Le matin

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s.n. 1914, 17 Mai. Le matin. Accès à 17 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fn10p0xw9s/
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VII^ÎÔX PAGES - CÏWQOKMTÏIIËS 21m8 Année — N° 137 RÉDACTION 39 VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS ! téléphone Rédaction : 917 ,ifc'311Iieme:£1"S " t Un an .... Jr- IS.OO I Kfcps < Six mois 4S.1SO ; ^ }Trois mois .... ît.SïO (Brian WisiFOE < Six mois sS.SM.» | I Trois mois .... Si AiO I Wtf ■ France, Angleterre, Allemagne et Uuiou l.,ic par trimestre, fr. 8.00. - Hollande et îSif, !»r trimestre, fr. Î .OO, L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : S 61 C. de CAUWER, Directeur nonces : Annoncés la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières "ici » 1 OO Kéciames la ligne, » ï -£S,0 Faits divers corps id. » 3.00 Chronique sportive id. » 3 OO Faite d iTërs lia iil. » " <Mt La Ville id. > Sî.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de lu France, âs l'Angleterre et de l'Amérique sont (zcclusivernent reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebkgue & C». Le porte-bonheur [lts sont tà, près'de nous, 'muets, peuple sans [nombre, m travailleurs 'joyeux; aujourd'hui, d'un œil [sombre {àjMTient la mort s'avancer à pas lents; unimt leurs bras oisifs sur leurs cœurs [défaillants. Mme de Pressensé. I C'est aujourd'hui la Journée de la Tuber-I culose! Cinq années ont passé depuis que !a Keijie en eût i idée originale et char-I mante et l'œuvre est restée aussi populaire qu'à ses débuts. Même elle s'est implantée dans nos mœurs, comme une tradition, et Iles diverses institutions créées pour combattre la tuberculose, on en atténuer les Iffife, trouvent en cette journée, qui, dès Me pâle, semble dire: «je suis l'espérance», une grande partie de leurs ressources, Et pourtant il faudrait davantage, ■ pour faire face aux nécessités impérieuses Lie la lutte contre la maladie. On a vu, dans lun article précédent, quelle vaste et admi-I table organisation, répondant à toutes les {exigences de la médecine moderne et de ■l'hygiène, existe à Anvers, grâce à l'inter-lyention de philanthropes anversois et étrangers. La direction des établissements que [nous avons énumérés est entre les mains [d'hommes de science et de quelques conci-[toyens d'élite, au désintéressement, au zèle [desquels s'associe le dévouement éclairé | d'un groupe de nos concitoyennes appartenant à la société anversoise. Mais la tuberculose, dont on s'efforce ! d'arrêter les ravages, est une maladie particulièrement perfide. Quand elle est décla-jrée, souvent, hélas! il est trop tard. La [ science cherche donc à en étouffer le germe, et c'est pourquoi elle étend ses investigations dans la classe pauvre, dans celle des [ travailleurs, où les victimes sont surtout [nombreuses. Les prédispositions naturelles | ou héréditaires se rencontrent surtout chez [fes femmes et les enfants, que leur constir [ tution plus frêle expose davantage aux at* [teintes du mal. Il importe de rélever chez px l'organisme affaibli; et, pour réussir, commencer par les éloigner de leur milieu [ insalubre, puis leur imposer un régime for-I lifiant. Cependant il ne suffirait point de [«commander à ces infortunés le changement d'air, un séjour à la campagne ou à Ikmer et une alimentation réconfortante. Comme ces essais préventifs ne sont guère fo rapport avec les moyens d'existence des Ipuvres gens, les préconiser devant eux se-Mit presque de l'ironie. Il faut donc mettre ï leur portée la possibilité de se préserver lBJ Péril qui les menace. I L'est ici qu'entre en scène un sentiment I ®nt notre époque, pourtant si décriée, louait de nobles exemples: la charité. La I tnarité, foyer de vie et de chaleur, âme de .s. plus enviée des libertés: celle de s'ouïr soi-même, pouf dire à son semblable: 'w vas renaître à l'espoir, à l'amour de I on lover, revoir le ciel et la lumière!...» lt>fBreiK Cf>ux dont les bras compatissants f, BVrent,à la. souffrance, à la misère; tou-i4, )°'es d'ici-bas ne valent pas l'infini I la minute où ils ont prodigué leur pitié, li, T,re ^ue nous nommons: la Journée de ■« tuberculose», et dont l'initiative revient L|,a ne> a Pour mobile l'un de ces élans j.,.;cœ?r' rayons de vérité sainte que l'on Icurité /om^s d'en haut, dans notre obs-Icïno j h°n°rent l'époque moderne. ItmH ■ l'initiative n'est ici qu'une in-[ lit» r gfnére^ase qu'il faut traduire en réa-Imii n m°ins facile qu'on ne pense et ! a!™- Se ^Sure 1® travail accompli chaque Ibienf6.P°ur mettre en train cette vente-de L,r:ais?ce- ^es organisatrices sont, nous I w, j de 1s dire, des femmes du monde Ijnr es en un comité dépendant de la sec-1 !ierci^nyersoise la Ligue contre la Tu-I wdin •e" ^es. dames déploient utte extra-,ïrnriaire activité, une présence d'esprit Iwf1 e' car e^es n'oublient rien, ni e' ®t s'entendent encore à mettre ■'im- t Vessa*m de jeunes vendeuses, E»r,/es' d'ailleurs, de prêter à l'œuvre L.osede la Ligue le concours de leur m*r i en vérlté, intrépides elles le I î1. °'s une fée malfaisante — la 1., jerrihi f6 des tempêtes et bourrasques tant a • ces îours derniers, nargueur MbipH J0^eux Préparatifs et vouloir com-[ ii0ri e les fraîches toilettes en confec-I Eoud-inUr nos gentilles vendeuses. Mais, I d'hier ' cl1.leJ' esP°ir, sous le matin vermeil [ ' J',rec®dant de si peu d'heures la [fique dp y°ici' ^ans la ^oraison rnagni-I Parlai!• !nai' 'a chanson des oiseaux nous [ éternel • To^ ce 1ui renaît, comme un [ azuré ,ra5®unissement sous le firmament I ^morphog0)61 c'eva't ® 'a charité cette mé- *a Tuberculose sera ce Pu Plutôt ,i e* .ce <ïue l on attend d'elle, [ fe-aïlif , rv talisman, le trèfle à quatre 1 fteil ^ue l'aube aura vaincu le som-* an^es ieunes filles l'offriront i %asse i0 ^ ?ul doute que la recette ne ; serait s,. Prfvisions les plus favorables! béret (je î *len était point ainsi, à désés» i118 dont lavaleur du talisman. Or, en est-il I '8,1Ue à tro r,,Pu^ation se soit mieux main-ISoit Plus h J6rs les âges' dont la Puissance ?e 1'ernhli.mVerSellement reconnue que celle année par la 1,6 à quatre feuilles? Ici, la fleur ne compte pour ainsi dire pas; ce qui attire l'œil, c'est la présence au centre de ce trèfle à quatre feuilles — au lieu de trois — exception aussi rare que le bonheur promis par ce champêtre talisman, c'est la présence de la croix de Lorraine occupant l'espace compris entre les quatre feuilles du trèfle. La double croix pourprée, lisérée d'or, insigne de la Ligue, se détache, en effet, sur le fond blanc occupé généralement par la fleurette nacrée — l'aspect du porte-bonheur est ravissant. Tous nous avons, dans- notre jeunesse, et plus tard encore, avec la même conviction, cherché le trèfle à quatre feuilles, avant que la lèvre menteuse, où meurt le serment, ne nous eût révélé la vie... Et voici que ce même trèfle à quatre feuilles trouve un rôle, un rôle prépondérant, dans la Journée de la Tuberculose! Des mains mignonnes nous l'offriront et nous savons pour quels malheureux elles nous sollicitent, les jolies envoyées de la Ligue?... Elles sont les colombes de l'arehe en danger, d'une partie de la famille humaine, et pour branche d'olivier elles rapporteront notre obole: passant ne les repoussez pas, quand elles vous tendront le trèfle symbolique. Songez aux heures d'amertume des victimes de la tuberculose, à leurs larmes silencieuses en maudissant le destin infâme qui fait des petits enfants des orphelins. Songez que des efforts sont tentés pour enrayer le mal et que le devoir commande à chacun de s'y associer. Et si, parmi les vôtres, la sombre moissonneuse avait jeté le deuil, si un enfant, une jeune fille, une jeune femme, fleur gracieuse et belle, ange qui n'eût qu'à déployer son aile pour remonter au céleste séjour, si par le fléau redoutable vos larmes ont coulé, oh! donnez alors, donnez au nom du souvenir, chaque étoile, au ciel venue, rayonne sous le flambeau de la charité.Christian* Lettre de Londres fCoïTespontlânce parfieuMre du «Matin»') Le grand scandale militaire. — Devant le jury criminel. — Les huit accusés civils. — Origine du procès. — En attendant la défense. Londres, 15 mai. Après une enquête administrative qui avait fait hésiter le département de la guerre pendant un an, après une instruction publique qui a occupé pendant sept mois le magistrat de la cour de police de Bow Street, le grand scandale militaire est enfin appelé devant le jui'3r criminel d'Old Bailey. Le grand scandale militaire! Combien,nous en sommes loin et qu'il nous parait aujourd'hui peu de chose ! N'avons-nous pas subi tout récemment l'humiliation d'un autre scandale militaire où s'est manifesté l'esprit de révolte d'un certain nombre d'officiers contre l'autorité du gouvernement, qui a profondément divisé l'état-major général, diminué le prestige du commandement en Irlande, con-i raint le colonel Seely à abandonner son portefeuille et qui n'a pris fin que par une énergique initiative du premier ministre ? N'avons-nous pas d'ailleurs — et depuis les premières audiences de Bow Street — cette impression qu'en cette affaire foutes les responsabilités encourues ne sont pas incriminées et que les fautes reprochées à la plupart des accusés sont principalement imputables à un funeste système d'administration î La poursuite s'étend à huit officiers ou sous-officiers dont le plus élevé en grade porte les épaulettes de lieutenant-colonel, dont le plus humble est un sergent quartier-maître. Les huit accusés civils sont tous ou des .agents ou d'anciens agents de la compagnie Lipton qui est une grande, puissante et prospère entreprise de fournitures pour l'alimentation des troupes dans la Grande-Bretagne et dans les colonies — et la compagnie Lipton n'est pas inculpée dans la personne de ses directeurs ou de ses administrateurs actuels. La compagnie a même exprimé son étonnement, son chagrin des manœuvres reprochées à ses agents retraités ou actifs, en ajoutant qu'elle les a toujours ignorées. L'accusation ne discute pas, quant à présent, cette prudente attitude. Représentée par l'attorney général Sir John Simon, elle se contente d'amener aujourd'hui devant la cour d'assises les huit accusés civils dont voici les noms : M. John Cansfield, directeur et administrateur général de la compagnie Lipton; — M. James Craig, ancien administrateur du département militaire de la compagnie Lipton pour l'Irlande; -- M. Andrew Laing, ancien agent de la Lipton nour le camp d'Aldershot; — M Frédérick Owen, inspecteur des services d'Aldershot; — M. Edward Tegley, inspecteur des services pour la garnison de Col-chester; — M. Alfred Swain, commis principal de l'administration centrale de la Lipton à Londres; — M. Archibald Mirito, chef des services de fournitures militaires à la Lipton. Un huitième accusé civil est absent : M. Daniel Lynch, autrefois agent supérieur de la, Lipton en Irlande. Il c-st en état de maladie constaté. Tous sont accusés de corruption sur des fonctionnaires militaires. * En vue de simplifier la procédure, de rendre l'affaire plus intelligible au jury, la défense et l'accusation ont provisoirement écarté de l'audience les huit accusés militaires. C'est maintenant le tour des corrupteurs; le tour des corrompus viendra, immédiatement ensuite. Sir John Simon a justifié cette façon de procéder en rappelant comment l'affaire çstj nee. En 1908 la Lipton s'attachait un agent nou- i .veau. M, Sawyer, pour le service de l'aUmen- % tation militaire à Malte et à, Gibraltar. M, Sawyer devait recevoir un traitement mensuel de huit mille francs et une commission de dix pour cent sur toutes les affaires nou-! velles qu'il apporterait à la compagnie ou sur la part d'extension que son activité ajouterait à tous les contrats déjà conclus. Pour des motifs qui n'ont pas été clairement exposés mais qu'il ne nous est pas interdit de pressentir, il donnait sa démission après deux ans de collaboration, en 1910, en Rengageant, pat promesse écrite et signée, à n'accepter d'emploi dans aucune compagnie concurrente — engagement qui lui valut une indemnité. ! Pourtant, dès l'année suivante, les administrateurs de la Lipton apprirent que M. Sawyer entrait au service de la « Canteen and Mess Coopérative Society ». C'est là une coopérative de consommation — qui tend à devenir aussi une coopérative de production — fondée à grands frais par des officiers riches et dont les administrateurs, les actionnaires s'interdisent tout bénéfice. La « Canteen and Mess» a été créée tout précisément pour faire concurrence à la Lipton. M. Sawyer ne fut donc nullement étonné de voir ses anciens patrons lui intenter un procès en violation de contrat. L'affaire fut inscrite au rOle mais elle ne fut pas plaidée. Comme les débats allaient, s'engager, un arrangement, intervint entre les parties et l'assignation fut retirée. Vous en j penserez ce que vous voudrez. On expliqua ! dans les journaux qu'en reprenant définitivement sa liberté M. Sawyer remboursait à la Lipton l'indemnité reçue pour compensation de l'engagement qu'il n'avait pas cru devoir tenir. * * L'incident éveilla de vagues soupçons parmi les administrateurs du département de la guerre. M. Sawyer fut, appelé au ministère et il raconta, sans d'ailleurs trop se faire prier, que la Lipton devait en grande partie ses prospérités à un système de corruption très sérieusement organisé. Pour faire agréer leurs services et obtenir des contrats qui leur valaient, dé plantureuses commissions, ses agents s'adressaient de préférence aux officiers pauvres, sortis du rang et par là voués aux basses corvées de l'ordinaire et du casernement. Les contrats signés, à grand renfort de primes et de cadeaux, ils s'entendaient ensuite avec des sous-officiers pour se concilier leur bienveillance au moment de la réception des fQurp.i-uifes. Ces pratiquas 4e corruption s'eX^rçSfetit île deux maniérée: tantôt les officiers ou sow-offic-iers corrompus recevaient une prime ferme pour leur intervention favorable dans les négociations,tantôt ils préféraient des allocations périodiques qui figuraient de véritables appointements. Des officiers subalternes émargeaient à la Lipton un traitement clandestin de douze cents à deux mille francs, lin lieutenant-colonel — celui qui est poursuivi — ne recevait pas moins de cinq cents francs par mois! On invita, M. Sawyer à administrer la preuve de ses assertions. Il la fournit immédiatement. De ses deux ans de collaboration à la Lipton il avait conservé une correspondance volumineuse dont chaque pièce, maintenant versée au dossier, porte la signature d'un des huit accusés civils d'Old Bailey et intéressait étroitement l'un des huit accusés militaires. La. corruption y semblait péremptoirement établie. M. Sawyer produisit aussi des lettres à lui adressées naguère par des officiers et des sous-officiers. Toutes se rapportaient à des réclamations d'argent ou à des accusés de réception de chèques et de mandats-postes. Aux allocations en espèces, régulières ou accidentelles, s'ajoutaient fréquemment des présents en nature, des envois de paniers de vins, des distributions de boites de conserves, de puddings, de pâtés aux truffes, de gibier, de volailles grasses pour les fêtes de îToel. Et Ces pratiques s'étendaient sinon à toute l'armée du moins à tous les corps alimentés par la Lipton. M. Sawyer le donnait, à entendre mais il n'apportait de preuves apparentes que relativement à' un certain nombre de garnisons. v Pressés de s'expliquer, les administrateurs de la Lipton produisirent une comptabilité irréprochable. Leurs livres ne portaient mention que d'opérations parfaitement régulières. Si certains de leurs agents, avec la complicité de certains fonctionnaires du service central, pour augmenter le taux de leurs commissions, s'étaient livrés à des manœuvres de corruption, ils l'ignoraient et n'étaient pas les derniers à s'en plaindre. Ils n'hésitèrent pas à protester ouvertement, dans les journaux, à la Bourse, contre toute faute même vénielle, en invoquant leur bon renom commercial. Une commission administrative formée par le colonel Seely, alors ministre de la guerre, décida des poursuites et la police fut saisie. Je vous ai signalé les principaux incidents des longues, des interminables audiences de Bow Street et vous savez maintenant dans quelles conditions l'affaire se présente au jury criminel. Le réquisitoire introductif de l'attorney général Sir John Simon ne fait point pressentir d'éléments nouveaux. Armé de son dossier — qui est devenu celui de l'accusation — M. Sawyer reparaîtra prochainement comme principal témoin à charge et, d'ici le verdict, je ne reviendrai sur le grand scandale militaire que s'il y a lieu. L'intérêt du procès sera vraisemblablement dans les explications apportées par les accusés civils et militaires. Devant la cour de police, ils n'ont soufflé mot. On les a vu écouter attentivement mais en silence la lecture des pièces, de leurs propres lettres, de leurs propres chèques, les explications des avocats de la poursuite, les dépositions en examen et confre-examc-n de tous les témoins, quitte — pour employer l'expression consacrée — à « réserver leur défense ». ... Ils paraissent résolus à la conduire sérieusement car, rien-que pour les huit accusés civils, il ne se présente pas moins cle vingt-deux avo-; cats à la barre. Dans le nombre quelques maîtres de la parole et de la procédure: Sir Edward Clarke, M. Duke. M Gill, M. George Klliott, M. Tim Healy. ^ 4 . ., . . On prévoit de belles et ardentes plaie.oiries. . ; Harry LES FAITS OU JOUR <i» — LES CHEMINS DE FER ORIENTAUX La question des chemins de fer orientaux semble devoir entrer incessamment dans une phase décisive. A Vienne, on estime que la semaine prochaine les gouvernements austro-hongrois et serbe auront pris une position assez nette pour que les négociations actuelles donnent un résultat positif ou négatif immédiat. On semble prévoir, d'ailleurs, que les chances d'entente sont toujours des plus minimes. L'Autriche-Hongrie réclamera à Belgrade la restitution pure et simple des lignes, tandis que le gouvernement serbe opposera à cette prétention le désir très ferme de rachat et d'étatisation — si on peut dire ! — du réseau. On semble prévoir, dans les milieux balkaniques, qu'il n'y aura guère qu'un moyen de régler la question, c'est l'arbitrage d'un souverain étranger, peut-être de juristes, peut-être même de la commission financière internationale qui se réunira dans un mois, ou, enfin, au cas où l'Autriche craindrait que la commission financière ne fût trop facilement disposée à prêter à la question un caractère de politique internationale, à la cour d'arbitrage de La Haye. Il est assez difficile, actuellement, de prévoir quelle thèse prévaudra, de la restitution des lignes ou de l'étatisation; cela est d'autant plus difficile qûe la thèse austro-hongroise de la restitution ne semble pas devoii être défendue avec une conviction très entière. On insinue dans certains milieux politiques que l'opposition de la. diplomatie austro-hongroise à l'étatisation rencontre un accueil assez réservé dans les milieux financiers de la monarchie, où le rachat par l'Etat serbe est considéré comme une opération très favorable aux porteurs d'actions. Toutefois, comme la majorité des actions furent achetées par un groupe de banques autrichiennes et hongroises à l'instigation du gouvernement de Vienne, la liberté d'action des dits porteurs est aujourd'hui fort restreinte.La question est encore rendue plus diffi cile par la disposition d'une partie de l'opinion austro-hongroise à faire de la solution de l'affaire une question de prestige. Quoiqu'un .certain pessimisme à ce sujet ne soit pas encore fondé, on semble croire ici que de grandes difficultés s'opposeront encore longtemps à une solution amiable de cette affaire. Fox. La politique française LE ROI DE DANEMARK EN FRANCE CALAIS, 16. — Le roi et la reine de Dane mark, venant de Londres, sont arrivés à 10.15 heures, à bord du yacht royal. Le temps es1 splendide. Une foule énorme a acclamé le; souverains. Le roi passe en revue les trou pes, puis les souverains et leur suite priren place dans un train spécial qui partit pou) Paris à 10.45 heures. PARIS, 16. — Les souverains danois son' arrivés à 3 heures. La foule,massée aux abords de la gare a acclamé les souverains. La politique anglaise LORD KITCHENER PROPOSE LUI-MEME DES REFORMES EN EGYPTE LONDRES, 15. — Le «Standard» apprend qu Lord Kitchener viendra, prochainement ei Angleterre pour y faire un court séjour afii de discuter avec Sir Edward Grey des affaire de la "plus haute importance relativement à li situation en Egypte. Bien que l'œuvre de réformes de Lord Kit chener comme agent général en Egypte depui dix ans ait été très bienfaisante, on croit sa voir que d'après Lord Kitchener le rnomen est venu de réaliser les modifications qui on été discutées pendant quelque temps par I gouvernement impérial,sur l'initiative de Lori Kitchener. Les affaires à étudier ne seront pas seule ment d'un caractère financier, mais auss d'une nature politique. Le projet clê Lord Kitchener, qui a été trè. soigneusement étudié par le gouvernemen impérial, traitera de la coordination des acte administratifs et ne sera pas restreint à 1E gypte, mais comprendra aussi le Soudan. On croit que l'on a discuté cette questioi pendant le séjour récent, de Sir Edward Grei à Paris et que M. Cambon sera tenu au cou rant de cette question pendant le séjour d< Lord Kitchener à Londres. La situation en Orient ROUMANIE ET AUTRICHE LONDRES, 16. — On mande au «Daily Tele graph», de Vienne, le 15 mai: «L'animosité intense que l'on ressent en ci moment en Roumanie contre l'AutriçHe-Hon grie est mise en relief par un incident qu vient de se produire à Budapest. »M. Vasil Mangra, membre du parlemen hongrois, et vicaire épiscopal de Groswardein était présent, hier, à l'ouverture de la séanc< de l'académie roumaine des sciences à Buca rfcst. M. Vasil Mangra est Roumain de nais sancc et a été élu membre de cette nradémû i en raison de ses travaux d'histoire. A la sorti! ] cle la séance, il a été attaqué par une bandt d'étudiants et brutalement maltraité; son Sge n'a pas imposé le respect à ses assaillants et lorsqu'on est venu à son secours, il avait été sérieusement blessé. »On donne comme raison à cet attentat que le docteur Mangra avait parlé en faveur d'une entente entre les Roumains de Hongrie et le gouvernement hongrois. Cet incident a causé un vif émoi dans la presse hongroise, qui déclare que. la Hongrie doit demander satisfaction à Bucarest pour cette insulte à un député hongrois.» La situation au Mexique LES TROUPES DE HUERTA SE SERAIENT MUTINEES LONDRES, 16.. — Selon des dépêches de la Vera Cruz au «Daily Telegraph», les troupes du général Huerta à Mexico se seraient mutinées et auraient fusillé leurs officiers. Elles seraient ensuite parties en grande hâte rejoindre le général Zapata pour attaquer les avant-post.es des fédéraux, à trente kilomètres de la ville. On suppose que les troupes des mutins sont composées de ruraux ou d'irré» guliers. Selon d'autres renseignements, le danger que court le général Huerta d'être assassiné augmente chaque jour et bientôt l'anarchie sera maîtresse de la capitale. LA CONFERENGE DE NIAGARA FALLS NIAGARA FALLS, 15. — Des dispositions ont été prises en vue de l'arrivée ici des délégués à la conférence de médiation qui doit s'ouvrir le 20 courant. Les délégués seront logés à Clifton I-Iouse où M. Algara, consul mexicain, a retenu des appartements. La dernière partie des discussions aura lieu dans la grande salle de bal de l'hôtel, où le traité de paix, si on en rédige un, sera signé. Le duc de Connaught et les représentants du gouvernement canadien souhaiteront la, bienvenue aux délégués à leur arrivée. De nombreuses dispositions ont été prises en vue de l'envoi des rapports sur les séances.Dépêches diverses LA GREVE MARITIME EN ESPAGNE MADRID, 15. — La grève maritime continue et la situation s'aggrave chaque jour. Si le conflit n'est pas solutionné lundi prochain, les mineurs des AsUiries devront cesser leur travail, cap les minorais extraits s'atnonceî-, lent et, les moyens fout défaut pour assurer leur expédition. Dans ce cas, 25,000 ouvriers seront cor» ■ 'traints à un chômage forcé. Les armateurs de la Méditerranée, dont le personnel a secondé la grève de la Biscaye, ont déclaré que si le conflit continuait, ils : congédieraient; les équipages et, désarmeraient leurs navires pour une durée indéterminée. ' I Le service du courrier des îles Baléares et , 1 des îles Canaries est assuré par la marine da ' l'Etat. BARCELONE, 15. — Les armateurs leur ayant adressé sommation de reprendre immédiatement leur service ou de quitter leur bord, les capitaines, les officiers et les matelots ont décidé de débarquer définitivement. - AU PEROU LONDRES, 16. — On mande de Lima au « Times » : « Le colonel Benavidès, chef de la révolution militaire qui renversa le président Bil-lihghurst, a été élu président provisoire. Il a prêté serment hier après-midi. t M. Muniz, ministre de la guerre, devient .président du conseil. La Ville Notre concours Les réponses nous arrivent par centaines. Elles sont jetées, au fur et à mesure, dans une vaste boîte aux lettres qui a été construite spécialement pour cet usage et qui ne sera ouverte qu'à la clôture du concours.J Parmi les lettres qui nous sont parvenues, 1 hier, nous avons pu constater que certains . î concurrents ont encore oublié d'inscrire J sur l'enveloppe la mention «Grand Concours Historique». Rappelons une fois en- - core que ces réponses sont impitoyablement 3 annulées, ainsi que toutes celles qui s'écar- - feraient même légèrement des conditions dti t règlement. s Le texte de ce règlement a été imprimé ; plus de vingt fois clans nos colonnes et il se trouve reproduit en tête du bulletin: il çst donc aisé de le relire, avant de coller [ les bons, et de s'y conformer. MM ; Les travaux d'Anvers î La Métropole, gênée de la juxtaposition ! des textes que nous avons faite il y a quelques jours, devieni, fort nerveuse — il fau-i dra même qu elle soigne cela — et elle écrit • que la passe du Krankeloon fut terminée • définitivement en 1904. 5 Nous avons trompé nos lecteurs — dit-ells — en leur faisant croire qu'en 1898 la passe était- terminée. C'est vraiment une malchance continue qu'a la pauvre Métropole, car voici ce que nous trouvons dans 1-e numéro du 28 août 1899 de notre confrère à. la courte mémoire; il publie l'article sous le titre: î L'Escaut malade. Veuillez bien ne pas ou- - blier qu'à cette époque encore il s'agissait i de taper sur la passe du Krankeloon — histoire de faire adopter la Grande Coupure — et lisez: ... V quçl prix parvient-on à leur (aux grands i navires) tenir la route ouverte et combien de temps cela durera-t-il? Voici la réponse officielle (une tuile de plus, ô Métropole)-. i « Les principaux dragages exécutés dans

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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