Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 09 Septembre. Le nouveau précurseur: journal du soir. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/696zw19f87/
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/O \ Mercredi 9 Sentembre £914 CIÎKQ CS&iTOlAfcAtife 80°" aaué@ — IV Le Nouveau Précurseur ^B©3>3TsrEnya33sr'rs - ArVERS, un an 13.00 £r.; ài mois 6 50 £r.; trois mois 8.50 fr. ISTER1KUR. - 15.00 fr.; * 8 00 Ir.; - * 50 fr HOLLANDE, • 82.00 St.; > 18 00 fr.; - S. 00 fr. LUXBMBOUae, • 83.00 fr.; . IB.OOfr.; » 6 00 fr. ITOION POSTAL», • «a.00 tr.; . ai.OOfr.-, • 10.60 Ir. Tout atxwneaieot te poumrtt Jeoqa'à rsft» ionnzL cm fiMOnaat * et d*ne k» tamarn dw tmtm otifti I. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPSOIES { { 39. VIEILLE BOURSE. - ANVERS. AIST ïSTOIsTOE 3 : OkdïhajmxrM petite ligne fr. 0.30 I Réclamer, In ligne. . . fr 1 60 » 4 i i litrnes . « l. 00 Paitb wykrs, la ligne . . » 2 60 FmAJicifestœ, la ligne . » 0.56 r Chronique Anvers . . . ■ 8.06 Lts annonce* de i étranger et Oe w Belgique so/u reçue* aussi par C Kgenoe /Jm***, $, plao9 de» Martyrs, à Brwscilcs, 8, PkKX dé ta Bourse, é Pmru. m & ïïb?h ïïolbom, à Lmutres. L'offensive franco-anolaise Deux corps d'armée allemands sont refoulés — Un autre corps d'armée doit se replier ANVERS, 9 septembre. — (Officiel). — Le première armée allemande a dû se replier dans la journée du 7 devant l'offensive française et anglaise. Deux de ses corps d'armée on' été rejetés sur la rive gauche de l'Ourcq. La deuxième armée allemande était sur le pont Montmi-rail Morin le Petit. La 4me nous a attaqués aux environs de Vitry-le-François. Un mouvement de repli de sa part £ été nettement constaté. Le communiqué officiel anglais dit que les Allemands cni été refoulés à 18 kilomètres et se replient sur Reims, Les alliés ont fait prisonniers une compagnie de mitrailleuses et un bataillon d'infanterie. Ils se sont emparés d'armes de munitions et d'un convoi do ravitaillement. Succès confirmés ANVERS, 9 septembre. — Communiqué Officiel de l'ambassade britannique. Sir Francis Viviers a reçu aujourd'hui de Sir Ed.ward Grey communication du ^ ar Office datée du 8 septembre. La position générale continue à être satisfaisante. Les alliés ont gagné du terrain sur leur gauche tout le long de la ligne de l'Ourcq et du petit Morin. Les troupe? Anglaises ont repoussé ici les ennemis de 16 kilomètres. On a continué à se battre un peu plus sur la droite, sur la ligne Montai rail-le-Petit, Sonpuits sans qu'il y ail avantage pour l'un ou pour l'autre. Plus loin, à droite encore, depuis les environs de Vitry-le-François, jusque Ser-naise-les-Bains. L'ennemi a été repoussé dans la direction de Reims. Dans les environs de Lunéville, une tentative des Allemands d'avancer a été repoussée. j Une dépêche suivante porte: La pression | exercée sur l'ennemi continue tout le long i du front des alliés. Les forces britanniques 1 ont été engagées toute ia journée. L'ennemi opposa de la résistance, mais après une attaque opiniâtre, il a battu en retraite et il traverse le nord de la Marne. La Vme armée française a avancé avec { un succès égal et annonce de nombreuses i prises. La Vli'nè armée française sur l'Ourcq i été fortement engagée, mais là aussi, l'ennemi a été repoussé. L'armée allemande .-i subi des pertes sérieuses sur toute la ligne. L'avance des alliés a été effectuée résolument partout. Les forces anglaises ont de nouveau subi quelques pertes, mais le nombre est petit eri comparaison de l'importance du combat. Le résultat des opérations de ces deux jours est très satisfaisant. On croyait que les Allemands avaient l'ii tention d'occuper Gand. Il n'en est rien. Ils se sont contentés ci faire appeler le bourgmestre M. Braun et c réquisitionner d'importantes quantités de v vres à livrer aujourd'hui à Bëirleghem, peti localité située au sud de Gand vers Audenard< Les Allemands ont coupé les communia lions. 35 Les Russes en Belgique Voici une nouvelle que notre population accueillera avec la plus grande joie: Des troupes russes, — il est inutile d'insistei sur leur importance, — sont en ce moment en Belgique et se préparent à prendre une pari très active aux opérations militaires Nous ne pouvons en dire davantage pout e des raisons que nos lecteurs comprendront. _ l A MALINES *- Malgré l'état épouvantable dans lequel se trouve la population de Malines, la vie s'ap prête à reprendre dans la ville en partie détruite. L'industrie va y renaître et c'est naturellement l'industrie de l'alimentation qui, en premier lieu, donne signe de vie. Plusieurs brasseurs de Malines et des environs ont décidé ele reprendre la fabrication de la bière et conformément à la loi, • ils ont prévenu le fisc de leur intention. A ANVERBS Avis aux réfugiés Le ministre de France en Belgique, i tuellemènt à Anvers, a été chargé de cueillir des renseignements sur le sort la résidence actuelle des personnes ci-api désignées: Mlle Jeanne Longavesne, à Bruxelles. Mme Charles de Liedekerke. Mme Gaudron et sa fille, 70, rue Vict Jacobs, Etterbeek. M. Jacquyer de Vacheron, au châte des Cailloux, à Jodoigne. M. Duteyharispe, qui se trouvait à Bi xelles à la tête d'une section d'infirmie de la Croix-Rouge. Les personnes qui posséderaient des formations sont priées de les adresser, avenue des Arts, à Anvers. M. Lode Schevenhels, rue de Jésus, ! demande des nouvelles de Frans Brase soldat, brigadier, 58e batterie, 8e brigae 4e division d'armée. Ce soldat était à î* mur lors de l'attaque de la ville. ].e ministre de France en Belgique, ; tuellement à Anv rs, est chargé de recu( lir des renseignements sur le sort et la ré d nce actuelle des personnes ci-après < signées: Mlle Hussenet, au pensionnat des Dan chano-'nesses de St-Augustin, à Arlon;Co tes Pierre et Joseph d'Hespel,recherchés p la comtesse Gaston d'Hespel. Les personnes qui posséderaient des re seignements a ce sujet, sont priées de adresser, 96, avenue des Arts, à Anver Le Comité d'assurance contre les risques de guerre et . Bureaux: canal St-Pierre, 16, Anvers, de ' 10 à 12 heures et (le 15 à 17 heures. L'arrêté royal Wi 5 septembre 1914 auto rise l'assurance contre les risques de guerre des cargaisons deVh&rbon et du corps des 01 navires transportant ces cargaisons entre l'Angleterre et la Èelgique. En vue d'obtenir ti garantie du gouverne-Uient belge, les misons importatrices de :rs vront s'adresse)- au fo'fâité et produire, outre le contrat d'achat, une déclaration pai n_ laquelle elles s'engagent à ne pas détourne i )0; la cargaison du port le destination en Bel gique. Cette déclaration mentionnera !.. nom du vapeur, ainsiWe la valeur assurJt V du corps du bâtiment, ,-t la valeur de la °ar lc' ga: -"m au prix du contrat la- '■«'■ prime est fixée â 1 p. r., et doit être payée dans les bureaux du comitj. iï- Les écties si- lé- Le collège des bourgnipstre et échevins i décidé de rouvrir les écd|es et jardins d'en teS fants de la ville au iotr fixé, soit le 2 m- septembre prochain. ar Vu les circonstances présentes, cette ren tree ne pourra pas se faiib dans cles condi in- tions normales: mais des\dispositions spé les ciales seront prises pour!régler les cour: de la meilleure façon pom tous les élèves Le prix des { abattis comestible: i Le gouverneur militaire de la position foi ' tifiée d'Anvers a fixé comme suit les pri luaxima des a.battis comestibles des diffé rentes sortes de bétail: GROS BETAIL. — Vaches, bœufs, génis ses: Têtes, fr.2.50 à fr. 3 la pièce; langues fr.4 à fr. 6 la pièce;poumons,fr. 0.50 la pièce foie:fr.0.60 à fr. 0.70 le kilog. ; pis de vache fr. 0.70 à fr. 0.80 le kilog.; cœur: fr 1 1; piècè; pieds, fr. 1 par bête; tripes, fr. 0.7E î boyaux, fr. 2.50 par bête; rognons, resten dans les quartiers de derrière: suif, fr. 0.8 le rilog; sujf non fondu, fr. 0.30 à fr. 0.35 1 t kilog. VEAUX. — Têtes, fr. 4 f-y. compris la lari gue et la peau de la tête); poumons et cœui . fr. 1,25 à fr. 1.50; foie, fr. 1.15 le kiloj pattes, fr. 0.50 à fr. 0.75 par bête; ris d. » veaux, fr. 2.50 à fr. 3 les deux; graisse ! fr 0.90 à fr. 1 le kilog. Porcs. — Têtes: ne sont pas vendues sé parement: langue, poumons et cœur (kra . waai), fr. 1.25; foie, fr. 1.10 le kilog.; pattes oreilles et queue (par bête), fr. 1.25 (non net toyées); graisse, fr. 0.80 le kilog.; boyaux . fr. 0.90 'à fr. 1 par bête. MOUTONS. — Boyaux: fr. 0.50 par bête tête, pattes, cœur, foie, poumons, langui (krawaai),, fr. 1.50. L'enrôlement en Angleterre L'enthousiasme qui règne en Angleterre qua~ t à l'enrôlement est indescriptible. Pou i s'en convaincre, il suffit de voir la statisti que des enrôlements volontaires pour '< corps expéditionnaire, dont le chiffre « passe en ce moment les 300,000! Tous ces hommes seront d'abord parfaite ment équipés et exercés avant d'être ?n voyés sur le continent. Britisch Fisld Hospital En revenant d'Angleterre, notre Rein* était accompagnée par une ambulance an glaise. Celle-ci est très complète, compre nant médecins,, infirmiers et infirmières Elle a c'.nq grands automobiles sur les ; quels est peint en rouge '«Britisch Fielc | Hospital for Belgium». L'ambulance anglai I se sera installée au boulevard Ltopold 99 L'importance de la i prise de Samoî i. C'est beaucoup plus qu'un brillant fait d'ar mes colonial que les troupes britanniques d< j Nouvelle-Zélande ont accompli en s'emparan de la capitale allemande d'eSaçnoâ: Apia.L'opé ration a une importance stratégique et écono mique de premier ordre. Nous l'aurons expri mée d'un mot en disant qu'Apia était au mi , lieu du Pacifique, dans la pensée de l'Aile ' magne, une grande escale et une base naval de premier ordre sur la future route du cana j de Panama. j Jetez un coup d'œil sur la carte. En pleii ■ centre de cette poussière d'archipels qui cou j stituent l'Océanie, droit dans l'ouest de Tahiti j vous trouverez un archipel composé de troi grandes îles d'origine volcanique. Ce sont le i Samoa. Ce groupe occupe une superficie d quelque 2,800 kilomètres carrés avec une popu lation de 36,000 âmes. 'L'île la plus considc rable est celle, de l'ouest, Sawaï. La plu importante est celle rlu centre, Oupulou, où s trouve le port d'Apia, qui rivalise av.ee Pa peete. Dès 1857, les Allemands jettent leur dévoli sur cet archipel. Ils. créent un établissement ; Api a. La concurrence apparaît -en 1372 sou la forme d'un Américain entreprenant qui n réclame rien moins que la cession du port d •Pago-Pago. Cet Américain est en avance su son gouvernement. A Washington, on ne subi pas encore l'entraînement de l'impérialisme On se contente d'un dépôt de charbon. L'Ar glètérre arrive à la rescousse. Et voilà réuni tous les éléments d'un bon conflit interne tional Au commencement, on cherche à s'entendre line convention de septembre 1879 établit un sorte de protectorat collectif. Mais les Aile niands cherchent à mettre dedans leurs con: père:;... déjà! En 1884, ils passent une conver t.ion de protectorat, exclusif avec le roitele loca'. Le châtiment de la faute ne se fait pa attendre. Embarrassés dans des intrigues d Canaques, 1er- Allemands sont fort h-eureuj après quatre années d'ennuis et une expéditio: assez malheureuse en 1*88, de replâtrer 1 condominiuin en 1839. Ce régime bâtard traîne pendant dix ans Au bout de ce temps, les trois co-prétendant sur les Samoa sont acculés au conflit ouvei ou au partage. C'est l'objet de deux conver tions passées à Londres et ;"i Washington e 1899. L'Angleterre se fait désintéresser ai leurs. L'Amérique reçoit, la grande île. L'Ail* magne les deux autres avec Apia. C'est 1 ■meilleur morceau. Les Néo-Zélandais qui. comme les Austi< liens, sont fort jaloux de toute dominatio rivale dans le Pacifique, ont vu d'un foi mauvais œil ce jalon d'expansion germaniqu< auquel l'ouverture du canal de Panama v ' donner une importance de premier ordre. Il ont saisi aux cheveux l'occasion de supprime une concurrence redoutable. Nous ne seroi pas les derniers à nous féliciter d'un coup c main qui sert Tahiti autant que la Nouvell Zélande. _ ? Aïs tribunal te prises Hier a eu lieu la troisième audience. Les avocats désignés d'office, après le dt ' sistement des avocats du Norddeutscher Lloyc ' ont plaidé pendant toute la journée. * En droit, ils ont minutieusement examin 1 la portée des dispositions de ln conventio t de La Haye, qui règlent la matière. 5 II en résulte, du reste, que la question prêt 3 à controverse. Mtres Van Bladel et ilonhaim en analysai' les travaux de la conférence internationale ont fait observer que les délégués de la Be > gique et des Etats-Unis s'étaient montrés pai ? tisans tous les deux de l'obligation d'un déle 2 à impartir aux navires surpris par la déclf , ration de guerre tandis qu'ils se trouver dans" un port de belligérant. La conférence, devant l'opposition de cei taines puissances, s'est contentée d'adopté un moyen terme, en disant qu'il «est désirabl qu'un délai soit, accordé», Les avocats plàlderit que î.e «Gneisenau» IV > pas reçu communication d'uh avis, e.t soi équipage ayant été dispersé, soit par id. m ; cessité de rentrer en Allemagne à cause d ; la mobilisation, soit par l'expulsion décrété par le cômmàndîint militaire, il y avait di reste, force majeure: le navire se trouvai immobilisé par le fait même. Ils posent en principe qu'aux termes de déclaràtiohS faites dans les Chambres par M Beernaert, rapporteur de là cômmission char gëe de l'examen de la loi de 1910, la confis eation ne peut pas être faite. On pëut saisir les navires se trouvant dan des ports intérieurs, les immobiliser pendan la durée de la guerre, réquisitionner mêrm leur cargaison, mais à condition de restitue ou d'indemniser à la fin des hostilités. Âpres avoir présenté cet exposé, les avocat disent'en terminant: Nous avons obéi à la mission que .le tribuns hous avait imposée, en étudiant la questior nous croyons que les arguments que nou vous présentons sont des plus sérieux; d reste, la solution du procès notis est complète ment indifférente. M. le bâtonnier Jans, qui avait été désign avec les deux autres avocats, a déclaré de so: côté que jusqu'ici il n'avait point sa convictio: faite sur la question. &L le commissaire délégué du gouvernemen annonce qu'il répliquera dans la prochain audience, qui sera tenue demain jeudi à heures après-midi. La marine allemand Dans la Revue de Paris du 15 juillet der nier, un lieutenant ailonyme étudie la ma rine de guerre allemande. 'Àprès avoir rappelé son origine: la crain te qu'eurent en 1870 les Allemands d'un dé barquemènt français à l'embouchure di l'Élbe et'étudié son développement progrès àif et son organisation, après avoir énu méré les perfeciionhem^uts et le* augmen tations que se proposaient les Allemands projets que la guerre présente fait rentre i dans les limbes, l'auteur d- l'article étudi les qualités, et les défauts de cette marina les défauts d'abord, le caractère peu marii des Allemands, une limitation trop étroit du . rôle de dtiàqUe homme à bord des ba l teaux, les retards qu'ils ont mis dans 1; mise en pratique des perf ctionnements de marûies anglaise et française, puis le qualités: la volonté d'aboutir, un entraîne nient obstiné, aussi intense que celui de 1 marine a* glaise, bien plus intense que ce lui dé la marine française; la préparatio: •minutieuse des écoles à feu, les défensa formidables accumulées sur les 320 kilonfi 1 très des côtes de la mer du Nord, déjà pre tégées par leur nature même, appuyées pa la forteresse imprenable d'Heligoland, l Gibraltar allemand, enfin les faiblesses e les avantages possibles de leur tactique toi jours calquée sur un plan immuable qi rappelle celui de leur tactique sur terre. L'auteur de l'article semble attacher un grande importance à la marine de guerr allemande. La surprise réservée autou d'Heligoland par les Anglais à la flott ennemie permet d'espérer que la confianc • de l'auteur s'abusait. Pour se rendre comj: te des erreurs que peut produire un raisor nement mené dans le calme" d'un cabiric s en temps de paix, il suffira de citer ce pas s sage: «Le blocus que l'Allema'gne ne crair 2 pas au point de vue économique (car le ressources de son sol et les importations pa ses frontières de terre leur permettraien J quoiqu'on en ait dit, de vivre longtemp sans gêne), l'Allemagne le souhaiterait a point de vue militaire parce qu'il amènera' , les escadres ennemies, incapables d'entame t son système défensif, à portée de ses navire s d'e surprise.» 2 Dans la réalité présente, la malheureux 2 escadre allemande est destinée à la destrui r ; tion .sans merci et en attendant ce momer j fatal, n'ose bouger de peur que les Russe ' ; ne mettent à profit la moindre occasio 5 : pour agir dans la mer Baltique. Et n'est-c pas, comme un engin dévastateur, 1;- Fair avec son cortège horrifiant qui, plus sûn ment et plus efficacement, que les ballef a les shrapnells et lés obus, détruira pièce pièce le colosse d'airain aux pieds d'argile C. Berriet. t ] Le coupe et !a lèvre Le journal liictch de Petrograde constat que toutes lès gazettes berlinoises, celle ^ de droite comme celles cle gauchi, se sor attachées à représenter la guerre connu I, unci guerre purement défensive et non o [. fem.ive. «Nous vivions en paix, d'.sent-elle: i- mais un ennemi barbare a jeté une torch e erif aminée dans notre maison.» Lie gouvernement allemand, ajoute " Riitch, comptait, au moment de la déclan [j tion de guerre, sur la neutralité de l'Anal terhe et V--jr l'appui de l'Italie. On eseom] ^ tait, de plus, la possibilité d'une guéri s en tire le Japon et la'Russie et d'une révolt v tion dans l'empire russe. -j— : —-- Les victoires russes i La cavalerie i^uss® a atteint Ses crêtes des Garpathes MïERS, 9 septembre. (Officiel.) — L'offensive russi ® continue contre les Autrichiens qui ont été très éprouvés. t A ICrasnoiaw Seur 45tne régiment d'infanterie s'es rendu en entier. Les Husses occupent Strya, au sud de Lemberg e ! leur cavalerie est déjà sur les crêtes des Garpathes t Hier et aujourd'hui t Peu de temps après la guerre frànco-a leinaiide, on se préoccupait déjà du soi 3 que subirait iâ Belgique dans une Confh gration à venir. Tant 11 est vrai qu'un guerre réveille les appréhensions, a:loi qu'elles sont endormies durant une périod s de paix assez prolongée. En 1874 paruren t dans la presse étrangère, plusieurs article î concernant notre situation, et, d'après ce chroniqueurs, nous avions le grand tort d ne pas être sur nos gardes et de ne pa nous armer en vue des éventualités. «E î Belgique, disait un article anglais repri dans la Revue britannique, n'est-ce pas 1 s même esprit d'exclusivisme qui domine ave i une force plus grande encore, en présenc pourtant d'un courant d'opinions qui er 5 traîne fatalement vers sa solution réclamé \ par tous les patriotes belges?» ^ On comprend l'insinuation contenue dan , cette phrase. Il y eut autre chose aussi, t cette époque, une chose qui nous para: 3 bien invraisemblable aujourd'hui: c'éta 3 ; la persévérance que mettaient certains écr i vains militaires de notre pays à vouloir fa ; re croire à un danger d'envahissement d ; la part de la France et à représenter l'Ail( , magne comme la sauvegarde de l'intégrit ï du territoire belge. C'est encore un journ« ' liste anglais qui répond à cette hypothès . saugrenue en les termes que voici: ^ «.Les récentes prétentions a£ la gazette a . , VAllemagne du Nord, émises dans i? mêni j sens, et qui ont soulevé dans là près* j étrangère une telle répulsion, ont dû d< I montrer à ceS officiers qu'il y avait quelqu ^ \ honte, dans les circonstances douloureuse ' | présentes, à se faire les appuis de la press i berlinoise. Il y a des intérêts trop sacré : entre la France et la Belgique pour qu' ! suffise d'insinuations pareilles pour évei | 1er la suspicion de nos voisins â cet égare 1 : La Belgique et la Suisse, comme puissance ! . neutres, sont appelées à jouer un rôle mil ' ' {aire considérable dans les conflits qi ' pourront surgir. La France a donc le clcvoi 9 i de désirer que ces deux peu,.les -.nus s'o ; j ganisent aussi fortement que possible: c 5 i qui nfe peut être que Par *e service persoi 5 ! nel pour ia Belgique.» - j Le service personnel! Ce n'est plus l'héi i re de rappeler certains dissentimôntH, pui: - i que nous marchons tous, admirablemeut,l i | main clans la main, et que nous partageor s | tous les mêmes espoirs et les mêmes sou - ! fiances. Il y a même une excuse pour ceu i- ! qui berçaient le rêve du pacifisme et care r •: saient la chimère du désarmement: c'e: e que ces utopistes ont toujours existé. On t proposé un tribunal d'arbitrage dès le qu1. torzième siècle. Le père de cette idée éta i un Français, nommé Pierre Dmbois et ql habitait Coutances. Il l'exposa en un Ion e mémoire qu'il vint présenter a Philippe e Bel, aux Etats Généraux. C'était peut-êti r bien à la suite de la bataille des Eperor c d'or que cette idée lui était venue... Pe e confiant d'ailleurs dans le résultat pratiqi i- de sa proposition, il avait modestement ;i l- titillé son ouvrage (des rêves d'un homn t de bien». Ce qui parait assez curieux, c'est que d< t pacifistes surgissent nombreux, durant s moyen âge, à une époque de guerres ince r santés. L'abbé de Saint-Pierre était c nombre. Son caractère e«clésiasticpre ju s tifiait l'humanitarisme de ses théories. To' n tefois, il ne semblait pas beaucoup pli t convaincu que l'«homme de, bien» susme: r tionné, puisqu'il écrit dans son Projet t s paie perpétuelle: «Je vais voir, du moir en id:e, les hommes s'unir et s'aimer; e vais penser à une douce et paisible socié do frères, vivant dans une concorde été t nelle, tous conduits par les mêmes ma* s mes, tous heureux du bonheur commun; e i réalisant en moi-même un tableau si to e chant, l'image d'une félicité qui n'est poil m'en fera goûter quelques instants une véi table.» , Ce vent de pacifisme souffla durant toi le dix-huitième siècle, et même pendaj le dix-neuvième, jusqu'à l'approche de l'A: née Terrible. Cro.t-on qu'en 1867, en Fra. ce, le système des milices apparaissait Jules Simon, à Jules Favre, à Picard,cor me l'idéal du système défensif du pay «Nous demandons sans ambages, disaiei ils, de supprimer l'armée permanente, d'à mer la nat.on entière, de la rendre invirn e ble au dedans et incapable de faire s guerre au dehors.» it il faut dire aussi, pour excuser cet ét e d'esprit, que personne ne croyait alors F- la possibilité d'une guerre. Le 23 décèmb >. 1867, un orateur disait à la Chambre: «L'a e niée prussienne est une armée essentiel! ment défensive; elle serait incapable de r e sister aux longues fatigues d'une campag] i- contre la France, campagne à laquell î- d'ailleurs, personne ne songé en Allem )- gné.» L'année suivante, un autre orate^ e disait au Sénat français: «La Prusse a bi< i- trop à faire chez elle pour songer à se do ner les soucis, les difficultés et les pér. [- d'une guerre' extérieure.» Et Rouher, d t haut de la tribune,déclarait que la réorgani l- sation de l'Allemagne n'avait rien de mt e naçant pour la France. s Dieu merci, la terrible épreuve que subi e rent nos voisins du Sud deux ans après su -, leur profiter. La tension, ces dernières ar s nées, fut continuelle. Il suffisait de lire le s journaux français pour voir que la guerr e était inévitable, et notre petite Belgiqu s pouvait y trouver de quoi se préparer d n bonne sorte au rôle glorieux et sanglan s qu'elle joue â l'heure que voici. N'est-c e pas que cet état de choses inspirait M.Henr c Davignon lorsqu'il publia dans la Revu e des Deux Mondes un article intitulé «L i- Peuple belge?»: «Ce qui est malheureux, di c sait-il, c'est que le Belge ne soit ni milita i;iste ni expansionniste. Militariste, il fau s pourtant qu'l le devienne, car la gravité d à l'heure présente est exceptionnelle. Nou t n'avons plus le droit, en présence des dan t gers certains qui nous menaceat, de ferme les yeux et de nous endormir dans une sé curité trompeuse... Nous ne resterons ui c peuple libre que si nous sommes en état d nous défendre.» é II nous a paru intéressant de rappele -- • ces différentes et si contradictoires opi e nions, celles d'hier et celles d'aujourd'hui On a b aucoup usé de l'adage: Si vis pacem para-hélium; mais on le voit, il y a toujour e eu des utopistes pour croire à la paix éter e nelle. Hélas, les peuples se sont toujour i* entre-déchirés. Que nous1 réserve l'avenir e C'est ce qu'on ne sait pas. s Edg. Chaitusse. e ^ l Pour éviter une confusioi p Les Allemands ont fait faire des unifoi mes du 9me de Jigne pour les faire porte : par leurs soldats, qui, grâce à ce déguist r ment, espéraient surprendre les nôtres. f.e truc n'a"pas réussi, mais les soldat e belges du 9me de ligne, les Ijéroïqiies con battants île Liège, pourraient être victime de la confusion. C'est pourquoi ils ont reç individuellement des pièces d'identité et o a fait faire de légères modifications à leu tenue pour qu'ils ne puissent être pris pou a des Allemands déguisés. .s f- î le vestiaire ' OU SOLDÂT RÉFORKH U ' ' * I ii • L'esprit humain est bien mgemeux; de g vant toute difficulté il cherche et il trouv e le moyen de la tourner, s'il ne peut la guj ■e primer entièrement. ls Le sœur est plus ingénieux encore. 1 u n'attend pas qu'une difficulté se présente :e il va pour ainsi dire au devant pour l'< i- carter de la route de ceux qu'il veut aide: Le Beaucoup de nos soldats, après avoi reçu des blessures, en défendant le pay: 5S sont renvoyés dans leurs foyers avec u le congé définitif de réforme. s- Renvoyé dans les foyers! mais souver u le foyer est bien loin; il est impossible d 3- l'atteindre quand on est revêtu de l'uni foi r- me militaire. is Des groupes se sont formés pour donne i- aux soldats, régulièrement en congé de ri le forme, les habits civils nécessaires pou is qu'ils puissent rentrer chez eux. je Un de ces groupes est situé rue du Ja: lé. din n. 14. r- C'est étonnant ce que l'ingénieuse chr i- rité peu faire, avec de la bonne volonté < t, le désir d'être utile. i- Le groupe de la rue du Jardin 14, qui tre ît vaille d'accord avec l'autorité militaire,exi: i- te h peine depuis quelques jours et déjà a complètement habillé près de 250. soldai it renvoyés en congé de réforme. Il leur donn ît la lingerie, chemise, caleçon, bas; les chau: i- sures,les vêtements supérieurs et le couvn i- chef, le tout approprié non seulement à 1 à taille, mais aussi aux habitudes du solds i- réformé. 3? Il est évident que tous ces vêtements r t- sortent pas d'un magasin de nouveautés; i r- ont tous déjà été portés, mais aucun n e: :i- ni sali ni hors el'usage. la Les soldats réformés sont habillés en c vils grâce au dévouement des dames anvc it soi ses. Ce sont elles qui vont recherche à dans leurs armoires les habits, les vêt i-e ments, les chaussures, encore en bon éta r- qu'elles peuvent consacrer à l'œuvre hi e- manitaire et patriotieiue du «Vestiaire d é- soldat réformé», qui est établi rue du Ja îe din n. 14. e, C'est un spectacle bien émouvant que c a- lui de ces soldats réformés, allant, chacu .ir muni de son billet de l'autorité militai r m solliciter l'octroi de quelques vêtements, n- t L'ensemble de l'œuvre est dirigé par Mn ls Jeanne Demeyer, la mère du dévoué brai

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Cet article est une édition du titre Le nouveau précurseur: journal du soir appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

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