Le courrier d'Anvers

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s.n. 1914, 10 Avril. Le courrier d'Anvers. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/639k35n876/
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Douzième Année - N° 15 Le Numéro 10 Centimes Vendredi 10 Avril 1914 » j RÉDACTION 21, place de la Gare ANVERS Téléphone 478! POUR LA PUBLICITÉ s'adresser au Bureau Cintrai de Publicité 21, place de la Gare LE COURRIER D'ANVERS PARAISSANT LE VENDREDI ADMINISTRATION 21, place de la Gare ANVERS Téléphone 4781 ABONNEMENTS : Belgique. . . Frs 10 Union Postale. » 12 Notes d'un Grincheux Samedi 4. — Un monsieur, qui avait une affaire au Palais, fut convoqué devant le juge d'instruction, mercredi dernier 1er avril. 11 se rendit à la convocation ; mais, voulant faire l'homme d'esprit, il fit remarquer au magistrat que cette date avait été singulièrement choisie et-qu'il avait le droit de supposer qu'on voulait lui faire avaler un poisson. Autant les magistrats sont plaisants en société, autant ils se juchent quand ils sont dans leurs cabinets. Celui-ci répondit sèchement que la justice ne connaissait pas de jour pour rouler les gens. Ce à quoi notre homme eut tort de répliquer : " Cela tient à ce qu'elle exerce toute l'année je vous prie de croire que son affaire en souffrit. Tous les endroits ne sont pas bons pour plaisanter. Cependant, il y avait du vrai dans ce qu'il disait, et ce vrai ne concerne pas seulement la justice. Si les farces du 1er avril ont complètement disparu, et si cette tradition ne figure plus que sous la forme de poissons en carton dans les magasins d'épicerie, la cause en est évidemment que l'humanité n'a plus éprouvé le besoin de consacrer ce jour aux fumisteries, puisqu'elle s'y livre à son aise depuis le 1er janvier jusqu'au 31 décembre. Il nous faudra rien moins qu'une bonne loi pour nous ramener à la pratique abandonnée, et je ne suis pas fâché d attirer l'attention des pouvoirs publics sur cette lacune de la législation, qui ne nous oblige pas, en ce jour consacré, à nous jouer réciproquement tous les tours imaginables.Lundi 6. — Je demandais un jour à un soldat qui avait fait le tour du monde quelques renseignements sur ses impressions. Il ne put me parler que de la façon dont était traité dans les cafés et de la valeur des consommations. Une autre fois, je causais de Rouen avec un voyageur de commerce qui visitait cette ville tous les six mois depuis dix-sept ans. Il n'était jamais entré dans une église. Les trois quarts des humains qui roulent autour de l'hémisphère ne rapportent absolument rien de leur tournée et sont tout aussi avancés que s ils n avaient pas quitté le rempart des Tailleurs de pierres. Parmi les hommes qui, absorbés par d'autres soucis, n'ont pas le temps de considérer les pays où ils se trouvent, il faut mettre en première ligne les candidats à la députation. Ceux-là peuvent parcourir les pays les plus pittoresques, sans qu'il leur soit permis de se douter des magnificences qui les entourent.J en connais un qui fut pris en pitié, parce que, traversant les Ardennes, couvertes de neiges, et fixant ses yeux sur les pics étincelants, il interrompit une conversation sur les chances comparées des partis par cette exclamation intempestive : Que cela est admirable ! — Décidément, vous ne serez jamais qu'un artiste ! On sait qu'un artiste est un être de qualité inférieure, qui n'entend rien ni à l'existence des autres, ni à la sienne, et qui se soucie immodérément de billevesées absolument étrangères à la vie sociale, telles que clairs de lune, effets de rochers ou sentimentalités bêtes. L'homme qui rabrouait mon candidat avait raison. Il faut faire.ee qu'on fait et non autre chose. Mon soldat aurait pu me répondre: " Si l'on m'a envoyé au Congo, ce n'est pas pour en contempler les sites. ". Et, de son côté, mon Commis-voyageur aurait pu me dire: Je voyage pour placer des parapluies, non pour me pâmer devant des cathédrales ". La politique n'est pas moins pratique, et il est certain que rêver aux étoiles ne peut que nuire à son exercice. Renan a bien dit : "Tout cela est indifférent à Sirius. " On peut ajouter : " Dans cent ans, qui songera à tout cela ?" Mais nous vivons sur la terre, et nous y vivons maintenant. Qu'avons-nous à faire des choses immortelles ? ECHOS A TRAVERS ANVERS Le magnifique effort auquel nous avons assisté, l'an dernier, et qu'a fourni la section anversoise de la Ligue belge contre la tuberculose, en organisant la Journée de la tuberculose, va être bientôt renouvelé. On fixé la prochaine Journée de la tu-blrculose au 17 mai. L'insigne qui sera offert par les dévouées demoiselles vendeuses sera une épingle porte-bonheur, figurant un trèfle à quatre feuilles, ayant, au centre, une Croix de Lorraine se détachant sur un écusson blanc. On peut dès maintenant, croyons-nous, prédire un succès au petit trèfle symbolique. * * * Le Reynold's Newspaper annonce les fiançailles de la baronne de Vaughan, veuve morganatique de Léopold II et di-vorcee de M. Durrieu, avec M. Jean Guitry, fils de Lucien, frère de Sacha. HORS ANVERS On sait que la reine d'Angleterre élève ses enfants dans les principes de la plus sévère économie. Un de ses fils achève son éducation dans un des collèges les plus renommés d Angleterre. On lui alloue, pour ses menus plaisirs, la modeste somme d'une livre — 25 fr. 22 — par mois. Or, le jeune prince se trouve en relations constantes avec les fils de l'aristocratie britannique qui reçoivent de leurs parents des sommes beaucoup plus considérables, et il est très mortifié de la parcimonie à laquelle il est condamné. Il a cherché les moyens de remédier à cette douloureuse situation, mais comme il est encore trop jeune pour acheter des crocodiles empaillés, il a eu l'idée ingénieuse de mettre en vente les lettres intimes qu il reçoit de son père et de sa mère, dont les signatures royales ont trouvé acheteur à bon prix. Malheureusement le jeune prince ne dissimula pas assez ces ressources extraordinaires. Il dépensa de la façon la plus généreuse les sommes qu'il avait acquises par ses ingénieuses transactions. Sa mère s'étonna que sa " livre " mensuelle lui permit tant de luxe, et elle s'informa. Elle apprit rapidement comment son fils avait pu se procurer un budget supplémentaire et se hâta de faire racheter très cher les précieux autographes qui avaient été mis en circulation. Il est probable que désormais Sa Majesté n'adressera plus à son fils que des lettres dactylographiées et signées d'un pseudonyme. * * * Ces jours-ci, à Londres, le ministre de l'Intérieur, M. Mac Kenna, assistait à un grand dîner donné par une des notabilités de l'aristocratie. La maîtresse de maison, très prévenante, voyant le ministre taciturne, et attribuant ses préoccupations aux graves événements de l'Ulster, s'informa discrètement des causes de son manque d'appétit. Le silencieux convive s'excusa et avoua qu'il souffrait beaucoup de l'estomac. Aussitôt, on lui conseilla de porter une ceinture de flanelle, remède infaillible, et on la lui offrit immédiatement. Rentré chez lui, M. Mac Kenna n'eut rien de plus pressé que de revêtir le salutaire tissu. Mais quelle ne fut pas sa surprise, quand il l'eut enroulé à ses reins, d'y trouver l'inscription : Votes jor Wo-men.La gracieuse hôtesse était une fervente adepte de Mme Pankhurst. * * # Un bien curieux mouvement se produit actuellement en Espagne en faveur de l'émigration vers l'Argentine où se trouvent déjà plus d'un demi-million d'Espagnols. Certains journaux, comme le Libéral, déclarent que l'avenir de l'Espagne n'est pas au Maroc, mais dans l'Amérique du Sud où leurs compatriotes, déjà établis, désirent être rattachés directement à la mère-patrie par des députés, qu'ils réclament le droit d'envoyer aux Cortès !... On pousse même le roi à aller faire visite à ses sujets d'outre-Atlantique ainsi qu'il irait visiter une colonie. Mais plus sage que ses sujets, Alphonse XIII ne construit pas des châteaux en Argentine.* * » Le grand chirurgien suisse César Roux n'est pas patient. Tout récemment une princesse russe, alliée à la famille impériale, fut introduite dans le cabinet du professeur au. moment où il achevait de rédiger une note sur le malade qui venait de sortir. — Veuillez prendre une chaise, Madame, dit le maître, tout en continuant d'écrire.La princesse, froissée qu'on la fasse attendre, s'écria, d'un ton pincé: — Mais, docteur, je suis la princesse X... — Alors prenez deux chaises, Madame, répondit le maître sans même lever la tête. Chronique de l'Élégance Parmi les tissus nouveaux qui se disputent le Vogue cette saison, citons la gabardine qui tout en faisant des tailleurs élégants est très pratique et solide. Voici un modèle de la dernière élégance. En gabardine de teinte violette, sa seule garniture consiste à être bordé de lacet de soie noire, la veste avec sa basque rapportée et sa coupe originale, rappelle la forme des jaquettes d'homme. La jupe droite est montée par deux plis et légèrement fendue derrière; nous ne pouvons que complimenter la maison Le Franc et Cie., qui parmi tous ses jolis modèles de printemps nous offre ce tailleur de haute couture parisienne. Âk A .* J*. .4 ,** £ * Le Courrier à paris LA PRINCESSE LOINTAINE. Mme Edmond "Rostand se trouvait- à Paris depuis plus de trois mois, avec M, Maurice Rostand. Elle avait quitté Cambo an début de décembre pour surveiller les dernières répétitions de sa pièce, la Marchande (Valhimctlcs. Il y a quelques jours, elle a regagné Arnaga. Mme Rostand, avant de quitter Paris, n'a rendu visite à personne, même pas à sa belle-sœur, Mme de Margerie, Elle est écœurée, paraît-il, de l'accueil qu elle a trouvé à Paris parmi ses amis eux-mêmes. L'échec de sa pièce, l'article virulent de M. Pierre Lalo et la rupture de ses relations amicales avec le directeur du Temps lui ont été extrêmement sensibles.Mme Rostand a été également très désillusionnée de constater que la recette de l'Opéra-Comique, lorsqu'on joua la Marchande d'allumettes pour la première fois après les représentations d'abonnement, n atteignait pas 3.COO francs. De plus, elle déplore l'attitude hostile de quelques personnes vis-à-vis de son fils Maurice, qui arborait aux obsèques de M. Calmette un élégant complet bleu et un chapeau gris des plus cavaliers. Et c'est ainsi que, désabusée et mécontente, Mme Rostand n'a point autorisé son éditeur à mettre en vente son volume de poésies: l'Arc-en-ciel, qui est tout prêt. Quant à Cousine Yvonne elle attend toujours, un peu vexée, la conférence promise par Mme Rostand aux Annales- Le calme d'Arnaga va sans doute ramener l'apaise* ment nécessaire dans l'âme ulcérée de la charmante poétesse. CE QUE NOS YEUX VONT VOIR. Pour sa visite à Paris, la reine d'Angleterre s'est fait faire quelques jolies robes et plusieurs toilettes de soirée très belles- Elle ne suit pas la mode e< préfère do larges draperies flottante* aux jupes étroites. La reine se parera pour sa venue de magnifiques diamants. Théâtre Pathé Dans la Rafale, le cinémadrame en un prologue et quatre parties que Pathé Frères nous donneront ce soir, est un film palpitant qui dépeint l'un des conflits psychologiques les plus intéressants qu'on puisse supposer. L'auteur, M. Lacroix a mis lui-même ce film en scène et a choisi pour interprètes l'excellent Crétillat, de l'Odéon, Jeanne Brindeau, de la Comédie Française Marie Nessi, l'exquise artiste. Ce sera un succès sans précédent.Notons parmi les autres numéros du programme : le Dévouement du berger Johannes, film hollandais, Il y a de feu chez Gaétan, Rigadin reçoit deux jeunes mariés et, outre Pathé-Journal, un palhé-color pittoresque, Promenade en basse-Bretagne. NOS HRTISTES tëS- Mlle MEISSNER qui a obtenu, à l'Opéra Flamand, un succès si légitime dans le rôle de Kundry de " Parsifal □ironique de la Mode Quand je méprisais le taffetas, j'évoquais, bien entendu, cette étoffe rèche, sèche, aussi rigide et cassante que la vertu de nos aïeules. Mais comment ne pas s'attendrir devant les taffetas actuels ? 1 afjetas rayés, quadrillés, taffetas ocellés, bigarrés, tigrés, taffetas moirés, taffetas brodés, et vous, taffetas bayadère, taffetas bulgare!... Les plus séduisants sont, sans contredit, les taffetas moirés qui superposent les reflets aux éclats et assodient la fraîcheur des aubes à la gloire des couchants. C'est une invention merveilleuse et digne du goût français. Mais que dire des taffetas nacrés ? Ces miraculeux tissus n'ont pas de couleur définie; ils sont tantôt rose, tantôt bleu, violet, vert ou soufre selon que vous placez la femme qu'ils drapent, la tête en bas, les jambes à droite ou le buste en zig-zag. C'est un divertissement charmant Et quelle impression d'art! * ♦ * Les robes drapées, déjà, sont plaisirs de douairière ou de chanoinesse. L'évase-ment des hanches,le style amphore, peuh ! c'est déjà coco, on jouait à ça à la Cour d'isabeau. Et puis, quoi! une mode propre à favoriser les grosses dames, quelle hérésie! Commç maugréait la petite baronne de V... : — Le genre amphore ! Je ne tiens pas du tout à " amphorcir ". Alors, on abandonne tout doucement aujourd'hui les bassins évasés et les ischions opulents. J'ai vu, chez une illustre artiste de la rue de la Paix, des robes gainées, précises, ajustées, mais qui laissaient sourdre, au niveau des chevilles, toute une floraison de volants coquillés formant l'épanouissement d'une harmonieuse corolle.On croyait voir une fleur délicate et rare, dont la femme eut été le vivant pistil. Et voici des temps bénis pour les délicats. Les poètes peuvent, dès maintenant, fourbir leurs images et astiquer leurs métaphores. Ils auïont de quoi, ce printemps, entretenir leur coupable industrie. * * * Comme l'été s'approche, il faut bien, tout de même, s'occuper des chapeaux printaniers. Un chapeau printanier... Eh oui, mais Voilà : la paile est hors de prix. On s'arra che le moindre brin de seigle. On parle tout bas d'accaparement.Sans doute, faut-il fournir les prisons, et tant de scandales nous promettent des charrettes du dernier bateau. Alors, en l'absence de paille il a bien fallu trouver autre chose. Admirez ces tresses de bois tissées, plaquées, vernies, encaustiquées. Cela s'appelle la " paille belge ", savez-vous. Et c'est très parisien, naturellement. Examinez ce toquet, il est dressé en soie artificielle. Les vers à soie sont furieux. Et ce bibi en alfa blond aussi> rugueux qu'une éponge? Mais le grand succès c'est le chapeau de gélatine. D'adroits industriels sont arrivés à imiter la paille anglaise ou le picot à l'aide de gélatine moulée et teintée, L'avantage, c'est qu'on peut sertir dans cette paille factice des cabochons ou des émaux. Voyez d'ici les thèmes audacieux. Et puis, un chapeau de gélatine, c'est une ressource en cas de disette. Les Parisiennes, dédaignant les fleurs, garnissent leurs passes de légumes, de sorte qu'une bergère Pompadour représentera un goûter appréciable sur la montagne. Nous n'aurons plus le droit de nous plaindre, en voyage, des excédents de bagages. Nous partirons avec six tagals, trois bérets et deux niniches en gélatine. Et, ce stock consommé en excursions,nous reviendrons avec une entérite. C'est tout bénéfice au point de vue des frais de transport.Le chapeau comestible, voilà la trouvaille idéale! A moins que cette innovation ne nous réserve la surprise arrivée jadis à une mienne tante durant le siège de Paris. Mon excellente tante avait acheté à prix d'or, durant les plus mauvais jours de famine, une tête de veau. Fière de ce trait de génie, elle rassembla le ban et l'arrière-ban de la famille pour déguster ce ré-gal.On se réunit en grand secret, mais le moment venu, avec une énorme louche, on chercha en vain dans la marmite le bienheureux museau. Il avait disparu, le mufle! C'était une tête de gélatine. Débuts du vendredi 10 avril: Prince Joseph, le célèbre chimpanzée ; Les 2 Tercaf, ventriloques-illusionistes ; Les Santays, la lyre tournante ; The Webb bros, clowns musicaux (prolongation) . Nouveautés cinématographiques.

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Cet article est une édition du titre Le courrier d'Anvers appartenant à la catégorie Gent, parue à Anvers du 1906 au 1972.

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