Le matin

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s.n. 1914, 27 Septembre. Le matin. Accès à 30 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pr7mp4wt6f/
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"Dimanche 27 Septembre 1914 SIX tMLQJE» - CINQ ClflWXÏMBS 21me Année N° 270 rédaction ic,/IEILLE BOURSE, 39 ,"i A>'VK«tS jéléphone ,-Rédaction : 81Ï ^tjonnoHients : (Un an . , . ► .lr. 1S.OO L„„r3 ? Six mois ..... 6.SO P* /Trois mois .... 3.SO l Un cUl ***... 16.OO ; -j-rerR < Six mois . '. . . , 8.SO F®® /Trois mois . . . '. S.OO l«i*CE» : France, Angleterre, Allemagne et Union ri], par trimestre, fr. 9.00. — Hollande et Grand-Duché, par trimestre, fr. .OO» L «mon», se Doursuit iusau'à refus formel. LE MATIN OOXJRXA.L QUOTIDIEN administration 39,VIEILLE BOURSE, 39 % AIWER» . Téléphone Administration : 961 C de CAUWER, Directeur An ji oncea x Annonces la petite ligne, fr. 0.3(> Annonces financières id, » 1 .OO Réclames la ligne, » 1 KO Faits divers corps id. » 3 OO Chronique sportive id. J 3.00 Faits divers fin id. » îi.OO La Ville id. î S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bru&celtes . chez MM. j. lebègue & c®. Deux Taube veulent survoler Anvers lis sont accueillis à ceups de shrapnels @f prennent la fuite ANVERS, 26 septembre. — (De source sû-, - Dans la matinée, un «Taube» a sur-lé Duffel et ta jeté deux bombes qui sont mbées dans l'eau et n'ont ainsi causé au-m dégât. L'aéroplane a continué 9ur ,ntich, puis est reparti vers le Sud. Cette après-midi, un autre «Taube» ta iHolé la ville par l'Est. Son arrivée avait (Signalée et les officiers dont la mission il de protéger Anvers contre les «Zeppe-ir et les aéroplanes ennemis, ont pu don-!f. en toute connaissance de cause l'ordre m batteries spéciales dont nous disposons cet effet, de l'accueillir à coups de irapnels et de le mettre en fuite. Dès i'ou-irture du feu, on a pu voir le «Taube» tndre immédiatement une hauteur telle l'il a disparu à bien des yeux, ce qui, autre part, l'a mis ciana l'Impossibilité de ire de l'observation utile. Ajoutons qu'une poursuite du «Taube» jr nos aviateurs avait été entreprise dès ie l'ennemi avait été signalé, mais que lie poursuite devint rapidement sans ob-I, le visiteur ayant prudemment pris la iiite. t Jaube» est chaudement accueilli à Anvers et s'enfuit en quatrième vitesse Hier après-midi, nous avons eu la visite — |iie fort courte, il est vrai, ou, pour mieux re, èoourtée —- d'un «Taube» allemand, qui Mit de la direction de Lierre et piquait bit vers la ville. P volait à une hauteur de 1,800 mètres envl-ii et, sous le ciel d'un bleu profond, il ap paraissait grand tout au plus comme une hirondelle. Mais la foule eut vite fait de le reconnaître et le spectacle était pittoresque, dans les quartiers populeux où de puissantes commères tendaient le poing vers l'oiseau de malheur en lui adressant des épithètes les plus... imagées. Mais un éclair apparut tout près de l'appareil et un nuage gris se forma en boule, s'im-mobilisant dans le ciel. On perçut aussitôt le bruit très net d'une détonation : c'était un de nos canons qui venait de pointer vers le «Taube». A l'instant même, l'appareil, qui semblait survoler Zurenborg, vira presque sur place et prit la direction de Lierre, tandis que les obus continuaient à éclater à côté et au-I dessus de lui. Le septième coup le mit sérieusement en péril : on le vit à ce moment qui se mit à vasciller d'une façon inquiétante et il est certain que des éclats d'obus doivent l'avoir touché. Mais il parvint à retrouver son équilibre et, prenant de la hauteur, on le vit disparaître peu après. Dans le public, que cette chasse en plein jour avait vivement excité, on racontait qu'avant d'atteindre les lignes allemandes, le « Taube » a pu être abattu. Nouveaux détails — Trois bombes jetées... sans résultat Il nous revient que trois bombes ont été jetées de l'un des avions allemands, sans aucun résultat. t'une est tombée à proximité de l'écurie de la fabrique de MM. Bal et Cie, une autre près du Boschuil et la troisième près du château de M. Beuckelaers, toutes trois sur territoire de Schooten. Ils n'ont pas réussi à blesser le moindre citoyen inoffensif. Leur exploit d'assassin a ainsi obtenu un résultat absolument nul. LA SITUATION GÉNÉRALE A S'Est te n'avons pas reçu de communiqué officiel ïnçais de 15 heures; mais, comme nous le tons plus haut, le bruit court que l'aile droite Nantie se serait retirée de la France sur Ions, A ly@uest l'occupation par les Russes de la ville de 'islok à la frontière austro-hongroise marque «nouveau progrès vers l'investissement étroit icomplet de Przemysl. On sait qu'une fois cette dernière place forte pibée, il ne reste plus qu'un dernier rempart (Autriche, qui est Cracovie. ïouî indique que les Allemands ont amené 1 ce côté et vers la Pologne russe des ren-Mitres sérieux, mais il leur sera matérielle-M impossible de tenir en échec les masses payantes que les Russes dirigent contre eux. «parle de quatre millions d'hommes qui ne «lent que la première partie d'une armée de j*millions de soldats. Rien n'arrêtera ce flot «In et si, en raison même de sa masse, i! s'écoule lentement, sa progression n'en sera que plus difficile encore à arrêter. En Belgique Comme nous l'avons dit dans notre précédente édition, les troupes allemandes chargées d'observer la place d'Anvers se sont massées dans la direction d'Alost. Elles se sont trouvées en contact sur divers points avec nos troupes et la situation générale de l'ennemi en Belgique semble loin d'être favorable. Tout va très bien: qu'on nous pardonne de n'en point dire davantage aujourd'hui. La moindre communication sur les opérations qui se poursuivent pourrait en compromettre le résultat qui promet d'être brillant. ^©S tP'OïSgSSS portes d'ÂSosf Samedi à 5.40 heures du soir nos troupes occupaient le vtliage d'Alost-Schaap-stal à t kilomètre d'Alost. Succès sur toute la ligne. lux avant-postes S&iccès beige A Hofstade •"os sommes repartis vers Hofstade e' P® constaté, ici comme ailleurs, que 1e Wtion belge demeure excellente. Partou' | waves petits soldats, ou sur la défensive . a l'offensive, sont, je vous prie de 1( r,e. «un petit peu là». Tous sont vaillant; lorsqu'il s'agira d'aller planter leui jeau en plein centre des positions aile Ma' cl-0?ez-moi, ils marcheront. Ne sa .ls Pas qu'ils ont derrière eux, ou plu M leur tête le plus courageux et le plus Mue des chefs? Ne comprennent-ils pa: 's luttent pour l'indépendance de la Patrie lÇjr ls maintien du renom de notre pa Rêvant ie triangle stratégique des soldats ht v?me ^ Sanguinaire, nos troupiers ' soliùtment installés. Nous les avons trou . aujouri'iiui, comme hier, de plus en plu; , ws Les quelques têtes d'Alboches qu'or ie.!evait de temps en temps ne tardaienl ,s a et.-e descendues: ça.m'a fait pense! j/jeu d* massacre» ou «des innocents» L0W; les innocents envahisseurs qui fnto ei}t,1 'tluire au silence la Wallonie ar-L? et la Flandre têtue. L J? avancer ici un peu plus loin que 'Upst DaiS t)'erltot repartais pour A Sempst V*. ^ite d'un piquet d'infanterie je m£ Bon ■ âEns Petit villa£Q de Sempst. Je us 6 ic* J3 m®me aspect de désolation et s, fance :jue partout ailleurs où les sol-t .e Guillaume II le Sanguinaire sont pas-LLes maisons décapitées, à demi écrou-.t'carbonistes, privées do fenêtres, ont un ter-ent^3le ne sont cIue ruines et dé-les: l'église n'est plus ^u'un amas de murailles noircies par l'incendie et les candélabres ainsi que les objets du culte traînent. I pulvérisés, tordus, presque fondus, sur un tapis de pierrailles... Dans une petite étable attenant à une maison, j'entends un grognement; j'ouvre la porte: un malheureux cochon, abandonné là depuis combien de temps, tente de sortir et chancelant, titubant comme un... Allemand . ivre de vin belge s'en vient au-dehors, reni-' fiant, aspirant d'un groin frémissant: encore ; un jour ou deux et la pauvre bête tombait ' d'inanition. Près du pont de Sempst les maisons sont ! complètement détruites. Au delà, à quelque ! mille ou onze cents mètres une dizaine de fantassins allemands se glissent dans la prairie voisine du petit bois de Sempst. Un roulement de mitrailleuse belge les met prompte-' ment en, fuite... La soupe Au château de Geerdeghem une colonne [ d'ambulanciers belges bivouaque. Il y a là ' un jeune prêtre, un carme tête nue et pieds nus, deux instituteurs d'Anvers et un avocat de notre ville. Avec eux quelques soldats se partagent les endroits moelleux do l'ornière ! bordant la route: c'est là que dorment militaires, brancardiers et ambulanciers. Devant la ruine — déjà décrite par moi — du château, deux grosses marmites achèvent de laisser bouillir une soupe dont les exhalaisons sont plus qu'appétissantes. Un cuisinier militaire,quelques poils blonds au menton, une bonne figure rose et réjouie nous regarde avec sympathie. On dirait à le voir là, devant ses fourneaux et ses marmites, en plein air, une sorte de dieu mythologique... Xlais, trêve de poésie! Le Vatel soldat vient (.'apporter une jatte. Il la rince, puis, l'ayant emplie de bouillon, d'un geste cordial et bon enfant, il m'offre du breuvage d'avant-poste; et c'est succulant, ce potage fortifiant, où des morceaux de légumes tiennent lieu de vermicelle. Les soldats, à me voir apprécier leur «soupe» semblent tout satisfaits. En remerciement, nous leur distribuons des cigarettes et des journaux que, sans leui- amabilité,nous leur aurions tout de même partagés. Et, se ■ mêlant à l'odeur du bouillon, voici s'épanouir | dans l'air le parfum particulier du tabac I blond et léger. I Le chansonnier Un officier, très aimé de ses hommes, comme le sont, du reste, tous nos chefs belges, lesquels n'ont ni la morgue, ni la brutalité des Hauptmànnen de Guillaume II le Sanguinaire, tient à nous présenter l'un de ses hommes, g C'est un brave Wallon, attaché aux services du fort de Waelhem, et, à ses heures d'inac- t tion, ce militaire compose des chansons guerrières, des marches militaires, des airs martiaux. J'ai sous les yeux le texte d'une de ses , chansons. Je l'ai entendue chanter, là-bas, à c quatorze cents mètres peut-être des postes allemands. Elle est simple, mais d'une style énergique et mâle. Le Boi, les çhefs, les sol- s dats y sont exaltés en termes sobres et jus- c tes, et les Alboches, les infâmes « Boches », in- _ cendiaires et bandits y... «prennent quelque chose pour leur rhume», comme on dit en lan- g gage de tranchée. Cette chanson, je regrette, I faute de place, de ne pouvoir la transcrire ici. ! Un jour ou l'autre elle paraîtra probablement 1 dans l'une ou l'autre de nos éditions. Mais comment trouvez-vous nos hommes qui, tout en canardant l'ennemi, tout en bataillant, tout en veillant constamment à la sécurité de ceux qui gardent nos avant-postes, trouvent encore le cœur, l'esprit et le sentiment nécessaires pour composer et chanter des couplets enthousiastes.Allons, allons, nos soldats sont l de rudes et bons enfants et, à les fréquenter de près, on finit par les adorer ! r A Opwijck ' De Sempst, nous rentrons par Malines et ? prenons rapidement le chemin de Heffen, qui nous mène directement à Saint-Amand. Ici " nous bifurquons et nous nous engageons sur la route de Buggenhout. On me conseille la v prudence, mais accoutumés comme nous som- 11 mes, mon chauffeur et moi, à nous glisser par- e tout, nous risquons la traversée du petit bois F de Buggenhout. Des cavaliers, au loin, défi- 11 lent sous les arbïes. C'est pittoresque comme un vrai tableau de genre ce passage de trou- 8 »es montées dans la nuit verte de la petite a futée. Mais, sont-ce des Belges? Sont-ce des ï Allemands? Une auto-mitrailleuse belge revient. Elle vient de perdre son officier, le com- £ te Adrien van der Buight. Il a été blessé, au ( poste d honneur, d'nne balle dans le poumon. On m'assure que le brave soldat en reviendra. Nous nous arrêtons un instant au seuil de la petite église, habillée de feuilles, qui domine de sa petite masse pieuse la bifurcation de deux chemins. Nous entendons ici un concert qui n'est pas précisément mélodieux. A gauche, à droite, devant, derrière nous, les canons tonnent et vo- t citèrent. En avant 1 Nous poursuivons. A la c sortie du bois, nous devons renoncer à contt- 1 nuer. Là-bas, une ferme flambe, et le moulin de Peyseghem, caché par le bouquet d'arbres I nous apparaît. Les obus l'entourent littérale- \ ment d'un cercle de mitraille, de feu et de ter- t re pulvérisée expédiée en l'air. Des Allemands la-bas, se précipitent... en arrière et fuient' r Nos obus les suivent et courent encore plus s vite qu'eux-mêmes. f Nous rebroussons chemin. De tous côtés,dans c le bois, et à son orée, nous sautons par-dessus i des tranchées que, depuis le matin, les Allemands ont dû abandonner. L'ennemi semble à 1 présent essayer de se reformer à Merchtem et a Wolverthem. Il a abandonné le moulin de Peyseghem et Opwijck, bien que des gens m'af- a firment avoir vu venir jusque dans la gare de n cette dernière localité un train blindé aile- a mand. Des batieries, placées vers Opstael, canon- r nent en ce moment Opwijck et balayent l'ex- t trémité du bois de Buggenhout ainsi que la pointe avancée de Merchtem. a A Heizijde l Nous rebroussons, retraversons Buggenhout 1 et filons jusqu'à la garde de Heizijde. Nous dé- I passons les lignes belges et je m'avance jus- • qu'aux premières maisons de Lebbeke. Le canon tonne. Des mitrailleuses ronronnent. Les fusils, là-bas, parlent sur un ton peu amène. Je parviens à m'engager dans les prairies humides entre Lebbeke et Opwijck, puis entre Lebbeke et Saint-Gilles. Mais ici, force m'est de m'arrêter. Je pourrais me faire prendre pour un Allemand et cette aventure-là, qui pouvait être supportable, autrefois, à Louvain c et. dernièrement, au Pays de Waes et à Anvers, d serait ici très désagréable. -v La bataille bat son plein et c'est dommage d de devoir quitter la ligne de combat, ligne que désertent les Allemands, battant en retraite: 2 l'ennemi, semble-t-il, détale à toute vitesse. c Nous reprenons un chemin de traverse et t nous voici bientôt à la garde de Lebbeke. r Des prisonniers t c Ici nos gendarmes ramenent deux soldats de ci Guillaume II le Sanguinaire. Ce sont des gens qui se sont fait prendre à l'instant. L'un, assez \ grièvement blessé au bras et à la tête, semble t abattu ; l'autre a franchement l'air du plus innomable des bandits : ils ne sont ni jolis n ni agréables à voir ainsi, les troupiers aile- s mands. Ce sont des prsonniers : tâchons d'oublier la haine que nous nourrissons pour tout ce qui est de sang allemand. n  la gare de Lebbeke e Derrière la gare de Lebbeke,, couché contre u quelques troncs d'arbres, j'assiste à l'agonie de- n la vieille redoute de Termonde où, obstinés p encore, quelques alboches continuent à résis- b ter. On les bombarde, on les canarde. J'estime 1 qu'en retraite complète de Termonde les Allemands laissent derrière eux un paquet d'hom- n mes, sacrifiés à l'avance et destinés à couvrir t à tout prix la retraite du groS de leurs troupes, i Nos hommes ont ramassé des sabres de hus- J & Jn croiseur russe coule un croiseur et deux torpilleurs allemands LONDRES, 24 septembre. — Le « Daily Mail » annonce [ue le croiseur russe « Bayan » a coulé un croiseur et deux orpilleurs allemands dans la Baltique. Les navires allemands ont été surpris au moment où ils iherchaient à poser des mines. NOTE. — L© «Bayan» est un croiseur de *2' > I> tonnes eon-truit en 1907 et filant SI nœuds. Il est armé de deux canons le @ pouces et de huit canons de 6 pouces. .'aile droite allemande serait tournée - Retraite sur Mois OSTEIMDE, 26 septembre. — Sous toutes réserv&s. — Le iruit court à Gand que l'aile droite allemande se serait ■etirée de la France sur Mons. , n iimiii■■mum»_ iMiiiiM ■laimiiH m «min ards de la mort, des selles d'officiers et des ( rmes abandonnées. Le canon tonnait tou-)urs, tonnait sans trêve, quand sonna pour \ loi l'heure de rentrer faire de la copie. J'ai >ut lieu de croire d'après ce que mes yeux ont u qu'à l'heure actuelle il n'y a plus d'Alle-lands entre la gare da Lebbeke et la redoute, t que cette redoute (distante de mon dernier oint d'observation d'environ cinq à six cents îètres) est belge à présent. Et c'est avec de la joie au cœur que j'enre- c istre les succès des troupiers belges que j'ai i ccompagnés Souvent hier, suivis parfois, et i récédés pendant une heure ou deux. Les Allemands ont un grand nombre de tués t un total inappréciable de blessés. — Maurice Sauchez. A OSTENDE ! La «Jacqueline» est rentrée j La Jacqueline est rentrée mercredi à Os- t ende. Son retour était impatiemment attendu, i e bateau étant parti le 4 mars dernier pour 3 Congo. Beaucoup de monde à l'estacade ; tout l'équi->age est intact, à une unité près. On se sou-ient, en effet, que M. Blondé, frère du capi-aine, est décédé au Congo. Le voyage accompli a d'autant plus de mé-ite et honore d'autant plus le commandant et es hommes, qu'il a été effectué dans des para-es que les pêcheurs n'ont jamais fréquentés; omme on le voit, les Ostendais méritent tou-ours leur renom d'intrépides navigateurs. .es journaux anglais—Le Zeppelin OSTENDE, 26 septembre. — Les journaux nglais arrivent de nouveau. On dit que cette îesure de défense d'hier a été prise par les utorités anglaises, pour 3<î heures seulement. Dorénavant, les journaux anglais ne pour-aient plus publier des cartes indiquant la sl-jation des troupes alliées. Au sujet du Zeppelin, il est regrettable, lors que l'arrivée probable fut annoncée une emi-heure auparavant de Thielt et de Thou-out, que les aûtorités d'Ostende ne prirent ucune mesure et ne firent même pas éteindre îs réverbères. _e bourgmestre proteste contre l'attentat du "Zeppelin" — Une dépêche au gouvernement (fô Washington. OSTENDE, samedi. — Par dépêche de notre orrespondant. — Le bourgmestre de la vill» .'Ostende a remis vendredi la protestation sui-ante entre les mains de M. Johnson, consul es Etats-Unis d'Amérique à Ostende. «Dans la nuit du 24 au 23 de ce mois, vers heqres, un «Zeppelin» a survolé la ville .'Ostende, jetant sur son territoire plusieurs ombes, dont l'explosion a causé des dégâts latériels importants. » Considérant que la ville d'Ostende est une ité ouverte, je crois de mon devoir de déposer ntre vos mains une énergique protestation ontre cette injustifiable violation du droit es gens. » Je vous saurais gré, monsieur le consul, de ouloir accueillir la présente protestation à :utes fins que de besoin. «Veuillez agréer, M. le consul, avec les re-îercîments de la population tout entière, l'as-urance de ma haute considération. (signé): » Aug. Liebaert. » En réponse à cette protestation, le bourg-lestra d'Ostende vient de recevoir la lettre uivante du consul des. Etats-Unis : « J'ai l'honneur de vous accuser réception de i otre communication d'hier, le 25 septembre, ! t, en accord avec votre demande, j'ai envoyé ne communication par câble à mon gouvér-ement, à Washington, en transmettant votre rotestation concernant le lancement des bornes dans la ville d'Osende, le 24 septembre 314. «Veuillez agréer, M. le bourgmestre, avec '■ les salutations les plus distinguées, mes sen- 1 (ments les plus respectueux. ( » Le' consul des Etats-Unis d'Amérique : H. A. i obnson. » Sur le front russe Les Russes capturent un train blindé PETROGRADE, 26 septembre. — On apprend lu'au Sud de Przemysl, les Russes ont canon-' lé et capturé un train blindé autrichien armé le mitrailleuses et de canons. L'investissement de Przemysl . PETROGRADE, &4 septembre. — Un cSfàrtîiJ îiqué officiel dit que, dans leur poursuite des roupes autrichiennes, les Russes Ont occupe Vislok, ville située sur la frontière de là Hongrie, dans les Carpathes, et à 75 kilomètres au iud-est de Przemysl. Sur le front allemand, les Russes sont en :ontact étroit avec l'ennenli, mais aucune rrande bataille n est engagée de ce côté. SUR MER La flotte française va bombarder Cattaro BORDEAUX, 24 septembre. — Le conseil des ninistres s'est réuni sous la présidence de M. ^oincaré. Le ministre de la marine a indiqué iu congeil que la flotte débarqua à Antivari: les batteries de gros calibre en même temps lu'un corps d'artilleurs. Cette force, qui se rouve sous les ordres d'ijn capitaine de fré-«ate, arme le mont Lovcen, isitué au nord de ^ettigné, d'où il va procéder à un bombarde-nent énergique des forts de la ville et du port le Cattaro. Le ministre a rappelé que les forts :ommandant les bouches du Cattaro ont été dé-' rijits par le bombardement effectué il y a' juelques jours par l'amiral Boué de Lapey-' •ère. ' • Le "Goeben" et le "Breslau" dans la mer Noire ODESSA, 24 septembre. — Le Gœben et le Ireslau, ainsi que des torpilleurs turcs se-•aient sortis dans le Bosphore, dans la direc-,ion de la mer Noire. Les officiers et l'équi-iage de ces bâtiments de guerre portent l'uni-:orme de marins allemands. Lâchetés allemandes La presse anglaise rapporte que les sous-narins qui ont coulé trois croiseurs anglais ivaient manœuvré à l'abri de bateaux de pe-:he allemands qui avaient arboré le drapeau îolla'ndais. Un de ces bateaux de pêche venait d'être cou-é par les croiseurs, qui l'avaient surpris au noment où il posait des mines. Non contents de cette première lâcheté, les ;ous-marins allemands ont encore tenté de tor->iller un caboteur anglais inoffensif qui se iortait au secours des naufragés ! Il est certain que les sous-marins furent tou-•hés, car cinq matelots allemands ont été re-lêchés par les Anglais, ns ont été débarqués i Harwich. En Afrique du Sud Les Allemands font un raid et capturent... un commissaire de police CAPETOWN, 26 septembre. — Une patrouille illemande a fait un raid dans la Walfisch )aie, et captura un sous-officier de police. Elle issaya de faire sauter la jetée et de détruire m remorqueur, mais ne causa pas de dégâts. - ReUter.

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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