Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques

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16 août 1914
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s.n. 1914, 16 Août. Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tb0xp6wk44/
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16 AOUT 1914. TRENTE-ET-UNIEME ANNEE. - N" 33. LE MOUVEMENT GÉOGRAPHIQUE ABONNEMENTS Belgique .... 12 francs par an. Union postale . . 15 — — Un s'abonne au siège du journal et dans tous les bureaux de poste. JOURNAL PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE A.-J. WAUTERS, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA COMPAGNIE DU CONGO POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE. BUREAUX ADMINISTRATION ET REDACTION 13, rue Bréderode, à Bruxelles. Adresse télégraphique : « Congo » Téléphone n° 564. L'INVASION (Avec une carte en supplément, ) (P r(ÊW ECO y DE semaine de guerre. Les forts de Liège continuent à battre les routes de la vallée de la Meuse ; la grosse artillerie allemande essaye de les réduire. La ville ouverte est aux mains de l'ennemi qui s'y fortifie. Le Limbourg et la Hesbaye ont été envahis par des divisions de cavalerie allemandes qui ont passé la Meuse à Lir.he et se sont avancées jusque dans le BrabanU L'armée belge leur barre la route le long d'une ligne allant de Diest à Namur, via Tirlemont. Elle forme le centre d'une barrière défensive. Des combats victorieux ont fait reculer l'ennemi, à Haelen, près Diest, et à Eghezée, au nord de Namur. Des forces ennemies assez considérables ont occupé également le Luxembourg, principalement dans la vallée del'Ourthe. L'héroïque défense de la position de Liège qui, depuis onze jours arrête et entrave la marche en avant des envahisseurs, provoque de toutes parts, en Europe, une explosion d'enthousiasme et vaut à la Belgique et à son Roi les sympathiques félicitations du monde civilisé (1). Mardi 4 août. BERLIN. — La déclaration des socialistes allemands. Au Reichstag, le député Hasse prend la parole après le chancelier de l'Empire et fait, au nom des socia-listes-démocrates allemands, la déclaration suivante : « Au nom de mon parti, je fais la déclaration que voici : « Nous vivons une heure où se pose pour nous la question de vie ou de mort. « La politique impérialiste est cause que le monde entier est en armes et que les peuples se ruent les uns contre les autres, répandant un torrent de sang sur l'Europe. Ce sont les défenseurs de cette politique qui en portent devant le monde la pleine responsabilité. (Applaudissements des socialistes-démocrates.) « Les socialistes-démocrates ont combattu cette politique de toutes leurs forces et à l'heure actuelle ils la (1) Nous complétons notre chronologie des premiers jours par un certain nombre de notes relatives aux 4, 5, 6 et 7 août, et nous continuons la suite des événements des 8, 9, 10, 11, 12 et 13. — 415 — combattent encore avec leurs frères français qui ont toujours travaillé au maintien de la paix. Nos efforts n'ont pas abouti. Nous nous trouvons en état de guerre et sous la menace d'invasions ennemies dans notre pays. Nous n'avons plus à nous prononcer sur la raison d'être de cette guerre et il ne reste plus qu'à étudier les moyens de défendre nos frontières. Mais nous avons le droit de penser avec douleur aux millions de compatriotes qui se trouvent entraînés, malgré eux, dans cette catastrophe! [Ovation.) •— j LE GÉNÉRAL LEMAN Gouverneur militaire de la position fortifiée de Liège. « C'est eux qui vont souffrir des horreurs de la guerre. Nos vœux accompagnent nos soldats; mais nous pensons aux mères qui ont dû se séparer de leurs fils, aux femmes et aux enfants privés brusquement de leur soutien qui vont souffrir de la misère et de la faim. Demain, des milliers d'invalides et de blessés nous reviendront. Nous considérons qu'il est de notre devoir d'alléger leurs peines à tous et de les soutenir dans leur mission. » (Ovation.) Jeudi 6 août. LONDRES. — M. Asquith aux Communes. Le premier ministre du Royaume-Uni prononce un discours que jette la plus vive lumière sur les débuts — 416 — du conflit. Ce discours restera comme un modèle d'éloquence simple et forte, calme et émouvante par la sincérité qui vibre dans chaque mot. En voici les passages qui intéressent surtout la Belgique. Le ministre rappelle les propositions que fit l'Allemagne à la Grande-Bretagne pour obtenir sa neutralité: Quelle est l'essence de cette proposition ? En premier lieu, on nous demandait, derrière le dos de la France à qui elle devait rester cachée, de permettre à l'Allemagne, dans le cas d'une guerre heureuse, d'annexer toutes les possessions et toutes les colonies de la France. Que signifiait cette proposition, en ce qui concerne la Belgique ? Qu'eussions-nous, si nous l'avions accepté, pu répondre à l'appel émouvant qu'elle nous a adressé, à sa demande que nous remplissions notre promesse solennelle de garantir sa neutralité ? Nous aurions été obligés de lui dire qu'à son insu, nous avions trahi, en faveur de la puissance qui la menaçait, notre parole de rester fidèle à nos engagements. La Chambre des communes, ce pays a lu, il y a quelques heures, l'appel pathétique adressé par le roi des Belges à son peuple. (Applaudissements.) Je n'envierais pas l'homme qui pourrait, sans s'émouvoir, lire cet appel. (Applaudissements.) Les Belges luttent, ils perdent leur vie. (Vifs applaudissements.) Quelle aurait été la position de la Grande-Bretagne aujourd'hui, si elle avait accueilli cette proposition infâme ? (Applaudissements violents et répétés.) Oui, et qu'eussions-nous obtenu en échange ? Qu'eus-sions-nous obtenu, pour prix de notre trahison et de notre déshonneur ? Une promesse — rien de plus — de l'Allemagne et relative à des éventualités, une promesse, — je suis au regret de devoir le dire, mais il faut que l'histoire l'enregistre, — donnée par une puissance au moment même où elle déchirait les traités et nous invitait à l'imiter ! Si nous avions hésité ou temporisé, notre gouvernement se serait déshonoré. Nous aurions trahi les intérêts du pays, intérêts dont nous avons la garde. Heureusement, sir E. Grey veillait. 11 a repoussé avec mépris les offres qui lui étaient faites. Il a multiplié, sans se décourager, les efforts pour maintenir la paix. Hélas! ce fut la guerre : Si l'on nous demande pourquoi nous luttons, je répondrai en deux phrases. En premier lieu nous luttons pour nous acquitter d'un engagement international solennel qui, s'il avait été pris dans la vie ordinaire par de simples citoyens, aurait été considéré non seulement comme une obligation juridique, mais comme une obligation morale qu'aucun homme d'honneur n'eût pu remédier. Je dirai, ensuite, que nous luttons pour défendre, en ces jours où la force matérielle semble parfois le facteur dominant, l'influence essentielle qui domine le développement de l'humanité, le princ'ipe que les petites nationalités ne peuvent pas être écrasées, au mépris de la bonne foi internationale, par le pouvoir arbitraire d'une puissance forte et dominatrice. Jamais Etat n'entra dans un grave conflit ■— et celui-ci est un des plus graves que l'histoire connaîtra jamais ■— avec une conscience plus pure, avec une conviction plus forte qu'il va lutter non pour attaquer ou pour protéger ses intérêts égoïstes, mais pour défendre des principes dont l'existence est essentielle pour la civilisation du monde, avec la pleine conviction que non seu- — 417 — A ce numéro est jointe une carte en supplément pour nos abonnés.

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