Le matin

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s.n. 1914, 29 Mars. Le matin. Accès à 25 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kd1qf8kn9f/
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planche 29 Mars 1914 111 ■ -i— '■■ ■ w—Wiii—MM DIX-HUIT PA€!E§ - CIJ^Q CSISM^IIIIE^ g1me Année — N° 88 RÉDACTION 39 VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Rédaction ! SI* „ jjoEjaemenîs : i i!n an . . . Jr. 1» 00 i un il". g* «(> IvnîRS < Six mois ^ /Trois mois . . . • (Un an Intérieur l Si* mois • • « • • 1 /Trois mois . • • • «fi-Divrm • France, Angleterre, Allemagne et Union Grand-Duché, par trimestre, fr. 7.01». l'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39, VIEILLE BOURSE, 39 AXVERg Téléphone Administration : S SI C. de CAUWER, Directeur ^.jaitoneea : Annonces la petite ligne, fr. O.SO Annonces financières id j 1 OO Réclames la ligne, » 1 SO Faits divers corps id. » 3.00 Chronique sportive id. > 3 OO Faits divers fin id. » S.OO La Ville id. » S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont eaxltuivement reçues à Bruxelles cAei MM. i. Lebegue & C». Le port d'Anvers cuite DES DEBATS DE LA CHAMBRE. LA RIVE GAUCHE ET LES DEPUTES DE LA FLANDRE ORIENTALE. — REPLIQUE DE M. LOUIS FRANCK. — CE QUE DIT M. HELLEPUTTE. A la séance de la Chambre de jeudi dernier MM. Louis Franck, De Meester et Van de Perr'e ont réclamé tous trois l'annexion de la rive gauche, qui est — ainsi que nous le répétons depuis des années et des an-, „ées - la seule solution permettant d'as-t jurer l'avenir et la grandeur du port d'An- | Tla séance de vendredi,deux députés clé-I ricaux, MM. Verhaegen, de Gand, et Raem-donck, "de St-Nicolas, se sont chargés de répondre « au nom de la Flandre orienta-[ le». II, Verhaegen — il est a peme nécessaire [ de le dire — s-'est opposé formellement à [ (ont projet d'annexion. M. Verhaegen est I le défenseur le plus décidé de ce qu'il ap-jelle les droits de la Flandre contre An-I vers. Il est l'âme de cette commission de la f rive gauche créée à Gand et sur laquelle. depuis le premier jour, nous avons attiré I l'attention de nos édiles,.car sachant que M. Verhaegen en faisait partie, nous n'a-î vions pas eu de peine à deviner quelles al-: taient en être les tendances. Nos craintes se sont confirmées. Alors qu'en 1911, il se présentait une merveilleu &e occasion d'annexer — occasion qu'on n'a malheureusement pas saisie! — M. Ver haegen a mis ces deux dernières années à profit, il a opéré autour de lui de multiples conversions et, avant-hier, il proclamait donc, du haut de la tribune, son irréductible opposition à tout projet d'annexion.Les ressourças financières des communes ru-■ Mes de la Flandre orientale, a-t-il dit, ne suf-| lisent pas à y créer des installations maritimes: j'en conviens. Mais le gouvernement pro-! social de la Flandre, qui n'est pas disposé à laisser morceler cette province, met à la disposition des pouvoirs publics les ressources . pecessaires pour l'outillage économique et les «stetoioïis maritimes sur la rive gauche. C'est la thèse que M. Verhaegen n'a cessé œ soutenir au sein de la commission. Il s'omet pourtant que «dans le nord de son arrondissement, divers habitants se disent f*®, & l'annexion du Borgerweert à r n-le d Anvers». Mais c'était au temps où 4 raPrûPfiations n'avaient pas eu lieu: WAJwe Posante, poursuite M. Verhaegen, 6»mÏÏ0n m°difie. Le gouvernement est in!'/6 "S tout le Borgerweert: en quel-te-îl vi -a acquis ei exproprié 960 hec-l'éinm i 5ie ces terrains pour assainir la itecevoir f,? labri et lui Permettre de i voici fïuo ? lnstallatlons maritimes. Et puis, Kémto gouvernement, comme je l'ai dit, pro-rmmaaIeVrop de lenteur> certes — le p!tmÏÏ 1 Par ia commission de 1909. nui linivmt raîctiers' P°ur les cultivateurs laarcbA vl™ rendre avec leurs produits au iionrif ci,^Ter®' ^censeur électrique îonc-Uottant soi. rive droite- Bientôt le ponton Nniplétemmt ^cessible et quatre ferry-boats Enfin u , service de passage du fleuve, droit de riir» 8UIÎ! tunnel. Dès lors, j'ai le rive Elllrh! que le.s immenses terrains, sur la <1,< cent™ a ™aîs a cinq cents mètres à peine chain tout seront dans un avenir pru de la rivedroitl &blement situés *îue ceus â'aDCxion^o'Ifrhaegen reîette tout projet prié le nol'ri^ i P5ree cftle 1>Etat a expro creuser L uL , Borgerweert et qu'il va Propriationq i?1 Stous ^scaut. Or, ces ex-provoqués nnt travail sont uniquement cet argument ProsPérité d'Anvers et l'ont formulé re^ourne contre ceux qui •pie, en^n^îuw' *Ui' -est moins catégori ?°'ns adversaire8'.!?1 r® 11 nen est pas îar se rallier JÎ - ^nexi0n et il finit mer au Projet de M. Corty: i lrofs °sofutions s'offrit rive ?auche, dit- if' la plus looimie îw 1 nous- La Premiè-*Ve gauche de'tn.itoci a création' sur la ?s nue sa situai installations mariti-Wution, c'est l'n^omPorte- La seconde Anvers. " anriexion pure et simple à ®eatr une Sric^LC0,mp?rterait Pas seule" ?"nt. mais a'nnp hmites d'une com" 'ait sans précédont rio1Ileei',i.®e ^ui serait un Jaî's. Dans narpiiio , ,, histoire de notre avantages offerts na?1? e' quels sont les ®,0n Paiera-t-elle rlm 4?yers? Quelle subven-iet ks communes ? TdédTmagcr la Provin-fe d'Anvers est-il J p financier de la des terrai .s do î en vue d'un outil-"«Uavons rien nve Sauche? Nous ^e^é^aire01et^uiS°i«tti0n -que 3'appellerai Cambre rio rv ^ Préconisée i)ar in CoFfy. ie disttngué : Je absolue s'impose St! que "la néces-,°n distincte de p»uî é.viter une administra-I 5S- Pour l'exninftati qmrf Sirait ^ port d'An- M0ns maritimes à i?L. 4ei}tuelle des insMÎ" îe a TiVe gauche et I 'grandeil®^ que nous voulons faire ^8ssairges P rsrond^nIf® touf les sacrifices h^renceT Anvers c-esf nndre ne sonSe a -no à M. cortv fa A- Pourquoi, faisant . ®r sur la rive eaii^hp^8- installations à 55"» y— Kg ' | j / I i I Nous n'allons pas reprendre, un à un, tous les arguments que nous avons fait valoir depuis des années. Aussi bien M. Louis Franck s'est-il chargé de les résumer élo-quemment:L'intérêt du port d'Anvers, a dit l'honorable député, est un intérêt national et les sacrifices faits par le gouvernement ne constituent que l'accomplissement d'un devoir. Il ne faut pas scinder les ports. Il faut les unifier. Le développement du port d'Anvers répond à un intérêt commun et nous ne devons point y mêler de mesquines préoccupations locales ou politiques. S'il est une question économique qu'il faut élever au-dessus des querelles de parti, c'est bien celle-là. Si il y a aujourd'hui des terrains disponibles sur la rive gauche de l'Escaut, c'est à raison même des travaux rendus nécessaires par le développement du port d'Anvers. Et c'est de cette situation créée par nos efforts qu'on tirerait parti pour dresser sur la rive gauche un port concurrent ou une cité rivale d'Anvers! Ce serait insensé, et, je suis désolé de voir qu'un homme considérable dans son parti comme M. Verhaegen nourrit de pareils projets. J'espère que le gouvernement les écartera d'un mot. Qu'est-ce, d'ailleurs, que ces terrains qu'il faut annexer à Anvers, sinon du sable plus ou moins couvert d'herbes et où il n'y a pas ou guère d'habitants? Tout cela appartient à l'Etat. Aucun intérêt particulier donc qui puisse être lésé. L'intérêt évident des terrains voisins qui resteront à la Flandre est, au contraire, dans l'annexion de ce désert à une grande ville, capable de le mettre en valeur. On parle d'un port autonome. Va-t-on créer, à cOté du pouvoir gouvernemental, provincial et communal, un quatrième pouvoir pour lui conférer le port d'Anvers? Qu'est-ce que cette innovation? Le pouvoir communal possède toutes les prérogatives nécessaires pour faire appel aux concours commerciaux que je juge, pour ma part, fort utiles. Mais pas d'amputation, pas de destitution du pouvoir communal. C'est inconstitutionnel et impossible. Enfin, vers la fin de la séance, M. le ministre Helleputte, à son tour, a abordé cette grave question. On s'attendait à une déclaration précise. On espérait enfin, après ces cinq discours, que le gouvernement allait se prononcer. Or, voulez-vous savoir ce que M. Helleputte a déclaré? « En ce moment, a-t-il dit simplement, la question ne se pose pas de savoir comment seront réglés les points soulevés par M Verhaegen et par M. Franck touchant les installations maritimes de la rive gauche en face d'Anvers. » Et c'est tout! Cette réponse est déconcertante! Mais M Helleputte aurait tort de croire qu'il suffit de dire qu'une question ne se pose pas,pour qu'aussitôt le silence se fasse, respectueusement, autour de lui. Nous nous chargerons au besoin de le lui démontrer. Panurge Lettre de Londres (.Correspondance particulière du Matin.) Eventualité de résistance organisée. — Le colonel Arthur Lynch. — Do la potence à la Chambre des Communes. — Dans le comté de Donegal. Londres, 27 mars. — Que ne nous a-t-on laissé faire? Pourquoi le gouvernement ne s'est-il adressé à nous? En nous témoignant quelque confiance il arrivait- à ce résultat déjà estimable, de limiter la crise au territoire de l'ile. Le sort de l'Ulster pouvait se dénouer entre Irlandais, sans intervention anglaise.. Nous étions certains de mes amis et moi, parfaitement résolus à concourir effectivement au respect de la loi, à l'application du « Home Rule ». Sir Edward Carson a levé et armé des volontaires dans l'Ulster. Supposez-vous qu'un appel au nationalisme des provinces de Leinster et de Connaught resterait, sans écho ? Si on nous acculait à cette rude nécessité de convoquer, nous aussi, des volontaires, croyez-vous que ces volontaires nous manqueraient? Nous nous sommes abstenus pour ne pas créer d'embarras au cabinet, mais je n'ai aucune raison de dissimuler qu'en ce qui concerne les comtés du Nord attachés au « Home Rule », réfractaires au mouvement orangiste, nous avons été naturellement amenés à envisager l'éventualité d'une organisation de la résistance. Celui qui parle ainsi est M. Arthur Lynch, représentant à la Chambre des Communes pour la division orientale du district de Clare. en Irlande. Quand ii parle de lever des volontaires pour la. défense du « Home Rule » nous entendons très clairement ce qu'il veut dire car ce législateur, dans des circonstances exceptionnelles, fut, aussi un intrépide colonel Né à Ballarat il y a. cinquante-cinq ans, M. Lynch avait à peine l'âge d'homme qu'il se jetait clans la mêlée politique. Journaliste il osa des publications qui lui attirèrent des poursuites judiciaires et ces poursuites l'obligèrent à émigrer. Il vécut, d'abord aux Etats-Unis, puis il revint en Europe, vécut quelques mois_ à Bruxelles, ensuite à Anvers, et se fixa définitivement à Paris d'où il expédiait régulièrement des articles aux feuilles i nationalistes d'Irlande et aux journaux libéraux d'Ecosse et d'Angleterre. 11 collaborait également dos publications françaises. A la fin de 1895 l'entreprise du docteur Jameson et de Cecil Rhodes lui arracha une protestation appelée aussitôt à un grand retentissement.Il félicitait les Eoers d'avoir repoussé les flibustiers anglais à Doornkop en leur tuant une trentaine d'hommes et il dénonçait la complicité du gouvernement britannique dans cet at- ' tentât que M. Joseph Chamberlain s'empressait par ailleurs de désavouer. Enfin il prenait l'engagement, pour le cas où les Anglais renouvelleraient leurs attaques contre les deux [républiques de l'Orange et du Xransvaal, de | s'enrôler immédiatement dans l'armée des Boers, « '* * Cet engagement, il l'a tenu. Dès au lendemain de ia déclaration de guerre, il se rendait à Prétoria d'où il lançait un appel enthousiaste «aux volontaires d'Irlande ; contre l'Angleterre». En six semaines il avait! rallié deux mille hommes. En trois mois, aux frais du gouvernement transvaalien,il les avait transportés, groupés, équipés, armés, organi-; sés pour la guerre. 11 y avait, sous les drapeaux j des républiques menacées un corps essentiellement formé d'Irlandais et dénommé 1' «Irish Brigade». D'abord placée sous le commande-; ment de Botha., la brigade irlandaise — qui n'était pas une brigade mais seulement un régiment — plus tard forma brigade avec le corps de volontaires commandé par le lieutenant-colonel français de Villebois-Mareuil. Les Irlandais du colonel Lynch faisaient partie des contingents qui, le.24 janvier 1900, à la bataille de Spion Kop, tuèrent dix-huit cents hommes et quatre-vingts officiers au général Sir Red-vers Buller et le contraignirent à repasser la Tugela en abandonnant son artillerie. L'a guerre terminée par la conquête anglaise, M. Arthur Lynch déposa l'épée et rentra à Paris. Il y apprit presque aussitôt qu'à l'occasion d'une élection de remplacement, en novembre 1901, les électeurs de Galway l'avaient proclamé leur représentant à la Chambre des Communes. Ce mandat législatif restait insuffisant à le couvrir. En France il avait assuré la liberté de ROchefort et de Blanqui; en Angleterre il était annulé par une accusation de haute trahison incontestablement fondée. Le colonel redevenu journaliste hésita longtemps à venir occuper son siège de député. Il s'y détermina vers la fin de 1902, s'embarqua à Dieppe et fut arrêté au moment où il posait le pied sur le quai de Newhâven. Conduit à I.ondres et emprisonné, il comparaissait, le 23 janvier 1903, devant le jury criminel qui le déclarait coupable de haute trahison et il était condamné à la peine de mort. 11 avait soutenu son procès sans forfanterie mais aussi sans faiblesse, avec des arguments qui ne laissèrent point de produire quelque impression. Il niait que les Anglais fussent ses j compatriotes et il les dénonçait au contraire comme les oppresseurs de sa patrie. Il avait i pris du service dans une armée étrangère côn-. tre des forces étrangères. Il invoquait des comparaisons: Lockroy servant sous Garibaldi contre le gouvernement royal de Naples; Flou-rens, participant aux insurrections crétoises contre le gouvernement impérial ottoman. * * » La politique fit obstacle à l'exécution de l'arrêt, criminel. Le ministre de l'intérieur était alors M.'Akers Douglas (aujourd'hui Lord Chilston) et le premier ministre M. Arthur Balfour. On ne pouvait, leur attribuer la moindre sympathie pour l'Irlande ou pour les Irlandais, et ils avaient témoigné leur fermeté en ordonnant l'arrestation du colonel. Ils intervinrent cependant aussitôt auprès du roi Edward VII et obtinrent la commutation de la peine capitale en celle de travaux forcés à perpétuité. M. Lynch fut astreint a.u dur régime de la servitude pénale mais sans quitter la prison de Londres où il avait été conduit lors de son arrestation. Un an plus tard, toujours sous le même ministère conservateur,il bénéficiait du «ticket, of leave», c'est-à-dire qu'il était remis en liberté à titre provisoire et conditionnel, la police et l'administration pénitentiaire se réservant la faculté de l'appréhender de nouveau pour le ramener à l'application de la peme. Il demeura dans cette situation Jusqu'au 10 'juin 1907. Alors, les libéraux revenus au pouvoir, M. Herbert Gladstone (aujourd'hui le vicomte Gladstone) étant ministre de l'intérieur et Sir Henry Campbell premier ministre, il reçut avis de son aîree pardon». La sentence criminelle était annulée dans tous ses effets, le condamné rentrant 'dans l'exerçice de tous ses droits. Il alla occuper son siège à la Chambre des Communes et prêta le serment exigé de tous les représentants par la Constitution. Ainsi il reconnaissait, la souveraineté du Royaume-Uni et il engageait sa fidélité au roi. Aux élections générales il renonça au siège de Galway au profit d'un ami politique et s'en fut poser sa candidature dans la division orientale du district de Clare. Il y a été constamment proclamé réélu sans compétition. Dans l'intervalle de sa condamnation et de son entrée au parlement, M. Arthur Lynch avait étudié la législation. Le colonel est de- ' venu docteur en droit. Il n'est pas aux Communes de parlementaire ■ plus laborieux, plus assidu, plus modéré, ni , peut-être plus sincèrement anglais. A l'occasion M. Lynch intervient dans les débats orageux pour les pacifier; et il y réussit à force d'amabilité et de volonté conciliante. Un boulevardier parisien dirait à M. Lynch qu'il a le sourire. J'aime cette bonhomie et cette douceur chez un homme qui a failli être pendu et qu'on se figure involontairement, quand on cause avec lui, au bout d'une corde. * i * -s . Est-ce dire que l'influence réfrigérante de la ; vie parlementaire ait calmé les ardeurs belli- 1 queuses de la quarantaine et que l'épée du co- i lonel soit maintenant soudée par la rouille à : son fourreati? ' Il ne faudrait, pas trop s'y fier. Il a pu dernièrement, en réponse à une im- ' pertinence de Lord Hugh Cecil, formuler une ! profession de foi chaudement loyaliste, recon- , ] naître les mesures excellentes dont les Boers -1 et les Irlandais sont redevables à la politique I britannique, déclarer finalement qu'au cas | < d'une guerre nationale il serait des premiers 1 < sinon le premier à «rejoindre les couleurs de < Sa Majesté»; il nous confie en même temps , ] qu'il a, avec ses amis, envisagé l'éventualité ; d'une organisation de la résistance aux rebel- ! les de l'Ulster. ' ! Les deux mille Irlandais qui, dès son premier appel, coururent au bout du monde^ pour j combattre à ses côtés sous la bannière d'ome- , raude à la lyre d'or, n'entendraient-ils plus sa f voix s'il les conviait à une nouvelle prise d'ar- ( mes pour la défense de la libei'té politique et j de la'liberté religieuse? Il est à prévoir au con- I taire que X' «Irish Brigade» deviendrait réelle- i ment cette fois une brigade ou même une division.Au moins dans le comté de Donegal, où les «home rulers» catholiques sont dans la proportion de quatre-vingts pour cent, il y a déjà commencement d'organisation. Les paysans les pêcheurs, voire les comités ou les clubs nationalistes de la contrée ne disposent pas évidemment des ressources pour ainsi dire inépuisables de Sir Edward Carson. Ils ne doivent pas compter sur le concours des nobles lords pour les approvisionner d'armes et de munitions. Ne doutez pas rependant qu'ils se préparent, à intervenir dans les événements qui s'annoncent.C'est, là une des fatalités de la situation que les effectifs de la guerre civile augmentent chaque jour en importance numérique, tandis que les frères ennemis semblent chaque jour plus irrités et plus résolus. Harry LES FÂSTS OU JOUR 1 - GUILLAUME II ET LES CATHOLIQUES Le BçTliner Tageblaît publie la dépêche que voici de Munich; Le député catholique au Reichstag Jaeger affirme savoir qu'après la conversion de la landgrâfin de Hesse au catholicisme, l'empereur lui a envoyé un télégramme disant que si elle persistait dans sa conversion, elle serait exclue de la maison des Hohenzollern. (Il y en a, cependant, des Hohenzollern catholiques.)L'empereur lui a adressé ensuite une lettre longue de plusieurs pages avec toutes sortes d'appréciations sur le pape, sur les évêques, les prêtres et l'Eglise catholique en général. Voici le passage principal, d'après le député Jaeger: Tu te rallies à une superstition dont la destruction est la tâche principale de, ma vie. Le cardinal Kopp, qui était, très loyaliste, s'est saisi de la lettre, parce qu'il craignait que le respect de tous les catholiques allemands pour leur empereur en fût, ébranlé si le texte de cette lettre venait à être connu. Le député Jaeger ajoute que de pareils événements sont au plus haut point attristants et il exige de promptes et satisfaisantes explications. Il ne faut accepter cette information que sous toutes réserves. L'empereur est le svm-nus episcopvs, le chef suprême de l'Eglise luthérienne nationale de Prusse, mais, comme politicien, il n'a pas cessé d'estimer à. sa valeur l'influence du catholicisme dans le monde; il y voit en Allemagne un des soutiens de L'empire et il voudrait en faire en Orient un des atouts principaux de sa politique. Tel- est l'avis de l'ancien journal de Bismarck, les Hamburger Nachrichten, qui fait remarquer avec raison que, ni l'empereur avait vraiment écrit en 1901 une phrase pareille, elle serait parvenue à la connaissance du haut clergé catholique et du pape Léon XIII, qui, un an après, en 1902, ne l'aurait pas fait remercier par le feld-maréchal Loë, de la tranquillité dont les catholiques allemands jouissaient sous son règne. L'argumentation des Hamburger Nachrich-ten est d'autant plus forte que la nationaliste Taegliche Rundschau apprend que le cardinal Kopp a reçu des mains de la landgrâfin de Hesse la lettre de l'empereur, et Mgr Kopp, qui était à ce moment-là évêque de Fulda, accepta se dépôt à la condition de pouvoir «n disposer à. sa guise. La Germania, organe du parti catholique à Berlin, reproduit cette information de la Taegliche Rundschau. Mgr Kopp, possédant la fameuse lettre, aurait donc laisser commettre une bévue par Léon XIII en 1902? Voilà qui nous étonnerait fort de la part d'un prince de l'Eglise qui a donné souventes fois les preuves de ses qualités comme diplomate st comme homme d'Etat. D'ailleurs, l'officieuse Gazette de l'Alterna-jne du Nord annonce que l'on n'a pas retrouvé, ians les papiers du cardinal Kopp, la lettre adressée par l'empereur à la landgrâfin Anna ie Hesse, en 1901. Fox. Etranger L'assassinat de M. Caîsnetîe CE QU'A DIT M. HENRY BERNSTE1N PARIS, 2S. — Comme nous l'avons dit hier, .e juge d'instruction a entendu M. Henry Bersfein, qui avait demandé à être entendu ?ar M. Boucard, a la suite du témoignage de Urne Estradère, pour relater certaines cir ;onstances de nature à infirmer ce témoignage. Introduit à cinq heures et quart chez e juge, il y est resté jusqu'à près de sept leures. — Je ne songe pas à accabler une femme lui est aux mains de la justice, a dit M. Bern-stein dès le début de son audition; je n'ai lour but que de défendre la mémoire d'un îomme auquel j'étais tendrement attaché. Puis M. Henry Bernstein donna à M. Boudard des indications précises sur différentes conversations qu'il eut avec M. Calmette touchant Mme Gueydan. Il ressôrt de ces conversations que le directeur du « Figaro » avait i sa disposition maint moyen d'entrer en re-at-ions avec la femme divorcée de M. Cail j aux, sans avoir recours à Mme Estradère. j «Je sais, en effet, que le .jour même de la rablication par le Figaro » de la lettre « Ton o », Gaston Calmette a écrit à un commun rrancl ami de Mme Gueydan et de lui-môme, [ui est un collaborateur régulier du « Figa-•o », une lettre où il le priait de présenter à ,lme Gueydan ses profondes excuses pour le ;hagrin qu'elle pouvait ressentir de cette ou-1 blication et de lui marquer le soin extrême qu'on avait pris de ne rien laisser paraître qui ne fût strictement politique. » Ainsi, Calmette savait avec précision, dit M. Bernstein, à qui s'adresser pour faire transmettre à Mme Gueydan un message da la plus haute importance, et il est hors de doute qu'il n'a jamais fait à Mme Estradère la proposition bouffonne qu'elle a dite et qui ne supporte pas un instant l'examen. » Le témoin fonde son opinion, que M. Cal-, mette ne se serait en aucun cas adressé à* Mme Estradère, sur la manière d'être habituelle de M. Calmette vis-à-vis de l'ex-colla-borat-rice du « Figaro ». M. Cahnette se montrait, à son égard, d'une extrême réserve, ne lui parlait que fort sèchement et l'évitait autant qu'il le pouvait. En terminant sa déposition, M. Bernstein a dit à M. Boucard qu'il avait la certitude que jamais M. Calmette n'avait, demandé à Mme Gueydan communication de lettres de, Mme Caillaux-Rainouard, que la dite Mme Gueydan aurait pu connaître ou détenir. LE DENTISTE DE Mme CAILLAUX PARIS, 28. — M, Boucard â entendu au début de cet après-midi le dentiste de Mme Cail-laux, M. Gaillard, Celui-ci a confirmé au magistrat les déclarations de l'inculpée, à savoir que rendez-vous avait bien été pris, contrairement à ce qui avait été dit, le lundi, jour du crime, pour le mercredi suivant. La politique française A L'IMPRIMERIE CHASX. — LE LIVRE DE ROCHETTE DONT M. CAILLAUX CRAI- GNAIT LA PUBLICATION. PARIS, 28. — M. Chaix, directeur de l'imprimerie Chaix, a déclaré à un collaborateur du «Matin»: — Il est exact, en effet, que dans le courant de 1910, M. Rochette, qui était de nos clients, nous a confié l'impression de la brochure à laquelle il fait allusion dans la lettre publiée aujourd'hui dans le «Matin». » Le titre de cette brochure était «la Fortune mobilière de la France de 1890 à 1910». Dans le courant de 1911, nous avons remis à M. Rochette, à différentes reprises, et sur sa demande, des épreuves successives qui, chaque fois, nous sont revenues couvertes de corrections. Enfin, au commencement de 1912 autant qu'il nous est permis de le fixer par les bordereaux de payement du travail de nos ouvriers, M. Rochette nous a réclamé, de ce travail, dix épreuves définitives. Le travail, s'il avait été exécuté, eût comporté à ca moment une bro- - ~ chure de 70 .pages. Nous fournîmes à M. Rochette les dix épreuves définitives qu'il nous avait réclamées, et, depuis, nous avons attendu inutilement le bon à tirer. » Au bout de quelque temps, à une date qu'il nous est matériellement impossible aujourd'hui de déterminer, nous avons envoyé à notre client la facture du travail qu'il nous avait commandé. Cette facture a été réglée, sans qu'aucun bon à tirer nous ait jamais été remis. Par la suite, et en raison même de l'absence de ce bon à tirer, ia composition de la brochure fut distribuée et 1a, brochure ne fut jamais tirée. — Vous souvenez-vous avoir reçu de M. Rochette l'indication qu'il renonçait à faire tirer sa brochure? Est-ce sur son ordre que la composition en fut distribuée? — Il nous est impossible de répondre à cette question, pour l'excellente raison qu'il n'existe dans notre dossier aucune trace écrite de la commande de M. Rochette et de ses demandes d'épreuves... Tout cela fut traité verbalement. Nous signifia-t-il qu'il renonçait à l'impression de sa brochure, ou bien est-ce nous qui, notre facture étant réglée, et en l'absence de tout « bon à tirer » avons considéré que c'était là un "travail sans suite», pour employer l'expression dont nous nous servons habituellement, et en avons ordonné la distribution?... Nous ne saurions vous le dire après deux ans écoulés. Nous n'avions conservé ici qu'une seule épreuve de ce travail. Le parquet nous l'a fait réclamer ce matin. Nous la lui avons remise... Nous ne savons pas autre chose... Le voyage de Guillaume II L'EXPANSION ITALIENNE EN ASIE'MINSURE ROME, 27. — La « Tribuna » se félicite que, dans leur entrevue de Venise, le roi d'Italie et l'empereur d'Allemagne se soient entretenus de l'expansion italienne en Asie-Mineure. C'est là, dit-elle, un sujet qui devait être pris en considération par les deux gouvernements et les deux pays alliés. Depuis longtemps l'Allemagne a étendu ses ailes puissantes sur l'Orient. Guillaume II a repris les projets grandioses de Napoléon 1er, qui visent à déplacer vers l'Orient les bases de la politique européenne. Sans nourrir d'aussi vastes ambitions, l'Italie ne peut cependant rester inerte; elle doit prendre une position très nette vis-à-vis de ses alliés et de ses ennemis et faire en sorte que son bon droit soit, reconnu. « Si nous ne pouvons rien obtenir de nos ennemis, conclut la «Tribuna», tâchons au moins de nous rattraper du côté de nos alliés.» Il est à remarquer que tous les journaux italiens ont tenu, ces derniers jours, un langage analogue et insisté sur la nécessité pour l'Italie de marcher avec l'Allemagne et d'obtenir son concours pour sa propre expansion dans l'Asie-Mineure. La situation en Orient DURAZZO FETE LE PRINCE D'ALBANIE DURAZZO, 27. — A l'occasion de l'anniversaire de la naissance du prince, on a célébré, à la mosquée et, dans l'église catholique orthodoxe, des services divins solennels. A midi a eu' lieu une audience commune du corps diplomatique, au cours de laquelle le doyen, M. Burghell, ministre de Roumanie, a exprimé ses compliments au souverain. Ce dernier a répondu par des remerciements en termes chaleureux. Ce soir, le prince a donné un dîner auquel ont été invités tous les membres du corps diplomatique et les autres dignitaires et personnalités de la ville. La ville est Davoisée et illuminée.

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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