Le courrier de Bruxelles

906 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 01 Mai. Le courrier de Bruxelles. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d21rf5mm1k/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Vendredi 1er niai 1914. ABONNEMENTS I ni» tn»si» non «su BELGIQUE. h lO.OO 5.00 2.B0 HOLLANDE! . i ig 20 9 60 4.80 I.UXEMBOURG .\ BN10N POSTALE 30.OO tB.OO 7.50 5 CENTIMES J,9» »uo«léments ne lont aas «il» »««•«*• TÉLÉPHONE SABLON <76» LE COURRIER 53*anaSe. — il* Ht' BUREAUX : A BRUXELLES ; 52, rue de la Montagne A PARÎS i So, rue Saint-Suiplce. 30 5 CENTIMES Las suppléments ne sont ses mis an vent» TÉLÉPHONE SABLON 1754 Pro aris et fods , Les dernières bordées au Sénat. Elles ressemblent beaucoup aux premières les dernières bordées des sénateurs de gauche. Rien de nouveau, pas un argument. Rien à quoi réponse n'ait été déjà faite. [ — Vous ne vouliez pas l'obligation sco ilaire, ci devant, dit le citoyen Lekeu, ei maintenant vous l'acceptez! « D'accorc avec la bourgeoisie vous estimiez qu'il étail dangereux de se livrer a une diffusion trox grande de l'enseignement dan-, la classe des travailleurs. » ; Et le citoyen Lckeu sait parfaitement que ce n'est pas l'instruction que nous repous sens pour les enfants; c'est l'ehseignemen sans Dieu, sans morale, et même l'enseigne ment neutre; les sacrifices énormes que le catholiques ont su faire pour les écoles ei sont la preuve la plus évidente, pendan que leurs adversaires grands parleurs d'en geignement ne font absolument rien. • t aussi longtemps que nous ne pouvion 'éviter cet enseignement néfaste, pour no enfants, nous ne voulions pas les forcer, le exposer même à le recevoir. N'est-ce pas ra tionnel, raisonnable, logique? Aujourd'hui la loi nouvelle et la garanti' d'un gouvernement catholique ancré au pou voir font que nous n'avons plus la mêm 'défiance. Avous-nous pour cela changé d'e pinion sur l'obligatoire? C'est la situation dangereuse qui a changé; avec une loi qu écarte les dangers prévus nous acceptons 1 chose qui n'est plus dangereuse ainsi. Er core une fois, est-ce nous qui avons changé Est-ce difficile à comprendre? Mais vou ne voulez pas comprendre! Vous vivez d'e quivoques. Nous voulons bien manger, mais nous n voulons pas de poison dans notre nourriture *% i Le noble comte Goblet vient à la rescouî se du citoyen Lekeu : « Il y a trois cent soixante-quatre an* dit-il, les Etats-généraux d'Orléans formi 1 laient le vœu suivant dans les cahiers de 1 i noblesse : « Plaise au roi de lever une çontributio f» sur les bénéfices ecclésiastiques pour ra > sonnablement stipendier des pédagogue et gens lettrés dans toutes villes et yills f» ges, pour l'instruction de la pauvre jei .!» nesse du pîat pays et soient tenus ton '[vies pères et mères à peine d'amende à er voyer lesdits enfant à l'école, et à ce fair •f» soient contraints par les seigneurs et le il» juges ordinaires. ( Voilà une bombe qui éclate dans les mair de celui qui la lance! Comment? Les libe ',raux et les socialistes se prétendent les ii jventeurs de l'obligation scolaire et voilà de catholiques, des nobles, des propriétaire! qui le ont devancé de trois siècles ! Et i M. Goblet veut bien continuer ses rechei ches il trouvera — ce que d'autres ont déj trouvé — qu'en Belgique aussi l'obligatoir n'est pas d'invention libérale ni socialiste Ceux qui la retardent sont ceux qui empo .sonnent l'enseignement. Voilà donc aussi une preuve nouvelle qu 'ce n'est pas l'instruction que repoussent le catholiques, au contraire ils la veulent, i [la recherchent dès ou'elle est respectueus ides croyances religieuses.Ils la veulent poi « la pauvre jeunesse du pays » comme d j'ie document de M. Goblet, pour « toutes le villes et villa-ge3 », donnée par « des pédî .gogues et de3 gens lettrés », payés aux fra dos « bénéfices ecclésiastiques »,qui éviden 'ment y consentaient. Et soient tenus « pi jte's et mères >» et contraints « par les se gneurs et les juges » l 1 Mais c'est parfait. Et la démonstratio est complète, démonstration absolumei contraire à ce que nous dit tous le •jours, le « Peuple » de M. Lekeu de ce classes tarées : la noblesse, les propriéta res, les gens d'ancien régime.Bombe et pa^ fde l'ours Goblet pour l'infortuné Lekeu. nous dit tous les jours, par le « Peuple que nous tenons dans l'ignorance, dans l'i brutissement les classes populaires pour le iexploiter, et M. Goblet vient lui dire : Ma: vnilîi rlfts siècles oue les eer d'ancien régime voulaient l'enseignement obligatoire et bien donné. C'est nous qui voulons ,qui avons toujours voulu la diffusion de l'enseignement; l'histoire nous donne bien d'autres documents, qui indiquent ce souci f-es catholiques. Les tais® oatppcs 6* aa MGE Rome, 27 avril. Le pèlerinage de la presse catholique i I i été reçu samedi en audience par le Saint i j Père. i La délégation de l'Association des Jour . i naiisbes catholiques, composée de MM.Neu j ray, président, et Mal lié., secrétaire, fu i reçue d'abord en audience privée.;M. le ba - i ton d'Erp, ministre de Belgique près le St -I Siège, et Mme la baronne d'Erp y assis , j taient. I Le Saint-Père, assis à son bureau, nou II accueille avec un sourire bienveillant e ^ après nous avoir donné son anneau à bai - ser, nous fait asseoir autour de lui en nou exprimant sa satisfaction de revoir devan 3 lui ses fidèles journalistes catholiques d Belgique. 3 M.Neuray donne alors lecture de l'adres 3 se suivante que le Saint-Père écoute ave - attention : Très Saint-Père, 5 C'est avec un bonheur particulier que nou - venons aujourd'hui, au nom de l'Association de 3 Journalistes Catholiques de Belgiquo, présente à Votre Sainteté le produit des Etrennes Pont: ficales. Privés de cette jouissance l'an derniei i nous sommes heureux de pouvoir Vous expr: j mer, Très Saint Père, la grande joie avec le quelle les catholiques belges ont salué le compif I rétablissement d'une sauté si précieuse au moi - de chrétien. Nous faisons des vœux ardents pou o que, longtemps onoore, Dieu conserve à son Kgl se le Pontife aimé qui la conduit d'une main i 5 ferme dans les voies de son divin modèle, et pa - une action incessante sur les âmes, prépare 1 restauration du règne du Christ dans les indiv dus et les sociétés. e Notre souscription des Etrenne» Pontificales . produit cette année 103,925 francs. Ouverte con me de coutume dans ne>s journaux, sous le haï patronage de l'Episoopat, elle a fourni aux a tholiques belges l'occasion cl'affirmer une fo de plus leur inébranlable attachement à la Pi pauté. Ce sentiment, dont ils sont profondémer pénétrés, est le secret de leur force. Indéfect blement unis à leurs Evoques et au Pape, ils s: i- vent qu'ils ne peuvent s'égarer dans les m&tii a res essentielles. Forts de cette oertitude, il lei devient facile de conserver entre eux, sur d'aï très terrains, l'entente nécessaire pour traivai n 1er efficacement au bien de la patrie et de la n : ligion, deux causes qu'ils ne séparent jamais. Afin do nous entretenir dans ces disposition s nous Vous demandons, Très Saint Père, d'étei dre votre bénédiction apostolique sur notre A sociation, ses membres et leurs familles, sur ne jor. ni aiix et-eur -ht patrie btvge tout entière, c 55 particulier sur nos souscripteurs dont les non i- figurent dans cet album, et sur leurs intention e DE VOTRE SAINTETÉ s les fils soumis et dévoués : Pour l'Association des Journalistes Catholiqueî Los Vioe-Présidents, Le Président, s Jean Van Menten Fernand NEURAÏ Henry Dorchy, Le Secrétaire !- La Trésorière, Léon M al lié. Georgir.e de Myttenaere. s Bruxelles, en la fête de Paque. 12 avril 1914. II En entendant affirmer la volonté des ci *' tholiques de rester indissolublement unis à leurs Evêquos et au Pape, Pie X fait u e grave signe d'assentiment et murmure à m , voix : « Il faut continuer ». '* La lecture finie, le Pape nous dit combie l" il est touché de l'infatigable dévouemei des catholiques belges à l'aider dans l'a^ e complissement de sa lourde tâche, c Auss lS dit le Saint-Père, je les bénis de tout mo cœur; j'appelle les bénédictions du ciel si votre patrie, sur vos familles, sur tous le e catholiques belges et je prierai pour eux r » Mais, ajoute le Pape après un court s it lence, priez aussi pour moi. Je me fa !g vieux et j'ai besoin de vos prières à toi pour me tenir sur pied... » Cependant le Saint-Père est en bonn IS santé. Si des traces de fatigue paraissez i- sur ses traits, l'énergie de sa volonté et 1 fermeté de son esprit se traduisent dans ! • regard et dans l'accent de sa parole. Ce d'un ton enjoué que le Saint-Père nous d qu'il veut nous donner de sa main, en soi n venir de cette audience, la médaille d'or d it Pontificat. s Mme Neuray, Mlles Huyghe.Mallié et L duc sont alors introduites et présentées a s Saint-Père qui s'intéresse avec bonté au " requêtes qui lui sont adressées et remet é chacune de ces dames une médaille en gag [1 de bénédiction. , L'audience du pèlerinage a lieu ensuit ' dans une des salles des appartements pont l" ficaux. Précédé des camériers secrets d s cape et d'épée, des gendarmes et des ga s des nobles, entouré des prélats de sa cou: s le Pape s'avance au milieu des pèlerins e leur dit qu'il est heureux de voir autour de sa personne ses chers enfants de Belgique. Chacun voudrait se précipiter et baiser Vanneau du Pontife, mais quelques privilégiés, plus rapprochés du Pape obtiennent seuls cette faveur. En raison de son grand âge, en raison aussi de la forte chaleur qui sévit à Rome en ce moment, on veut éviter toute fatigue au Saint-Père; l'audience ost limitée'; après avoir donné sa bénédiction apostolique aux pèlerins, Pie X se retire, non sans avoir remis à l'un de nous, pour les distribuer en son nom aux pèlerins, une boîte de médailles d'argent à son effigie. Dimanche soir, à sopt heures et demie, a - eu lieu, à l'hôtel Savoye, le banquet tradi- ■ tionnel qui, chaque année, réunit le pèlerinage de la presse catholique autour de M. ■ le baron d'Erp et de Mme la baronne d'Erp - et auquel s'associent les membres les plus > éminents de la colonie belge à Home. Y as - sistaient : Mgr T'Scrclaes, président du - Collège belge, Mgr Laurent Janssens, M. - Godeïroid Kurth, Mgr Vaes, Mgr Potticr, le R. P. Misonne, M. Du Bois, connu' de 5 Belgique, et Mme Dubois. t Un v if entrain régnait dans la salle. A l'heure de& toasts, M. Neuray, prési s dent, but en termes très élevés au Pape et t au Roi, puis à tous les hôtes de la presise. î En français d'abord, puis en flamand, Mgr Laurent Janssens y répondit par une! - allocution vibrante, félicitant les oatholi-3 ques belges de leur attachement au Saint- Siège et leur demandant d'y persévérer. M. Kurth prit ensuite la parole et dans un discours plein d'humour, dit aux pèle-5 rins belges la joie qu'il y a, pour les Belges ® à Rome, à se retrouver chaque année quel-1 ques heures au milieu d'eux. Une pensée de charité clôtura la fête : à i la demande des Petites Sœurs des Pauvres, _ ces admirables servantes des vieillards ma-t 'ades et infirmes, une bourse circula au- - tour des tables et revint chargée d'une ri-r che offrande» ii ; L'antoa catholique £ (suite) s La législation \ Attaqués, nous le sommes spécialement i_ par les fauteurs de lois impies et démora-i- lisatrices : et, pour préciser davantage, nous î- le sommes à la Chambre et au Sénat. C'est r là qu'est la place forte de l'ennemi, le bas-tion central d'où partent tous les ordres et d'où viennent tous les coups. C'est clonc là aussi que l'Union s'efforcera de porter son , action. Là résident les grands chefs respon-sabless ; là se forgent les chaînes dont on veut nous charger. C'est là qu'il faut diriger IS notre action : c'est à la tête qu'il faut vi-n ser; ce sont les officiers do l'armée enne-is mie qu'il faut abattre. L'action électorale L'action électorale, pour dire le mot pré-'• cis, est parie essentielle de l'action catholique et des devoirs les plus impérieux du r. programme de l'Union. ; C'est ici qu'il imperte d être très clair" pour être bien compris. — Vos Unions se défendent de faire de la i, politique, nous objectera-t-on, et elles veulent faire de l'action électorale : n'est-ce pas se contredire ? — Nullement. Si l'action électorale se à confondait avec l'action politique, l'objec-î1 tion serait fondée. Mais il en va tout autre-1_ ment. 1/'action électorale est bien plus large ^ que l'action politique; elle la déborde, par-^ ce que, outre les questions politiques, elle ?" comprend les questions religieuses. Et c'est l> sur ces dernières seulement que portera n l'action électorale de l'Union en tant qu'U-' r nion. !S U ne s'agit pas de prêcher aux catholi-. ques l'indifférèntisme politique. Chacun, 1_ sous sa responsabilité, demeure libre 8 d'adhérer à la forme de gouvernement qu'il s croit la meilleure. Mais tous, en tant que catholiques, doivent mettre au premier rang ® de leurs revendications et au-dessus de tous autres intérêts les droits sacrés de Dieu, de a Jésus-Christ et de son Eglise. e Les membres de l'Union s'engageront ^ donc à poursuivre par l'action électorale la lfc défense de toutes les libertés et de tous les l" droits de la religion et de ses chefs. u Prodigieuse responsabilité de rélecteur u Qui ne voit, en effet, l'influence prodi-x gieuse des élections sur les questions relij à gieuses et, par suite,l'énorme responsabilité e des électeurs? Vous votez pour un homme qui,à son tour, votera au Parlement des lois e anti-religieuses. Ces lois, devant Dieu, c'est i- vous qui les votez et qui en portez tout le e poids. En vain protesterez-vous en disant t « J'ai \ voté, pour le député, non pour là loi que je it réprouve. » — Je vous réponds : Le député ayant fait la loi, et le député ayant été fait par vous, — en bonne et rigoureuse logique, c'est vous qui avez fait la loi ; et, quand vous paraîtrez devr.nt le Souverain 3 uge, bon gré mal gré, il vous en demandera compte : « redde rationem ». Aucun théologien, aucun moraliste, je dirai aucun honnête homme, ne peut rien opposer à ce raisonnement : il est irréfutable. Et il écrasera de toute sa vérité, à l'heure des révélations suprêmes, les inconscients qui auront mal voté. Existe-t-il une responsabilité plus grave que celle-là? Voilà des lois qui ont chassé les religieux et les religieuses de France, des lois qui ont spolié l'Eglise de tous ses biens et dépouillé les morts eux-mêmes, des lois qui proclament l'athéisme officiel d'Etat et décrètent l'éducation sans Dieu ele la jeunesse française, des lois qui vont pervertir une multitude de petit? inne>cent8, porter un coup effroyable a l'âme et à la vie de tout un peuple et tarir en France les sources de Cette Religion qui a fait notre force et notre gloire de-TMiis quatorze siècles; ces lois abominables, c'est vous qui les avez votées, en votant pour ceux qui les ont faites; et vous ne^ seriez pas saisis d'épouvante à cette pensée? « Malheur, a dit Jésus, à celui qui scandalise un de ces petits, il vaudrait mieux qu'on lui attache au cou une meule de moulin c'. qu'on le jette au fond de la mer! » Quel anathème bien plus redoutable ne pè-! sera donc pas sur les auteurs responsables, par leur vote, de tant de lois néfastes et de la perte d'un si grand nombre d'enfants? Et comment ne pas frémir en y songeant?... La responsabilité du vote, à l'heure actuelle, est une des plus gra-ncîes qui ee posent devant la conscience française. Le vote est une arme puissante dont chacun est rigoureusement tenu de se servir pour le i-i iomphe des intérêts religieux et des droits imprescriptibles de Jésus-Christ, de l'Eglise et de son Auguste Chef. Que chacun donc, en allant aux unies, se redise à lui-même la parole d'une vaillante Irlandaise à son mari menacé de prison s'il votait pour O'Connell : « Souviens-toi de ton âme et de la liberté ! » Ce cri courageux de la foi catholique, passant comme un saint-frémissement à travers tout un peuple,fut le signal de l'émancipation de l'Irlande. Le jour où les électeurs catholiques auront généreusement accompli leur devoir, la France, elle aussi, sera délivrée de ses oppresseurs 1 Eevixs de la Prssss Un monopole libre-penseur.— U y a quelques jours, le socialiste « Journal de Char-leroi » publiait la petite annonce suivante : Marcinolle. — Libre pensée La Rénovation. — Réunion dimanche 2G, à 3 heures, au local ordinaire. Ordre du jour: Proposition de suppression des enterrements civils en dehors de la ■ xriété. "Urgent: Fête de la Jeunesse du 7 juin. Qu'on nous permette de rire ! Ces bons libres-penseurs ne manquent aucune occasion de dénoncer l'intolérance de l'Eglise parce que celle-ci prétend être seule dépositaire de la vraie foi. Voilà que do leur côté, ils réclament le monopole des cérémonies laïques et prétendent interdire aux citoyens do procéder à un enterrement civil sans passer par leurs rites. Etrange, étrange ! Comme ils s'apprécient. — S'occupant de la discussion des assurances sociales à la Chambre, le citoyen de Brouckère écrit dans le « Peuple » : Les députés libéz-aux ne parlerons guère vraisemblablement: ce serait bien la première foi? qu'ils auraient trouvé beaucoup de choses à dire au sujet d'une réforme ouvrière. C'est vrai, mais cela n'a pas empêché les socialistes de faire le cartel partout avec ces libéraux si hostiles ou si ineiifférents aux réformes ouvrières ! Les meneurs socialistes sacrifient donc délibérément à l'électoralisme les intérêts des travailleurs. Les Sogieiens. — Du correspondant an-versois de la « Chronique » : Les sœurs hospitalières fêteront le 17 mai, le 700e anniversaire de leur entrée dans les hôpitaux. M. l'éohevin Desguin et M. Van Nieu-wenhuyse, président du conseil des hospices, assisteront à la cérémonie, qui sera présidée par le cardinal Mercier. Le journaliste pourrait bien ajouter que les cartellistes anversois ont décidé l'expulsion de ces héroïnes ! U v a sept siècles que les religieuses se dévouent aux hôpitaux d'Anvers. Médecins et malades sont d'accord pour faire leur élosce, le Cardinal el les échevins iront les féliciter et... le conseil communal médité la laïcisation intégrale des services hospitaliers. Quelle pitié ! S:ms gêne. — Le c Progrès ». journal catholique ele Mons, raconte l'incroyable histoire qu'on va lire.: Une fête avait lieu les 25, 26 et 27 avril, organisée par la Jeune Garde libérale^ de Mons au profit des différentes œuvres créées et patronnées par les libéraux. Il s'agissait donc bien d'une fête à caractère politique bien tranche. Tout (l'abord, cette fêto a été annoncée sous le patronage officiel. Les affiches donnant le programme ont été visées par le Collège éche.vinal « comme annexe au programme des fêtes de la kermesse » et exemptées à oe titre du droit de timbro. Ensuite, elle a eu lieu dans les locaux de l'Hô-tel-de-Ville mis à la disposition de eette société politique pour cette fête politique. L'ouverture de cellevci a été annoncée samedi après-midi par le carillon municipal. Le matériel des fêtes publiques a servi à cette fête libérale. Nous avons même de bonnes raisons de penser que c'est le personnel communal, les ouvriers de la ville, payés des deniers de tous qui ont été employés aux installations et aux préparatifs de cette fête d'un parti. Vraiment, nos libéraux en prennent à leui aise. Pourquoi Anvers n'a-t-il pas encore le* installations maritimes désirables? — La faute eu remonte au Gouvernement clament quelques feuilles. Mais écoutez l'avis de « Neptune », organe anversois, maritime, commercial, industriel, sans couleur politique : La Ville a peur des grands projets qu'on lui propose ; elle dit que tout cela n'est pas nécessaire et elle est partisan de continuer la politique adoptée depuis vingt ans, celle qu'en argot de Bourse on nomme: la politique de If main h la bouche! Ne prévoyons pas le progrès. C'est inutile. Suivons-ie! Et suivons-le de très loin, comme nous l'avons fait pour le* darses! Donnons de la place, des facilités at commerce, apfès qu'il en aura demandé pendant des années !Nous rencontrions l'autre joui un courtier maritime qui est dans les affaire* depuis des années et qui nous disait: « C'esl toujours la mémo politique. Quand je recher che dans mes archives, je trouve des lettre: d'il y a vingt ans où l'on demandait à la yill< des emplacements, où l'on suppliait celle-ci d< construire des quais et des bassins! Rien n'esi changé et rien ne changera! » Comment vou lez-vous d'ailleurs qu'il en soit autrement?Li VILLE D'ANVERS SE TROUVE LIVRE! A UNE ADMINISTRATION QUI EST VRAI MENT EN DESSOUS DE SA TACHE! A s; tête elle a un bourgmestre qui est un charma n homme et un brave homme, mais qui n'a ni l'é toffe, ni la doublure d'un bourgmestre. M. Di Vos est un pantin, dont tout le monde tien les ficelles. Quant à notre collège, il est céiè bre par la discorde de deux échevins qui on certes du mérite et des idées, mais dont l'ui passe son temps à jouer des niches à l'autre Pour ce qui est du conseil communal, à par quelques personnalités de valeur, c'est un su perbe guignol. Comment voulez-vous que dan des conditions pareilles la Ville ait des idée saines sur l'extension du port, sur son avenir Petite Chromqm Les inventions pittoresques. — Lorsqu'il iceberg éventre le « Titanic », on voit sui gir mille procédés nouveaux pour sauver le navires ; quand deux trains se télescopenl des génies bienfaisants s'empressent de pi blier des recettes infaillibles pour rendr bénins les effets de cette collision. Les « Mùnchner Nachtrichten » en citer quelques exemples. Contre les accidents d chemin de fer, un inventeur conseille d'en ployer des pneumatiques épais qui, place à l'avant et à l'arrière du train, arnort raient le choc. Une jeune fille, victim d'une collision, c'est-à-dire instruite pa l'expérience, propose de remplacer le bo: et le fer par le caoutchouc et le cuir dan la construction des wagons, afin de les rei dre moins cassants et plus souples.Un moi sieur demande qu'on établisse sur la loc< motive une forte lunette afin de voir d loin les obstacles; il oublie que les lune' tes ne voient pas clair la nuit et que, mé me en plein jour, les courbes rétrécissent 1 champ d'observation. « L'électeur à qui on ne la fait pas. — Le élections françaises se commentent avec a sez d'intérêt chez nous. Tout le monde s demandait si après les derniers événemenl un revirement n'allait pas sè prochiire. U ne s'est pas produit et M. Caillaux lu même est resté gros quinze-mille comme d< vant. A son propos un confrère parisien rai porte l'amusante anecdote que voici: Dimanche dernier, à Beaumont-sur-Sa: the, un électeur se présente à la mairit porteur de son bulletin. U contemple l'ise loir et s'écrie fièrement: — Je n'ai jamais mis les pieds dans u oonfessionnal ; je ne commencerai pas . mon â'ge ! — Mais, lui dit quelqu'un, vous ne poi vez voter sans cette formalité. — Eh bien l j'aime mieux m'en aller ! Et il partit. Beaumont-sur-Sarthe est dans l'arrondi sement de Mamers. Cet électeur-là éta tout désigné pour nommer M. Caillaux. LA VILLE La visite des souverains danois. — Le roi et la reine du Danemark quitteront Copenhague le 6 mai pour faire leurs visites officielles du couronnement à l'Angleterre, à la France, à la Belgique et aux Pays-Bas. Us arriveront le 16 mai à Paris, venant de Londres, et partiront dans la matinée du mardi 19 pour Bruxelles. La suite de Leurs Majestés se composera de Mlle de Grevenkop Castenkiold. grande maîtresse de la Cour de la Reine ; de la baronne de Reedtz-Thott. dame de la Cour de la Reine - de M. Rothe, maréchal de la Cour, chef du maréchalat du Roi; du capitaine de vaisseau Grove, commandant supérieur du yacht royal ; du colonel de Kauffmann, chambellan, chef de la maison militaire du Roi; du capitaine de frégate Cold et du capitaine d'infanterie Arnesen Kall, aide de camp personnel du Roi. Un souvenir offert par le Gouvernement belge à un ministre anglais. — On se souvient de la visite que fit à l'exposition de Gand le ministre du commerce de Grande-Bretagne, sir Sydney Buxton. Le gouvernement belge, pour rendre hommage au , concours apporte à la grande entreprise n-ar l'homme d'Etat anglais, a décidé de lui offrir un objet d'art, comme souvenir de sa visite à Gand. Cet objet consiste en une réduction, en argent, du Beffroi, et de la Halle aux Draps de Gand. i L'objet d'art porte deux écussons aux armes de la Belgique et de la ville de Gand ainsi qu'une dédicace. La pièce, socle d'onyx compris, mesure cinquante centimètres de hauteur. Dans l'armée. — On annonce comme prochaine la nomination au généralat des cole>-nels Debrauwere, Henrard, Bertrand, baron de Ryckel. Werbrouck. Cuvelier, Ja-motte, Bansart, Jansen et de Castres. Les serres de Laeken seront probable-, ment ouvertes au public à la fin du mois de mai. Généralement, la visite est autorisée immédiatement après le Garden-party que nos Souverains donnent au commencement do mai. Cette année, cette fête aura lieu le 11 mai, mais à cause de la visite du roi et de la reine de Danemark et de la fête qui sera donnée à cette occasion; la visite publique des serres sera retardee de quelques - jours. 3 * i A l'Hôtel de ville. — M. Gustave Kleyer, bourgmestre de Liège, accompagné de M. Fraigneux, l'échevin des finances et de M. Henrion, ingénieur de la ville de Liège, ont visité, en détail, jeudi matin, l'usine d'élec-î tricité de la ville de Bruxelles, sous la conduite de M. Lacomblé, ingénieur principal ^ et sont allés ensuite examiner le fonctionne-ment des installations télégraphiques et té-s léphoniques spéciales de l'hôtel de ville (bureau de permanence) où M. Léon Douret, ' officier inspecteur de police, chef de cet im-e portant service, leur a donné toutes les ex-' plioations techniques, après avoir fait fonc* ^ tionner tous les organes de ces services. e Ces Messieurs se sont déclarés absolument satisfaits. s ♦ i- — A l'Union du Crédit. — Cet important' e établissement de crédit fêtera en juin pro-r chain un anniversaire peu banal: celui de s la 50e année d'entrée en service à l'Union s de M. De Buck, administrateur, entré en, i- juin 1864 comme employé surnuméraire. Les expropriations pour la jonction Nord-e Midi. — La somme totale dépensée à ce jour pour les expropriations en vue de la !~ construction de la joneïtion Nord-Midi s'é-e lève à 42,648,679 fr. 85 c. Les acquisations faites pour la, transformation du quartier de la Putterie et pour ;S l'élargissement et la rectification de la rue de l'Empereur ont coûté 37,561,532 fr. 19 c. ^ La dépense prévue pour les expropria-^ tions restant à effectuer s'élève à deux millions de francs. l- * î- La lutte contre le cancer en Belgique. — Un crédit de 25,000 francs pour favoriser y- des études sur le cancer est inscrit au budget du ministère de l'intérieur. Conformément au rapport de la Comniis-s, sion du cancer en date du 21 juin 1913, ce >- crédit sera affecté à subventionner des recherches et à récompenser des travaux. Les n sommes allouées varieront suivant les cir-^ constances. Pour l'année 1914, le crédit sera attribué à des recherches. t_ Les demandes de subsides doivent être adressées au ministère de l'intérieur, à Bruxelles. Pour l'année 1914, elles doivent être déposées avant le 1er juin. On peut obtenir des renseignements com-'I plémentaires de l'administration du service 1 de santé et de l'hygiène. FEUILLETON DU l8' MAI 1914, se Dans la Tourments '■ par xVïa,rg-ïi.eritG Regnaud Lajriate de l'Académie Française. ► — De toute son âme... fit Hélène pensive, songeant à des choses que Robert ne savait pas... Oh! oui, vivre de toute son âme... c'est si difficile et c'est si rare!... Robert reprenait: — Les sports d'hiver semblent centupler la force physique,l'intimité des logis quand le froid est de l'autre côté de la fenêtre, centupler la vie du cœur, l'intimité des sentiments. Ainsi... Sa voix d'abord chaude et enthousiaste s'était apaisée peu à peu, il parlait avec la même ardeur persuasive, sans doute, mais plus bas, plus doucement, avec des intonations qui voulaient tendrement la convaincre ; il parlait pour elle seule sans la quitter des yeux. Elle, on ne savait pas si elle l'ccoutait; èlle regradait les braises rouges; toutes les flammes une à une s'étaient éteintes, la chanson du feu s'était tue, il n'y avait plus que des charbons incaJides-cents ; toutes les pommes de pin demeu-ràjenfc comme autant de petits cônes aux écailles soulevées, d'un rouge intermittent et presque translucide; tour à tour les tops s'attisaient, > se mouraient, renais-'•ajcn'c et Hélène dit à mi-voix_: — Comme c'est jolil Un peu plus tard, comme Robert disait à Hélène le vide qu elle aurait laissé der rière elle, et sa peine inavouée l'autre soir, sur le lac,quand il croyait la voir pour la dernière fois, un bruit subit les fit tressaillir Théo s'était levée avec sa brusquerie habituelle et, après avoir lancé un violent coup de pied à l'escabeau sur lequel elle était assise, elle était sortie en faisant claquer la port, emportant Myrto dans ses bras. — Qu'est-ce qu'elle a? tlt Hélène bouleversée.— Rien, répondit Robert avec insouciance, un caprice ; elle est si mal élevée, il n'y a qu'à ne pas se soucier d'elle ; Théo aime à se singulariser et se joue à elle-même une petite comédie. Il voulait retenir Hélène; mais elle ne se laissa pas persuader. — Je veux savoir ce qu'elle a. Quand elle retrouva Théo après l'avoir cherchée dans tous les coins de la maison, celle-ci était fort occupée autour d'une famille de petits chats qu'elle avait découverte dans le foin et apportée du grenier. Ses cheveux étaient remplis d'herbe sèche; elle en était toute parsemée et tout parfumée, et elle riait aux éclats en taquinant et dorlotant les jolies petites bêtes : tout de suite, elle appela gentiment Hélèno. — Venez, venez vous amuser. Hélène songeait : Non, je ne la comprends pas ; je ne sais pas si j'arriverai à la déchiffrer, mais au fond qu'importe! VI . Un matin, quand les Habitants de Mal buisson s'éveillèrent, la neige tombait fine et serrée. L'hiver commençait, et, avec lui, le grand silence uniforme et glacé que trou blait seul le passage de quelques traîneaux semant autour d'eux la sonnerie joyeuse de leurs grelots. Finies les promenades on forêt et sur le lac, les flâneries dans la belle campagne d'automne toute givrée des premières gelées blanches. Hélène et Théo quittaient peu le logis bien chaud où le feu flambait sans cesse, Novembre avait été originalement occupé par un travail nouveau pour elles; elles imaginèrent en effet de faire l'inspection des pièces inhabitées et depuis si longtemps fermées à la lumière qu'il y en avait dans lesquelles Théo, peu soucieuse des choses de l'intérieur, ne se souvenait pas d'avoir pénétré.Elles ouvrirent les volets qui grinçaient sur leurs gonds rouillés et restèrent surprises des « richesses » qui gisaient là, pêle-mêle, dans l'entassement des vieux débris, richesses fort endommagées sans doute, niais dont un esprit ingénieux pouvait encore tirer parti. Elles résolurent d'embellir et de restaurer leurs chambres si fanées et si peu coquettes. On les vit, aiguilles et marteaux en mains, tailler, clouer, encadrant leurs fenêtres de draperies de soie découpées dans de vieilles tentures; ajustant une portière ici faite de velours passé, un tapis là, bourrant un coussin, recouvrant un siège, obtenant parfois des effets imprévus et charmants avec les plus bizarres combinaisons. Elles s'attaquèrent ensuite aux meubles; mais leurs mains délicates et inexpé rimentées, s'entendirent mal aux travaux de menuiserie. Alors on eut recours à Robert que l'entreprise amusait. Chaque après-midi, il arrivait avec des scies, des marteaux, des clous, des planches et une inépuisable provision de gaîté et d'esprit. Us firent ainsi dos prodiges d'adresse, et l'on parla longtemps d'un certain paravent à quatre feuilles qui eut les honneurs du salon de gala et d'une petite bibliothèque « taillée » dans un vieux bahut et destinée aux livres et aux partitions d'Hélène. Cette fin d'automne devait compter parmi leurs meilleurs moments d'intimité. Hélène et Théo avaient décrété qu'elles se tutoieraient comme de vraies sœurs qu'elles étaient maintenant par l'affection; Hélène se hasardait même parfois à appeler Robert par son petit nom, et la bonne Mme Amache, du fond de son fauteuil, se rejouissait de l'amitié toute fraternelle — du moins en apparence — tjui unissait les trois jeunes gens et mettait ^autour d'olle une atmosphère de gaîté si jeune et si franche. Si Hélène gardait quelque tristesse, elle n'en laissait rien paraître, et nul n'aurait pu supposer qu'il y eût eies regrets danE son cœur; quant à Théo, elle restait bien un peu capricieuse, assez souvent elle avaif de brusques accès de mauvaise humeur,des bouderies inexpliquées, mais passagères, et Hélène comme Robert commençaient à n'y plus faire attention. Parmi les habitudes d'hiver, comptaient les réunions d'amis, à la veillée,qui avaient lieu deux fois par semaine, chez Mme Ama-c^e-Dès les Huit heures, ils armaient les uns ! après los autres, on faisait la traditionnelle ! partie de « trente-et-un »; on prenait le | thé, puis chacun se groupait et s'occupait suivant ses goûts et ses petites manies. | Quant à la jeunesse, représentée par Hé-lèneo, Théo et Robert.elle se réfugiait dans le fond du salon, sur le canapé,séparée des autres par le fameux paravent. Le plus souvent, Hélène et Robert faisaient de la musique. Oh ! les délicieuses soirées dans le vieux salon bien # clos au vent d'hiver qu'on entendait gémir au dehors, les délicieux moments où Hélène, emportée par son amour de la musique, sortait un peu d'elle-même, se faisait plus vivante et plus accessible ! Doucement elle guidait Robert, lui ineliquait la juste interprétation, le retenait, l'inspirait; elle ex-j cellait particulièrement à rendre certains andante d'une tendresse voilée, d'un charme délicat et tendre comme elle-même. De plus en plus, Robert subissait l'envoûtement. U n'avait eu qu'à sentir sa joie quand elle était restée, pour comprendre que ce n'était ni un mirage, ni une illusion qui le liait à elle, mais bien toute la secrète et invincible attirance de l'amour. Il ne luttait pas, il ne raisonnait pas, il se laissait, sans trouble ni inquiétude, emporter par ses sentiments, confiant en l'avenir, et sans chercher, sans savoir au juste ce qu'il en attendait. Ce n'était ni un prévoyant, ni un imaginatif. Le présent lui suffisait. D'ailleurs en face d'Hélène, il se taisait, une invincible timidité le retenait chaque fois qu'il était tenté de lui parler de lui-même ou de chercher à savoir ce que cachait son sourire, si doux parfois qu'il semblait discrètement l'encourager,si loin-j tain et si calme cl autres jours, qu il lui paraissait impossible de jamais déchiffrer son mystère. Pendant ces longues soirées, Théo causait peu; elle se déplaisait et s'ennuyait en société ; aussi demeurait-elle, le plus souvent, pelotonnée dans un fauteuil, les yeux au plafond ; ou bien, assise sans façon sur le tapis, elle s'amusait avec son chat: quelquefois elle sortait de son silence pour dire à Robert quand il cessait de jouer du violon : — C'est trop court... joue encore. U la plaisantait : — Est-ce que tu y connais quoi que ce soit? tu n'as même pas écouté. — Si, et je n'ai pas, compris^ mais c'est égal, recommence... cela me fait songer à dej tas de choses... Parfois elle demandait : — Qu'est-ce que ça veut dire ce que vous jouez là? — Ça, mon petit Théo, on ne peut pas lo dire, la musique ne se définit pas; c'est un adagio, et c'est tout. — Ah! bien alors tu n'en sais pas plus long que si tu entendais chanter un rossignol ou une grenouille! ... Elle riait et semblait insouciante, toute à ses enfantillages. Mais il arrivait parfois que Robert et Ilé-lène, cessant de jouer, s'attardaient en longues causeries à mi-voix sous la lumière rose qui tombait de l'abat-jour, elle s'appuyait au piano, la. main cachée da:.s l'épaisseur de ses cheveux noirs, lui, se tenait debout à, côté d'elle. ÇA suivre.)

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le courrier de Bruxelles appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1861 au 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes