Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 10 Mars. Le courrier de Bruxelles. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j38kd1rt32/
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F Mardi 10 mars 19 K abonnements i HBM sraaeis TBOISBOU BELGIQUE, .te. 10.00 B.00 2.50 HOLLANDE. . . i 20 9.60 4.80 LUXEMBOURG UNION POSTALE. 30.00 15.00 7.50 5 CENTIMES Lit wttlênients ne «ont Bas «ni* iit'Mte TÈLÊPHONB SABLON 175» LE COURRIER DE BRUXELLES 53«anaSa. — S' G!>. - ■"I"1 ~ <i EUE^EAUZ s A BRUXELLES g 52, rue de !a Montagnt A PARIS i 30, rue Saint-Sulpice, 30 5 CENTIMES Lac suppléments ne sont pas mis en vent* TÉLÉPHONE SABLON 175»1 Pro ans et focîs La « Civilta cattoiica » DEROME ET LE syndicalisme chrétien, La « Civilita » a publié récemment un frn •portant article sur le syndicalisme chrétien I/* Univers » de Paris en faisait mentioi en publiant l'articulet suivant s « La « Civilta cattoiica » de Kornc, L revue des Pères Jésuites, a commen cé1111e étude, intitulée : « Syndicalism chrétien? » L'auteur de l'étude commence par fair au bas de la page la réserve que voici : « Il faut noter qu'il s'agit ici de ce qu'o appelle le syndicalisme chrétien, considér comme un système et présenté comme un direction d'action sociale. Il no sera pa question ici de certains syndicats au su je desquels il convient de lire la Lettre Enc-] clique « Singulari quadam, » Nous parlerons de cette étude, quand cil sera achevée, d'autant plus que l'auteur lu même a mis un point d'interrogation au t tre même do son étude. » Il nous semble que les écrivains cathol ques qui, dans notre pays, ont déjà vou] répondre à la Revue romaine, 11'ont pas ten compte de la réserve si sage, et de la Revv et de l'« Univers ». Ne faut-il pas savo d'une manière bien précise, tout d'abord c <!|uel syndicalisme chrétien il est questior Et d'une manière complète ce qu'on lui r proche 3 Il y a plusieurs espèces de syndicalisn Chrétien, et parmi eux de très attaquabL et dangereux. Nous en avons connu, en Be gique même, et- nous ne sommes pas très lo des syndicats Daens, Fonteyne et autres. Nous croyons aussi que les meilleurs pe . vent être améliorés; c'est une œuvre no tvelle, il est utile de recevoir, des conseil tri'être averti des dangers à éviter. Qui pe mieux le faire qu'une revue placée près < •Pape et qui vient même de recevoir do main, tout récemment, un directeur enco ragé par Lui 1 \ S"est-il t>^s difficile de constituer un sy ïlicalisme professionnel sans patrons de profession ?- Quelle est au fond le mal soci à guérir dans le monde du travail? C'est division, la lutte inaugurée violemment p le socialisme entre les ouvriers et leurs j trons. Comment les unir s'ils 11e sont p dans le même syndicat professionnel 1 S' jie sont pas organisés ensemble,ils semble organisés l'un contre l'autre. Nous avons -Belgique de très bons et très sérieux syn< fcats, qui réalisent cet idéal, ce sont les sy Vlieats agricoles, si nombreux, si puissan Jh où ils sont organisés. Ne sommes-nous pas témoins des dange 'des syndicats au point de vue du suffra universel, et au point de vue des grèvi moyen détestable — et illusoire — de fair rendre justice ] Nous sommes témoi aussi des services qu'ils peuvent rendre s! sont bien organisés. Admettons qu'on nous conseille, qu' iious avertisse, qu'on nous aide à discerï ce qu'il faut craindre et ce qu'il ne faut \ craindne. Ne sommes-nous pas occupés 1 tore à étudier, dans notre pays, les lois < 'doivent protéger la société que d'autres v lent ébranler, le travail industriel qu'ils v lent dominer et ruiner, et l'ouvrier lui-mê 'qui est la première et la plus grande yù me de l'anarchie sociale dirigée contre l'î .t-orilé de toutes parts. ■ Tout nous conseille donc d'écouter, et laisser se produire complètement les c< ■seils qui nous viennent d'une source si gne d'attention. p. la rtftt l'use morale Depuis un peu plus d'un an.existe à Pi ris une ligue d'éducation morale qui a poi objet le perfectionnement de l'cducatio morale absolument neutre. On le sait ou... on ne le sait pas, car « Hélas! en. ai-je vu mourir de jeunes... ligues! Toujours est-il quo celle-ci a déjà four: une carrière longue d'une année entiere. Et avant de propager « les règles reco: nues indispensables à la conduite de l'ind • vidu et à la vie des sociétés » règles évideE . ment libres de toutes attaches avec les do: j mes et pures de toute confessionnalité, cl a voulu prendre le soin prévoyant de les r chercher et do les inventorier. Hélas 1 quelle déconvenue 1 1 Déjà l'an dernier, au cours d'une conf ~ rence contradictoire organisée par la ligu 2 M. Denys Cochin avait acculé M. Buisso grand pontife de la morale laïque à reco naître l'empreinte très nette du Christian] me dans les idées de la morale neutr « idées sur lesquelles l'entente est a-ss 11 complète pour permettre la collaboratn é de toutes les bonnes volontés ». e « Mais voici bien une autre fête! » — i Jean Aicard de l'Académie française, q s l'on ferait malaisément passer, je peut ^ pour un dévôt, avait publié dans le cTemp ■- un article sur la morale à l'école, France. L'article, d'allure un peu générale, pl au comité de la ligue d'éducation mora. l~ qui demanda à M. Jean Aicard l'autoris i- t-iôn de lo reproduire, Celui-ci y conseil de bonne grâce mais joignit, à son premi exposé, quelques développements ne 1- veaux. Il les y joignit « spontanément note l'organe officiel de la ligue. _ « Spontanément »! Je crois bien, et r 11 n'était besoin do le dire, car, révérer e parler. M. Jean Aicard en fait prend ir pour leur rhume à ces Messieurs du Com G de l'Union morale. , Oyez d1 utôt. Et d'abord, il n'y va pas par quatre cl mine Dour dire leur fait aux cherchei d'une morale purement rationnelle: «0 Le il est vrai que les fondements d'une mor; >s ne se peuvent établir rationnellement; 1 nous nous riseonnaissons impuissants à^ rendre indiscutables aux regards de 1' in prit, si ingénieux à plaider le3 contraire (« Union morale », janvier 1914, p. 329) u- On objectera que les gens qui. de bor Ll_ foi. se laissent guide'r par la raison peuv< cependant acauérir une haute moralité. s' voilà donc la morale neutre établie par lK faits. lu « En vérité.riposte Jean Aicard, çomçt sa, vous pour rien les siècles de'chris'tianis oui ont mis leur empreinte indélébile 1 l'âme dp. tous les modernes? L'athée plus féroce, celui-là mêmc-e>ui\ya jusq' n" nier, à couds de sophismes, qu'il y ait la m v stère dans la vie, le blasphémateur al nlus hardi et le plus têtu, ne 6ont que 1 j blasphémateurs et des athées chrétie c'est-à-dire pénétrés, en dépit d'cux-i aL mes. de la morale de douce sympathie p a- pagée par la doctrine évangélique. L as <: humanisme indépendant » n'est que ils charité chrétienne elle-même, sous un tre nom dont on la nomme ! Baptisée d, ° l'eau du Jourdain, l'humanité n'cffac plus de son front le signe de mansuéti li- et de pitié dont elle est marquée... I n- fait songer à ces Touareg qui combatt -a pour Mahomet, mais oui portent, en J tu âge ineffaçable, la Croix du Christ milieu du front ». (p. 337.) rs — Vous pensez bien que les Touareg gc l'Union morale n'ont pas imposé ces déi ,,s rations à leur académique collaborateur ' ' que c'est tout «spontanément:) que M.Ji isc Aicard les leur a envoyées.^ ns Avec la même spontanéité, il se moi ils spirituellement, des primaires qui enc< brent les chaires professorales en l'rancf s'affirment les adeptes de la Science on doit dissiper le brouillard des mystères lC1* rénover la face de la terre. •as «On a vu dp.s maîtres modernes nier tr :n- ouillement le mystère, qui est le fond : me d o la vie. Et quand 011 le leur fait t * cher du doigt, quand on les amène au j: ÎU~ de la muraille d'airain: « Nous l'abattre -u- disent-ils : l'homme aura le dernier ir né il. ne rendra un jour maître du mystè donc, il n'y a pas de mystère ». Qu'es oui leur démontre à ces rationalistes, LU" la future victoire de l'homme sur le n tère est assurée? Ils ne le savent. Ces de gateurs font cet acte de foi, voilà tou m_ (Page 343.) Et les voila, 6 horreur! classes parmi mvstioues! Et oui plus est, parmi les : îxiaues car « si le rationalisme ne con tait à se servir que des forces définie* éteindrait l'électricité et les rayons X Et M. Jean Aicard de s'étendre avec I sur '« la fatuité de croire à la toute-pius-! sance des raisonnements :•> — sur « l'orgueil # imbécile, la fatuité puérile et dangereuse qu'entendre une instruction élémentaire L" donnée Rans une forte éducation morale. >: r Mais cette forte éducation morale que la n lieu e voudrait assurer sans le concours d( la religion, quelle est>-clle? où esfcelle? La liîrue. par ses concours pour un ma/ j, nuel d'éducation morale, par ses conféreu' . ces. par ses congrès, par l'ap-pel à des col II laborateurs du plus haut mérite, ne l'a pas découverte encore. Préparons-nous à voir bientôt paraître par se» soins, à la quatrième page des jour v~ naux. cette annonce peu ordinaire: « Or ?" cherche nnc morale ! » Et attendons la trouvaille... sous l'orme ^ Les modes inconvenantes. e, ^ L'apparition des catalogues des grande; ' " maisons pour la belle saison prochain© jette s" les honnêtes femmes dans un cruel embarras, c' La mode ne comporte plus- do toilettes mon 3Z tantes ! Déjà cet hiver, avec un héroïsme )n certainement eligno d'une meilleure cause , beaucoup clo femmes se sont imposé de res li' ter décolletées, même par les plus grandf ■ie froids, et les journaux mondains n'ont, pa> e> tari d'éloges sur une telle prouesse. On peul P juger par l'hiver de ce que nous promet l'été -n Un de nos amis, bon gentilhomme et ex cellent chrétien, qui, l'autre jour, nous écri ut vait là-dessus sa façon de penser, jésumaii e> les faits dans cette phrase lapidaire : « Le; ^ coutin-iers juifs et'métèques n'habillent- j>lu: ces dames... ils les déshabillent. » Et il ajou cr tait qu'à sa connaissance beaAicoup de per u" sonnes déploraient un tel état de choses,un< » telle tyrannie. O11 peut être certain quo d'un bout à Tau as tre de la France cette préoccupation existe ce U est impossible de rester impassible devan re un tel fléau. Et lo mot fléau, de l'avis d< Lté tous ceux que préoccupent les mœurs fran çaises, n'est certainement pas trop fort, ca l'expérience montre quo cet usage des rno ie- des indécentes est un des facteurs les plu 1rs énergiques de la désagrégation des foyers ni, Alors, il faut agir. Mais comment? île II me semble qu'en cette matière l'initia et tive revient avant tout aux maîtresses d les maison, qui doivent donner le ton aiitou es- d'elles. Pourquoi ici ou là quelque grand s » dame — et il en existe encore chez 11011 malgré tout — n'aurait-elle pas le courag ne d'adopter à son usage une mode elifférent ;nt de ce qui se fait, dût-elle, ce faisant, trar Et cher de façon notable? Ne serait-ce pas 1 les un triomphe légitime ele l'élégance que d faire admettre, à force ele girâee, une mod ez- eléeente? Et, en vérité, est-il par aillent me une châtelaine française, si modeste soi sur elle, qui n'ait mill'o fois plus de titres à r< le gler la mode que les esthètes ele la tribu d i'à LÀvy? rv v. du U faudra bien, d'ailleurs, pour bien d'at lc tres# choses encore, nous résigner à êtr jes originaux, si nous voulons bien fair< na Los membres do la vieille France soi n^- épars, et leur premier besoin est de se réi ro_ nir pour vivre ensemble avec leurs mœui ;llr même leurs lois à eux. Les sujets du p< ' ja tit Etat ainsi formé au milieu de l'anareni au_ générale se recomiaitront aussi à leur vêt inB ment. Et ce sera fart bien. 3ra En attendant la réalisation d'un tel idéa nous nous en voudrions d'oublier les effor >Hc déjà faits, et particulièrement les initiât ent V€S Yariées Mmo de Saint-Laurent et c . la Ligue des Femmes fraçaises à qui noi ~ renvoyons nos amis. - (L'Univers.) Comte GATT A. de •— 'la- ' ^ Aux bienfaiteurs des orphelir îan * On écrit au a Patriote » 1 jue >m- Le mot seul d'orphelin fait naître, da : c(> tous les cœurs, un sentiment d'intense coi qui passion, pour ces déshérités de la vie, s et vrés dès le berceau souvent, de cette si do ce, si réchauffante consolation, quo sont 1 an- bras d'une mère chérie et la proteeth nê- d'un père. Aussi toutes les œuvres qui o ou- pour but do venir au secours des enfar ied sans parents, de veiller sur leurs premie 11 s, pas, sont dignes des encouragements et ot; l'admiration de tous les honnêtes gêna, re : Dira-t-on jamais assez le bien que fo b-ce en Belgique, les Pères de Don Bosco, c que se consacrent spécialement à l'éducati îys- des orphelins. né- Actuellement, plus de 700 enfants reç b. » vent dans les établissements dirigés p ces vaillants religieux la nourriture mal les rielle et intellectuelle. llo- Les Pères de Don Bosco actuelleme sen- aussi dirigent au cœur mémo du Katan il à Elisabethville, une école professionnel très prospère, fréquentée par une centai une d'élèves noirs et par plusieurs enfants c ; colons belges et étrangers. En quittant e te école, les Congolais et les petits blano sont parfaitement à même d'exercer à 1 perfection un métier, qui leur permettra d gagner honorablement leur vie; Les Pères de Don Bosco dirigent> égale , ment l'hôpital civil d'Elisabethville ; ils for offioe de vicaires de la paroisse, le clerg étant trop çeu nombreux, à la suite de l'es . tension rapide prise par le chef-lieu du Ks . tanga. La mission prospère; ce résultat comper [ se pour les admirables religieux leurs pe nés et leur3 misères. Lo R. P. Scaloni, provincial des œuvre de Don Bosco établies en Belgique, vie! de quitter notre pays pour se rendre e Afrique où il est attendu à Elisabethville Il va fonder une seconde mission dans le environs de cette ville. Ajoutons que les Pères de Don Bosco s consacrent aussi à l'éducation des soldai indigènes, auxquels ils apprennent à lire e à écrire, tout en leur donnant des instru< tions sur la religion catholique. # Les dons destinés à l'entretien des orphe lins, élevés par les prêtres Salésiens, pei vent être envoyés à M. l'abbé J. Piplaerl Procureur du Provincial, rue St-Lauren' ' 31, Liège. Eevus de la Presse Le libre-penseur est un homme # qui re > pecte la liberté des autres et .qui désii ; qu'on respecte la sienne: définition do] i née à la Chambre, au cours du débat sci - laire, par J57. Cocq, grand-maître de ] - Loge. : Or.., Dimanche s'eet réunie la Fédération r; - tionaliste de Charleroi. Son organe, ! . feuille socialiste ele l'endroit rapporte qi 1) l'attitude suivante a été prescrito à toi î les libres-penseurs. (C'eet le rappel d'u - ordre du jour du Congrès de la libre pe; t" sée tenu à Bruxelles en 1903): ^ Art. 1er. — Tout^ mandataire communal réclamant d'un des partis anticléricaux devr pour justifier son titre, se fairo inscrire da: un groupement de libre-pense'e. Art. 3. — Le choix des instituteurs et ins c tutrices doit so porter exclusivement sur 1 r candidat-s qui sortent des écoles officielles e qui prennent l'engagement écrit de ne pas do s ner le cours do religion. e Art. 5. — Pour les nominations de membr e des conseils d'administration eles hospices et < t- la bienfaisance, donner la préférence à de vrt à et sincères rationalistes, afin d'assurer la laï< e sation de tous les services he>spitaliers. „ Art. 6. — Nos mandataires devront voter co tre tous les budgets de fabrique d'église et co _'s tre tout otablissement de nouvelles paroisses Veiller à l'inscription sui* les registres do la I pulation des moines et des-nonnes habitant 0 commune, t- Etc. c La liberté du libre-penseur est donc to >. te entière circonscrite dans l'obligation t combattre toujours, en tout, et partout, i- religion. Il doit, sans une minute de rép •s traquer les catholiques. C'est ce qu'il n ï- pelle respecter la liberté d'est autres comi e il désire qu'on respecte la sienne. 1 Petite Chroniqu lS Le paganisme'awérieaiir. — Lo protesta ià&me, en décadence partout, est en plei faillite aux Etats-Unis. C'est tellement le cas, que, pour attai un peu le monde dans les temples dése-r S on vient d'imaginer de fixer un jour qu' appelle le '< Go to Church Day :> (le jour Ton va à l'église). Au moyen de cette nouveauté, les pf as vres ministres des sectes espèrent redo-nr n- un peu de vogue à î^urs offices religieux c- On ne sait plus qu'inventer pour tirer u- protestants do leurs indifférence, es La faillite des sectes protestantes m complète aux Etats-Unis, et le •< Go nt Church Day » ne saurai galvaniser le cai ts vre du protestantisme. rs C'est le paganisme et l'athéisme ' de triomjihent là-bas. La statistique des r< gions aux Etats-Unis nous montre que : nt près de cent millions d'habitants., tren ui sept millions seulement ont une croyai du quelconque. Voici un tableau înteressant dès priiici )i- les religions pratiquées aux Etats-Unis, ar le nombre de leurs adhérents. ;G Catholiques romains T3.099.")3 Méthod-istes, 7.12-5.06 Baptiste», ô.924.66 F' Luthériens, 2.338.7I2 ' Presbytériens. 2.027.59 ne Disciples du Christ-, 1.519.36 es Protestants épiscopaliens, 997.10 -t- Gonffréîrationalïstee. 718.31 s II y a en plus, comme on sait, une infinit a, de- petites sectes. e II y a aux Etats-Unis i>I us de cinq u an t millions de pereonnes ejui uc pratiquent ah i- sodument aucune religion. t é + - Le chauffeur fou. — C'est une histoir ■- terriblement angoissante par les réflexion qu'elle suggère que celle qu'a contée M Pactet à la dernière séance de la Eociét i- clinique de médecine mentale. ^ Il s'agi d'un chauffeur de locomotive qui est para s lytique général depuis plus d'un an, ave t un affaiblissement intellectuel qui con fin n à la démence et y aboutira sans délai. Oi jusqu'au mois de septembre dernier le pan ■s vre malade a continué son service sur s machine, et sans une attaque apoplectâfoi e me survenue en pleine besogne coutumièr s et qui obligea le mécanicien à le présente ^ à la visite médicale, il le continuerait san doute encore. Cette question de l'intégrité tant mental que physique de ceux qui ont une auss !" lourde responsabilité n'est-elle pas des plu '» inquiétantes? Mécaniciens, chauffeurs '' wattmen de tramways et de métro, conduc teurs d'automobiles, aiguilleurs, etc.. tien nent entre leurs mains des centaines de vie humaines. Toute tare physique ou psychi que existant chez eux peut déchaîner d'ir réparables catastrophes. On aimerait à peu ser que le fait raconté par M. Pactet et exceptionnel, mais réminent aliéniste es 5- timo lui-même qu'il n'en est rien. Il se pre e pose de présenter d'autres malades qi i- prouveront que le cas n'est pas isolé. Il de )- mande eiue les compagnies de transport a1 a tachent au diagnostic précoce des affci tions mentales chez leurs agents une impoi tance de tout premier ordre. L'opinion ser i- avec lui et unanime. a Au reste, il faut songer que l'état menti Le n'est pas seul en cause dans ces différer [s tes professions. Il est tout aussi da-ngereu n d'être à la merci d'un mécanicien atteii: i- d'une maladie de cœur que d'un chautfeu faible d'esprit-, et la crise d'angine de po trine est aussi périlleuse que l'accès d'alii nation mentale. Il faut absolument, pui: que la traction mécanique n'a plus ele r 1S va-le, exiger de ceux à qui on en,, confie 1 •_ direction une santé robuste et sans tar< e~ multiplier chez eux les examens mé die au 2 Notre sécurité à tous est à ce prix. a- « ps Les vieux timbres-poste. — C'est en lSf lo que les enfants de St-Jean-Berehmàns e: ,is Saint Troud (Belgique) fondèrent 1' œi ;i- vre des vieux timbres ». ^ En vingt-quatre ans, plus de 900,000,0( n- de vieux timbres ont été récoltés. La yen' n" en a produit 190,000 francs. et Plus de soixante villages chrétiens ont é fondés dans l'Afrique équatoriale, et qu rante mille pauvres noirs ont été rendus la liberté des enfants de Dieu. On peut envoyer franco tous les timbres u- M. le chanoine Sendcn, directeur des E je fants de St-Jean-Berchmans, Bureau c la Sint-Jansbode? St-Trond (Belgique), [t, On peut y ajouter vieilles médailles, vie p, les monnaies, vieilles plumes, cachets ( i>îomb, capsules de bouteilles,bouts de bo gies, vieux objets en cuivre, en étain, < plomb, étain en feuilles, journaux, revue livres, etct ♦ el.es modes coupable*?, — Nous trou von sous cei titre, dans le bulletin internation des œuvres de protection de la jeune fill ,n- quelques réflexions très justes auxquell ne on ne pourrait faire une assez grande p blicité : •er « Il faut à ce suj'et (deft modes coupable ts, une certain© fermeté vis-à-vis des jeun on filles; elles subissent l'entraînement ai oîr biantj souvent de façon assez passive. EU font comme les autres... Certes, ce n'est p. lu- 1^ une excuse..;, mais cela nous prouve coi ier bien il est important que nous ne perdio pas ele vue nos responsabilités. les Si nous voulons protéger efficacement jeune fille, rappelons-lui ses devoirs de chr est tienne, montrons-lui comme la vanité, <: to faut qui nous trouve parfois trop indulgem ]a_ est une pente fatale qui conduit trop so vent à l'immoralité et au vice. Gardons à lui jeune fille sa pureté et indiquons-lui 1 -li- sources vives auxquelles elle se puise à ti sur vers les siècles : la prière et les sacrement:-tc- Y aurait-il tant de jeune filles subissa 1C€ l'entraînement ambiant si les parents et ] éelucateurs s'appliquaient à inculquer et pa. déveloper le goût du beau chez les enfant et Je ne le crois pas. C'est dès le jeune âge qu'il faut les ha' tuer à la recherche du beau, c'est-à-dire n 1 pas le luxe, mais l'harmonieux,l'est-hétiqi [j Ainsi orienté, leur goût sera un guide ^ une force. Quelle que soit leur séduction, ^ ne s'égarera point aux bagatelles; il rec< ^ naîtra 'bien vite la falsification du beai Y et jamais il ne pourra ni ne voudra s'en ce q tenter. Cultiver le sens esthétique de l'enfant^ c'est aussi l'habituer à raisonner ses préférences. Pourquoi préfère-t-il etei à cela l 1 Devenue jeune fille, cette enfant d'hier n'acceptera pas une chose pour « faire commef les autres » : et cela parce qu'elle sera « clle-mcme », ce qui est beaucoup mieux porté que d'être un munéro quelconque dé la série uniforme des jeunes filles iYionda> nés... # La parole énergique et paternelle de l'e* piseopat a banui de nos rangs, nous n'en doutons pas, l'hésitation ou la faiblesse... Toutes, soyons debout pour défendre fièrement notre indépendance de chrétienne# eyDntiMî la elomination tyran nique et dépra-* vante des modes coupables! Debout! pour servir toujours la Foi et- U \ Patrie ! LA^VILLE L'inauguration îles Insialiations Maritimes de Bruxelles. — Prévues, nous l'avons dit, pour le mois de juillet, les fêtes seront vraisemblablement retardées jusqu'en septembre, à la demande du Comité de Commerce..* Le Progrès! — La Section- de la Voir!© du Conseil communal de Bruxelles a décidé l'acquisition de deux nouvelles balayeur ses automobiles. Le prix de chacune est de 16,000 francs. Ces balayeuses automobiles,employées aï service de la voirie, sont maintenant ajj nombre de quatre. « Les chèques postaux.— DepuÎ3 leur c)cation, les chèques postaux ont porté Eur des opérations atteignant au total 1 milliard 600 millions. Durant le même laps de temps,ce sjrvicd n'a porté en Allemagne, pays 7,62 fois plus peuplé que le nôtre, aue sur 1 milliard 2-C2 millions,. — » Timbres-poste. — Les timbrophiîes sont d/tns la joie. Les petites vignettes ^ dentel-lées et multicolores qu'ils affectionnent, sont à l'honneur; une exposition du timbre-poste a été ouverte, samedi après-midi, au Musée du Livre, rue de la Madeleine, à Bruxelles. Il y a là, derrière^ de3 ff(ace3 protectrices, des timbres extrêmement rares, jalousement gardés, et... assurés pour une somme totale de 100,000 francs... Dix-huit nations sont représentées à l'exposition. Une des vitrines est consacrée à la technique du timbre% Une autre contient des documents intéressants sur l'histoire rétrospective du timbre-poste. Et jusqu'au 20 avril, les amateurs pourront aller amoureusement contempler lea vignettes chéries. Le guide téléphonique est devenu un vé-nérablo et assez encombrant be>uquin Les facteurs bruxellois ne parvenaient plus à - assurer une distribution rapide de ce volume. Un service spécial a du être organisé et les guides ont été remis aux abonnés par des candidats facteurs véhiculés en car mi on,. ♦ Chemins de fer. — Un arrêté royal par» au « Moniteur » modifie le règlement des concoure pour les employés de l'administration des chemins de fer. U dit notamment que pour être admis à concourir, les i candidats doivent être âges: 1) De 17 ans au moins et de 21 ans au plus,pour les emplois de commis,de commis d'orelre et de dessinateur expéditionnaire ; 2) De 18 ans au moins et de 24 ans au plus, pour les emplois de garde, d'officié? ; de police et d'interprète 3) De 18 ans au moins et de 29 ans an plus, pour les emplois d'ingénieur, de ehd do section et de dessinateur ; 4) De 18 ans au moins et ele 34 ans au . plus, pour les emplois d'agréé. \ —Examens. — Commission médicale pro . vinciale de Bruxelles. — Les examens de „ dentistes, et pour l'obtention des diplômet k de capacité pour infirmiers et infirmière s auront lieu à partir du 23 mars prochain, i l 15 heures et demie. q Les inscriptions seront reçues au '-e-orc tariat, boulevard de "Waterloo, n° 44, du ; _ au 7 mars, de 13 à 15 heures. 1 — Commission médicale provinciale d< Courtrai. — Les examens pour t'obtention t des diplômes d'infirmiers et d'infirmière? 1 auront lieu à partir du 23 mars 1914. J^e - inscriptions seront reçues jusqu'au lundi ? mars, chez le secrétaire de !a commission 1 Dr A. Ghyoot, n° 7, rue de l'Arc à-Main Courtrai. FEUILLETON DU 10 MARS 1014, Les Liens invisibles par Victor FELI ^ La })a\*saune, après avoir voulu offrir des chaises que l'amiral refusa d'un signe amical, s'était assise sur la marche ele sa porte, avait déplié le bas qu'elle tricotait, en tira une aiguille qu'ele passa à plusieurs reprises sous le fichu qui enserrait ses cheveux blancs, puis elle compta quelques mailles et enfin commença de sa voix cassée : Entendès, touts coumunamen J)e sant Estùvo lou tourmen, Que a souifert tant doussamen Per servi Dieu onnipoten. Entendez tous communément, De saint Etienne le tourment, Qui a souffert si doucement Pour servir Dieu omnipotent. L'amiral, les yeux fixés sur Catinou}i s'amusait visiblement, traduisant à mi-voix à T artiste. > ^ Quel tableautin! pensait celui-ci : cette petite place silencieuse dans la lourde chaleur estivale; ces maisons roses ou blanches avec une vierge de plâtre à leurs angles 'dans une petite niche grillagée, ces volets " mi-clor, le visage tranquille de la vieillo t-hanteuse, ses gestes lents... i Bientôt, au rythme berceur de la mélopée traînante, une . sorte de torpeur l'envahissait, quand le vieux marin lui frappa sur î'épaule - Je m'oublie et vous laisse griller. Il y n comme cela une elouzaine de couplets. iMcrci, Catinou) Au revoir ! — « Adicias v (adieu), moussu George •nclut tranquillement la paysanne en cc ,nt de chanter. — Je vous ferai redire cela ce soir p nnie, continuait l'amiral en s'éloignant. manquera pour un vieux Languedoci »mme moi la saveur des jeux de physi >mic de Catinou, indignée ele la mécha ;té eles bourreaux de sant Estévo, et s« xent iuimitablc, cependant Annie le c ille aussi fart bien. Elle aelore ccsr vieil! es et a acquis en ces matières beaucoi érudition. Tout en causant, ils avaient gagné une r e rue où une grande villa entourée d'i 3au jardin contrastait avec^ les maiso odestes disséminées irrégulièrement aie iur. L'amiral sonna à la grille de la vil i disant à Jacques s — C'est l'habitation de notre médeci excellent et très savant docteur Darlet. Dudrais avoii* des nouvelles de Jean-Piei u'il a dû revoir cet après midi. Ils furent introduits aussitôt dans le < inct élu docteur, une vaste pièce claire c ebont derrière un grand bureau, une fe lo d'aimable visage sous de beaux clievc ris les accueillit, souriante. — Et le clocteur ? interrogea l'amiral api >s premières paroles de bienvenue. — Il est monté à la Drôlette, voir Je: ierre, répondit Mme Darlet. Attendez onc un instant, amiral. Il va rentrer. _ — Merci, chère madame! J'ai plutôt e ie d'aller le rejoindre, pendant que je si îrtain de le retrouver encore à la ferme, is ou il ferait d'autres courses en quitta ean-Pierre. Mais, cher monsieur, c'est vr icnt un erinio de vous proposer parei rillade que la montée de la Drôlette à cel eure. Je vais me permettre de vous confi Mm DarLet, qui voudra bien vous lais s «aminer à loisir une collection de vieil] stampes extrêmement intéressantes, L uclles font le bonheur d'Annie, / ; ! — Quand Mlle Annie veut bien nous faire g s- le plaisir de nous accorder quelques minu- b tes !... interrompit Mme Darlet avec une vi- r ir vacité que l'on devinait un peu amère. s 11 L'amiral ne releva point l'involontaire re- 1! în proche que l'on pouvait découvrir dans les o- paroles de Mme Darlet. Il se dirigeait déjà d n- vers la porte avec une rapidité juvénile et v m sortit après un signe amical do la main, re- c é- fusant de se faire accompagner, e- La femme du docteur, tout en causant ai- f( ip mablement de choses banales,avait été cher- s cher dans la pièce voisine un grand cartable 1; e- d'où elle commença à extraire une à une les in estampes. > o □s Le peintre les examinait un peu distrai- h n- tement. Il éprouvait un vif désir de causer la do ses nouveaux hôtes avec son interlocu- o trice, laquelle lui paraissait être^ des plus n, aptes à lui transmettre eles renseignements p je qu'il se surprenait à désirer comme un en- ê re fant curieux. L'occasion s'en offrit bien l vite. ia- — Yous avez dû trouver Mlle Annie bien 1 ù, belle? disait Mme Darlet. I m- Admirablement belle, madame! ^ iix Et, très simplement, il fit le récit ele la t rencontre du matin et le projet de « Fleur 1 ès d'Acacia ». t Mme Darlet avait cessé de tirer du earta- c n- ble les vieilles gravures. Elle écoutait, les c -le yeux fixés sur le jeune homme et un peu 1 d'ironique pitié passait dans son regard ,] n- intelligent-. _ ? t t lis — Je comprends votre joie artistique, dit- c au elle négligemment. En effet, Mlle de Brè- nt nés n'avait- A oint encore de portrait sérieux, c ii- bien qu'elle ait été reproduite souvent ele i [le profil, de trois-quarts, de face, p.ar le mar- ,« te quis de Rouâtalet, son cousin. 1 er — Un peintre? ' ; 1 er — Un amateur... peu habile!... Mais il est es du même monde que Mlle Annie et au to- \ îs- tal, son fiancé, je crois. c Quelque chose comme un coup de vent t lacial passait-il elonc dans le tranquille ca-ine't si chaudement ensoleillé tout à l'heu-31 so demanda Jacques. Il ne savait... et 3 penchant sur les estampes, il en reprit étude en silence. > Mme Darlet continuait eri petil.- mots pru-ents, mais elerrière lesquels on sentait une olonté évidente de parler... peut-être d'é-lairer..;— C'est, du reste, un chaimant garçon, )rt aimable, et le seul qui, par son^ nom, x fortune, ses alliances, puisse aspirer à i main de Mlle do Brènes. — Elle me paraît, en effet, tenir beau-oup à ces sortes de privilèges, élit, le jeune omme les yeux baissés sur une gravure. — Y tenir? Dites qu'elle ne voit rien en ehors! — Avec nos idées modernes, j'aurais ima-iué difficilement pareille rigueur daus un tre jeune, devant être de son temps, selon expression consacrée! —* C'est au contraire très naturel : toute existence de Mlle Annie s'est déroulée à Irènes et à Toulouse à l'état de petite sou-eraine. -Joignez à cela l'influence do sa ante, Mme de Galardy. la femme la plus autaine qu'il soit possible, et une institu-ricc, Mlle de Martillae, vieille fille ruinée ont la seule ambition était de faire enten-ire que sa naissance la mettait de pair dans es familles dont elle instruisait les enfants, amais elle n'eût consenti à élever des pe-its bourgeois et elle avait pour eux le dé-lain lo plus absolu... — Mais Mlle do Brènes me paraît avoir omjiris le'ridicule ou l'odieux ele telles in-ransigeanecs ! interrompit .le peintre^ au ouvenir du frais éclat de rire élu matin à a, pensée des « duègnes. » débarquées par 'amiral. — Assurément, Mlle 'Annie ne peut être ielicule ni odieuse! répondit lentement, omme à regret, Mme Darlet! mais le résiliât d'une telle orientation do vie est que cette belle fille ne daignera jamais abaisse: ses regards sur cette partie de l'humaniti qui n'est point nantie de parchemins... C'est son droit! conclut le jeune homm< froidement en refermant le cartable. Un léger embarras passa sur le visage d< Mme Darlet, qui se leva pour ouvrir plu largement la fenêtre. A ce moment, la trom pe d'une automobile mugit et lo véhictib tournant à petite allure ralentit devant 1j villa. Un chauffeur élégant occupait le siè ge do la voiture. Plusieurs dames étaien élans le fond. Tous saluèrent Mme Darlet qui répondit par un geste do cordialité. Elle revint s'asseoir près de l'artiste e dit gaiement 5 — Yous avez vu l'une des ."ctirnes di Mlle Annie 1 • — Ali ! Elle en fait donc beaucoup 1 — Mais oui ! Le chauffeur qui vient do dis paraître est l'un des plus grands propriétai res du Midi, en même temps qu'un indus triel fort riche. Minotier, hélas ! mais ingé nieur, et fort intelligent. U adore Mlle An nie, et lui-même et toute sa famille font de bassesses pour être admis à Brènes... — Je ne pense point qu'on puisse conqiié rir cette jeune fille par des bassesses ! in terrompit Jacques sèchement. ^ 11 fut tout aussitôt contrarié de son ex clamation irréfléchie, en constatant Pcx pression ironique qui parut une second élans les yeux de Mme Darlet. Nerveux, il s leva. — Je suis aux regrets de vous retenir am si, madame. Je vais continuer à visiter 1 village en attendant l'amiral. — Il n'y a rien à voir dans cc petit bourg monsieur^ et Pamiral et mon mari ne peu vent tarder plus de quelques minutes. Il devraient être rentrés déjà, mais il se pour rait qu'ils fussent restés imm biles, en plei ne chaleur, au beau milieu de la route, discuter sur lo plus ou moins do chance d telle bataille perdue ou gagnée en 1870, e surtout de leurs désirs véhéments d'un^ re vancho qu'ils désirent avec passion. Ton? deux ont fait la campagne de 1S70, l'amira comme officier auxiliaire, aveo je ne san plus quel grade, et mon mari, beaucoup pluf jeune, coince soldat, puis sous-officier ajouta-t-elle en souriant. Or. lorsqu'ils m rencontrent, ce qui arrive souvent, car l'a mirai est le plus aimable de.s voisins, or peut être certain que lo temps et les lieux tout_ s'efface devant leurs rêves d'ardent-patriotes !... Ah! mais les voicil En effet, M. de Brèuos et un homme d< petite taille, à cheveux gris, entraient eîan* le jardin de la villa. Tous deux parlaien-avec animation et s'arrêtèrent dans la petit» allée, sans souci du soleil. Par la fenêtre^ou verte arrivaient des bribes ele conversation — ...Quel corps d}avant-gar.de, ce 1er tur cos ! Etait-il heureux, le vieux Pelléo (gé né rai), d'avoir ces démons sous la main ; Wissembourg! Lancés au pas y\< course, er furie, criant leur « You ! you'.,.. en ont ils démonté, ce jour-là ! Et l'amiral se frottait les mains. — Ils ne savaient même pas mourir, ce mastodontes de Bavarois! répondit le doc teur dédaigneusement, repris 'par l'insiinc professionnel. Us tombaient comme des ou très, bêtement, entassés, écroulés, en ?;an d' mur, la face idiote, en contrario fiappan avec nos petits soldats, dont les . gardaient jusque dans la mort une expres sion d'ardeur intelligente... Mais oui! grogna le vieux marin. Mme Darlet et Jacques se regardèrent e; souriant. — Les voilà emballesVdit la femme d docteur. Elle se pencha à la fenêire- cl appela soi mari. Distraitement le- deux _ hommes/en trèrent en causant dans la maison. — Docteur, un Lorrain et un chauvin ! di l'amiral Tiour toute priSeni:»tien, en de*.' gnant le jeune homme.

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Cet article est une édition du titre Le courrier de Bruxelles appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1861 au 1914.

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