Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 18 Mars. Le nouveau précurseur: journal du soir. Accès à 04 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/222r49gx5c/
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juiercredi 18 mai*8 CIXQ CENTIMES 80™ année — ]\» îy Le Nonveau Précurseur A.BOKTIsrBnvnEKrTS : ANVERS. UB an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.60 fr. INTERIEUR, » 15.00 fr.; • 8.00 fr.; » 4.60 fr. HOLLANDE, » 33.00 fr.; - 16 00 fr.; . 8.00 fr. LUXEMBOURG, » 88.00 fr.; » 18.00 fr.; . 8.00 fr. UNION POSTALE, • 42.00 fr.; • 21.00 fr.; > 10.60 fr. Tout abonnement so poursuit jusqu'à rofus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHOÏES { AOnUatstratioa: » *«4 { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.KT3ST03STŒS : OttDDfAiftM, la petite ligne, fr. 0.80 | Réclames, la ligne. 7 fr. l.SO » 1 à 4 lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne . . - 2.50 FmiNOita», la ligne . » 0.50 I Chmî*» A»™» . . . » 3.00 Le» mutences de ï étranger et il* la Belgique »*Ht reçue! muni par F Agence Battu, S, place de* Hmiyrt, à BrtwRm, t, Plene te M Btun». * Parie, et SO. High SoUcm, t Lenérm. Le Portugal en danger ? Nous présentons à nos lecteurs un article de fsrlos Ferreira, un journaliste portugais, longtemps attaché à la „Naçion" de Lisbonne, inurnal royaliste. Notre confrère Carlos Ferreira, actuellement Belgique, ne cache pas ses préférences royalistes et conservatrices. Cela rend son appréciation d'autant plus intéressante. Selon les dernières nouvelles de Portugal, oubliées par la presse étrangère à ce pays, la situation y est troublée à cause de la oassion politique plus échauffée et plus nerveuse que jamais. Je suis tout à fait certain qu'il n'y a pas là d'événements sensationnels comme ceux qui viennent de se nroduire en Amérique du Sud. Toutefois,on critique toujours ce pays pour un rien, demis que la république existe; partout on entend: „Le Portugal en danger". Pourquoi, diable, parle-t-on du Portugal d'une manière si défavorable et pourquoi rcsarde-t-on d'un œil malveillant le nouveau régime? Pour répondre, il faudrait ; tout un discours. Je tiens à attirer 1 attention sur le pessimisme constant affecté par les royalistes. Ces gens ne se fatiguent pas d'être à l'affût d'une occasion de proclamer l'esclandre ! pour embarrasser la marche normale du pays. De temps en temps, nous remarquons une tentative de spulèvement rigoureusement | réprimée par les républicains et tout de ! suite après se manifeste le chantage de la presse cléricale. Et voilà les faits que le journalisme commente à la satisfaction des I auteurs de ces tragi-comédies, jouées par la bande de dévaliseurs du trésor, de bandits en redingote et de porteurs de décorations, i chassés par le peuple portugais, qui aurait ' pu les passer par les armes. . * » Vers 1907, la situation politique du pays | était bien malheureuse, car les ministres, sans exception, semblaient s'être octroyé en [ cadeau tout le pays. Mais dès qu'ils purent se convaincre qu'il n'y avait plus rien à ramasser, le hasard amena Joao Franco à la placé de premier [ ministre et c'est alors que la situation se i montra vraiment terrible et inextricable. Tel que Néron, il crée un régime étouf-[ faut, il cherche à sauver la monarchie par I la dictature. Les républicains, de leur côté, ! sont heureux de voir le superbe résultat I de leur propagande et l'expansion de leur I idée. Ne savait-il pas, le dictateur, que sa con-f duite préparait une catastrophe? Certaine-f ment, car il n'ignorait pas l'enthousiasme qui animait le peuple travailleur. Un jour, les journaux du monde entier publièrent une nouvelle étonnante: l'assas-| sinat du roi Carlos et de son fils, le prince t héritier. Le drame s'était passé au moment de sa rentrée à Lisbonne, après quelques t jours de chasse et de folie à Villa Viçora. L'événement réveille la curiosité euro-r péenne «t fait connaître que le Portugal | n'est pas uno réplique de l'Espagne. — Il | y a des gens ayant cette ferme conviction et pourtant quoi de plus différent que ces pays [ voisins? Le régicide faisait naître la guerre entre le trône et le peuple. Cependant, les destina I de la nation, à partir du 2 février 1908, pas-I sèrent aux mains du nouveau souverain. Un revirement semblait s'être produit dans l'opinion publique au sujet de l'avenir r du pays. A la colère paraissait avoir suc-| cédé la commisération. Les plus acharnés I à accuser le roi Carlos d'être l'auteur de sa I mort en signant un décret honteux, procla-j maient maintenant que ce n'était pas son I fils qui «était l'auteur d'une si grande et | fantastique série d'erreurs et réclamaient | 1 indulgence pour le petit Manuel. Ainsi vont les foules, — d'un excès à I "autre. Au contraire, de ce qu'on attendait, tout | est changé de mal en pis. Ce n'était pas la I peme de placer la marche politique du Por-| tugal sous la direction du roi Manuel, un I Pauvre enfant, sans force et peu préparé à une responsabilité qu'il n'avait jamais pens devoir peser sur ses épaules. Il signait c qu'on lui présentait et rien de plus. A quo bon être roi quand on n'est pas libre d'agi et quand on vous serre la conscience et 1 volonté dans un étau? M. S. Grunbach, parlant dans Le Peupl, de la conduite des républicains, disait I 3 courant: Les (lu'fi'rentces entre les républicains, qi ®e. manifestèrent immédiatement après la vie toire définitive en automne 1910 dans le gou vernement révolutionnaire provisoire, sont de venues de jour en jour plus profondes. Cer taines semaines, sous le ministère de M. Alfon so Costa ressemblèrent d'une manière effrayan te au dernier temps de monarchie. Comme le monarchistes, les républicains se dévoraien entre eux. Gomme sous la monarchie, les pri sons étaient pleines. Gomme sous la monarchie des journaux étaient poursuivis, des organisa tions dissoutes. N'est-ce pas habituel de voir éclater uni guerre civile après le remplacement d'ui roi par un président de république? Est-ci bien étrange une agitation intérieure? Rappelez-vous non seulement l'histoire d< France, mais les annales de tous les pays et dites-moi, chers lecteurs, ce que vou avez appris? En tous les temps et entre tou. tes les races vous verrez des difficulté-formidables qui manifestaient un état de crise général beaucoup plus dangereux que celui supposé par M. Grumbach. Jetons les yeux sur le Brésil devenu indépendant" d'une manière calme, comme à peu près le Portugal „républicain", el voyons le résultat de la révolution sociale'; Il est bien connu: la prospérité. _ On reproche au gouvernement Costa d'avoir arrêté des gens, poursuivi les journaux et dissous les organisations. C'est vrai que parfois il a suivi un chemin peut-être malheureux; mais la république aurait-elle dû laisser les agitateurs agir à leur aise? Et puis, on savait bien que les organisations dissoutes n'étaient pas celles de la classe ouvrière et du peuple travailleur, malgré leurs noms. Il y a ouvriers et ouvriers... Souvent le prolétariat se laisse entraîner par des cabotins travestis en braves gens pour pouvoir commettre les pires infamies. Au Portugal, cela arrive malheureusement aussi. ...Et puis, on place Costa à côté de Franco qui, ainsi que je l'ai dit plus haut, chercha à sauvel- la monarchie par la dictature. Après son triomphe électoral on l'appela: escroc de l'opinion publique et un sénateur le dénonça comme voleur... sans avoir prouvé jusqu'à présent ses accusations faites à la légère et tout de même excusables quand il s'agit d'un fou. Malheureusement, M. Costa qui dirigeait le gouvernement et le ministère des finances avec une compétence des plus remarquables,offrit la démission du cabinet quelques semaines après avoir présenté à la Chambre le budget de 19KM914 avec un boni de presque deux millions de francs I II a amélioré la situation du Trésor sans avoir eu besoin de recourir à de nouveaux emprunts ni à l'aliénation de valeurs et de recettes de l'Etat. Je ne suis pas son ami politique ni personnel, mais la vérité me force à dire que c'est lui, parmi les ministres connus, le seul capable de présenter une œuvre financière tout à fait remarquable. Il ne manque pas d'intelligence ni de volonté de se mettre au travail sans autre intérêt . que le fort désir de faire quelque chose en profit de sa chère patrie. Mais M. Grumbach a oublié de dire une des choses les plus curieuses qui se passent au Portugal et qui prouve bien l'impossibilité de la restauration monarchique, il n'a pas dit que la crise politique disparaîtra tout à coup et que les républicains se placeront tous du même côté sans autre programme ejue le patriotisme et l'amour de la république, le jour où la patrie serait en péril. Il n'a pas dit qu'elle est vraiment superbe et même incroyable la manière dont les hommes, auiourrî'hui désireux de. se mesurer les uns aux autres, demain se réuniront et se confondront dans un seul accord, attachés à la même cause. Cela vaut beaucoup, sans cela la république serait morte depuis longtemps, car ses ennemis ont toujours profité des agitations suscitées. Soyons tranquilles et n'ayons pas peur. Le Portugal se trouve sur le chemin d'une pleine renaissance. La période des déboires financiers n'existe plus. Pendant les trois ans et demi du nouveau régime, non seulement le pay3 s'est relevé, mais encore la politique d'économies suivie par les gouvernements, et très particulièrement par le ministère démocrate, a remis peu à peu les finances en bonne voie. L'exploitation s'est développée considérablement et la Belgique est un des pays qui se trouve à la tête des admirateurs de l'industrie portugaise. Je suis heureux de l'avoir constaté pendant mon séjour à An-• vers, et je ne cacherai pas l'accueil réservé à mes démarches par les négociants au profit des relations commerciales entre les deux nations. La république, malgré sa mauvaise... marche et les chicanes des camelots qui provoquèrent le malheur du pays, ne s'est pas encore trompée sur le terrain administratif. Cela ne plait pas à l'entourage du gosse. L'Europe suit avec une bienveillante attention l'épanouissement du Portugal et ses progrès. Il y a beaucoup de capitaux étrangers engagés dans des affaires portugaises; il est donc de l'intérêt bien compris de toutes les nations de l'aider dans sa tâche régénératrice.Quant à lui, il cherchera toujours les moyens de s'imposer à l'admiration de ceux qui s'intéressent à sa vie, en criant avec allégresse que la prospérité renait et 3'ac-croit avec la confiance puwlique. Panlnc Pannolnn. Au Dehors ANGLETERRE Autour du Homo rulo Des déclarations de M. Asquith et des chef des partis, il résulte qu'une entente sur Pan plication du Home rule à la province d l'Ulster, n'a pu se conclure. Mais les pourparlers restent ouverts et sem blent reprendre dans les coulisses. La discussion publique continuera quand 0' verra un meilleur espoir d'entente. Le- budget de la marine M. Churchill a déposé hier le budget de 1 marine plus important que ceux des année, précédentes. Le ministre dit avoir cherché à complète huit escadres de cuirassés à l'époque où 1 puissance navale la plus forte après l'Angle terre en aura complété cinq. Les croiseurs cui rassés seraient additionnels ou complémental res, avec une proportion équivalente de contre torpilleurs. Les navires qui se trouvent dans le ports étrangers ne sont pas compris dans ce calculs, FRANCE Une séance agitée à la Chambre Naturellement à la Chambre des députés, or ne pouvait s'occuper que de l'affaire Caillaux En ouvrant la séance, M. Deschanel, qu préside, déclare avoir reçu de M. Delahaye, di la droite, la proposition de résolution suivan te: «La Chambre, émue par l'attentat commii cette nuit qui paraît, de l'aveu même de soi auteur, destiné à arrêter une divulgation d< tion de forfaiture contre un magistrat inviti le gouvernement à le révoquer pour h mettre en mesure de poursuivre ses accusa teurs.» La gauche réclame la discussion immédiate M. Delahaye réclame l'urgence. Malgré les instances de M. Delahaye qu proclame M. Calmette un héros, le débat dé vie rapidement vers l'affaire Rochette. Le «Figaro» a prétendu et M. Delahaye re prend l'affirmation que M. Monis, garde de sceaux dans le cabinet Caillaux a fait postpo ser l'instruction de l'affaire,sur les instances di M. Caillaux, qui avait des intérêts à ce qui Rochette ne soit pas immédiatement jugé. Il affirme qu'il y a un rapport du procureu: général Fabre relatant le fait. M. Monis répond qu'il n'a connaissance n du fait ni du rapport. Après une intervention du chef du cabinet M. Barthou prend la parole et dépose copii î datée du 22 mars 1911, du rapport du proci: 1 reur général Fabre, d'où il résulterait que c l magistrat aurait été l'objet d'une pression d j la part de M. Monis, pour qu'il consente à 1; remise de l'affaire Rochette. Il semble bien que ce rapport n'ait pas ét< mis au dossier, mais que M. Barthou l'ai pris, quand il était ministre, d'on ne sait que ï dossier secret. Après de nouveaux discours, la Chambri décide de proroger l'enquête sur l'affaire Ro chette La décision est prise d'accord avec le gou 3 vernement. i Une manifestation de réactionnaires l A suite de la note parue mardi matin dam 1 «Action française», note invitant les came lots du Roy à se réunir mardi soir à. partir d< 9 heures, entre l'Opéra et la rue. Drouot, poui » manifester contre M. Caillanx si ce dernier n'a > vait pas donné sa démission, la perfecture d( s police avait pris d'importantes mesures poui prévenir tout incident. Alors que tout parais i ' sait devoir se passer dans le calme, une mani festation subite se produisit à 10 h. 20 à l'angle ] de la rue de Richetieu et du Boulevard des Ita 1 liens. M. Léon Daudet et M. Pujot de l'«Actior française» venaient d'arriver à la terrasse d'ur café situé à cet endroit lorsque des cris de «A bas Caillaux! Assassin!» se firent entendre. M. Daudet monta alors sur une chaise et pro-t nonça une harangue dans laquelle il s'éleva en I termes violents contre l'ex-ministre des fi-I nances qu'il traita d'assassin. Les paroles de M. j Léon Daudet soulevèrent aussitôt de vives cta-meurs dans le public composé à ce moment en grande partie, de camelots du Roy. De toutes parts des cris hostiles furent poussés conspuant M. Caillaux. Les agents firent tout d'abord circuler les curieux et les manifestations, mais un certain nombre de ces derniers, s'étaient réfugiés à la terrasse d'un café entourant M. Léon Daudet qui continuait à attaquer l'ancien ministre des finances. La police procéda à l'expulsion des plus agités. Cette opération donna lieu à diverses bagarres au cours desquelles plusieurs arrestations ; furent opérées. Des guéridons et les verres furent brisés. Des coups furent échangés. M. Daudet sortit alors du café et suivi de quelques amis il se dirigea vers l'Opéra en continuant ses protestations et en criant «A j bas Caillaux!» Cependant des renforts de police arrivaient. Ils se rencontrèrent avec un groupe de manifestants ù. l'angle de la rue Laf-fite et des boulevards et les dispersèrent. Plu-) sieurs personnes furent arrêtées. Tandis que le calme se rétablissait sur ce point, un autre groupe de manifestants qui s'étaient portés dans la direction du boulevard Poissonière, se trouvaient bientôt au delà du Faubourg Montmartre en contact avec d'autres agents qui les dispersèrent. Les manifestants qui jcontinuaient à conspuer M. Caillaux revinrent alors sur un autre point, mais ils furent dispersés peu après. Deux arrestations ont été opérées. Au coHirs des premières bagarres deux agents ont reçu des coups de canne qui les ont contusionnés.Ces divers manifestations avaient amené à cet endroit une foule assez nombreuse qui suivait avec curiosité les divers incidents qui venaient à se produire. Au cours de manifestations de mardi soir, une trentaine d'arrestations furent opérées. Trois furent maintenues. ALLEMAGNE Un canard On mande de Saint-Péterbourg au „Times": Le „Novoïe Vremia" prétend que des conversations sont engagées entre Berlin et Paris dans le but de faire entrer l'Allemagne dans la triple entente. Le „Times" croit qu'il s'agit d'un ballon d'essai. Elections au Relchstag Dans la deuxième circonscription de Posen: En remplacement du comte Miclczynski, démissionnaire, M. Klos, du parti polonais, est élu. Circonscription de Berna-Pagau: Ballottage entre MM. von Liebert, du parti de l'Empire, et Ryssel, socialiste. AUTRICHE-HONGRIE Le Reichsrath ajourné Le ^gouvernement a ajourné le Reichsrath autrichien qui était dans l'impossibilité de travailler à cause de l'obstruction des tchèques. Le gouvernement déclare qu'en vertu de l'article 14 de la constitution, l'empereur prendra les mesures nécessaires pour faire face aux nécessités et pour maintenir l'ordre à l'intérieur et la sécurité de l'Autriche-Iiongrie . ESPAGNE Une abdication On mande de Madrid au ,,Temps": On annonce la renonciation de Don Jajme de Bourbon, fils de Don Carlos, à ses droits au trône. ^Le^carhstes^slr!]]^^ dynastie alphonsine et à former avec l'extréme-droite conservatrice un grand parti catholique patronné par M. Maura. On dit aussi que Dor Jaime de Bourbon se marierait avec une princesse de Connaught. On attribue ces déclarations au secrétaire lui-même du prétendant ITALIE La crise Industrielle Un pas, un bien petit pas a été fait vers -lo solution de la crise. MM. Martini et Ciuffelli ont accepté mardi matin d'entrer dans le cabinet Salandra. Il en résulte que la crise s'achemine désormais vers une solution définitive. ALBANIE Les luttes Intestines Les raports télégraphiques adressés par les autorités des régions frontières au gouvernement confirment qu'un violent combat a eu lieu ces jours-ci dans la région de l'Albanie située entre la ville de Starovo et la rivière Devola entre les partisans d'Essad pacha et les troupes des chefs musulmans locaux qui refusent de reconnaître l'autorité du prince de Wied. La plus grande effervescence règne dans toute cette partie de l'Albanie, dont les habitants paisibles se réfugient en masse sur le territoire serbe. MEXIQUE Un combat Une dépêche de Laredo annonce que les fédéraux mexicains auraient battu les insurgés au Canyon Bustamente. Il y aurait cinq cents tués et blessés. Les insurgés s'enfuirent, abandonnant une grande quantité d'armes et de munitions. L'affaire Caillaux - Calmette Mme CAILLAUX A 8T-LAZARE Ayant obtenu du juge d'instruction un permis de communiquer, M. vCaillaux s'est rendu à la prison Saint-Lazare où il s'est entretenu avec Mme Caillaux. La consigne est très rigoureuse à la prison où l'on se refuse à fournir le moindre renseignement sur l'attitude de Mme Caillaux depuis son incarcération. A ilh. 30, un restaurant du boulevard de Strasbourg lui faisait apporter le repas léger qu'elle avait commandé. Vers la fin de la matinée le bruit a circulé dans Paris avec persistance, et, particulièrement en Bourse et au Palais que Mme Caillaux aurait tenté de se suicider. L'administration pénitenciaire dément formellement cette nouvelle dont rien n'explique l'origine. L'AUTOPSIE Les docteurs Charles Paul e^ Socquet ont pratiqué hier après-midi l'autopsie du corps de M. Calmette. Ils ont constaté que quatre projectiles avaient porté; deux ont traversé la partie gauche du thorax, légèrement au-dessous du sein, ne causant que des blessures superficielles; un autre, en séton, a contourné la cuisse gauche. C'est le quatrième projectile qui a déterminé la mort. Il a pénétré dans le côté gauche du bassin en brisant trois os, lésant l'artère illiaque droite, ce qui a provoqué une hémorragie qui fut arrêtée un instant par un caillot de sang. Ce n'est que lorsque l'hémorragie reprit que la mort survint. LES FUNERA9LES Le corps Vie M. Calmette sera transporté à son domicile, boulevard de Courcelles. Les obsèques auront lieu vendredi, à midi.LE MOBILE DE Mme CAILLAUX Dans sa déclaration au juge d'instruction, Mme Joseph Caillaux a fait allusion à la publication d'autres documents, de lettres intimes que le „Figaro" allait publier mardi matin. Il s'agirait de nouvelles lettresl intimes écrites il y a une dizaine d'années par M. Caillaux à sa femme actuelle, qui s'appelait alors Mme Léo Claretie. Ces missives ne seraient pas seulement très compromettantes pour le ministre des Finances, mais encore pour plusieurs de ses amis. Le ,,Figaro" a différé la publication de ces documents. Ils ne devaient être rendus publics qu'avec l'autorisation de M. Calmette. r UNE LETTRE DE Mme CAILLAUX A SON MARI L'ancien ministre des finances a fait parvenir au parquet une lettre que sa femme avait laissée à son nom, rue Alphonse-de-Neuville, avant de se rendre rue Drouot, à la rédaction du „Figaro". Dans cette lettre Mme Caillaux écrivait à son mari: „Je vais faire justice!" Cette lettre a été trouvée par M. Caillaux après que le meurtre eut été commis. L'AVOCAT DE Mme CAILLAUX Mme Caillaux a choisi pour avocat Mtre La-bori, ancien bâtonnier. Mtre Labori a eu hier dans la prison une entrevue de 1 h. 1/2 avec Mme Caillaux. Celle-ci s'est déclarée très malheureuse. Elle a dit qu'elle avait voulu venger l'honneur de son mari et regrettait profondément Mtre Labori va demander une enquête médicale et base sa défense sur l'irresponsabilité momentanée de Mme Caillaux qui peut avoir agi sous l'influence de la manie de la persécution.UNE PARTIE CIVILE La famille de M. Gaston Calmette va se porter partie civile à l'instruction ouverte par M. Boucard. C'est à Mtre Chenu, ancien bâtonnier, qu'elle a demandé de la représenter. BILLET PARLEMENTAIRE Le 18 man 1914. Ce qui est devenu bien rare en Belgique, le Sénat et la Chambre ont siégé en même temps hier, mardi. Le Sénat s'est occupé de la loi modifiant les pensions de vieillesse des ouvriers mineurs.On se rappelle qu'à la Chambre, ce projet a été très tiraillé. Le ministre, M. Hubert avait déposé un projet tout à fait insuffisant. Les députés socialistes et les députés jeune-droite, M. Mabille en tête, présentèrent des amendements, que M. Hubert combattit sournoisement. En fin de compte une espèce de transaction fut conclue et votée par la quasi unanimité de la Chambre, le ministre déclarant même s'y rallier. Mais il paraît que M. Hubert, excellent disciple de Loyola, connaît la valeur des restrictions mentales. Il se ralliait au projet, à la Chambre,mais avec l'intention secrète de reprendre son texte au Sénat. C'est d'une loyauté ministérielle douteuse.M. Rolland, sénateur socialiste, eu fait la remarque, et dans un discours qui a pris toute la séance de mardi, il a défendu le texte transactionnel voté par la Chambre. Pour permettre à M. Rolland de se reposer un peu, le Sénat a procédé à la nomination d'un nouveau membre du conseil colonial.M. Delannoy, professeur de l'Université de Gand, a été élu par 71 voix sur 83 votants.• r 'Vi * m _ A la Chambre, interpellation de MM. De-vèze et Masson sur la situation de l'armée. Quel dommage que les députés ne puissent consacrer qu'un jour par semaine aux interpellations. Voilà un débat des plus importants pour l'avenir du pays qui, commencé hier, ne peut se continuer que dans huit jours, quand les esprits auront commencé à se désintéresser de la question, à cause des retards mêmes que les discussions subissent. C'est M. Devèze qui entame l'interpellation. Son discours très documenté et très modéré dans la forme mérite de produire une grande sensation. Il aura de l'écho parmi les officiers, mais, hélas! ceux-ci doivent se taire par ordre supérieur et le p^ys ne sait pas où on nous a menés. La désorganisation de l'armée est grande, aussi grande que le découragement parmi les officiers. C'est le gâchis épouvantable dû à l'autorité toute puissante de gens qui ne connaissent rien du service militaire et qui, cependant, par l'intermédiaire du ministre civil de la guerre, imposent leurs volontés et leurs caprices. Le ministre, qui n'a jamais été soldat, ne consulte plus même le comité des généraux; Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 7 La Faute de Béatrix PAR JUSTUS MILIS FORMAN I Adaptation de l'anglais par E. PIERRE LUGUE' I iiahf„feu 'gêneur qUi brûlait flamba sou^ I pl matfi!111 k"5'® trasport qui le fit se leve; I 黄 r lon8 en 'arge au milieu de sei ■ Sfulptés S°S guerriers et de ses idolei I ipT'onl 8 ^rr?',e monde, dit-il amèrement I dp niS 1 plus Parler; j'aurai une sorti I de traC™ ■??, ,ma ProPre maison, une sorti I Quiètn ?jU1- 0ui' par™ ces gens, s'in I Querrait J0- SUIS- ici ou ailleurs; qui s'en I quoi loi Je.su!s mort ou vivant?... Pour mini* ?irU!?/r~JC autour de moi?... J'aimi Sa * /déllvré d'eux-«on v£» o Se .raP°rta vers Stambolof e meriumeVariîsfÏÏ* da,nsnune S"mace d'à I vement hioo,? ? n du Russe 1 avait grié ^ sensibilité maladiv — Mèmt, «i 7e,fus c°mme un affront. Un sourire ®„amllolof! dit-il tout haut avei cn un raurmnroaÇant: ^ sa voix se perdi — Etre rl,w po]lr sé'ever de nouveau I 11 en rrappanî LaS^i d5 ,t0ut celal s'éoria-t ■n'enserrent „t dénouer ces liens qu A ces S. pour toujours! I ta à mi-cheminn^TgeiS'éclaira; '' s'arrê — Quoit dit il j?nt,re la table de marbre Buchanan maLt,Un? v/"x hésitante, cela I Pièce ver? „n ? 'entement à travers 1 ancien cabinet Vénitien ei fil lin ■■■—■■WIIWBWI !!■! IM «Il II noyer sculpté, ouvrit la porte, y prit un ot jet et revint aussi lentement à la table où I i lampe étincelait. Se laissant tomber dans u fauteuil qu'il occupait précédemment, Bi: k chanan posa à côté de lui un revolver doi la lumière fit scintiller les ornements pol; 'et les somptueuses pierreries enchâssée dans la crosse. — Pourquoi pas dit-il en regardant ai demment le maître de sa chétive existenc pourquoi pas?... un moment de courage i je suis délivré entièrement et pour toujour r Qui m'attache à la vie ?... que sera demain — son visage retrouva son grimacemei amer — et le jour suivant..., et les semaine et les années ?... Mon Dieul que d'année à vivrel... Je suis encore jeune;je peux v: vre quarante ans... cinquante ans! Sa voi ' se brisa dans une sorte de cri, sa main s i dirigea vers l'arme tentatrice qui gisait 1 brillante, sous la lumière de la lampe. Ma , comme si c'eût été un fer rouge, la mai î s'éloigna brusquement et l'homme frissonn ï Le malheureux n'était pas brave, seule ment malade; le courage moral ou physiqi: était chez lui presque nul. — Je ne veux pas mourir, c'est lâche I d i Buchanan dans un soupir d'effroi, so mer tant à lui-même. t Alors, enfoncé dans son grand falateui - la tête penchée sur la poitrine, il tomba dar - une sombre rêverie, les yeux fixés devai ï lui, et resta là un long moment, silencieu immobile. De temps en temps ses sourci ; se fronçaient, ses lèvres remuaient sai t bruit. Ainsi posé il faisait face à l'un de . plus anciens dieux alignés contre les mur - Bouddah de bronze doré dont la couche d'f i avait disparu par places de la surface poli Bouddah était assis sur un lotus, la tête u - peu penchée en avant, souriant d'un sou rire de sphinx, énigmatique. ? La figure n'avait pas plus d'un pied c i haut, mais elle paraissait énorme et ma i jestueuse dans l'ombre. Bouddah connai< - sait toutes choses bonnes et mauvaises; i! n avait découvert le grand secret auquel au-_ cun des autres dieux ne semblait prendre ^ garde. Il souriait sereinement et sans trou-3 ble, sans railleie, sans mépris, sur les af-s faires et la ruine des empires. Il avait vi les nations naître, croître, se glorifier, puis se disperser; il avait vu une infinité de cho-3j ses humaines aflluer et mourir à ses pieds ,{ il avait vu s'éteindre les anciennes croyan-3 ces et renaître les nouvelles, mais le sou-? rire restait immuablement le même lors-,t que lès nouvelles croyances mouraient è :S leur tour. Il regardait très haut, très loin :s au delà de l'horizon, dans l'éternité. Là devait être la cause du sourire serein, énig-x matique, du sourire de sphinx de Boud-e dali I i, L homme s'agita péniblement dasn soi a fauteuil. n — Oh! vous pouvez grimacer, dit-il, vous i. pouvez bien grimacer, vous verrez partii toutes ces marionnettes vermoulues, vous e nous verrez tous partir; vous grimacerei quand nous serons morts, quand la mer se it desséchera et que les montagnes s'écrouleront... Qu'est-ce qu'une vie pour vous1 Vous n'avez pas à vous embarraser; vou: 1, grimacez et tout passe en deux alignement! is d'yeux... Vous n'avez pas à tourner la meu-it le chaque jour, à faire traîner les heures s, à maudire chacune de ces heures parce que ls vous êtes chargé des fers des damnés!...Mo is je le fais, je le fais et je vous dis que je ne !S peux plus le supporter... Je veux être libre s, je veux être délivré de ces entraves; je veu) ir m'échapper, parcourir le monde, respirel librement et n'être responsable de person-n ne... Je vous dis que je ne peux plus supporter un tel état de choses, mes nerfs son tendus à se rompre, ils se brisent un à un., o Oh! pour l'amour de Dieu! cessez de grimacer ainsi! Buchanan saisit un livre suf la table e' fit mine de le lancer, mais la force l'aban donna; le livre tomba sur ses genoux, pui glissa sur le parquet, où les feuillets s froissèrent el s'éparpillèrent. Il retomba d nouveau dans un silence funèbre, mais à 1 fin, si profondément absorbé qu'il fût, s étranger aux impressions du dehors, quelqu chose le rappela à lui-même, cette sensatio indéfinissable qui amène le sentiment d' danger, qui fait sentir la présence invisi ble et silencieuse d'un autre être- Son atten tion attirée, il n'eût pu dire pourquoi, i eut conscience qu'u souffle d'air entrait dan la pièce; il le sentit froid et violent derrièr la tête. Nous aons dit que Buchanan n'était pa brave, mais il faut reconnaître qu'en cett circonstance il agit avec sang-froid et sa gesse. Sous la grande table byzantine s i trouvait un tableau électrique dont les clef commandaient une série de lumières éparse i dans la salle. Il l'avait fait poser là parc que, habituellement assis à cette place, ! lui plaisait d'éclairer le point choisi san ; avoir besoin de se déranger. En allumant , tour de rôle un espace, puis l'autre, il obte nait dans la grande pièce, grâce à la natur i barbare de sa décoration, des effets étran ; gement pittoresques. Par instant il proje , tait une lumière sur une des grandes lapis sériés suspendues et assombrissait le resli obtenant ainsi une peinture magnifique. ; Buchanan resta assis longtemps encor après qu'il eut senti la presenee insolite ^ son esprit travaillait très rapidement et, ' sa grande surprise, très froidement. Il es ; saya avant tout de découvrir la directio I exacte du courant d'air; puis lentement, ave plus de précautions qu'il n'était réellemer nécessaire, passa le bras droit sous la table | ni sa tête ni son corps n'avaient remué. ; En un instant la vaste pièce fut plongé dans une obscurité profonde qui blessait le yeux autant qu'un soudain éclat de lumièr Aussitôt Buchanan quitta son fauteuil et s ; glissa jusqu'au bout de la table de marbre dont la base massive était une protectioi absolue contre tout assaut, de quelque lia ^ ture qu'il fût. 3 Alors éeiala dans les ténèbres, à l'autri 3 bout de la chambre, une lumière étincelan } te, qui tomba en plein sur l'homme debou 1 contre une fenêtre ouverte. L' homme laissi s échapper un objet qui tomba avec fraca; i sur le sol et couvrit ses yeux de ses main: i en disant :«Dieu» d'une voix tremblante ap prochant du sanglot. Cette lumière aveu glante, succédant brusquement aux ténè 1 bres, avait sans doute éprouvé ses nerfs, s — Restez où vous êtes, je vous prie di 0 Buchanan, demeuré dans l'ombre. Ne trouvant pas sa voix assez assurée, i s se força à un petit rire pour reprendre con-e tcnance. — Je vous tiens au bout de mon pistolet.. e non, ne ramassez pas le vôtre, vous n'en ave s que faire. „ Il toucha deux ou trois clefs du post ° électrique et des lumières brillèrent dans 1 1 plafond; la lampe, sur In table derrière la quelle il so tenait, étincela comme un soler s _ vous voyez que je dis vrai, je vou a tiens!... venez ici! L'homme hésita un instant; la fenêtre ou e verte était tout près de lui, en un simpl - bond il l'eut franchie; pourtant, il travers lentement la pièce, malgré le pistolet bra qué sur lui. — Ah! dit Buchanan dans un demi-soupii c'est vous! e Près de la mâchoire, l'homme avait un cicatrice qui se détachait en une ligne blan jJ elie sur la pâleur de la joue; il était maigre la tête étroite, la face rasée, les yeux dur n et bleus; deux plis profonds se creusaien c aux coins de sa bouche aux lèvres minces e t cruelles. Ses vêtements décents n'étaient, u ;. neufs ni vieux. Les yeux d'acier ne fuyaient ni évitaien ceux de Buchanan; ils n'exprimaient u crainte ni émotion. Si pendant un momen ® les jeux de lumière l'avaient énervé, ce homme s'était certainement entièrement re e pris, et ne semblait même pas voir l'arm , menaçante. ■ ' ( - — Estrce vous dit encore Buchanan: Oui, répondit l'autre, puis il retomba dans le silence: la voix comme les yeux n'a-, vait aucune expression. — Je savais que vous étiez encore par ici, i continua Buchanan. Uirde mes ...hôtes vous ! a vu caché parmi les arbres près de la grille, i et m'a averti. Je devais faire veiller les jar-i diniers cette nuit, mais je l'ai oublié. - | — Oh! ils sont sur leurs gardes! dit l'honi- - me, quelqu'un les a prévenus. Il est—il se - : corrigea avec soin— ils sont plus ou moins sur leurs gardes. ^ — Pas assez, il me semble — Non, pas tout à fait asssez. I Buchanan eut un petit rire amusé. — Ne voulez-vous pas vous asseoir? dit-il en désignant le grand fauteuil qu'il avait occupé précédemment, asseyez-vous et nous s causerons; j'ai goûté votre petite visite, hier, je vous trouve intéressant... Je ne pen-3 se pas que vos facultés soient émoussées } depuis ce temps. Il est tard, certainement, mais je no suis pas disposé au sommeil... vous non plus, sans doute, sans quni vous 3 n'auriez pas escaladé mes fenêtres. Il prit un fauteuil et s'assit, ï — Là, nous serons très bien, dit-il en s'ap-J pyant à la table de marbre. Je vous fais remarquer, avec toutes sortes d'excuses, que ce revolver est à portée de ma main... Je suis sûr que vous ne voudrez pas me forcer I à en user. 3 — Non! dit l'homme; qui semblait vouloir " en tenir à des monosyllabes. Buchanan poussa le carafon à travers la ? table et avança pour lui-même le verre qu'-il avait préparé dans la soirée; puis il prit ' une pipe dans le pot à tabac placé près de 1 lui. t — C'est de l'écossais, dit-il hospitalière-i ment en allumant sa pipe, je regrette de n'a-t voir pas de rye whisky... je le déteste. — Merçi ! dit l'homme, je ne bois que de l'eau et je n'ai pas soif. (A coiitinuer)

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Cet article est une édition du titre Le nouveau précurseur: journal du soir appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

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