Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques

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s.n. 1914, 01 Mars. Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/707wm1512z/
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1" MARS 1914. TR ENTE-ET-UNIEM E ANNEE. — N° 9. LE MOUVEMENT GEOGRAPHIQUE ABONNEMENTS Belgique .... 12 francs par an. Union postale . . 15 — — On s'abonne au siège du journal et dans tous les bureaux de poste. JOURNAL PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE A.-J. WAUTERS, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL Dl LA COMPAGNIE DU CONGO POUR LE COMMERCE ET L'lND08TRIE. BUREAUX ADMINISTRATION ET REDACTION 13, rue Bréderode, à Bruxelles. Adresse télégraphique : « Congo » Téléphone n° 564. LE RÉSEAU FLUVIAL NAVIGABLE DU HAUT CONGO ET LES BATEAUX GLISSEURS DE M. ROBERT GOLDSCHMIDT (AVEC DEUX CARTES) tVANT d'exposer le nouveau et passionnant problème qu'achève de résoudre et que sous peu expérimentera sur place M. Robert Goldschmidt, un coup d'œil rétrospectif et quelques commentaires sur le réseau fluvial du haut Congo ne seront pas inutiles. Lorsqu'à la fin de l'année 1886, je fis paraître un numéro spécial, pour informer les lecteurs du Mouvement géographique de la constitution^ Bruxelles, et à l'initiative du capitaine Thys, d'un comité d'études pour l'étude et la construction du chemin de fer du Congo, j'insistai sur l'heureuse disposition hydrographique que présentait, au point de vue des moyens de pénétration, le réseau fluvial du Congo et de ses grands affluents (1). Pour mieux me faire comprendre, je dressai un croquis sommaire de ce réseau; je le reproduis ci-contre, d'après le numéro du 31 octobre 1886 (p.91). Dans le commentaire dont je l'accompagnais, je disais : « Les explorations de ces dernières années ont jeté une vive lumière sur le bassin central africain. Au lieu de présenter à tout moment des entraves à la navigation, comme on a pu le supposer un instant, le haut Congo et ses puissants affluents constituent un des plus magnifiques réseaux fluviaux qui existent, admirablement disposé, largement navigable et venant aboutir à un point unique : le Stanley-Pool ». (I) Déjà j'avais publié un tableau d'ensemble sur le même sujet, dans le numéro du 10 janvier 1S86, p. 2. Je faisais suivre cette constatation du tableau détaillé du réseau fluvial reconnu qui, à cette époque, se chiffrait par 8,800 kilomètres de rivière libre; et j'en tirais immédiatement argument pour affirmer l'avenir commercial de ce prodigieux développement de rives accessibles aux steamers.Mon argument frappa et le croquis qui le vulgarisait, accompagné du tableau, eurent largement les honneurs de la publicité. Dès 1888, Elisée Reclus reproduisit l'un et l'autre, dans le chapitre IV du volume XIII de la Nouvelle géographie universelle (pp. 183 et 187). Comment se fait-il que ce fameux réseau, vanté lorsqu'il s'agissait de célébrer le brillant avenir du Congo garanti par la navigation qui, à partir de Léopoldville, s'ouvre à l'industrie des hommes, ne réussit pas à conserver les faveurs de l'Etat du Congo? Comment se fait-il que, trente ans après sa reconnaissance, il ne soit pas encore utilisé comme il convient par ceux -là même qui l'ont découvert et qui, à un moment, en chantèrent bien haut la valeur? De petits vapeurs de faible tonnage et d'un confort dérisoire continuent à desservir le grand bief entre le Pool et les Faits; ils mettent dix-sept jours à faire le trajet à la montée et risquent, à chaque moment, de toucher la roche ou de s'ensabler sur un banc. Lors d'un voyage, en 1909, le bateau la Flandre, qui transportait le prince Albert, toucha deux fois le fond entre Nouvelle-Anvers et Coquilhat- ville (1). Le Kasai et le Sankuru ne sont balisés qu'en quelques rares endroits et,officiellement, on assure que les deux grands cours d'eau qui se complètent si admirablement, sont impropres à la navigation commerciale. Plus haut, c'est pis encore : le « Transcongolais » s'achève et l'on en est encore à se demander si les steamers pourront librement et en toute saison, circuler entre Kongolo et Bukama! Cette situation n'est pas seulement démoralisante, elle est aussi quelque peu ridicule, surtout pour ceux qui, il y a déjà trente ans, vantaient à l'envi « le merveilleux réseau navigable du haut Congo ». Heureusement qu'il existe des hommes qui ne se découragent pas vite, qui ont l'audace de regarder en face les problèmes qu'ils s'efforcent de résoudre et les difficultés qu'ils s'attendaient à rencontrer sur leur route, qui ne se résignent pas à baisser pavillon devant la toute-puissante Routine. M. Robert Goldschmidt est de ceux-là. * * * Frappé, lors de son séjour au Congo, il y a deux ans, par l'état misérable de la navigation dans le haut fleuve, de la lenteur fastidieuse des communications et du manque de confort à bord des bateaux, il s'ingénia, pour sa satisfaction personnelle, à rechercher des remèdes à une situation qui se prolongeait outre mesure et qui était un obstacle à la mise en valeur rapide et au progrès de la colonie. Car enfin ce n'est pas le tout de posséder « un admirable réseau fluvial libre », si l'on ne cherche pas à l'utiliser, à en tirer profit. M. Goldschmidt a cherché, il croit avoir trouvé et d'ici quelques mois il ira expérimenter et mettre au point son projet, au Congo même. Ce projet n'est autre que celui de l'établissement d'un service rapide de transport par eau, pour voyageurs. C'est le complément du service de la télégraphie sans fil qu'à la /A\ L "Vf—« -, J 7. • inr\r\ __i .«no ^ i \ i i fyi/ / i ^ L— L'Afrique équatoriale et les grandes voies de transport entre Matadi et Dar-es-Salam. 109 — - 110 - - 111 -

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