Le matin

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s.n. 1914, 05 Septembre. Le matin. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fq9q23s22d/
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——— * ' ■*1 ' Samedi 5 Septembre 1914 EDITION - CSgJVQ CKMTI1IË8 IWWBWJiBfflgaglgWeBHW^iMMMagtt 21ma Année - N° 248 rédaction |3( VIEILLE BOURSE, 39 AIVVER8 Téléphone Rédaction s Slî" I ^jjoimemeiits : lUnan Ir. 1S.OO I kvffiS < Sis mois «S.îîdi ■ )Tr0iS mois .... 3. KO I0naa / . .... . 16.CO I IfliBEBB j Six mois _ §'££ I J /Trois mois .... î» OO I taJOT: France> Angleterre, Allemagne et Union I rosulc, par trimestre, fr. 9.00. — Hollande et I (raid-Duché, par trimestre, fr. V.OO. I Lkonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN AU m i IM B STRATIu N 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : S©Jl C. de CAUWER, Directeur ^_2ia.is.c>a3.c3e!s : Annonces la petite ligne, fr. O Sî> Annonces financières id » 1 OO Réclames la ligne, » 1 .îïO Faits divers corps id. » 3 00 Chronique sportive id. » îi OO Faits divers fin id, » îî.OO La Ville id. > S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebegue & O. NOUVELLES DE 3 HEURES tillemagne astploaiée dans le denii ii pys est déiiudg d'hommes. -- Une révolution éclatera Ld^DRES, 5 septembre. — Une dépêche de d©pen-fegM® sis «SiasidlarÉ»,, ©si date slea 3 s@pi®§E3lsr©? diécrii la diffères*©© du s©ntâgiîeni ©si Allemagne au ©®biïssi©si©©* Rîeîïf si© Sa guerre ©t actuellement s «Alors, l'optimisme régnait partout, issais aetueSïe* Mt B'Afilemagne ©st un pajs si© gi©23i! universel. Les p©rt©s ©Bit été ©®i©ssai©s ©t je ©r®is que j® n'exagère pas ©n siéelararist qaie plus si© 1 ©©,©©© soldats aiiensasisls sont déjà tués dans les ©oiïisiBais si© l?Esl dePOwest ©n iSelegique ©t en France. Le ©®rr©sp©sagiaKit passa par Berlin, L©lpizig§? Uresdîes Ranêïre, Hambourg ©t ©©S©g§n©? partout £1 était pénétré par l'afesen©© il© la ©Br©ialaii©n nermaîl©. Bseis les grandes ©ités qjas®!g§is©f ois ©si a 1© s©ntiga?©as1 du calm© d'un vaste ©ignetière. ïeass i©s f on©t i©isnsair©$ dS©s trams et des trains s©sil remplacés par îles femmes, HSême i©s taxi-autos s©ni ïondiiitas par eies fermes» L'Allemagne ©st g®r©ss|aie dénudée d'hommes et 1© sombre ies non-employés a^§§ss3©sii© rapidement. Le correspondant conclut en prédisant que Sa révo« jrtSôïî éclatera @ss Allemagne. (Heuter). U PRISE BE LEMBEH! Nouveaux détails? PETROGRADE, 4 septembre. — Un communiqué officiel russe décrit la prise de Umberg. Après une marche, au cours de lamelle l'aile gauche russe passa 220 verstes, combattant tout le temps. Sans la seule région du courant inférieur ® la tuila Lipa, les Autrichiens perdirent mille tués et blessés. La retraite de lanemi prit alors le caractère d'une fuite «ordonnée. Les Russes prirent 200 canons des dizaines de milliers de prisonniers. ™tag: fut entouré, puis pris avec un iaorme butin de guerre. — Reuter. Le général Radko Mitrieff londres, 5 septembre. — Pétrograde si-Pale la part active qu'a priSe dans les ré-Pts combats en Galicie, le général Radko Mitaeff, es-ministre de Russie en Bulgarie, yllement général de l'armée russe, qui F® plusieurs succès importants. — Reuter. h administration russe en GaSîoîe conquise LONDRES, 5 septembre. — Suivant un ordre P Senéralissime russe, les terres occupées "Autriche formeront une province spéciale * l'administration du commandant en chef ™ laiméë sur le théâtre sud-ouest de la P& - Reuter. Le généra! Rouskj J-e général Rousky général en chef des ar-rees russes qui remportèrent la victoire à | emberg s'était déjà distingué au cours de la russo-turque, alors qu'il n'était ericore Sm eutenant- Au début de la guerre russo-Ea®, il faisait partie de l'état-major gé- ai de la seconde armée de Mandchourie. L^ky, qui a la réputation d'un homme ex-; rainairement énergique, est actuellement ®Se de 60 ans. Manifestations à Rétrogradé l£ograde' 5 septembre. — La victoire de Mam ♦ Provo<ïué une explosion de joie po-ians | et amena une série de manifestations t MaS r,?e? et les théâtres ainsi qu'au Champ tonal, ou les soldats chantèrent l'hymne na-^ avec la foule. ^ presse anglaise : l'Autriche | esî_élhïïiiiée comme facteur ! sérieux. ifess, 4 septembre. — La Pall Mail Ga-h prem, ."l116 les. Russes réussirent à amener $hite'; c'®h^cle armée en infligeant une ^ébâcîe6?1 ?santo aux Autrichiens en Galicie, RiRéc ®a^oulant à la campagne infructueuse Par ceux-ci, contre la Serbie. «Ce n'est pas trop, s'avancer, que de dire que l'Autrichf est éliminée comme facteur sérieux de la guer re actuelle. | En Pologne VARSOVIE, 5 septembre. — Les communications télégraphiques entre Lodz et Kàlisch sont rétablies. Les Polonais forment des volontaires dans la province de Vilna. Nouveau communiqué de l'état-major russe PETROGRADE, 5 septembre. — Communiqué de l'état-major généralissime. Pour l'offensive contre le front Lublin, Kholm les forces principales autrichiennes se développèrent sur une ligne de bataille de Zavichost, Ianoff, Tomaschoff, Balz. Dans le but de couvrir cette opération du côté de l'arrondissement de Kieff dans la région Est de Lemberg ils réuniront la deuxième armée composée du troisième, onzième et douzième corps et 5 divisions de cavalerie. Au moment où les Russes prirent l'offensive, la concentration autrichienne n'était pas encore achevée et la situation topographique, obligea l'ennemi de renforcer encore cette armée de troupes du septième, treizième et quatorzième corps, au total douze divisions et plusieurs brigades de la landsturm. Les troupes russes des régions Leutsk, Doub-no, Proskouroff, passèrent la frontière le 20 août se dirigeant vers Lemberg dans le but de rompre la couverture autrichienne et agir contre le flanc et les derrières de l'ennemi. Cette offensive fut embarrassée par les nombreux affluents du Dniester qui coupent toutes les routes. En outre, l'ennemi disposait sur le Dniester d'une série de fortifications" destinées à provoquer la panique. Les Russes prirent trois cents canons, des convois de vivres et firent 10,000 prisonniers. Le reste de la deuxième armée autrichienne n'a plus aucune valeur militaire.^Dès le 2 septembre les troupes russes s'approchent de Lemberg à portée de canons et les forts, de la ville, n'arrêtèrent pas la poussée. Le 2 septembre Lemberg fut étroitement entourée par les_ troupes russes et les Autrichiens l'abandonnèrent dans .une fuite hâtive. Lemberg a une grande importance politique et administrative comme centre de la Galicie et la défense des ponts et lui permettait de menacer le flanc gauche russe et les communications avec la Russie. Du 17 août au 3 septembre l'aile gauche russe a parcouru 320 verstes en combattant continuellement.Le gros des forces ennemies retranchées dans de puissantes positions à ICamonka, Kalich accepta le combat et fut complètement battu dans une bataille acharnée livrée du 31 août au Ici-septembre. faigsberg Dans le Daily Clironicle: Pédrogr'ade, le 3 août. — Le bruit que les Russes pénétrèrent dans Koenigs'oerg et qu'ils seraient maîtres de la ville et la "forteresse n'est pas encore confirmé. Chez les Français ' Les tirailleurs sénégaliens On sait que les soldats allemands ont une peure bleue des tirailleu.is sénégalais. Ce sont de rudes soldats, il est vrai. Lors , qu'ils foncent sur l'ennemi, à la course, baïonnette en avant, en criant, la face pres-; que noire, les yeux brillants, les Allemands prennent la fuite comme des lapins. 1 La terreur qu'ils inspirent aux Teutons est connue. Aussi, une bantje de joyeux chasseurs à pied ont-ils pensé à s'en servir. En-i très dans une ferme, ils se sont noirci la figure de suie. Ils ont foncé sur l'ennemi à la baïonnette en criant ot lés Prussiens onl ^ pris de suite la poudre d'escampette. La presse française PARIS, 4 août. — Les journaux sont unanimes à approuver le transfer du gouvernement. Tous expriment If, certitude que la 1 population parisienne saura, en l'absence des , pouvoirs publics, conserver le calme. La barbarie allemande Le savant Alsacien Flach, professeur de droit au collège de France, a fait, à l'Aca-■ démie des sciences morales, à Paris, une . très intéressante communication à propos de ' la formation de nos villes. Il a montré que la barbarie allemande nous reportait en plein moyen-âge. : «La plupart des historiens, a-t-il dit, s'étaient trompés sur le . aractère essentiel des villes du moyen-âge, parce qu'ils se plaçaient au point de vue de l'a manière dont les guerres s'étaient faites asqu'ici : dans les villes ouvertes, -les -habilew iK-.it t r 1 ' Mais on voit aujourd'hui que les Allemands I font la guerre comme aux époques les plus barbares du moyen-âge, où les fortifications étaient une condition «sine qua non» de l'existence des villes.» Nous scmimes même reportés aux invasions des Vandales, premiers ancêtres historiques des Prussiens. Les forts de Paris En 1870, Paris était défendu par un cerclo de forts indépendants et par une garnison composée de gardes nationaux et de mobiles. La ville n'était pas assez approvisionnée,mais, grâce à des mesures énergiques, elle n'en fui pas moins en état de résister pendant de longs mois. Depuis 1871, un cercle extérieur de forts a été ajouté à la première défense. L'ancienne ligne commence au nord de St-Denis, par les forts de la Briche, du Nord et de l'Est et se continue mar les forts d'Aubervillers, Romain-ville, Noisy, Rosny, Nogent, Vincennes, Cha-renton, Ivry, Bicêtre, Montrouge, Vanves,Issy jusqu'au Mont-Valérien. Le diamètre de cette enceinte mesure 34 milles. La, nouvelle ligne de forts fait de Paris une véritable province fortifiée. Elle englobe En-ghien, Argenteuil, Versaille et les forêts de St-Germain et de Bondy. Le diamètre mesure 80 milles. En commençant par le nord, nous trouvons les forts de Cormeilles, Montligonon, Domont, Montmorency, Ecouen et Stains, qui forment le- groupe septentrional. A l'est se trouvent les forts de Vaujours et de Chelles. Entre la Marne et la Seine, on compte les forts de Villiers, Champigny, Sirey et Ville-neuve-Saint-Georges. Au sud se place le fort de Palaiseau, tandis que les collines de Palai-seau jusqu'au forts de Charenton sont défendues par de nombreuses et très puissantes batteries. Enfin, à l'ouest nous voyons encore Villeras, Haut-Buc, Saint-Cyr et Marly avec d'innombrables batteries dans les intervalles. Si Paris doit être encerclé, la ligne ennemie doit avoir un développement d'au moins 160 kilomètres et, en nous basant sur la profondeur que les lignes aPemandes avaient en 1870, cela représente une masse de 500,000 -hommes. Le général Galliens Le général Gallieni, qui a été nommé gouverneur de Paris, est un soldat d'énergie, de caractère et de sang-froid en qui il faut mettre une pleine et entière confiance. Entré dans l'infanterie de marine en 1870, il y devint capitaine en 1878 et fut envoyé dès 1870 sur les bords du Niger. L'nnnée suivante il fut chargé par le ministre de la marine de renouer les relations avec Ad-madou, sultan de Ségon, naguère visité par Mage, puis par Soleillet. Malgré une attaque des Bambaras auprès de Dio, le capitaine Gallieni poursuivit son chemin avec ses compagnons, arriva à Ségon, où il demeura un certain temps dans une captivité déguisée, et finit, après de longs pourparlers, par arracher à Ahmadou (1883) un traité qui accordait à la France, à l'exclusion des autres nations, le commerce du haut Niger. Ce voyage valut au capitaine Gallieni une médaille d'or de la Société de géographie. Revenu au Sénégal comme lieutenant-colonel et commandant supérieur du haut fleuve, Gallieni s'y montra imprégné des idées do Faidherbe sur la polifioue d'expansion colô-iniale; nommé un peu plus tard colonel du 6me A T 'flOSlDE Samedi^ à ossiaSl^ ©si sa®8ss a dlif ipa?àl aweii plus si® soldats allemands à Tenuaie, samssii matin. Le temps nous fait défaut p©ur contrôler cette affirmation ©f nous la pasiiiieess sous les réserves sFusagge. Le Meeting du fîuild Hall Le discours de M. Asquith — L'Héroïsme de la Belgique — | Déclarations de il. Bostar Law; BaSfour et Winston ( S. Churchill r LONDRES, 4 septembre. — Le Lord-Maire de « Mon seulement, nous avons resnpEacé îes Londres, présidant la grande démonstration pertes, mais nous avons augmenté les effec- patriotique qui eut lieu au Guiid Hali et à tifs et nous avons accru l'efficacité de l'armée laquelle assistaient MM. Winston S. Chur- comme Instrument de combat. Chili, ministre de la marine, et plusieurs » Je dirai seutement, à propos du progrès autres ministres, et les membres de l'oppo- actuel de la guerre, que, de quelque côté sition. qu'on se tourne, il y a de nosnienreuses raisons Tous les orateurs ont été très acclamés. de fierté et de reconfort. Dans son discours, M. Asquith, chef du «Nous devons persévérer dans la patience, gouvernement britannique, faisant allusion l'endurance et la fermeté, <it nous restons1 au discours prononcé il y a 3 ans- pour célé- convaincus que combattre pour l'unité de forer l'accord intervenu entra les Etats-Unis |.empire est digne des pius hautes traditions et l'Angleterre pour régler les conftits futurs j|e notre race.» par I arbitrage, dit. Asquith termina en -faisant un appel ,<Je ne pouvais «as anticiper alors le te, pathéti(]ue au patr56tlsine de la nation entier* ;• - "V : et au 153 VAn#,**™* ««M, «KtftattM devant nous. Mais quelle sera.t aujourd'hui et contjnuera à TOmbatîre pour Ses libertés de la position d'une nation comme la nôtre. L l'Europe». Si nous avions ete assez bas de ceder a la timidité, au calcul de nos intérêts, à l'affai- Asîres |U!' Eona!" Law> Clef du parît bassement du sens de l'honneur, au devoir, conservateur, vivement applaudi, d.t qua et manquer à la parole de nos amis? Quoi cCette Zwrre est îe ^tliS sra,!tî 0rîme de ''his* le peuple anglais resterait les bras croisés îoire* pendant qu'un petit état sans défense, comme » L'Allemagne n'avait qu'un mot à dire pour la Belgique déploie tant d'héroïsme à sauve- flue la paix soit maintenue. Elle resta muetter garder ses libertés? Nous assisterions en spec- préférant tirer l'épée. C'est aussi par l'épée tatours indifférents, aux outrages, aux bri- que telle politique sera supprimée.» gartdages, aux exactions sur des populations m. Ëalfour, ancien premier ministre et an-* paisibles? cien chef du parti conservateur, se leva en* » Je préférerais alor3 voir ce pays rayé de suite et déclara: l'histoire plutôt que de démeurer témoin si- o gj nous fléchissons maintenant, nous de» lencieux du triomphe de la force brutale sur vjenîjro(is dans l'avenir le vassal d'un éiat, la liberté, (applaudissements). qUj ggjj Cjéer la puissance, mais ignore aîè» »La violation de Sa neutralité belge était soiynleslî la façori de s'en servir.» provoquée. C'était une politique sans ver- * . ^ Les assistants réclamèrent alors le premier gogrte qui aurait atteint aussi la Hollande 45 s . Lord de l'amirauté, M. Winston Churchill, et la Suisse. «L'Allemagne est seule responsable de la £^t!l calamité actuelle. 41 Kous Pouvons nous reposer sur notre ma- » Nous devons maintenant attaquer la tàcho rine apurer notre existence et notre qui est devant nous avec ia même ardeur qui puissance. Nous n'avons 9"'** suivre no.re animait nos ancêtres, et perséverer jusqu'au s^oit chemin. Qu'il doive êïre coun ou long, kOUÎ ) îa victoire et l'honneur sont au bout! » M. Asquith continue, disant à propos de La séance est levée au milieu d'un enthou- l'armée: siasme indescriptible. — Reutsr. régiment d'infanterie de marine à Brest, il passa de là au Tonkin, y commanda le 2me ■territoire militaire et le pacifia. Général à son retour en France, il fut envoyé à Madagascar pour rétablir l'ordre dans cette nouvelle conquête de la France, déposa la reine Ranavalo et, par d'habiles mesures, comprima la révolte et brisa toutes les résistances. Le général Gallieni travailla à mettre en pleine valeur Madagascar et son œuvre lui valut les suffrages de l'Institut. On lui doit d'importants ouvrages: Mission d'exploration du Haut-Niger (1885), Deux campagnes au Soudan (1S90), Trois colonnes au Tonkin (1899), la Pacification de Madagascar (1899), etc. Devenu commandant du lime corps d'armée et gouverneur militaire de Lyon, il fut, le 8 août 1908, nommé membre du Conseil supérieur de la guerre. Communiqué du ministre de la guerre PARIS, G septembre. — Communiqué du Bu-| reau de la Presse de Bordeaux du ministre de 1 [ la guerre. i A notre aile gauche l'ennemi paraît négliger Paris pour poursuivre une tentative de I mouvement débordant, il atteignit Forto-sous-Jouarro, dépassa Reims et descend le long et 1 à l'Ouest d'Argonne. Cette manœuvre n'atteignit pas plus son but aujourd'hui que les , jours précédents. A notre droite de la Lorraine 'et des Vosges ] les combats continent pied à pied avec des alternatives diverses. Maubeugc est violemment bombardée mais résiste vigoureusement. — VALONA, 5 septembre. — Le Ban prévint ! dans la mntinée les habitants de se rendre au Konak, où - le drapeau turc fut arboré en pré- , : sc-nce des ghnghis au milieu d'un triple hur- ! rahs en l'honneur du Padi chah iaiïdïo que i les clairons sonnaient au champ et que "les ' ghaghis présentaient la ramée aux ohdjas.Le oeunle s'**t étonné que le gouvernement provisoire soit remplacé par un autre composé par des ghagliis et musulmans valonais. Le drapeau turc a été arboré à l'hôtel de ville. — Havas. Le petit garçon de ferme et les uhlans Encore une anecdote contée par l'Echo dé Paris : C'est un employé de ferme, qui n'a pas seize ans. Il rentrait au village de S..., lorsque i quelques uhlans l'aperçurent et se jetèrent sur lui : — Où sont les Français? L'enfant savait qu'ils étaient massés ûana les bois voisins. Il répondit : — Je ne le sais pas. Un ordre bref. Les uhlans l'empoignent et l'attachent à un arbre. — Puisque tu ne veux rien dire, on va ta fusiller. Et ils le mettent en joue. Cependant, devant le calme du garçon, et jonvaincus peut-être que, vraiment, il ne sait rien, les uhlans abaissent leurs armes. Ce petit héros est aujourd'hui à Paris. SUtt MER Un sous-marin anglais 'coule un hydroplane allemand HARWICH, 4 septembre. — Un sous-maris anglais entra en rade avec un lieutenant de la marine allemande et un mécanicien, capturéi ians la mer du Nord où ils furent trouvés accrochés à un hydroplane. Après avoir pris les bombes de l'hydroplana le sous-marin le coula. — Reuter.

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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