré de Chaume, Us se rendirent maîtres de la gar nison et ramenèrent des pi isonniers. Plusieur contre-attaques prononcées par l'ennemi dan le but de reconquérir ses tranchées se son ccraidées sans résultat, aven des pertes san glantes. Auprès des autres armées d y eut de nom breux combats de détachcmen/s de reconnais s'iice, s"us la tempê-e et la pluie. îhéâtre ce la guerre a i'13st. et Front en macédoine. On ne signale aucun événement important Théâtre de la guerre ixalien : Mettant à prof,t leurs succès de percée prè de Fl/tsih it de Tolmino, nos divisions mcir client de l avant au-delà de Saga, Karfrut e Rumina, Pour autant qu'elles n'ont pas ét* faites prisonnières, les troupes de l'aile sep tcntriunale de la 2e armée italienne furent re jetées e'i battent en retraite. Par une poussé< irrésistible el rivalisant en exploits, les régi ments allemands et austro-hongoris dépassé rent les buts qui leur avaient été assignés e chassèrent l'ennemi des fortes positions d> hauteurs qu'il occupait à l'arrière et cherchai à maintenir. A Sous notre pression cli-e leur flanc sep- v tentrional, les Italiens )mmencèrent égàle-'' ment à .évaluer le platei d eBainsizza et de ■> lieihgen Qcisi. En mainpndroits nous combattons déjà sur temlointalien. °- Le nombre des -prisoj.ors ,depasst 30,000 hommes dont 700 officielle but.n s'est élevt ■'© « plus de 300 canons dqrSeaucoup de canoni es loubds. n- Un temps clair d'auto»b a favorisé rr,let a opérations. rs Sur ir. es BERLIN, 25 octobre. Officiel : 10 Un de nos mus-mari c commandé par te î- lieutenant-capitaine Rose coulé de nouveai dans la Manche et dans océan Atlantique ; iu vapeurs jaugeant brut e iron 29,000 tonnes it parmi lesquels -un vap\r armé paraissant î~ chargé d'huile et de ga'JJfie, ainsi que 4 va je peurs inconnus qui ontulé 'torpillés au sen r- d'une escorte. \ 1- AUTKICHEN 'e VIENAE, 25 octobre. (fftctel.J Au théâtre cie la gitér i.ahen, la 12e ba a taille de l Lso:-zo, issue de'initiative des Puis a sait cet Centrales, pdêlerieit réunies dans H danger jusqu'à la mort, a ommence hier ave ;C un pte-en succès. I u/s 7 pures du matin, le 1_ niasses de canons coin menèrent teur ouvrag ^ de destruction. Une heureulus tard, l'infante ^1 rie passa a l attaque, migré ta tempête, h e pluie et les rafales de ne,e. J,a tempc'ratur a ot les montagnes soumirej, nos iroupes d un rude épreuve. L ennemi s défendit av»e un 11 opiniâtreté extrême, mais déjà vers midi, t -, front de bataille italien élit perce en de nom 'f breux endroits en re le Rmbor. et Auzza. De a régiments alpins, nolamnjit des «tulipes aile maintes, rejetèrent lennet, ^us ail sud, pa r leur pr mie,- assaut. Le jir, les hauteurs l 'ouest de U 'oltsciuich et ,u nord-est d'A un 0 liaient complètement aux ma.ns des coalise, liens 'a pat ne si', pteidr.on'le du haut-ptutea ^ ae Jlumsizza-lleuigen Clus, les italiens scient hier encore Une Liolnte résistance a ut, L attaques. Sur le Monte Sut (Jabrieie, près d (rort.ua et sur le plateau .'.u Carso, des entn grises locales ont jeté tes (uses de combats w ■ 1er leurs. Le feu d art.lier u atteignit dans ce, 0 te région une grande intei site des deux cô-t * ./usqu au ootr, un annonçaA j/lus de 10,000 pi 1 sauniers, parmi lesquels ctuts-mujors U > division et de or,gaae. Le butin ne peut encot être évalue mente approxi nia t. veiu eut. Canot naae auprès du groupe d nrmees au feld mari 8 chai oui on von C nraa. Aux t n ratres de ta y uer re a l Est eUeu A a .5 i. t, j <yrt ic-t4 L. ïTii/Itîrfyc-'*," l «JiiCi» j CO-\S'TATLA OPLE, 24 octobre.(Officiel 2 Combat il artillerie entre I adversaire et ni troupes, de Mes potamie. - - j. Au front de lu L)uua, vu la marche en avili r des Anglais contre a iztt icaoat, ws trou pi turques se sont retirées, pat ordre, sur ta rn septentrionale de la Lhala. Hur les autres tron.s, pas d'événements e s'-'ntieus. BULGAHCLS SOFIA, 24 ocootire. ( Officn t.) Àu front en Macédoine, sur la crête de ' Mokra Plitninu ei a l ouist du lac d'Ochridi jeu a ari.llene, un peu plus anime. A l'est a Vardar et au sud ae Uoiran, l activité d arti lerie a continue avec la mente violence en de p de la pluie. Une faiole attaque ennemie o sud de Uoiran a ete re poussée par nane fei t Au front de la Uobroudscha, faible activo " combattivô. t FRANÇAIS PARIS, 25 octobre. — Ufficicl, 3 h., p. m. Au nord de t Aisne, la snuatio-n au cours t ^ la lutci a tins le secteur lirayc-en-Liivonnui CLavtgnon est restée sans changement. Su-r front Uhavignon-Mowt des Singes nos trowp' accentuant leur progression ont atteint la fe s nu de Liozay. Le nombre des 'prisonniers foi depuis h.er dans cette région dépasse cir Cints. V mes "actions dartihene dans lu regu. Uerny-en-Laonnats notamment dans le seetei Yauxmaisons. A ous avons disperse une p-ç, trouille ennemie qui tentent d aborder nos l gnes à l'est ae Ctruy. Un coup de main sur 1 ete de Sapigneul que l ennemi avait faik pr i céder d'un violent bombardement a échou Sur la rive uroite de la Meuse activité d< 1 deux artilleries dans le secteur du bois <■ Chaume. Nous avons exCcuté dans la refit ^ des Eparges une opération de détail qui no'i a permis de ramener des prisonniers. , Des avions ennemis ont lancé deux bomb sur Nancy. Aucune victime.- Au cours de , j journée du 24, vingt-cinq appareils ennemis oi été abet' tus par nos pilotes ou sont tombés dé emparés dans les lignes ennemies. i'ARIS, 25 ovtobre. — Officiel, 11 h., p m e A ous avons opéré ce matin une progressif générale au delà des positions atteintes hv t soîr. Elles bordent actuellement le canal t l'Oise et l'Aisne. Le village et la fprêt de 1 ~ non sont Hmre nos mains ainsi que lt villai arjny-FHam, Au sud de îtlaih où ru t patrouilles ont pénétré nous occupons l fermes Saint-Martin et de la chape! Sainte-Berbe. L ennemi csous notre pre sion a dû abandonner un> important matén parmi lequel une v.ngtaine• de canons doi plusieurs obusiers de 150. Le total des canot capturés p'ir nous depuis le 23 et actuellemei iCcensé est d'eniiron 120 auquel d faut ajoute plusieurs centaines de Minenwerjer et de m (railleuses. Au cours de la journée nous avoi fuit plus de 2,000 'prisonniers. Le nombre de et dern.ers depuis le début de Vopération dépa se onze mille dont plus de deux cents officier Sur la rive droite de la Meuse l'ennemi a fa suivre le bombardement indiqué ce matin u nos positions du bois de Chaume d'une atti que que nos jeux ont arrêtée. RUSSE PETEOGRAD, 23 octobre. (Officiel.) Sur le front septentrional, fusillades, par: entièrement violentes au nord de Spitali, o l'ennemi a bombardé les tranchées qu'il ava abandonnées. Dans la dirett/on de Riga, m déiachements ont avancé 'près des fermes t Skul et d llinzenbcrg, ainsi que près d'Allach et de Lemburg; ils ont occupé les lignes avancées abandonnées pur l'ennemi et, en combattant, se sont emparés de tranchées établies au nord de la ferme d'llinzenbcrg. Dans la Baltique, près de Kuivast, nous avons découvert une escadre ennemie, comprenant vraisemblablement deux vaisseaux de ligne, trois croiseurs et des torpilleurs. Le 21 octobre, des torpilleurs ont bombardé la côte jrrès du village de Usku.ll, à 8 verstes au nord de \VerdCr. L'ennemi a tenté de débarquer des troupes près de la ferme cie Muisakul, à 12 verstes au nord de Werdcr; ses détachements ont été repoussés par nos troupes de 11 côte. 1jlALÏ£N ' ROME, 25 octobre ; ther matin, après une trêve ae plusieurs, heures, l'ennemi a déclanché de nouveau sur tout le front un violent feu d'artillerie. Ensui-oe, d'importantes niasses d'infanterie ont été lancees à l'attaque. Le déf.lé de Saga arrêta le choc de l ennemi. Mais plus au, sud, il r^ussi-i s,tf favorisé par un épais brfiuillarà, qui para-Igsait noire feu de barrage, à enfoncer nos \ lijnCu avancées de la rive gauche de l'isonzo, et à s emparer des positions d'attaque de la * f été de pont de Santa Maria et de San-* a Lu-e"ia, transportant ainsi le combat sur les défilés de la rive droite du fleuve'. Simultanément éclatèrent de vigoureuses attaques à l'ouegi de Volmlc sur le plateau de Bainsizza et aux pentes occidentales du mont San Gabricle, El. ^ les ont été repoussées par nos troupes. AfviGLAA!» s LONDRES, 24 octobre. (Officiel.) llier soir, les Allemands ont de nouveau at-r taqué nos p initions établies près du Lois de % Ilouthulst. La ten.ative ennemie était dirigée ■j contre l'endroit où l'armée française entre en liaison avec les troupes britanniques; elle a u complètement échoue. Depuis que nous avons p"ris l'offensive, le 22 octobre au m&nn, l'enne-6 mi a dirigé sept attaques contre notre nouvelle c ligne, sans obtenir de résultat important sur un si ut po.ni. Cette nuit, des troupes de Glouces-ttr ont prononcé une heureuse attaque au sud-est de Gavrelle; elles ont tué un certain nom-s bre de soldats ennemis; en outre, elles ont fait sauter quetqu s abris et ramené.des prisonniers c et une mi raill&us". a A oui avons /ait quelques prisonniers au cours y de la nuit lors de combats entre patron lies au md de Havrincourt-, Sur le front de bataille, l'ar.illcne ennemie a cte plus active que d'ha- !- bitud cet après-midi dans le bois de Routhulst. nuire artit-ii-rie a CTHïïfnne iarffîiene ennemie et a dirigé un feu de destruction sur divers en- aio ts. Pour l'aviation, le temps d'hier de tem. ' pête était t/ ès defaVi.rabi e. Deraieres Dépêches ,e lie reiitaïueuieiu nuius^uv. £ ra^e. Pans, 21 octobre*. — On mande de rsalo au •" » Berliner T;wfei>att » : Malgré son accueil favorable la personnalité ue Barihou n a pas rentoroé la position du oabinet, s'il taui. en croire los socialistes et une partie de la presse a bourgeois©, h ex-ministre 'montas écrit à ce sujet dans la <i Lanwrne »: Le cabinet n'est ' pas viab.e, parce qu il n'a pas de chef. II n'est personne qui a pu croire que le remplacement, d© lîibot par harihou puisse insuffler au ca-H bmet le soulï c vital nécessaire. " Pas de délégués du Soviec a la Conférence '• de Paris. 't Genève, 26 oot. — Daprès les journaux parisiens, los gouvernements français et anglais sont décidés à ne pas admettre à la conférence de Paris, des représentants d'as emblées non-(e contrôlables. C est leur réjjoaise au programme s- de paix du Soviet russe. U L'offensive contre l'Italie, 's La lla.ye, 26 octobre. — De Milan au « Dai-r- ly Teile.graph » : Les troupes allemandes au ts front autrichien se composent exclusn-cment q de Bavarois exercés dans la guerre de monta-u gne On y a constaté également la présence tr d'aviateurs allemands. t_ Genève, 26 octobre. — Los journaux itaLens annoncent que dans les milieux paiiementai-l~ re,s italieuus, on émet le vœu de voir 1 armée ■a Sarrail affectée à l'isonzo, au cas où l'offeu-sive ennemie dépasserait les forces de Ca-é. dorna. Le pessimisme le plus profond 'règne '■s dans les milieux italiens. L'oliensiv© a été le choisie au moment ou le gouvernement ne sait » où donner de la tête à cause des difficultés in-ls tét'ieures. Faux bruits. 2s ( Berlin, 25 octobre. — Lie la « A'orcld'eut-sctn-ia Âllgemeune Zeitung,»: Le n Daily Mail » se fait télégraphier cte Milan, tcvtes sortes de détails au sujet d une soi-disant offre de paix s" à la France, dont on s'est fréquemment entretenu déjà dans la presse ennemie. D'après ces bruits, l'Allemagne aurait offert par l'inter-n médiaire d'un diplomate belge de restaurer la -r Belgique et de restituer l'Alsace-Lorraino en U échange do compensations aux dépens de la 't- Russie. L'ofire aura t été jugée inacceptable ,(j par l'Angleterre et l'Italie. Tous ces bruits )S sont de pure invention. -A Nouvelle avance des Etats-Unis ie à l'Angleterre. s- Londres, 26 octobre. — Le gouvernement zl américain a coiu-'nti une nouvelle ava.nçe de ,t 30 millions de dollars à l'Angleterre. m Les maladies dans l'armée Sarrail. L© « Journal » attribue l'inactivité de l'ar-■r mes du général Sarrail aux partes considérables l~ causées par le paludisme. Cette année, l'épidé-!« mie a pu être c.rcon'Scrite quelque peu; toute-■s feifi, ©lie atteint encore en moyenne 29 soldats sur 1,000. A la fin de l'hiver dernier, lps effec-J- tifs de l'armée d'Orient ont dû être doublés. \\ Les opérations au iront' de îa Itniua. Pétrograd, 25 oct. — Ou assure dans les nu-lieux militaires autorisés que la retraite des Allemands à la Dwina, qui dittire encore, a pour but dé renforcer la défense de Riga, afin de rendre impossible tout© tentative russe de i- se réemparer de la ville. L'ennemi a raccourci ù ainsi son front de 40 verstes sur 120 et obligé il l'armée russe d'évacuer ses positions déjà orga. >s niséeg pour en établir de nouvelles à proximité 'e de l'ennemi.. Une carte des vides détruites en Belgique. Berlin, 25 oct. — Le gouvernement belge! vient d'éditer une carte indiquant le degré die destruction des villes belges dans certaines parties isolées du pays. 11 est intéressant de constater que les plu3 grands ravages ont été causés surtout dans les pa.rt)ie.-, de la Flandre oocidentale qui se trouvent le pius exposées aux bomb.s des aviateurs et aux grenades anglaises et belges, mais que par contre les parties du Brab.int, de la Flandre oriental© et du Ilainaut qui ont été traversées par tes treupea al'eimandes, abstr.rtion faite des environs d°s forteresses, sont restées complètement intacitea sur la carte. .La guerre sous-marine. La liaye, 26 octobre. — Ue 1 Amirauté britannique : Da semaine dernière 17 navire® de plus ae l,6u0 et b de moins de 1,600 tonnes ont été coulés; 7 navires ont éto attaqués sans résultat. Copenhague, 25 cet. — De Bergen au « Ber-lirgske Titien de „ : Huit hommes du vapeui danois « Frista » sont arr-vés ici à bord du vapeur danois «'Magnus », qui a été attaque par un vapeur inconnu et coulé élans la mer du Nord.A bord du «Frisia» se trouvaient égale, ment 4 hommes du vapeui « Margarote » qui a été coulé avec son escorte. Parmi les rescapés figurent 3 hommes du « Margarete ». 14 hom. mes du « Frisia » et un 1 homme du « Marga î-ete » sont portés manquants. Copenhague, 25 o t. - Du ministère des af fa.ires étrangères : L© vapeur danos « Novil l-i », faisant route d'Angleterre en Franc® avec un chargement de charbon a sombre le 2! octobre. 4 hommes de l'équipage eut péri. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) La Hollande et l'Angleterre. La Haye. 25 oct. — Le « Vaderla.nd » an nonce que le gouvernement anglais ne dbnm plus un© seule autorisation d'exportation pou la Hollande. Le bureau de correspondance ; demandé à ce sujet des renseignements de sour co compétente et déclare que la nouvelle, lancé par 1% « Vaderland », est exacte.Ceci toutefo ne constitue pas une action dirigée conta-e 1 Hollande, vu que I Angleterre a pris cette me sure contre tous h'6 Etats neutres. Les combats à l'Ouest. Berlin, 25 oct. — A la côte, des localités bel ges, notamment Dixnuide, ont été méthodique ment cartonné s par l'ennemi, quoique 1 a-cti vite -d'artillerie f ut modérée. Eu Flandre, I feu vio eut de l'ennemi, qui ava.t régné toute 1 journée sur le champ de grande baut.lle, dégé néra en un feu rou.ant int.nse vers S heurt du .-,oir, entre le lac Blankaart et Passchcndae le. Le so;r, des poussée» de reconnaissant' ei nrmies ont été repoussons avec du. pries cors dérables entre MangelaCre et la lout© de Boe singhe à Staden. Le feu violent a duré jusqu vers minuit augmentent, de violence à divei ses reprises. En combattant ie6 batteries,, nou avons constaté de nombreuses explosions et ol st'rvé leurs bons effets contre des concentra lions ennemies reconnues. Vu l'activité aérien ri© intense, il s© produisit l'après-midi de noir breux combats aériens. Les campements enne mis et les installations de routes au noiu-es d'Ypres et ptès de Bo sitighe ont et© Douior.ï dés avec succès; des batterie^ ennemies ainsi qu des colonnes en marche ont été attaquées coups de m.trailleuse par nos aviateurs. En Artois, le feu d'artillerie ennemi s'est ra vivé avec des alluris de bataille, des deux côté de ta route Douai-Arras, vers 4 heures de is près-mktt. Vers le soir, nous avons réponse de fortes patrouilles ennemies qui cherchât en à prendre contact. L'offensive contre l'Italie. _ Vienne, 25 oct. — La 12e bataille de l'Isonz a débuté hier par une attaque puissante et irt< sistible contre lté 'Lgues italiennes.Unies îuiek ment aux troupes allemandes intervenues pou la première lois dans le combat contre notr ancien allié devenu ié-lon, les troupes réputée de l'archiduc Eugène attaquèrent après un fe d'arti.leriie préparatoire d une heure, en dépi de la pluie et de la neige, les pos.tious de com bat, de.. Italiens,que ceux-ci, tenant compte d danger incessant d attaque, avaient magistrale meut organisées depus d<'s mois. L'attaque s heurta à un adversaire év^mé, auquel i oïdr avait 'été donné aussitôt de ne pas céder u pouce des posit-ons achetees au prix de tan de sang. C'est ainsi qu'un ooi'ps-à-corps achaj né se déchaîna et dura pendant plus de quatr heuréa eu maints endro.ts. A midi, le front d la deuxième année italienne était pticé un d nombreux endroits, entre le Ilombou, situé proxim.té de la frontière du littoral carinthter et Auzza, située a 10 kilomètres au sud-est d Tolmino. Des régimeinis des paya alp^s autr chiens ont pris les posit.oiis ennemies du Roir bon-et dans le bi-asim de Flitseh, et progrès ,L< nt plus vers le ?ud-ouest sur la rive droite d l'isonzo. Plus au sud, 1 ennemi dut évacuer st tianchecs devant 1 assaut des Allemands. De montagnes au nord-ouest du Ji.ni, une pui« ( santé poussée fit Vers le sud-ouest. Un âpf combat se déchaîna pour la possession des ha.u teurs dominantes à l'ouest et au sud-ouest d coude de l'isonzo à Tolmino, nta.s les nôtre restèrent ic. aussi-les vainqueurs.incontestables Les hauteurs de Woltschach ont en notre pot voir. Près d'Auzsa, les italiens ont cgalcmeï perdu les hauteurs dominant la vallée. Le combats qui sj d roulent de ce point vers 1 plateau de Bais.zza Fleiligen Gcist et vers 1 sud, n'ont pas encore subi d'arrêt. Dans c&'dl région, où de grandes quantités du me.JJeur mz téiiel en canons étaient amassées et où le poin de t'r de chaque tirailleur était coinplètemei] et techniquement organisé, e-n raison des con bats ininterrompus, ie rôle de l'assa.liant étai rendu beaucoup plus difficile, d'autant plus qu la fttfiilktde et la canonnade des Italiens fa saie nt preuve d'une violence désespérée. Malgj cela, nous réussîmes ici ans^i à conquérir d« éléments de tranchées, à faire des prisonniers t à faire du butin, ici encore, les combats s ■poursuivent en notre faveur. C'est ©n longu'

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