Le matin

3101 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 05 Avril. Le matin. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m901z4316w/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Dimanche 5 Avril 1914 % 11%OT PAGES - CII¥QCMI¥"TIMEa' 21me Année - N® 95 I rédaction 39 VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Rédaction : «17 [ Un an . . . . 4r- 1 * ^ Iwfba /Six mois . . # • • «.a>o /Trois mois • • • « S.fiîO l Un an . . • ♦ • » I .iwiRBun {Six mois. /Trois mois . . • • •» "" i. . France, Angleterre, Allemagne et Union : ^ ~J]îUaDde ^ (Jrand-Duché, par trimestre, fr. ? -OO- se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 A1VVER8 Téléphone Administration : S61 C. de CAUWER, Directeur An nonces î Annonces la petite ligne, fr. Q .30 Annonces financières id » 1 OO Réclames la ligne, t 1 .SO Faits divers corps id. » ït.OO Chronique sportive id. > ïî OO Faits divers fin id. i V.OO La Ville id. » JS.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de TAmérique sont exclusive,lient reçues a Bruxelles chez JIM. J. Lkbkguk <fc C®. Il y a cent ans Il y a tout juste cent ans, voici ce qui s passait dans un coin de Paris. La défection du duc de Raguse avait ou vert la capitale aux armées alliées, et i'em pressement joyeux des royalistes changeai ce jour de deuil en un jour de honte. Le: représentants de la vieille aristocratie ac cueillaient l'invasion avec enthousiasme Cette caste est partout la même: lorsqu'ei 1Î99 Chàmpionnet fit son entrée à Naples â lui fallut marcher sur les. cadavres di dix mille lazzaroni qui avaient défendi leur ville mais les nobles et les prêtres 1< conduisirent à travers les rues fumantes e ensanglantées au théâtre San Carlo où tou le beau monde était réuni pour l'acclamer tasqiïen 1809 la grande armée occupai-Vienne, entre Essling et Wagram, les famil les opulentes offrirenr a.ux Français les ré créations les plus agréables et le généra! Lejeune cite les princesses ou comtesses Slarenberg, Czartoriska, Trautmansdorff . Mansfeld comme particulièrement accueil lantes. A Paris, le 2 avril 1814, on vit l£ duchesse de Dino galoper les Charnps-Ely sées en croupe d'un cosaque. j Tandis que la noblesse se jetait aux bras ïu vainqueur, le peuple luttait encore ox se désespérait Huit mille ouvriers du fau bourg Antoine défendaient la butte Montmartre et Camille Babeuf, le fils de ce'stoï que Gracchus Babeuf qui se poignarda er entendant sa sentence et que le bourreat guillotina mort, se précipitait du haut de le colonne Vendôme pour ne pas survivre au désastre et à l'humiliation de sa patrie.Ur gentilhomme attachait la croix de la Légior d'Honneur à la queue de son cheval poui la traîner dans la boue. Paris avait poui gouverneur un général prussien, le baron Schaeken, et l'hôtel de ville était occupé par un général russe, le comte Thomasoff. ; Les troupes avaient pris leurs bivouacs, la j cavalerie aux Tuileries, l'infanterie sur les I quais, et l'invasion avait dans Paris un I centre: l'empereur Alexandre de Russie I s'était installé à l'hôtel Saint-Florentin, <te Talleyrand, qui ne s'était réservé de f ®:'Maison q&e Tentrésol où siégeait le gou-j Sêïtemstii çmisoire. Tout aboutissait là. Dans la rue campaient les cosaques, piétinant on étendus I parmi le ftimjer de ieurs chevaux. Entraii F ?ÏL/Û, ** ks appartements seuls étarn protégés par des aides de camp ou des f®8. Des hommes étranges avaieni E rJ T8.' aQtichambres, le grand escaliei I mf moilja^ à l'entresol et l'escalier double î C0Û™1',au premier étage; et ces hom • semblaient stupéfaits de s'être rejoints ajf. maison s'emplissait de traîtres, de !,> > de courtisans prêts à tout su mamaques inventeurs de systèmes l on -e„m, nes> de spéculateurs à projets I Mrii.! ?n.ces' de ralliés empressés à se oui t 11 • ^ 86 s°umeitre, de mendiants j Paient 1™ la main> 116 lâches qui ten-n Joue. S 6arit'=!Iaiti 'a Maedonnald, pâle, frémis I toew ? . an,t de Fontainebleau des me f V ance cies projets d'abdica I tîtinhiiA i?®eant honnêtement si Tinté I Xamimn commandait d'abandonnei f ^toiitteiUi n s'ob,stiner à le servir. I [ ,lelaeaDitniP« de rEtang> l'homme f «a àjiL !i ,2n de Baylen, sorti le matir [ tère dp i„ > mcennes et porté au minis Te%eancpq où 11 allait exercer ses [ Partait "j'»? aPercBvant Macdonnalc «C?œUnat le brouillon de l'abdi-^Wai'neblean ,5epFenait la P°ste poui 11 y avait il' lés0ln. a courir. I ®iteur dp io arllmPrin'ieur Micliaud, futui I W1' Qui 1» vo.;V,rande. Biographie, royaliste [ f service d'im .ava^ ren<lu ^ Talleyrand teaudre am- !nmer.la Proclamation d'A-I à l'errmo rançais- Il accourait poui I ®6 & la jU w u,n exemplaire du poè-dès l804> s'a- tre admis inio ,Je tsar, et, ne pouvant \av® là eninr - volume a Semallé. Il ' e,lx- Jolv ann obséquieux, courbé en ae Bortense nîaître d'hôtel de la rei- en tn;^iace depuis la veille et [ J;histoire devait une dans la police, il deux tra?^di e rouver ce Joly en marge | ^ ville de Part c?.m,mi.ssaire de police Opéra le io f ' . ' était de service' à ?les 18l° mais il jouait aux I J5 lue Louve? ^ ^ du voisinage tan- ï plus tard e„2a0STai.t le duc de Ber" 1W l'ordre de Th- novembre 1832, | L Sse Berrv i J fs> arr6ta-it la,du-!!>^i4onde^nteS- En attendant,in-I ,io '11 donnait im iî Q]'œTens quern devo-faHevrand Pt de.main à la livrée teaux • and et circulait avec des pla- t iIaubrêuil^ Armand de Guerrv [ î Pc"11' traité marquis d'Orvault, ve-S«' de iv a,Vec rtoux-Laborie de l'as-f "Ofc 1« vK° et ~~Pta»T «fi Tera les e Srand chemin qui lui f.llS 'SLde la reine deqwit: %a et T<iii„ ,e avec Dasies qui l'as-b.fcJggjW k» sourit en'ïïavS. r»! ' archevêcue Vi ,J®°C0Iltre l'abbé de ?"ïs dea®sis sur un degré entre les .n dehors de u ,df. ex"°ratorien Fouché ! ?tioa conSmC Pédagoguë J?|p°rtable touiom%Pn -tnt passionné et 'honneur de W f risquer sa vie "" ' ^maxe ou à se suicider pour une étymologie perdue. Il vient solliciter de l'empereur cle Russie et du gouvernement provisoire l'autorisation de corriger la dédicace latine de la colonne Vendôme, 3 dédicace rédigée par une commission de l'Académie et qui contient, ràconte-t-il ■ en - tremblant de colère, un non-sens et deux - barbarismes. (Ce qui est vrai.) Ennuyé de t poser, ,il trouvait une distraction à exposer 3 l'objet de sa démarche, en "en soulignant - l'urgence et la nécessité, à un personnage . assis sur la même marché, correctement vê-i tu, tenant à la main un beau chapeau tout , neuf, et qu'il ne connaît pas. C'est un ancien s forçat devenu mouchard, Vidocq, qui attend t des ordres. ' Il y avait là le peintre.Horace Vernet, dé- ■ sireux de soumettre au gouvernement provi-' soire une lithographie qu'il vient d'achever. : C'est une scène de labourage: on y aperçoit ; dans un champ une charrue tirée par un " âne, une femme dirigeant' la' charrue, un ' enfant conduisant l'âne. En légende cette - inscription: «Voilà ce que Napoléon a fait ' de la France! Il n'y a plus dans nos campagnes ni hommes ni chevaux!» Il y avait là l'académicien Briffault apportant le manuscrit d'un poème dont chaque strophe vouait l'empereur à une exécration éternelle, poème qu'il se proposait de ' faire déclamer le soir même, sur la scène du Théâtre-Français, par Talma — Talma! — sous le costume d'Achille, entre deux actes ' iVlphigénie en Aulide. L'acteur, impatient de se déshonorer, accompagnait l'académicien. Il devait, en salaire de cette visite, obtenir de Louis XVIII la croix que Napoléon lui avait refusée. Il y avait là le ténor Laïs, de l'Opéra, marqué pour prostituer le vieil air français de Henri IV en y adaptant des ! paroles russes. Il y avait là l'intendant des . menus plaisirs comte des Baux qui fit rougir Alexandre en lui proposant d'inscrire au ! programme de la représentation le Triomphe de Trajan. Il y avait là Mlle Raucourt que le tsar avait, disait-on, distinguée à Er-; furt et qu'il faisait appeler. Il y avait là... Et alors, tandis que. les ruines fumaient encore; tandis qu'on négligeait de donner une sépulture aux morts de Champaubert, de Craonne, de Montmirail, d'Arcis-sur-Au-be, de la Fèra-Champenoise; tandis que Troyes, Epernay, Château-Thierry, Nogent étaient au pillage; tandis que cinquante i maisons brûlaient à Soissons, soixante à Moulins, cent-sept à Mesnil-Sellières, à Nogent cent soixante,à Busancy quatre-vingts, : plus de cent à Vailly, à Chavignon, à Mes-brecourt-, à Clacy toutes! — les dirigeants ■ couraient au plus pressé, tous cherchant ! dans les malheurs de la patrie un bénéfice, ■ un avantage ou un pourboire,ou s'évertuant ! à prévenir d'obscures justices. Dans les archives violées, Talleyrand ■ cherchait avec rage, pour les détruire, les > preuves de sa complicité dans l'enlèvement 1 et le meurtre du duc d'Enghien; Bourrienne ! grattait les traces de ses vols à Hambourg; ! Anglès fouillait les dossiers de l'affaire de • la rue Saint-Nicaise et du procès Cadou- dal... La Bourse affirmait son patriotisme de-' vant l'invasion par une hausse de six francs ' sur la rente et l'Institut de France, indigné, ' biffait de sés listes l'académicien Bonaparte. ftnrinlia Lettre de Londres [ (Correspondance particulière du Matin, j Armistice parlementaire. — L'élection de Fife. — Le scandale militaire. — Acquittement de John Starchfield. Londres, 3 avril. 'C'est bien un armistice. Rien ne s'accomplira, rien même ne se discutera utilement avant que M. Herbert Asquith, premier ministre et secrétaire d'Etat pour la guerre, soit revenu d'Ecosse; — et il vient de partir. Est-ce, à dire que nous soyons ramenés subitement au calme parfait ? Hélas, non. Obligé par une formalité dont il pouvait cependant décliner la charge, M. Asquith se représente aux électeurs de la division orientale de Fife, qui ont constamment renouvelé son mandat depuis 1886, et il leur fait une visite de politesse. On ne prévoit pas plus d'une réunion publique et pas plus d'un discours. Une agence télégraphique annonçait hier que le ministre ne rencontrerait point de compétiteur Cela n'est pas encore certain car on prévoit l'intervention de l'agitateur socialiste irlandais Larkin et parce que les comités unionistes de Fife ne sont pas d'accord avec les comités unionistes de Londres quant à l'abstention du dernier candidat opposé à M. Asquith. Celui-ci, M. le colonel Arthur Sprot, était distancé par 1,-444 voix en 1906 et, par 3,039 aux élections générales de 1910. On lui attribue sinon tout à fait l'intention, du moins un vif désir de se représenter. A la seconde consultation générale de l'an 1910, en décembre, à Fife, la majorité libérale était exactement de 1,799 suffrages. De quelque façon que s'engage la période électorale le succès de M. Asquith est assuré. Quelques jours encore et nous le verrons reparaître devant les Communes. Nous toucherons alors au dénouement de la crise irlandaise. Comment y parviendrons-nous ? Par quel moyen ? Dans quelle proportion ? Grâce à ! quelle combinaison ancienne ou nouvelle î ' Bien téméraire qui l'oserait prédire. Le certain, c;'est que l'armistice né de la démission de M. le colonel Seely vient fort à propos calmer les esprits fet réveiller dans les consciences la bonne volonté d'aboutir. Ces délais i semblent devoir être sagement employés. La motion de Sir Edward' Grey, survenant à ; point nommé, a produit d'heureux effets. On , voit se rapprocher des hostilités réputées hier ; irréconciliables. Des conversations s'engagent, j dans dés groupes hétérogènes. On se reprend ; , vaguement à l'espoir, ,! | Seules nos suffragettes demeurent, sur le | pied de guerre. Elles ont fâcheusement, animé : le départ du premier ministre et l'indompta- ! bie Mme Pankhurst, se rend à, Fife dans des ! intentions qu'il ' est malheureusement facile de deviner. . * . ►X- *x- Nous profiterons de cette trêve pour liquider notre arriéré. Depuis trois semaines la politique nous contraint de négliger tout ce qui n'est pas elle dans l'actualité et j'ai dû vous signaler par i de rapides télégrammes nombre d'incidents qui méritaient une mention. ' Ainsi vous venez d'apprendre que le grand scandale militaire — c'est' celui de Bow-Street, que je veux dire — est sorti de la phase d'ins-tructipn. Les neuf inculpés militaires, les neuf inculpés civils sont déférés au jury criminel d'Old Bailey sans qu'il ait paru possible au magistrat de la cour de police d'éviter cétte épreuve à aucun d'eux. Tous ont bénéficié de i la riiise en liberté provisoire-sous caution personnelle de 2,500 francs. En concluerons-nous, comme l'avançait M. Thomas Healy, avocat du colonel Whitaker que cette poursuite ne soit. « qu'une mauvaise plaisanterie » ? Rarement une ' accusation s'est appuyée' sur des preuves moins discutables puisque la correspondance même des quartiers-maîtres fournit ' la preuve de leurs concussions. Les inculpés l'ont, tellement senti qu'ils ont jusqu'au bout « réservé leur défense », ce qui est l'habituelle attitude des plaideurs embarrassés. On prévoit seulement que le jury sera amené à établir des distinctions entre les responsabilités encourues et l'on s'attend qu'il ne se montrera pas sans pitié. Vous vous rappelez qu'un des accusés s'était abstenu de comparaître : M. Minto, naguère le principal agent de la Compagnie Lipton, en qualité de directeur du service des fournitures à l'armée et à la marine, et qui est certes des neuf inculpés civils le plus gravement compromis. De Paris, il avait adressé au magistrat de Bow Street des certificats médicaux qui le représentaient malade, hors d'état de se rendre à Londres. Un mandat d'arrêt avait été signé, la police se réservant, de demander au gouvernement français l'arrestation et l'extradition de M. Minto.' On s'est aperçu un peu tardivement que les faits qui lui sont reprochés ne sont pas compris dans le traité, ffanco-anglais. Au moment où le juge allait prononcer sa sentence, l'éminent avocat Gill a été autorisé à prendre la parole au nom de l'absent : M. Minto est rétabli; il. s'engage à rentrer à Londres en .iepaps utile pour comparaître devant W iurvi1 Le jûge a donné, acte de cette promesse mais en refusant à l'inculpé défaillant le bénéfice de la liberté provisoire. M. Minto rentrera quand' il voudra mais ils sera 'arrêté et emprisonné en remettant le pied sur le.sol britannique.On pressent que le procès criminel s'ouvrira en juin et qu'il durera de trois à quatre mois. * * » John Starchfield a comparu devant le jury criminel: il est acquitté! Vous n'avez pas oublié l'affaire: le 8 janvier, un petit garçon de cinq à six ans, William Starchfield,envoyé en course dans le voisinage de la maison habitée par sa mère, fut trouvé étranglé dans un compartiment de troisième classe du chemin de fer métropolitain Londres-Nord. Après quinze jours environ de vaines recherches on arrêta le père de la victime: Jphn Starchfield, une sorte de héros populaire, un pauvre marchand de journaux qui avait bravement risqué sa vie naguère pour maîtriser un assassin armé et qui, blessé dans cette courageuse aventure, avait reçu, avec une 'récompense de cinquante livres sterling versée par le ministre de l'intérieur, une rente de vingt-cinq francs par semaine sur le « Carnegie Hero Fund». Il y eut d'abord dans l'opinion un très vif étonnement, mais bientôt, devant le jury présidé par le coroner du district, la culpabilité du marchand de journaux parut infailliblement établie. Quatre témoins déposaient l'avoir aperçu, conduisant l'enfant par la main, à proximité d'une des gares du réseau Londres-Nord. Les témoignages concordaient suffisamment- et les-confrontations furent accablantes pour l'inculpé. La, dame Wood, les sieurs Moore, White et Jackson reconnaissaient positivement Starchfield. Le coroner expédia l'enquête et déféra l'accusé à la cour d'Assises. Je voudrais pouvoir vous relater ces débats in extenso, tant ils furent marqués par des cir- 1 constances, honorables pour la, justice britan- 1 nique. Ce fut d'abord, ô l'ouverture de la première audience, un juré, M. William Fisher, qui se récusa, informant le juge de sa ferme résolu- ! tion d'acquitté!' l'accusé quoiqu'il advint et expliquant cette résolution par une horreur invin- j cible de la' peine de mort. M. le juge Atkin reconnut que c'étaient là des sentiments honorables mais qui, sous le point de vue légal, suf- i lisaient à disqualifier un juré. Et M. William ; Fisher fut « déchargé ». Alors lés débats commencèrent, l'accusé déclarant plaider « non coupable ». < On recueillit les témoignages et tout aussitôt il apparut qu'ils ne concordaient pas autant ( qu'en l'avait imaginé chez"-le coroner. f * * Les quatre témoins principaux continuaient de reconnaître Starchfield pour l'avoir vu en- 1 traînant le petit William vers le chemin de fer î mais, quand on les interrogeait sur le vête- ( ment, sur la coiffure que portait ce jour-là l'ac-ausé, ils n'étaient plus d'accord. Ils se séparaient quant à la couleur du vêtement, quant à ' ta forme du chapeau auquel l'un d'entre eux c substituait même une casquette. Ils s'enten- < iaient moins encore relativement à la, rue et à la gare près de quoi le père et l'enfant auraient c ité aperçus, de telle sorte qu'on n'aurait pu les concilier qu'en admettant que Starchfield avait s rejoint la voie ferrée par trois gares différentes i la fois! Enfin, en ce qui concerne le lémoin Moore, 1 1 semblait clairement que sa déposition avait 1 ité influencée par l'incontinence de ses pre- ( niers bavardantes aux reporters et surtout par 'appât d'unt* prime de 12,500 francs que la oô-ice offrait à quiconque ferait découvrir fas- 1 iassin, j i Ce fut sous ces impressions qu'au milieu de la deuxième audience, M. le juge Atkin s'adressa en ces termes à M. Bodkin, avocat chargé de soutenir l'accusation: — Ecoutez-moi, ML Bodkin. .Te m'en rapporte à vôtre conscience d'homme et à votre expérience de jurisconsulte. Dans l'état où se présente cette affaire, pouvez-vous admettre encore un instant l'éventualité d'une condamnation? Je ne veux pas hésiter à déclarer que l'enquête du coroner a été conduite en dépit du sens commun; j'y relève même des irrégularités que je me réserve de signaler au secrétaire d'Etat pour l'intérieur. Ce procès n'aurait pas dû nous parvenir. Et M. Bodkin a répondu ainsi: — Au moment où Votre Honneur a bien voulu m'interpeller, j'allais abandonner l'accusation.Starchfield écoutait ce colloque avec un indescriptible ahurissement, en contemplant les jurés qui, du geste, approuvait les deux interlocuteurs. Il semblait ne plus rien comprendre à ce qui se passait et se demander de quoi il était question. Mis enfin en liberté, il a salué le juge, les avocats, y compris M. Bodkin, le greffier, les policemen, les gardiens de prison qui l'avaient, amené, et il s'est éloigné, enchanté et abruti. tY - uaiij LES FAITS DU JOUR A LA CHAMBRE FRANÇAISE Le débat sur le rapport Jaurès-de Folleville de Ta commission d'enquête pour les affaires Rochette a duré fort tard dans la soirée. Nous n'avons pu en donner la fin dans notre première édition. Reprenons donc les faits.. Il y avait une dizaine d'ordres du jour déposés, mais après un court débat, leurs au-teùrs se rallient à un texte déposé par M. Renard et ainsi conçu ; La Chambre, prenant acte des constatations de la commission d'enquête, réprouve les interventions abusives de la finance dans la politique et de la politique dans l'administration de la justice, affirme la nécessité d'une loi sur les incompatibilités parlementaires, et, repoussant toute addition, passe à l'ordre. L'ordre du jour de M. Delahaye, réclamant des poursuites, es* repoussé par 3i'i voix contre 141. La priorité est accordée à l'ordre du jour Renard, par 297 voix contre 189. Après une intervention de MM. Pugliesi-Conti et Millevoye, qui s'élèvent contre une conclusion aussi manifestement insuffisante et anodine, on vote par divisions sur le texte de M. Renard. La première partie, jusqu'aux mots net repoussant toute addition », est adoptée par 489 voix contre 0. M Sembat déclare alors que ses amis et lui proposent d'ajouter les dispositions empruntées à un ordre du jour de M. Colly, et visant des poursuites contre MM. Caillaux, Monis, Briand, Barthou, Fabre et Bidault de l'Isle. Il demande donc que la fin de l'ordre du jour Renard soit repoussée. La dernière partie de l'ordre du jour est repoussée par 254 voix contre 203. La discussion reprend donc sur la motion Sembat. Mais à cette motion, trois autres sont venues s'ajouter pendant le pointage. L'une, de M. Hébert, demande une enquête judiciaire; l'autre, de M. Berry, demande des poursuites contre MM. Monis et Caillaux; la troisième, le M, Renard, se #borne à demander qu'on ijoute à la première partie de l'ordre du joui-adoptée les mots : « ...et résolue à assurer j l'une façon plus efficace la séparation des pouvoirs ». La confusion devient extrême... On vote sur la priorité pour la motion Sembat, proposant de « déférer aux juridictions :ompétentes les faits délictueux relevés à la iharge de MM. Monis, Caillaux, Briand. Barthou, Fabre et Bidault de l'Isle». La priorité pour la motion Sembat est repoussée par 352 voix contre 103. L'ordre du jour. Hébert est rejeté à mains evées. Et l'addition proposée par M. Renard, que -ous venons de reproduire, est adoptée par '65 voix contre 120. Puis l'ensemble de l'ordre du jour Renard i 'st adopté à mains levées. En somme, pas de sanctions judiciaires con-re les ministres Caillaux et Monis; à peine i ine sanction morale. ; C'est tout ce qu'a trouvé la Chambre. Le pays sera peut-être plus sévère pour ceux [Ui ont voulu absoudre les hommes qui exigent des magistrats, non pas des arrêts, mais les services. Il est 2 heures du matin. Cette fois, c'est a fin. M. Deschanel prononce le discours : l'usage. L'oraison funèbre de la Chambre qui ] ■'en va. Il la comble d'éloges, cela va sans i ' lire. , 1 j Et Ta Chambre, s'admirant elle-même dans 3 es paroles, applaudit. 5 Mais comme M. Desçhanel énumère les tra- ' ■aux de la législature et parle de la loi de rois ans, les socialistes l'interrompent par I les cris: «A bas la loi dç trois ans!». Des applaudissements nombreux couvrent ' es clameurs et redoublent quand M. Descha-lel s'écrie ; « Vous avez voulu l'armée renfor cée et la frontière mieux gardée. Elles le sont ! » Enfin la Chambre s'ajourne au 1er juin. Mais ce n'est pas elle qui reviendra ce jour-là. La législature 1910-1914 est finie. Fox. Etranger J'j La situation en Orient LES EPIROTES ONT PRIS CORITZA ATHENES, 4. — Selon des renseignements parvenus Ici, la ville de Coritza est tombée entre les mains des Epirotes. L'attaque contre 1a, ville a commencé dans la nuit de mercredi à jeudi. Vers midi, après un combat acharné, les insurgés ' ont occupé Coritza. On assure ici que les pertes sont considérables des deux côtés. Le bruit court, également que l'officier hollandais serait blessé. Le major albanais Emin Rechid, à la tête de 40 gendarmes et d'un certain nombre d'irré-guliers, a tenté une attaque contre Hotchista, mais il aurait été repoussé avec pertes et fait prisonnier ainsi que ses soldats. CONFIRMATION OFFICIELLE GRECQUE ATHENES, h. — L'occupation de Coritza pat les insurgés est officiellement confirmée. MOBILISATION GENERALE EN ALBANIE DURAZZ'O, i. — A la suite des nouvelles graves de Coritza, le prince a réuni son conseil des ministres et a proposé de partir à la têts des troupes. Après une très longue discussion, le conseil des ministres a décidé la mobilisation générale.AU SOBRAN1E BULGARE SOFIA, 3. — La séance du Sobranié a été marquée par des scènes tumultueuses, au cours desquelles l'ancien ministre M. Theodo-rofl' fut, à plusieurs reprises, traité de traître. Le choix des commissions ne put avoir lieu qu'après une longue interruption de séance. La politique française LES CONSEQUENCES DE L'AFFAIRE ROCHETTE PARIS, 4. — Le conseil des ministres n'a pris aucune résolution définitive c-oncemcpi "" les mesures à prendre à la suite du débat suc l'affaire Rochette. Le garde des sceaux a été chargé de rechercher jusqu'à quel point sa trouve engagée la responsabilité des magistrats qui sont intervenus dans la remise du procès Rochette. On envisage comme très probable la retrai+s de M. Fabre, procureur général. Quant à M. Bidault de l'Isle, président de la Chambre des appels correctionnels, qui est „ j inamovible, le gouvernement examinera s'il convient où non de le déférer au conseil supérieur de la magistrature. La politique allemande L'ALLEMAGNE MANQUERAIT DE CHARBON EN CAS DE MOBILISATION BERLIN, 4. —■ Au cours d'une réunion tenue récemment à Mayence par le syndicat central des marchands cie charbon d'Allemagne, il a été déclaré qu'en cas de mobilisation soudaine. les provisions de charbon de l'empire seraient épuisées en moins de quinze jours. Pour éviter pareille calamité, le syndicat s conseillé au gouvernement d'entretenir d'importants dépôts de charbon dans les principales localités du pays. Une résolution dans ce sens a été adoptés par les congressistes. La politique anglaise LE SUCCESSEUR DU MARECHAL FRENCH LONDRES, 4. — Le général Sir Charles Douglas, inspecteur général des forces métropolitaines, est nommé chef dé l'état-major impérial, en remplacement du maréchal French, qui démissionna à la suite des récents incidents au sujet de l'Ulster. La situation au Mexique TORREON NE SERAIT PAS PRIS LONDRES, 4. L'agent- financier du gouvernement mexicain annonce qu'il a reçu la dépêche suivante du ministre de la guerre: «Il n'est pas vrai' que Torreon soit tombé entre les mains des rebelles. Ces bruits sont mis en circulation par Villa et Caranza. M. LIND, AGENT CONFIDENTIEL DU PRESIDENT W1LSON, EST RAPPELE A NEW-YORK LONDRES, 4. — D'après le correspondant du cDaily Mail» à Washington, le président Wil-;on met fin à la mission officieuse, de M. Lind au Mexique et le rappelle à New-York. M. Lind doit s'embarquer aujourd'hui. Il n'a joint abouti dans sa mission, puisque le pré-iident Huerta ne s'est pas soumis aux condi-ions du gouvernement américain. Il laisse derrière lui, dit le correspondant du «Daily Mail», le chargé d'affaires, M. O'Shau-ghnessy, qui est dans des termes de grande intimité personnelle avec le président Huerta. LA NATIONALISATION DU PETROLE MEXICO, 4. — Il est toujours question de la aationalisation du pétrole. M. Querido Mahe-îo, ministre du commerce et de l'industrie, tuteur du projet, en poursuit la réalisation. Accompagné d'une commission technique, 1 s'est rendu dans la région pétrolifère du gol-'e du Mexique, afin de se documenter. Il au-Sïit fait également approuver par le président le la République la création d'une inspection générale du pétrole. Dépêches diverses FAILLITE D'UN BAZAR BERLINOIS 22 MILLIONS DE PASSIF BERLIN, 3. — Le bazar berlinois VVolff-Wer-theim, jadis associé aux grands magasins A.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes