Le courrier de l'armée

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s.n. 1917, 02 Août. Le courrier de l'armée. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c824b2xt46/
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LS paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné ÀUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Après trois ans de Guerre par M. le ministre Vanderyelde Le 4 Août Poilus et vî paîtots, c'est à vous que je parle ! Personne, parmi les Beiges, ne serait autant à plaindre que vous, si ce n'était pas une grande, une sainte chose, que de souffrir pour son pays, que de se battre pour la liberté. 11 y a trois ans, aujourd'hui, que les plus anciens d'entre vous ont pris les armes. Trois ans, pendant lesquels ils n'ont plus vu leurs parents ou leurs femmes ; trois ans passés . loin de leurs foyers, vivant de peu, couchant à la dure, n'échappant au danger que pour connaître les corvées du cantonnement ou les fatigues de l'exercice. Je vous ai vus à l'oeuvre devant Malines, devant Anvers, devant Bixmude. Je vous ai rencontrés, autour de Gaiais ou dans tes boyaux, pleins de boue, de Ramscapelle ou de Caeskerke, quand les pluies de novembre vous perçaient jusqu'aux os et — en 1914 — quand les officiers ramassaient sur la route les croûtes de pain jetées par les soldats. J'ai pensé à vous avec une anxiété fraternelle, lorsque les fortes gelées de l'hiver, les torpillages de la guerre sous-marine, les difficultés de toutes sortes du ravitaillement, vous privaient de pommes de terre et vous réduisaient à mettre dans vos gamelles des haricots « khaki j>. Et maintenant, je suis avec vous, de toute ma pensée et de toute mon âme, à cette heure solennelle, décisive peut être, où recommence une nouvelle bataille des Flandres ; où, de Nieu-port à Lens, des milliers de canons crachent le feu et la mort, où, dans leurs tranchées, des milliers de Belges, de Français, d'Anglais attendent le signal de marcher de l'avant. Je sais que vous êtes prêts. Je sais qu'il n'y a pas d'endroits au monde où l'on connaisse moins Je cafard qu'au front et qu'il n'y a pas de soldat plus patient, plus ferme, plus courageux que le soldat belge. C'est pourquoi si je vous écris, ce n'est pas pour vous donner courage, mais pour vous souhaiter bonne chance. C'est aussi pour vous dire que nous avons toutes raisons d'avoir confiance. Pendant les huit premiers jours de la guerre, vous étiez seuls, et vous avez tenu. Vous avez vu, successivement, venir à la rescousse, depuis lors, la Russie et la France, l'Angleterre et l'Italie, la Roumanie, la Grèce et, appoint formidable, décisif, les Etats-Unis d'Amérique.Quand vous vous battiez sur l'Yser, vous n'aviez, contre les canons lourds des Allemands, qu'une artillerie de campagne dont les canons, à force de lirer, étaient usés jusqu'à l'âme. Aujourd'hui, ce 4 août 1917. vous pouvez voir de vos yeux, préparant et appuyant votre effort, l'artillerie la plus formidable qui ait jamais été alignée sur un champ de bataille. On vous dira, peut-être, que les choses ne vont pas bien en Russie ; mais elles eussent été bien iplus mal si le tsarisme n'avait pas été abattu, et tous ceux qui ont lu l'histoire de la Révolution française ont appris qu'elle ne devint vraiment forte que sous le coup de fouet de ses premières défaites. On vous dira encore que la paix, la paix tant attendue, tarde à venir: que la victoire, la victoire nécessaire, se fait attendre : que m 1 Allemagne, à l'heure actuelle, ne peut plus vaincre, elle reste assez forte et assez obéissante pour défendre obstinément ses maîtres contre les soldats de la liberté. Soit ! Je ne suis pas de ceux qui se paient de mots, qui se refusent à voir les difficultés, qui essaient d'abuser les autres en se donnant des illusions à eux-mêmes. Oui, la lutte sera dure. Oui, il faudra encore de rudes efforts pour qu'elle se termine. Mais l'enjeu de celte lutte, c'est notre existence même comme nation, c'est l'indépendance de la Belgique, c'est la liberté de l'Europe, c'est l'avenir même de la Démocratie dans le monde. Et, pour sauver la liberté, pour fonder la démocratie, nous avons avec nous toutes les nations libres. La Belgique aura eu cette gloire de sabir le premier choc. La France, par son effort sublime, a arrêté et refoulé l'invasion. La Russie, par sa Révolution, a rendu moralement impossible le maintien des derniers représentants du tsarisme : à Berlin, à Vienne, à Constantinople. L'Angleterre, sous vos yeux, se prépare au plus puissant, au plus gigantesque effort qui ait jamais été tenté contre le militarisme prussien ; elle l'étreint déjà, elle l'épuisé, elle lui porte des coups mortels et même si, demain, elle ne l'achève pas, même si, pendant quelques mois, la victoire balance encore, voici l'Amérique qui se lève, avec ses cent millions d'hommes, avec ses richesses inépuisables, avec ses inventeurs, ses ouvriers, son génie industriel. Elle se prépare. Elle s'organise. Elle sera bientôt prête et ce sera la victoire finale. Bonne chance donc, mes amis, et, bientôt, nous nous retrouverons en Belgique : La Belgique nouvelle, démocratique et libre, parmi les libres démocraties de l'Europe et du monde ! Emile Vandervelde. L'Exemple klge ea Russie Un Bataillon de la Mort Une dépêche de Petrograd au Daily Mail annonce : « Les nouvelles de Galicie confirment l'énergique résistance faite à l'ennemi par les artilleurs, la cavalerie et les cosaques. Les cosaques, appuyés par les autos blindées russes et anglaises, ont défendu la ligne du Sereth jusqu'à Ja dernière extrémité. Ori dit que les artilleurs suppliaient à genoux les soldats de les aider à sauver les pièces, mais ceux-ci ne voulurent rien entendre. « Les artilleurs et ouvriers belges employés dans les usines de Petrograd, et dont beaucoup ont été blessés sur l'Yser et devant Ypres, ont formé un bataillon de la mort qui va, sur le front, donner l'exemple aux Russes. » Les régiments russes qui, travaillés par la propagande allemande, ont lâchement fui sans combattre et permis à l'ennemi, malgré l'héroïsme des unités restées fidèles au devoir, de remporter ses succès actuels en Galicie, se souviendront-ils devant l'exemple que les nôtres leur donnent, que la Belgique s'est sacrifiée pour le triomphe du droit et qu'il faut vaincre sous peine de mourir. Confie le prises EitsS-Fraderiok Un magistrat français. M. Cail, juge d'instruction. a entendu samedi M. Dubois, conseiller référendaire à la Cour des Comptes, sur la plainte qu'il a déposée contre le prince Eitel-Frederick, fils de Guillaume 11, pour vol avec escalade et effraction dans le château qull possède près de Compiègne. M. Dubois a confirmé sa plainte et a donné la nomenclature des objets volés. 1,"'.(faire sera poursuivi par le parquet de Compile, LA SITUATION APERÇU D'ENSEMBLE LA BATAILLE DES FLANDRES Brillante Offensive Franco-Anglaise 12 villages enlevés, 3,500 prisonniers Sur le front belge, dans' la nuit du 29 au 30, rencontres de patrouilles au S. de Dixmude. Le 30, activité restreinte de l'artillerie en raison du manque de visibilité. Nous avons pris à partie 29 batteries allemandes. La nuit suivante, nos cantonnements et nos voies de communication ont été bombardés par l'artillerie ennemie, dont plusieurs batteries ont été neutralisées par nous dans la région do "VVoumen. Sot le front belge occupé par les troupes franco-anglaises, après une formidable préparation d'artillerie, qui avait complètement nivelé las organisations allemandes, nos alliés ont attaqué sur un front de plus da 24 kilomètres s'ètendant. de Basse-Ville sur la Ijys, à Steenstraets sur l'Yser. A l'extrême gauche, les troupes françaises se sont emparée - des positions allemandes jusqu'à plus de 3 kilomètres de profondeur, enlevant Bixschociu. et les positions au S.-E. et à l'O. de estta iocalité, englobant le cabaret Eortekeer. A.u cer.tre, les troupes anglaises, pénétrant également de 3 km. dans les positions; ennemies, ont enlevé les passages de la rivière Stebeek, et les villages de Verîo-renhoek. Frezînberg, Saint-Julien et Pil-kera et de nombreuses fermes fortement organisées. Plus au Sud, après s'être emparées du village de Hoog® et da bois du Sanctuaire, les troupes anglaises, progressant le Ions* de la roate d'Ypres à Menm, ont enlevé le village de Wt stboek. Enfin, à l'extrême droite, les villages de Basse-Ville et Hollebeke ont été enlevés à l'ennemi. Les Allemands ont subi de lourdes pertes et ont laissé aux mains des Anglais le chiffra actuellement dénombré de 3,500 prisonniers et un important matériel. Le chiffre des prisonniers faiîs par les Français n'est pas encore concu. Sur 2e front français, nos alliés ont attaqué sur un front de 1,500 mètres au S. de le Royère, atteignant tous leurs objectifs et capturant 187 prisonniers, A l'E. de Cernv, de violentes attaques ennemies ont été repoussées et les troupes françaises ont progressé sur tout le front attaqué. Sur le front russe, la retraite vers l'E. continue.Sous la pression ennemie, nos alliés ont abandonné la ligne Tchalarouska-Dembrovka et le village de Toporovse. Dans les Carpathes, région du 91 ont Tonatik et au N.-E. de Kirlibaba, leurs troupes ont également dû se replier quelque peu vers l'E. • En Roumanie, entre les vallées du Cassin et de la Putna, l'ennemi a tenté de eontre-attaquer les troupes russo roumaines en plusieurs points : il a été partout repoussé. Des combats sont en cours pour la possession de la hauteur de Magura Gasisnulin. Sur le front de Salonique, combats à la grenade vers Huma. Dans la région de Staravina, un raid ennemi a été arrêté par des tirs de barrage. Vers le lac Presba, l'artillerie britannique a dispersé des rassemblements bulgares. Sur le front italien, dans le Trentin, petite» i actions iavorables à nos alliés. f '2 Août 1917 Numéro 455

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Cet article est une édition du titre Le courrier de l'armée appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Anvers du 1914 au 1940.

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