Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 01 Septembre. Le nouveau précurseur: journal du soir. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7940r9mz8g/
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Mardi 1 Septembre 1914 cEiv:FïSff-re& 80°" année — IV0 S40 Le Nouveau Précurseur >VSOTTlSrEMS3srTS ; âWVERS, un an 18.00 fp.; Btr mois 8.50 fr.; trois mois 8.50 fr. INTERIEUR. » 16.00 fr.; . 8.00 tr.; - 4.50 fr. HOLLANDE, » 82.00 fr.; • 16.00 fr.; » S.00 fr. LUXEMBOURG » 88.00 fr.; » 18.OO fr.j » S.00 fr. UNION POSTALE, - 48 OO fr.; » 81.00 fr.; • 10.50 fr. Toot abonnement M pourrait Jojqa'i ntnt JemeL OU ffABONKB i A»var» »« bœseaa <*■ jooml et dans iœa V» boréaux des pwtw « JOURNAL DU SOIR TÉLÉMOKS { ï£3S£5i«<*; N* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A_3ST3SrOTTCTB3: Ordwaiem, ta petite liffne. fr. 0.30 I Rèclamb, U ligne. ; ; fr. 1.60 » 1 i À lignes . » 1.00 Faits djykrs, la ligne. . » 8.50 FuTANCitaJES, la ligne . . » 0.50 I Chronique Anvers . . . ■ 3.00 Lee annonça de l'étranger et de la Belgique eont reçut aussi par P Agence Sénat, t, pUee iee Martyre, à BrweeUee. », Place de 1m Borne, t Parie, et X, fftffh Eolborn, à Londres. . < A ANVERS Personn&s recherchées l\ime Van Roosbroeck, de Malines,actuellement sans résidence connue, est priée de se rendre chez son mari, 43, rue de l'Abbaye, Arivêrs-Kiei. Le jeune homme L. Leynen et la jeune fille Louise Clevenbergh, tous deux de Lou-vain, sont priés de s'adresser au n. 25, rue de la Paix, à Berchem. Mme Séraphine Claeys, épouse de M. François Dinaer, sans résidence connue, est priée de bien vouloir se faire connaître au bureau des «Volontaires civils», marché au Lin, 26/28, ou bien de se présenter chez son mari au fort de Merxem, 18me batterie, 6me faction. Mme Bernalie I-Iernat, de Malines, est priée de se rendre chez son mari, à Osten-de, 72, chaussée de Thourout. Le réfugié Jean Joostens est prié de se rendre chez M. Drôgemiiller, 19, rue Pie-renberg, au Kiel. MM. A. Hertsens, Fr. Laenen, A. Nobels et B. Ilaesaerts, conseillers provinciaux, sont priés de faire connaître leur résidence actuelle au greffe du gouvernement provincial d'Anvers. MM. De Ridder et Rae, respectivement directeur et comptable de l'Usine de salpêtre de Louvain, sont priés de se rendre j avec leur famille chez M. Simeon Delecuw, j à Arnhem. Les Suisses L g consul de Suisse, M. Steinmann, nous fait la communication suivante: La question a été posée plusieurs fois ces derniers jours quant à l'attitude de la Suiése dans le conflit européen, ceci surtout parce qu'une grande partie de notre population parle la langue allemande. Je me suis adressé à mon gouvernement pour j une nouvelle assurance de ce que la Suisse ! gardera une neutralité absolue. .le viens de recevoir la dépêche suivante j et je vous serais obligé de vouloir en faire ; l'insertion: . «Suisse est et restera parfaitement neutre ; pouvez donner assurances les plus catégo- i riques déclaration formelle de neutralité transmise à gouvernement belge le cinq août. (Signé) Président confédération Hoffmann.Appel aux architectes et ingénieurs anversois Jusqu'à ce jour Anvers a été épargné des horreurs de la guerre et il y a lieu de croire que notre ville ne subira pas le sort des communes dévastées du pays. Si nous profitons de notre situation dans la place fortifiée du pays, nous avons certainement le devoir impérieux à remplir, d'aller aider nos compatriotes qui n'ont pas été épargnés comme nous et dont les habitations ont été incendiées ou démolies par les projectiles de l'ennemi. La solidarité qui anime tous les Belges et qui les a fait prendre les armes pour défendre notre territoire avec la dernière énergie, doit nous réunir aussi pour faire renaître notre pays de ses ruines, dès que les événements le permettront. Il importe de sauver et de conserver,dans la mesure du possible, tout ce qui a une valeur historique ou artistique; de reconstruire au plus tôt les habitations démolies ou d'élever des constructions provisoires dans les contrées les plus éprouvées, pour que les réfugiés puissent rentrer dans leur commune; d'assurer la sécurité et 1 hygiène des ouvriers et des habitants pendant la période des démolitions. Nous faisons donc appel à tous ceux qui par leurs connaissantes spéciales peuvent aider les administrations des Ponts et Ohausées, des Chemins de fer, des Postes et télégraphe; la Commission des monuments, les gouvernements des provinces,les administrations des communes (parmi lesquelles plusieurs n'ont pas de service des constructions), etc., pour qu'ils viennent se joindre à ceux qui ont pris l'initiative de cette organisation et se mettre avec eux a la disposition, à titre gracieux.de tous ceux qui peuvent avoir besoin de leur concours. Nous sommes persuadés que tous les architectes, ingénieurs, entrepreneurs, archéologues et autres qui ne sont pas retenus par d'autres obligations envers le pays, prendront à cœur d'aider à sauver ce qui n'est pas irrémédiablement perdu et a relever au plus tôt notre chère Belgique qui malgré tout, doit rester belle et prospère Les adhésions seront reçues chez l architecte G. De Ridder, rue Losano, 90, et une réunion aura lieu sous peu pour' la constitution du Corps des architectes. Service de ravitaillement Les charbons tout-venant, déposés sous les hangars N. 15 et 16 du quai Gockenll, seront délivrés aux intéressés tous les jours ouvrables entre 7 et U 1/2 heures du matin et 2 et 5 heures de relevée, contre paiement de 3 francs les 100 kilos, par quantités de / ; Départs des réfugiés Le lieutenant général Dufour, gouverneur militaire, charge le bourgmestre dè faire connaître d'urgence à la population la communication suivante: Quartier général à Anvers,le 30 août 1914. 1. Toutes les personnes non domiciliées dans la position fortifiée avant le 1er août sont tenues de se diriger le plus tôt possible vers la station du pays de Waes, où des trains sont mis à leur disposition poulies transporter vers les Flandres et la côte. Toute personne visée dans le paragraphe ci-dessus qui séjournerait dans la position au delà du 2 septembre 1914, à 24 heures, sera considérée comme suspecte et passible du Conseil de guerre. Il est nécessaire que tous les Belges se trouvant dans ce cas se pénètrent bien que c'est un devoir patriotique que d'obtempérer immédiatement à cette décision,car des individus indésirables se sont introduits dans la place à la faveur des tolérances accordées aux réfugiés belges. 2. Exception est faite à la prescription qui précède pour les familles non domiciliées dans la position fortifiée dont le chef est employé directement ou indirectement à un service d'utilité militaire. Les mesures arrêtées ci-dessus abrogent les précédentes, sauf celles concernant les sujets allemands et autrichiens. Enlèvement d'objets mobiliers et autres Le bourgmestre, Vu l'état de siège; Vu l'ordre du lieutenant général, gouverneur militaire, Porte à la connaissance de ses concitoyens l'arrêté ci-après: Le lieutenant général, gouverneur de la position fortifiée d'Anvers; Revu son arrêté en date du 18 août 1914, ARRETE: Art. 3bis. — Il est interdit à quiconque et sous quel prétexte que ce soit, d'enlever des objets mobiliers, valeurs, denrées ou boissons quelconques se trouvant dans les maisons précédemment occupées par des sujets ennemis expulsés, ou de disposer de ces objets sans l'autorisation expresse de la commission des réquisitions. Les contrevenants seront déférés à la juridiction militaire; ils seront punis de cinq à dix ans de prison et d'une amende égale à vingt fois la valeur des objets enlevés. flux détenteurs de marchandises Le lieutenant général Dufour, gouverneur militaire de la position fortifiée d'Anvers, charge le bourgmestre de faire connaître à ses concitoyens l'arrêté'suivant: Position fortifiée d'Anvers Etat-Major Le lieutenant général, gouverneur de la position fortifiée d'Anvers, ARRETE: Article unique. — Tous commissionnaires-expéditeurs, propriétaires d'entrepôts ou de magasins, dépositaires ou agents, el en général tous ceux qui détiennent pai eux-mêmes ou clans des locaux leur appar tenant des marchandises pour comptc d'autrui, sont tenus de produire un inven. taire détaillé des dites marchandises, portant toutes les indications utiles à leui identification et notamment les suivantes nature, marques, provenance,nom, adresse et nationalité des propriétaires ou des des tinatairés, ainsi que l'emplacement où elle? sont déposées. Cet inventaire devra être adressé avan le 4 septembre à la Commission des réqui sitions, rempart Kipdorp, 28. Aucune sortie de magasin ne peut avoi lieu sans laissez-suivre délivré par la com mission. Les contrevenants seront déférés à la, ju ridiction militaire et punis d'une arnend de mille à cinq mille francs. A la Commission des navires et marcahndises saisi I La Commission des navires et marchai : dises saisis, pprté à la connaissance de i courtiers maritimes et tous intermédiaire ou agents de transport, qu'à l'avenir, il auront à fournir, c-n double h l'admdnistrf tion des douanes, i'écor, la liste du charg: ment, ainsi que, l'emplacement des diffi rentes marchandises dans le navire o l'allège. Les volontaires civils Ce groupe reconnu par le autorités m litaires, s'est adressé aux différents mag; sins de laine de la ville, et plusieurs d'enti eux ont bien voulu remettre une certair quantité de laine pour tricoter des bas poi nos courageux défenseurs de la patrie. Nous avons donc la marchandise, mais la main-d'œuvre manque et nous faisons par la présente un chaleureux appel aux dames et demoiselles qui seraient inoccupées et qui voudraient venir passer quelques heures agréables dans notre local, 26/28, marché au Lin,, et se rendre utiles en même temps en tricotant pour nos soldats. Le Comité des «Volontaires civils» a la conviction que nombreuses seront les dames qui répondront à son appel. Départs pour l'Angleterre La Compagnie de Harwich organise de nouveau un service pour l'Angleterre. Il y aura un départ d'Anvers les lundi, mercredi et vendredi. Toutefois, les Anglais dont les papiers sont en règle et visés par leur consul, pourront s'embarquer à bord de ce navire qui ne transportera pas de personnes d'autres nationalités. Pour les servantes Les servantes qui ne sont pas inscrites à Anvers, mais qui sont depuis tout un temps déjà en service dans notre ville, pourront continuer à résider à Anvers. L'OFFENSIVE RUSSE Le Messagero de Rome publie un télégramme de Bucarest, disant que quatre armées russés ont envahi l'Allemagne et l'Autriche. La première de ces armées occupe la presque totalité de la Prusse orientale; la deuxième armée avance, rapidement vers Posen; la troisième qui se trouve en Autriche, attaque la partie ouest de la Galicie et repousse vigoureusement l'ennemi; la quatrième a envahi Bukovine, en Galicie orientale et a déjà investi Kopilitze et Tarnopol. L'armée russe victorieuse a fait dans cette dernière ville un butin énorme. Ces nouvelles émanant de source non suspecte contrastent singulièrement avec le télégramme de Vienne, publié par le Nieuwe Rotterdamsche Courant et enregistrant sans broncher une brillante victoire autrichienne. Les colonies allemandes C'est une première conséquence de la guerre: l'Allemagne perd ses colonies. Le Pressbureau de Londres communique que le secrétaire d'Etat pour les colonies a reçu un télégramme du gouverneur de Nouvelle-Zélande, disant qu'Apia, port de la colonie allemande de Samoa s'est rendu à 10 heures du matin le 29 août, à une force expéditionnaire envoyée par le gouvernement de la Nouvelle-Zélande. COMME EN 70 La Belgique connaît à présent les «façons» des guerriers teutons: massacres de non-combattants, pillages, vols, blessés achevés sur le champ de bataille, bombes lancées sur de paisibles habitants d'une ville endormie, — rien ne répugne à la lâcheté-germanique. Ceux qui connaissent l'histoire de la Prusse, et particulièrement les épisodes de la guerre franco-allemande, ne s'en étonneront pas. Voici quelques exemples, pris entre mille, de la sauvagerie teutonne. Après la bataille de Wissemburg, une nuée d'Allemands s'élancèrent dans le village, fusillant femmes et enfants. Dans une maison, le lieutenant Vuillemin gisait, la jambe fracassée parmi cinq ou six turcos grièvement blessés. Les Allemands entrent et, séance tenante, les achèvent à coups de baïonnette. Ils s'emparent du lieutenant, (nous reprenons ici le récit d'un témoin occulaire), le jettent à terre, le tirent hors de la maison et se : mettent à le traîner par sa jambe cassée, en poussant des exclamations de joie féroce et 5 ils s'apprêtaient à le fusiller, quand un docteur mit fin à cette scène d'horreur. D.ans une. autre maison, trois turcos sont jetés par la fenêtre et se fendent le crâne sur le pavé. Le capitaine Tourangin, agonisant, est achevé à coups de crosse. Le lieutenant Grandriiont, les deux bras cassés, une jambe ~ fracturée et deux balles dans la poitrine, est massacré à son tour. Une vingtaine de paysans furent égorgés à l'endroit où était mort le général Douay. L'aide de camp (le celui-ci fut enfermé dans une ferme: les brutes Alle-5 mandes y mirent le feu et le malheureux fut brûlé vif. A D'Aubigny, ils supplicièrent le curé. Ils brûlent vifs les habitants deBazeilles. s A Gùnstett, ils inondent le village pour faire sortir les habitants de leurs retraites. Au moment où ils franchissent le seuil de# leurs maisons, ils tombent sous une pluie de balles. Partout, les femmes sont fusillées! L1 A Soulz, ils fracassent le crâné des douze otages. Ils tirent partout sur les ambulances et sur les médecins. Ils rançonnent les villes Ils pillent la Banque de France — fait iden tique à celui que nous avons eu à enregistre] l" dans le Limbourg. Et le viol est porté à lé L~ hauteur d'une institution! Et c© sont les filj e de ces lâches et quelques-unes de ces som [r bres brutes elles-mêmes que nous hébergiom à Anvers et qui y tenaient le haut du pave. Tel père, tel fils. Nous en faisons la preuvi j à nos dépends. Et comme on comprend bien ; à présent la haine que les Français nourris-l saient contre l'Allemagne! Elle a pu paraître ridicule à ceux qui n'ont vécu 70. Mais quand on connait l'histoire de ce peuple de voleurs: | guerre de trente-ans, campagne de 1866, guerre franco-allemande, on ne peut s'étonner des actes inqualifiables commis aux dépends des nôtres. La lâcheté, le mensonge, l'ignominie sont décidément les qualités dominantes du peuple allemand. R. C. LES PRINCES ALLEMANDS ET LA GUERRE Un certain nombre de princes régnants allemands participent à la guerre. Les ducs Paul et Adolphe de Meckiem bourg sont détachés au commandement du 9me eorps;le duc de Schleswig-Holstein conduit les troupes- de son duché; le prince Charles-Antoine de Hohenzollern fait partie du commandement de la garde; un des fils de l'empereur, le prince Joachim, est major dans un régiment de Francfort-siir-Oder; le prince Maximilien de Baden fait partie du 14me corps; le prince de Schaum-burg-Lippe du régiment des hussards de Frédéric II; les princes Georges et Ernst de Meiningen sont lieutenant au 16me dragons. la circulation des trains A la suite de l'envahissement d'une partie du territoire, le réseau de nos voies ferrées se trouve réduit. C'est aussi pourquoi nous croyons utile de donner la liste des trains qui circulent encore au départ d'Anvers. Nous norts bornerons à citer les numéros que ces trains portent au guide des chemins de fer, puisqu'ils continuent à partir aux heures qui s'y trouvent renseignées. Ligne d'Esschen: les trains ne vont pa? au-delà de Cappelen. Les trains suivants roulent: 303, 301, 305, 307, 323, 309, 313, 325, 315, 327 SD, 317, 319. Entre Anvers (C) et Turnhout, tous les trains roulent régulièrement ainsi que le? trains 3590 et 3589 entre Anvers (C) et Lierre Entre Anvers (C), Lierre et Aerschot, les trains ne vont pas au-delà de Heyst-op-den Berg. Les trains suivants roulent: 724, 748, 550 720, 734, 722, 750, 740, 718 et 736. Entre Anvers, Moll et I-Iamont, tous le: trains roulent régulièrement,sauf les trains 99 et 100. Entre Anvers - Malines-Bruxelles, lei trains ne vont pas au-delà de Duffel. Les trains suivants roulent: 212, 218, 224 228, 236, 246, 258, 266, 272, 274 et 26. Tous les trains pour Duffel font le ser vice de banlieue. Entre Anvers (C) Gand et Ostende, *e: trains suivants roulent: 412, 414, 416, 418 422, 99, 424, 426, 428, 2910, 430, 434 et 436. Les expulsés On parle beaucoup en ville de la présenc d'un Allemand, expulsé qui est revenu et qu se permet de narguer les habitants. Un plainte a été adressée au procureur du Rc et à la police, pour que cet individu soi renvoyé à la frontière. On peut avoir tout confiance dans la perspicacité des autori tés. La présence de nul étranger enneir ne sera tolérée dans l'enceinte. LA NAVIGATION Le1 steamer, «Salomo», de la ligne The Wilson, Sons et Co, Ltd., partira de Iïull ' 0 septembre pour les ports de Marseiili Gênes, Livourne, Naples, Catane, Messin et Palerme. Par suite des grands frais de risques d guerre les taux de frets seront augmenté de 25 p. c. (non de 50 p. c. comme pour 1 précédent steamer). Ce vapeur est assuré contre les risque de guerre selon la police du gouvernemen NAVIRES ALLEMANDS A HONNINGS VAAG Rotterdam. — Un navire arrivant de Hoi nongsvaag informe qu'il y a plus de 20 b; teaux allemands ancrés à Honningsvaaj attendant la fin de la guerre. A MADERE Les vapeurs allemands suivants se troi vent à Madère: «P- tropolis», «tiuahyba* «Calmar». A TENERIFFE Le st. allemand «Prinzregent» se trouve Téiiériffe. A BATAVIA Le 25 courant le st. all.ullhenfele» se tro vait dans le port, ayant à bord un cliarg ment sujet à détérioration. PORT DE BOURGAS Le Board of Trade a été informé de Sof i que le port de Bourgas est rouvert pënd'a le jour. Les navires approchant du port di vent attendre le pilote à Sozopol. LE PORT D'ORAN ' Le port d Oran est rouvert au commet depuis le 19 août. Les navires peuvent fai 1 leur entrée et leur sortie, mais cette n: nœuvre est défendue pendant l'embaçqi i ment et le débarquement de troupes,ou' da des cas imprévus. A leur entrée au-delà du port, les navires doivent montrer leurs signes distinctifs et attendre l'arrivée d'un bateau de guerre pour faire examiner leurs papiers. Au Conseil provincial Le Conseil provincial est convoqué en séance extraordinaire pour demain mercredi, à midi. A l'ordre du jour figure l'allocation d'un crédit de 1 million en faveur des victimes de la guerre. Le bétail Nous disposons actuellement d'énormes quantités de bétail. Ce bétail a été acheté dans les provinces d'Anvers et du Limbourg et ramené à Anvers où il est parqué dans les prairies environnantes. LE SEL Grâce à la maîtrise des mers assurée par les Anglais nous sommes certains de ne manquer de rien. Voici qu'on annonce l'arrivée d'un navire chargé de sel. Là cargaison est de 1,600 tonnes dont 600 tonnes ont été réclamées par le service de ravitaillement de l'armée et 200 tonnes par l'administration communale. Les ÔOO tonnes restantes sont mises à la disposition du commerce. Les précautions contre les " Zeppelin „ L'obscurité qui règne sur la ville, le soir après huit heures, nous fait penser à l'heure indécise où l'on voit rentrer les noctambules après que les réverbères ont été éteints. Aux portes des maisons, par ces temps de chaleur, de petits groupes se forment et s'entretiennent des événements.Les uns parlent d'un fils, qui n'a plus donné de ses nouvelles, chez d'autres c'est toute une i famille de fuyards qui est arrivée et qui racontent les atrocités des Allemands. Pendant ce temps, les maisons se ferment hermétiquement et l'on ne voit plus que quelques rares filets de lumières passant par le i rideau de quelques fenêtres. On voit que i tout le monde fait son possible pour que les prescriptions de police soient ponctuella-; ment suivies. Chronique anversoise Exécration générale. — Pourquoi nous fûme9 éblouis. — Les barbares. — Conquérir, annexer. — L'exemple d'Alsace-Lorraine.5 Je crois bien que jamais, au grand ja- 1 mais, Anvers conçut une haine si féroce, 2 surtout si subite, une exécration si grande i que celle qu'il voue à l'Allemagne. Les vil-t les saccagées, livrées aux flammes, perdue.-e définitivement avec leurs trésors artistiques qui faisaient.jaflis leur gloire, ne dé i testent peut-être pas l'envahisseur comm-, l'abhorre l'Anversois. C'est que cet envahisseur était, il y a quelques semaines encore, le bienvenu par excellence en cette ville fié vreuse et cosmopolite; c'est qu'il nous avail littéralement abasourdis par sa puissance économique, subjugués par sa force de production, emberlificotés par son audace s par sa ténacité, par son endurance. Et qu( e cette admiration ne nous étonne point L''Anversois, homme du Nord, par la langue é et par le caractère, ne comprenant pas l'à me de Tartarin, ignorant les mirages fabu e leux du Rhône et ne saisissant que l'activi s té méthodique des léviathans sur son bru e meux. Escaut, s'inclina dffvant cette supé riorité, se pâma devant cet esprit pratiqu: s qui dédaignait les sympathies et jouait de; coudes pour conquérir le respect frémissan des peuples moralement conquis. Nous soupçonnions bien, dans cette colo nie tudesque qui lentement nous absorbait !_ quelque chose dé fruste et en même temp; L. un peu de puffisme: ces noms de firme: ,• aux consonnances solennelles et dont cha que mot commençait par une majuscul< grande comme une institution; ce besoin d faire étalage de sa force étrange qui euboi donnait tout; même son art architectural fait de simplicité lourde et de pose préten -t tieuse, ces mille riens qui sont énormes nous plaisaient presque parce qu'ils syn: bolisaient le caractere d'une race dédai gneuse des autres et consciente de sa propr omnipotence. C'est à peine si nous osâmes sourire lors que, à l'Exposition de Gand, tout près d ce pavillon de Paris fait de légèreté,de gn cile distinction et d'aimable joliesse, s n- dressait l'inélégance lourde du pavillon a e. lemand, parallélipipède gris et menaçar comme une caserne, à l'intérieur duquel o ne voyait que des statues de bronze repn l sentant des hommes nus, râblés, aux mu1 cles formidables,aux poings comminatoire: ia Cette lourdeur encore nous paraissait pr< al pre à cette génération de colosses indomj )i- tés et indomptables. Et nous avions, — ma gré notre effroi, malgré notre stupéfactioi — le respect. * * * ce Mais cela n'est plus. A présent, ce soi re les barbares. Leur civilisation qui voula a- s'imposer de force,s'effondre. L'aigle est d ia venu vautour. Nous pouvions y croire ns peine. Lorsque les premières trompettes c victoire venaient nous dire que, sur le sol violé de notre chère Belgique, le soleil s'était levé dans l'aube mauve pour nous montrer, lamentables épaves, des cadavres dj Germains. Des barbares! Ils ne méritent pas d'autre nom, ces inassouvis de brutale conquête et de domination, malgré tout, ceux qui empruntèrent aux jésuites leur devise qu'ils avaient pourtant officiellement répudiée: «La fin justifie les moyens.» Des barbares: parce qu'ils savent que toute l'Europe frémissante, que toute une humanité vengeresse s'est levée contre eux, et que, bafoués, honnis, conspués, ils veulent malgré tout, quand même, que l'ombre de leur calque se projette sur le mur de l'Histoire. Qu'arriverait-il s'ils étaient vainqueurs? D'innombrables antipathies, plus terribles que les baïonnettes, surgiraient autour d'eux: ils verraient que la haine est plus meurtrière qu'une mitrailleuse. Et pourtant, par une sorte d'aberration incompréhensible, ils adorent se débattre contre cette haine déchaînée, contre ces antipathies qui, de toutes parts, s'accumulent. Tout leur passé n'est qu'une lutte gigantesque et monstrueuse contre le droit qu'ils accaparent injustement mais dont ils privent les autres. * * * Gladstone a dit que les Allemands savent conquérir mais qu'ils ne savent pas an-nexer.C'est dire qu'il leur est impossible d-3 se faire aimer. Après 1870, on eût dit qu'ils employaient tous les moyens £our exacerber les Alsaciens-Lorrains. On y expédia des fonctionnaires venus pour la plupart de l'Allemagne -du Nord et avec qui la population indigène pouvait d'autant moins sympathiser que leur commerce et leur attitude rogue offraient un contraste horrifiant avec la courtoisie des fonctionnaires français. Ils offraient aux malheureux vaincus le spectacle quotidien des scènes d'ivrognerie et d'inconduite et dissipaient des^ traitements formidables, grossis d'extorsions multiples, dans les lupanars. A Metz, la population fut plongée dans une atmosphère qui sentait l'adultère, les aventures louches, les crimes passionnels! On investit des plus hautes fonctions des individus qui avaient été de simples bureaucrates ou des écrivail-leurs à la semaine, parmi eux se trouvait un commis de magasin expulsé de Paris. Et on les portait aux nues, dans les sphères berlinoises, en dépit de leurs moeurs déplorables! Tel autre, commissaire de police de Haynigen, en Lorraine, s'était associé aux gendarmes pour rosser la population et se livrer à des attentats aux mœurs sur des femmes et des jeunes.filles. Plus tard,il se trouva compromis dans une affaire d'empoisonnement. Il arriva que les «vendeurs de pendules»,comme on appelait les fonctionnaires prussiens, revêtus de leur uniforme et complètement ivres, furent transportés à Strasbourg dan? une charrette en compagnie d'un troupeau de cochons. Presque tous s'acoquinaient avec des donzelles dont le home était loin d'être une citadelle imprenable. On pourrait citer des exemples à profusion. Mais il ne faut même pas reculer de quarante-quatre ans pour étudier la mentalité de cette Germanie réputée vertueuse. Il suffit rte la voir à l'œuvre aujourd'hui, dans son impuissante rage, jetant nuitamment des bombes sur une ville où ils ont connu les triomphes économiques et où la musique des fêtes données en leur honneur s'est convertie en des râles atroces d'anathème et d'exécration... _ Pierre MARZERELLE. ffllMSSÀIE ET PITIE Mme Veuve A.. Martin, propriétaire du Grand Bazar du lion Marché et Galeries A11-versoises vient de faire remettre les dons suivants pour les soldats, savoir : 1. A l'hôpital Louise-Marie: un lot de 100 bols. 2. A Mme Lalemand, rue de l'Enseignement, 44: Pour les sœurs du Congo, un lot de caleçons et mouchoirs. 3. A l'œuvre des Volontaires Civils, marche au Lin: un lot de 50 couverts. 4. A l'école professionnelle, rue de Bom, 11: un lot de cuvelles en bois et de'bassins en émail. 5. Au «Grenwich gare» pour le café aux soldats: une marmite. 6. A Mme Crozier (consulat français), pour l'ambulance de la rue des Nerviens: Un lot , important de bacs à savon; bols à soupe; verres i à bière; assiettes à soupe; couverts; couteaux; vases de nuit; brocs; seaux galvanisés; bols a . bec; bols; réchauds à gaz; marmites galvani-^ sées. ^ 7. Aux sœurs de Borsbeke, pour les soldats: un lot essuie-mains et savons. 8. Aux sœurs de Deurne, pour les soldats: ' un lot de verres et brosses à mains. » * » CROIX-ROUGE L'appel de la Croix-Rouge a été entendu par beaucoup de nos concitoyens et de nombreux dons sont parvenus/Mais malgré l'importance e des sommes versées ainsi dans les caisses de l'œuvre, elles sont loin de suffire aux besoins e présents et futurs. N'oublions pas que chaque i- engagement de nos troupes avec l'ennemi nous t amène de nombreux blessés qui doivent être soignés et guéris. ; Beaucoup de cœurs compatissants attendent un appel ou une visite domiciliaire pour four-nir leur concours financier à l'œuvre. Qu'ils i> n'attendent plus. f- Le moment est suprême, l'abstention est une )- faute. De grandes ressources sont nécessaires l- pour faire face aux dépenses. i C'est le devoir des riches, quels qu'ils soient, de venir en aide à l'œuvre dont la mission consiste à soigner tous ces pères, fils, frères, époux, tombés pour la défense de notre patri-x moine glorieux, de notre richesse nationale .. Nous faisons un nouvel appel pressant à tous 11 ceux qui n'ont pas encore versé leur obole, 3" c'est un devoir patriotique et humanitaire de a venir en aide pécuniairement à l'œuvre de la le Croix-Rouge.

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Cet article est une édition du titre Le nouveau précurseur: journal du soir appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

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