Le patriote

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s.n. 1914, 12 Août. Le patriote. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cr5n873p9w/
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Mercredi 12 août 1914 Administration (tél. il82) - Rédaction (tél. 382) BRUXELLES 12, Montagne-aux-Herbes-Potatfères, i2 Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. ABONNEMENTS BELGIQUE : Un an, 10 fr. ; 6 mois, 5 lv 3 mois, fr. 2.50. Étranger: Un an, 30 fr.; 6 mois, fr. 16*50; 3 mois, 8 francs. Hollande et Grand-Duché de Luxembourg : fi mois fr. 6.50; G rnojs tr. 12.60; 1 an îr. *j.UU. A l'itranger. la plupart «les bufeaiu posteaux délivrent des abonnements arec réduction sur ces prix. LE PATRIOTE ANNONCES (téléphone H82) i Elles sont remues exclusivement au bureau du PATRIOTE, 12, rue Montagne-aux-Herbes-Potagères et à l'Agence H a va 8, 8, place des Martyrs, à Bruxelles. Sujets demandant place : 1 à 4 petites lignes 0.75 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. l.OO — : de 1 à 3 lignes 1.20 (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 RÉCLAMES. ** (avlles Bourses)laligno 1.25 FAITS DI VERS(comm\milieuoufln):5,4ou 3.00 REPARATIONS JUDICIAIRES : la ligne. . 4.00 NECROLOGIES : la ligne 2.00 On ne garantit pas les dates d'insertion. Troîs^Edition (mjnmtj LA SITUATION Mardi, midi j Il résulte des rares renseignements arrivés au département de la guerre que la situation générale» est ^eu .claire. C ela résulte évidemment des précautions prises par îes belligérante pour céler leurs dispositions.Pour ce qui nous intéresse particulièrement en Belgique, au nord de la Meuse, ies ♦Allemands ont poussé dans la iirection ie l'ouest, des forces qui no parussent pas considérables et que notre armée est parfaitement en état de repousser. Nous avons eu des engagements d'avant-postes au coure desquels l'adversaire a lté repoussé. Au sud de la Meuse, la situation n'a p?.s changé : les Allemands se sont fortifiés ôur la ligne de l'Ourthe, ce qui semble indiquer qu'ils ont l'intenton de rester sur la défensive.L'état moral et matériel de nos troupes est excellent. Mardi, 4 heures. Dès ce matin, on entendait de Louvain le canon. Les combats d'avant-poste s'étaient multipliés, la cavalerie allemande ayant lancé en éclaircurs plus de six mille hommes. Ces détachements sont suivis par «les corps d'infanterie. Depuis plusieurs jours,on signale l'entrée f;ii Belgique derrière Tongres de forces allemandes importantes. D'après des renseignements, la cavalerie allemande, qui a pénétré en Belgique vers Uxlic, s'est portée vers Tongres et Saint-Trond; à Ilannut, un détachement comprenait des hommes et (les mitrailleuses. On ilit que, partout où ils se sont rencontrés avec nos troupes ou avec les Français, ces ^tachcmcnts ont été repoussés. Ces ren-csutfes auraient eu lieu entre St-Trond et ffiriezaont, à Orsinaël, Gusscnhoven, etc. 21 heures. Au grand quartier général de l'armée Ijclgc on dit qu'aucun fait de guerre digne d'être signalé n'a eu lieu aùjOurdêliui. De petits engagements se sont produits, rottunc les jours précédents, sur le front des troupes. Nous avons eu quelques blessés. Les pertes allemandes sont plus considérables sans qu'il soit cependant possible de les évaluer exactement." Il est inexact que la gare de Landen ait îfcté incendiée. ♦** Les troupes allemandes n'avancent pas. Elles continuent à se retrancher dans leurs cantonnements. Seule leur cavalerie se porte en avant, faisant des reconnaissances «ombreuses mais refusant d'accepter la bataille. Elle fuit dès que notre armée de campagne fait mine d'avancer à sa rencontre.Mardi, 22 heures du soir. La situàtion reste bonne; notrô armée n'est pas entamée. Il y a eu aujourd'hui quelques engagements d'avant-poste à la suite desquels les Allemands paraissent avoir battu en retraite. Certains points occupés par eux Jiier soir et ce matin, sont en ce moment iévacués. Les Belges ont fait sauter un certain nombre de ponts sur le front de l'armée, ce qui a pu faire croire à un combat d'artillerie. A l'heure présente, aucun renseignement n'est parvenu qui permette de supposer qu'une action de l'espèce ait eu lieu. D'autre part, il est vrai que des troupes de cavalerie française sont intervenues dans la zone de notre armée de campagne. Les nouvelles que l'on reçoit de notre armée sont bonnes. Les soldats attendent »vec impatience le moment de se mesurer avec l'adversaire. 11 n'y a rien à dire au sujet de nos alliés qui cachent avec soin leurs mouvements et leurs dispositions. Il se confirme que les Allemands prévoient l'éventualité de la défensive car on signale qu'ils remuent la terre en beaucoup d'endroits pour faire des tranchées. La pointe qu'ils ont poussée vers nous semble bien n'être qu'une nouvelle tentative d'intimidation ayant pour but de frapper l'esprit public et d'amener le Gouvernement à composer. En haut lieu, on affirme que cette tentative n'aura pas plus de succès que les précédentes Les communications sont rétablies avec Landen. Les félicitations du roi d'Angioter Le "Roi d'Angleterre a adressé au Roi Al1 3e télégramme suivant : Londres, 7 h. 1; Le Roi, Bruxelle: Je vous félicite cordialement de la ^ •plendide dans laquelle votre armée défi «on pays et spécialement pour la résista chevaleresque opposée aux attaques ré tées contre Liège. Vous devez être fier Tos braves troupes. GEORGES R. 3 Le Roi des Belges a répondu immédiatem* Sa Majesté le Roi, Londres, , Profondément tôuché de vos chaudes licitations, je vous remercie de tout n cœur et je vous exprime la sincère rec naissance de l'armée et de la nation belg ALBERT Buptis entre Autriene-Hongrie i* _ [. Remise des passe-ports ir aux ambassadeurs. Paris, 11. — A la suite des échanges de } vues poursuivis à Paris et à Vienne, spé-,s cialement au cours des trois derniers jours, e le gouvernement français en raison de la si-LS tuation internationale et vu l'insuffisance r_ des explications fournies par le gouverne- 1 ment austro-hongrois au sujet de l'envoi de troupes autrichiennes en Allemagne, a fait connaître dans la matinée à l'ambas- c sadeur d'Autriche qu'il se voyait dans l'o- c s bligation de rappeler l'ambassadeur de s ,r France à Vienne. { ,r L'ambassadeur d'Autriche-Hongrie a ré- t 1. pondu en priant le ministre des affaires ^ étrangères de lui taire remettre ses passe- j »5 ports. L'ambassadeur a quitté Paris à 7 heures j 15 minutes par train spécial à destination j de l'Italie. Le directeur du protocole l'a ',u accompagné jusqu'à la gare. j Des deux côtés, toutes les dispositions L sont prises pour assurer le départ des deux ( ambassadeurs conformément à la tradition < îr habituelle de courtoisie internationale. Les j ambassadeurs des Etats-Unis à Vienne et 'c à Paris sont chargés de la protection des ; 1 " intérêts français et austro-hongrois. i !c L'attitude de la Bulgarie, du , rt! Japon et de la Hollande. c" Paris, 11. — L' « Echo de Paris k dit : < « La rupture des relations diplomatiques ■ s entre la France et l'Autriche-Hongrie don-L's ne à notre flotte dans la Méditerranée sa 1 n" complète liberté pour contraindre l'esca- ] e dre austro-hongroise à rester dans ses ports < ' ou d'affronter un combat qui lui offre peu d'espoirs. ! èe Nous contribuons à rassurer l'Italie sur ; ic les conséquences d'une politique indépendante et vraiment nationale vers laquelle la ( s, porte ses sentiments. es « Quant au complot turco-bulgare contre la Serbie et la Grèce on ne voit pas corn- 1 é- ment il pourrait réussir si les forces de la le France et de l'Angleterre font sentir leur ] supériorité sur ies côtes de l'Empiré Otto- -, Lit man. » ] L' « Echo de Paris > conclut que la situa- i tion devient donc nette dans la Méditer- < is. ranée et en Extrême-Orient à la suite de la { rs volonté exprimée par le Japon de faire j se jouer l'alliance Anglo-Japonaise et nul. ne es blâmera le Japon si celui-ci prend des prè^ a- cautions radicales contre les appétits allège mands en Chine. n. « En ce qui concerne l'attitude de la Hol- -lande on s'était demandé, dit 1' « Echo de i Paris », en France et en Belgique si la Hol- < lande se rendait clairement compte de la ■ ee menace des appétits allemands, et on crai- ; guait que les allemands en traversant le < e" territoire néerlandais et en utilisant ses j es railways pour s'approvisionner vinssent tourner les Belges par le Nord;mais il sem-1X ble maintenant certain que le peuple hol- -landais a manifesté franchement son désir < de combattre de toutes ses forces quiconque 1 m violerait sa neutralité. » :e» /r- Sê La Reine visite les blessés. iU . Lundi après-midi, la Reine a visité les premiers blessés arrivés à Bruxelles. Sa Majesté « es s'est rendue en premier lieu à l'hôpital mili- < es taire. Elle portait une robe de cachemire blanc e et avait sur la tête une toque de velours Doir. Pas de bijou. Une personne qui s'est approchée do la Reine, dit que ses yeux portaient îes tra- , nt ces de larmes. La Reine était aocompagnée du lieutenant 1 général Jungbluth, adjudant général du Palais; du prince de Ligne, président do la Croix-Rouge és de Belgique; du général docteur Mélis, médecin k en chef de l'armee; du commandant docteur , Derache, adjoint au général Mélis ; du docteur Depage. A l'hôpital militaire, avenue de la Cou- 1 é- ronne, la Reine a été reçue par le docteur Del-tenre. Il y a là 250 blessés. La plupart sont peu grièvement atteints. La ; u- Souveraine s'est entretenue avec chacun d'eux, les encourageant, les réconfortant, s'intéres-sant à leur famille, etc. En quittant l'hôpital militaire, la Reine s'est • a- rendue à l'hôpital Saint Jean où il y a 103 bles- i p. sés. Aucun cas grave. - Ici comme à l'hôpital militaire la Reine s'est entretenue avec les blessés, leur serrant la ; -f- main, les interrogeant sur les combats auxquels le ils ont participé. Avant de se retirer, la Reine a également visité l'ouvroir installé dans les locaux de l'hô- , pital et où des dames de la haute société confec- ( tionnent de la lingerie pour les hôpitaux. Tous ceux qui ont pu approcher de la Reine, ont été touchés de la bonté, de sa simplicité et des attentions affectueuses qu'Elle a pour tous et pour chacun. II était 7 heures lorsque notre Souveraine est rentrée au Palais de Bruxelles. ; Le généralissime français au Roi des Beiges Paris, 10. — Le général commandant en cher J des armées du nord-est a adressé au Roi des Bel- ^ ges, commandant en chef, la lettre suivante: Sire, j ie Je viens de recevoir la proclamation que , d vous avez adressée à l'année belge le 7 « ;e août et qui contient le fraternel salut de j i. Votre Majesté à l'armée française. [e De cette pensée si flatteuse pour mes troupes, j'ai hâte de vous remercier en leur nom et au mien. Appelés, par la plus odieuse agression, à < i: combattre le même adversaire, vos admirables soldats et ceux de la France se comporteront en toutes circonstances comme de , véritables frères d'armes, confiants dans le ï- triomphe de leur juste cause, et ils marche- •< n ront ensemble à la victoire. j i- Plaise à Votre Majesté d'agréer l'expres- [ >. sion de mon profond respect. Les Français maîtres de la Haute-Alsace. i Actions de détail. — En Bel- nai irs. gique : les Français sabrent U1" d<i les Allemands à HouHalize. hJ spé- — Atrocités commises par et «s, les uhlans à Affléville. ti- t, silice Paris, 11. — Un communiqué du ministère de rue- la guerre en date du 10 à 23 n. 30 dit: nu' 1V01 Au cours de la nuit dernière des forces va a allemandes, très considérables provenant ->as" de Mulheim et de Neuf-Brisach, ont atta- qué les avant-gardes françaises, poussées C] "e sur Cernay et Mulhouse. Devant cette attaque les Français ont quitté Mulhouse et . ~ rassemblé leurs forces légèrement en arriè-lres -/e sur un emplacement où on a arrêté l'of-sse~ fensive de l'ennemi, supérieur en nombre, vk Les actions de détail ont été brillantes nit lie° pour les troupes françaises qui restent maî- vc tion tresses de la Haute Alsace. 1 a De nombreux mouvements de troupes ont lieu vers Morhange. tê> i°ns Dans la région de Blamont une tentative ^ ■eux contre Rogerwillers et Hablinville a échoué n^. tion complètement grâce à l'appui du canon de Les Manonvillers. re 2 L'action contre les cols Sainte Marie et des Bonhomme fait le plus grand honneur aux ve^ troupes françaises. to"! i Les troupes françaises ont montré dans ch« toutes les circonstances une grande supé- , riorité sur les troupes adverses. e^î Dans la région de Spincourt, la cavalerie un lit : ennemie, appuyée par de l'artillerie, a dû lues reculer. me *on~ Quelques débarquements allemands con- }eï 3 sa tinuent dans la région de Gérolstein mais sca- {6S principaux débarquements s'effectuent orts derrière Metz et Thionville. d'< Peu Des travaux de fortifications sont exécu- tés aut-our de Luxembourg et au sud de c ^ sur Metz vers Luppy. no 3ea- Des avions français ont survolé les zones no 6 de débarquement de l'ennemi au milieu de la fusillade et de la canonnade. nfcre , ^u, om- * « en 6 Un calme complet règne en Belgique où leur ies allemands paraissent se réorganiser de- \ »tto- vaut Liège. Leurs avant-gardes sont sur '"i l'Ourthe. Une patrouille française s'e3t tri tua- conduite brillamment à Houffalize où elle -ter- a sabré un escadron ennemi faisant 17 pri-e sonniers. De semblables faits se renouvel- po aire ]ent quotidiennement. fei L ne vii pré- * • so: a-ile- Sajnedi matin deux uhlans en reconnais- sance le long de la frontière française ont lai 3ol- pénétré dans le petit village d'Affleville tai ) de d'où ils ont été chassés par une patrouille J Hol- de trois chasseurs à cheval. Le lendemain e la un peloton de uhlans est venu incendier 'a je ;rai- ferme et tuer le fermier, qui cherchait à en ' le éteindre l'incendie. Le garde champêtre est av ses intervenu courageusement et a expliqué que ' ' sent ]e combat de samedi avait été livré exclusi- pe sem- vement par des militaires. Les allemands ge. hol- ont soutenu contre toute évidence que des lésir civils y ont participé. Dans l'après-midi,un asi ique escadron de uhlans est revenu à l'heure des vêpres au moment où tous les habitants ^ priaient dans l'église. Lee uhlans jetèrent irc du pétrole sur toutes les maisons et y mi- me ' rent le feu. La population épouvantée a pris la fuite sans argent ni vêtements. Le pre_ curé a disparu. Les habitants d'Affleville esté ont été recueillis à Etain, secourus et ré- foi ttili- confortés, puis dirigés sur Verdun. 31 lanc * ça noir. ^ * N< chée Des manifestations enthousiastes en fa- de tra" veur de l'Italie ont eu lieu à Nancy et dans îant plusieurs autres villes. (Havas.) [aisî . ne )Uge • £ ecm °,Ti teur %uur. L'action de la flotte anglaise. 5? Del- al] La flotte anglaise agit en grand myetèrs. pa La Déjà la mer du Nord est close pour tout Je ?ux> trafic commercial allemand La i-ression de ^a" I0S" cette tactique commence à se faire sentir en >'est Allemagne. L'industrie maritime alleman-)les- de dans laquelle d'innombrables millions f sont engagés est paralysée. Les manufactu- tr< i^îa res demandes, privées de la matière pre- êt< ue]s mière, .qui doit leur venir d'out^e-mer, se- à ront rapidement condamnées à .'inaction. ra lent D'autre part, la marine anglaise se remet ro: l'hô- en mouvement maintenant que la confiance ? ec' est rétablie. Des navires seront perdus : jjjr sine, c'est inévitable dans une guerre navale. pa é et Mais cela n'affectera pas outre mesure le il tous peuple anglais. Graduellement a mer de- qu viendra plus sûre, à mesure que se ferme- 1 e ront les refuges où le-3 cuirassés alleman 1s de pourraient s'abriter.La saisie de Togoland, nu ™ petite colonie allemande de l'Afrique ooïi- dentale est caractéristique du sort qui at- V11 tend les autres possessions allemandes m, . d'outre-mer. Kiao-Chau, le grand centre aii 6 S allemand en Extrême-Orient est directe- éc ^ie_ ment menacé par le Japon dont la flotte a lei Bel- P1'^ mer ^^er. Lf e: La nation anglaise et ses alliés ont fait su face au premier choc de la guerre avec cal- ve me et courage : ils savent que leur cause Q116 est juste et ils s'apprêtent à lutter pour * son triomphe, jusqu'au bout, vu prix de - ' 0 tous les sacrifices. A mes : ♦ leur i, à 800 chevaux français ô™; traversent Bruxelles ti, > de ^ s le Mardi matin, vers 3 heures, 7 à 800 che~ c îhe- vaux français conduits par la bride par des ie soldats français sont passés avenue de la ce res- Toison d'Or se dirigeant vers Etterbeek. Tous les soldats portaient sur leur képi {? ?. un petit drapeau belge. ^ Gemment un vervieiois travers les Lignes allemanues. —j Voici le récit que fait M. Waldmann, orïi 1 naire de Verviers, qui a traversé lea lignes ail r, mandes : Partis de Duisburg le lundi matin à ' heures, nous arrivâmes, mon ami Baudc • et moi (Waldmann) à la frontière belg vers 4 heures de l'après-midi, après av ; traversé la Hollande en chemin de fer. A la frontière belge nous fûmes reçus j le receveur, qui nous livra sans plus de fo nk'îîtés à un officier allemand, qui cassa sa croûte avec deux hussards. Visite de n ( valises» poches, etc... ; Arrive un autre officier : — Vous êtes officiers français,Keasieu i s demanda-t-il. 1 Nous répondons » — Non, nous sommes belges. , — Alors partez, nous n'en voulons pas la Belgique, mais seulement aux cocho< d Français. A quelque cent mètres de là, l'officier vient et semble vouloir nous arrêter déi ; nitivement. Il place deux sentinelles < . veut aller prendre conseil à son chef d'e cadron; il revient bientôt, s'excuse pot .m^nt, nous serre la main en nous disant : ' — Vous êtes libres, et il disparaît bie. tôt. . Nous sommes libres, croyons-.aous, ma ^ non ; trois cents mètres plus en avant, noi ' voyons la route jonchée d'arbres; c'est J dévastation, dit mon ami. Peu après, no; rencontrons une forte troupe de hussard k qui nous arrête. Nos valises sont de noi veau visitées; on nous laisse passer. Nous allons ainsi de poste en peste, < toujours on nous visite nos i alises, nos pi chos, et on nous demande nos jp-ipicrs. — Vos papiers, dit un officier, peuve^ être faux. Nous insistons et on nous lâche enco-une fois. Nous entendons alors le ronflement d'*j moteur : c'est un aéroplane qui vient d'A leuiagne. Aussitôt un crépitement formid; ble, des milliers de coups de fusil,des cou? de canon, mitrailleuses sont dirigés ve: t l'aéroplane. Nous assistons à quelque choi d'effroyable. L'aéroplane s'élève et disp r.i-t bientôt. Nos cœurs bondissent de joie 4 c'était un aéroplane belge 1 La nuit arrive. Ne sachxnt où aller, not nous livrons enfin à un poste allemand; c i nous conduit dans une petite ferme de Bon » baye. Une sentinelle est postée devant pcvrte. Deux officiera allemands entrej subitement, revolver au poing, et disent « Les mains en l'air 1 » Ils joutent : « Noi en tenons deux maintenant de ces t chons1 » lSTqus passons la nuit dans cette ferm efaaii petit jour, on noue laisse-partir. : "Le mardi 3 août, nous assistons à la de b truction de Berneau i-ar tes chasseurs j Poméranie. Ne voulant rester au centre « la bataille, nous nous livrons à ce réc ment. Deux soldats nous emmènent et, e • posés au feu des soldats allemands et 2 ïeu venant du village de Berne.u, on noi visite et on nous fait définitivement pr aonniers. On nous conduit au camp, dresse une petite tente, on nous donne ur botte de foin, un pain noir, un morceau c t lard et une gourde pleine ci'eau, qui n'' î tait pas des plus pures. » Le régiment des chasseurs, qui nous ' fait prisonniers, nous livre ensuite au rég ment des grenadiers n° 89, régiment doi 1 le roi Albert est colonel et çui, le premie i envahit notre territoire, qui est allé au fc t avec le drapeau belge 1... a . A l'assaut que ce dernier régiment a 1 vré, le 5 août, aux positions de Liège, il perdu plus de 2.000 hommes. En effet, •*! 3 seulement sont revenus. 3 Pendant notre captivité nous avons^ él i assaillis de questions de la part d'officier 5 de sous-officiers et de soldats. Un offici me demande : < Selon votre avis,# combic 3 de temps peut tenir Liège? » Je îui répont ^ ironiquement : « Six heures: c'est l'avis i mon père, qui est ancien officiai 1 » Il nous demande encore combien de jou de marche nous séparent encore de Pari de Bruxelles et d'Anvers. 11 nous pose un tas de questions sur ï< fortifications de la Meuse, nous deman> si les Anglais ont débarque et si les Fra çais viennent au secours de la Belgiqu Nous restons complètement muets sur i • dernier point. A tout bout de champ, i s menace de nous fusiller et les occupan des villages de Mouland, Berneau, Boc baye, etc., ayant inquiété les Alleman pendant la nuit, nous sommes mis au v cret. Nous n'osons plus prononcer un m de français et l'on est des plus sévères e: vers nous. Nous sommes exposés à ente. • dre toutes les insanités que la soldatesq allemande nous adresse, et je ne trou1 pas de paroles pour les rendre. Ayant demandé pour être conduits à Ai la-Chapelle, cette faveur nc>us est refus1 et c'est par télégramme qii'on prend s nous des informations en Allemagne. D' près les renseignements obtenus, le lieut nant-colonel du régiment 89 vient no. trouver le 7, au soir et nous dit : « Vo êtes libres, vous serez remis demain mac à la frontière hollandaise, mais ne rep raissez plus, autrement nous ?ous pass rons par les armes. » Le samedi matin, on nous reconduit do: à la frontière, et la population du villai d'Eysden nous fait un,accueil des plus syi pathiques. Tout est mis à notre dispositif il en est de même dans toutes les looalit que nous traversons en Hollande. De Maestricht nous allons sur Ruremo de, Bréda, Anvers, et nous rentrons ext nués à Bruxelles vers 1 heure du matin. A Berneau, nous avons "\u fusiller u: vingtaine d'habitants. Quant à notre séjour dans les lignes al! mandes, nous avons toujours été expos au feu des canons de Liège,^ le3 shrapne éclataient au-dessus de nos têtes et les Ix les sifflaient constamment autour de noi La seule protection prise envers nous co sistait en un ordre : c Couchez-vous à pï ventre Avis aux comptables des administrations publique Quelques exemples venus des régie frontières, montrent que les administi ' tions publiques ont tout à craindre de 1': vasion allemande. A la tête de quelqi hommes, les officiers pénètrent dans les l reaux de postes, dans les gares, chez les ceveurs communaux et saisissent l'enca se. H est donc d'élémentaire prudence pc - les comptables publics qu'ils, enterr* l'argent et ne conservent en,caisse que sommes strictement nécessaires*. a la taïoiette. L'importance se l'action des belges devant Liege. D'un article paru dans l'« Echo de Paris g sous la signature du oomte Albert de Mun,ûous Q détachons les passages suivants : ?» Voyez les Belges. Ce ont d'admirables lr tireurs. Ils ont d'abord, derrière les remparts, fait un feu meurtrier, et puis, dès r qu'ils ont pu, ils ont foncé à la baïonnette, et le résultat a été foudroyant. Les Ail» lfc mands ont perdn un mon "Je énorme, et ils >s ont fui. Même on rapporte que les soldas jetaient leurs armes, et que, seu's, les officiers et les sous-officiers tenaie.it bon. ' Ils ont fui 1 Voilà la granoe nouvelle, qui, à cette heure, court, comme une traînée de poudre, d'un bout de l'Europe à l'autre, , traverse les mers, et apprend à l'univers * que cette armée, qui se croyait invincible, 13 retranchée dans ses triomphes passés comme dans une forteresse, cette . rmée, ee- !" pendant, la voilà qui fléchit au premisr J" choc. Les témoignages qui viennent de Belgi-?' que sont unanimes. La baïonnette a joué 1_ un rôle décisif et il semble bien qu'à Alt-kirch le sabre, lui aussi, ait montre sa puis-sance. Donc, voilà que, tout de suite, l'arme blanche,la vieille arme du combat corps J® à corps, qui fut notre gloire au temps a des habits bleus par la victoire usé», voilà qu'elle reprend son antique renom-x[ mée, et ainsi se vérifie la parole du maréchal von der Goltz, quand il disait qu'en ^ dépit des armées immenses, et des engins nouveaux, et du tir à grande Jistance, !a victoire appartiendrait encore au plus au-kt dacieux, a la troupe résolue qui, dans ^a main d'un chef intrépide, aborderait l'en-e nemi sans trembler... N'allez pas croire, au moins, que, par n une absurde présomption, à cause de ces l. premiers succès, je me laisse aller, sur la ^ valeur de l'armée aPemande, à d'injustes ,3 et sottes illusions. Je sais trop bien qu'elle •s est redoutable, et par,sa force et par son ,3 organisation, et je n'ai garde de crier vic-toire avant l'heure. Ce n'est pas en dédaignant l'adversaire que nous la pourrons conquérir. • a Mais je note ici les impressions de cha-D que jour, et je dis qu'elles nous permettent i. toutes les espérances. La machine alleman1-a de, assurément, est formidable. Seulement, it elle ne fonctionne plus comme l'avaient ; prévu ses constructeurs. Le moteur est en-[S core là : on ne voit plus le chaxffeur. ). Voilà le fait éclatant. L'exemple de Liège est frappant. Grâce à l'admirable éner-gie de ses défenseurs, tout le pl en de ca.n-pagne de l'ennemi esiv en échec. Ce n'est 3- plus un corps d'armée, c'est une armie [o entière qui va être arrêtée, qui l'est déjà. Et chacun mesure les conséquences. Pen-i- dant cet arrêt forcé, pendant que l'Alle-£. magne appelle /ses renforts, notre concen-u tration s'achève, nos armées vont donner is la main à l'armée belge, le débarquement i- des Anglais se termine, leur marche ent n avant se prononce, et demain, en face 'e se l'armée allemande ébranlée? l'armée les :e coalisés sera prête à la bataille* Où scrar î- trelle? Revanche de .Waterloo, ou répétition de Fleurus 9 a Sur toute la ligne des opérations, le con-i- tre-coup de la résistance de Liige se fait !t sentir. Il n'est plus, il ne peut plus être r, auestion pour les Allemands de nous pren-u are derrière Nancy en flagrant délit de formation ; au contraire, le mouvement glo* i, rieusement entamé dans la Haute-Alsace \ peut se développer normalement. >0 Et si tout cet amoindrissement du prestige germanique retentit profondément d^u& ;é les nations attentives, quel n'est pas ^on 3, effet sur les âmes elles-mêmes (les soldats >r de l'Empire 1 Pendant quarante kdb on leur n a répété qu'ils étaient invincibles, on leur i la parlé avec mépris des armées rivales^ on ji le exalté leur orgueil et leur jactance. Et voici qu'au premier jour, trouvant devant eux rs la plus petite de ces armées, de qui on leur s, disait, la veille encore, qu'elle n'oserait même pas se mesurer avec eux, ils sont con->8 traints de reculer, devant elle. Ahl je com-[e prends leur surprise, et les armes jetées, et i- les paroles accablées des prisonniers ! Et e. c'est pourquoi je crie : En avant 1 Le mo ,e ment est propice à l'offensive, -n * i- Le rôle des forts de Liège 't et de Namur. )t Un général a expliqué à un de nos confrères le rôle exact de nos forts de Liège et de Namur. ie Nous résumons ces esplications : •g Les forts qui entourent la ville de Liège sur un pourtour de 60 à 60 km. sont uai-î- quement des forts d'arrêt, c'est à dire qae s'il est matériellement, impossible de |es ic prendre, les troupes oui u sont enfermées st- ne peuvent faire de sorties offensives. C'est e- d'ailleurs pourquoi les intervalles sont oc-js cupés, au moment de la défen3e, par ùes is troupes mobiles. [a Le fait que l'ennemi a été arrêté pendant i- 4 jours, le fait aussi que nos, forts, intacte, e- résistent, prouve que la position de Liégo a réalisé et au-delà tout ce qu'on était en ic droit d'attendre d'elle. je Le but étant atteint, les forts sont restés a- prêts à inquiéter l'adversaire vt les troj-pes mobiles placées dans les intervalles, is quoique victorieuses, se sont repliées sur les troupes de campagne. a- Quelle est donc la situation? Si un gr-?s é d'ennemi apparaît, les forts pourront encore entrer en action. Mais ils sont impujs-ie sants à arrêter des ,troupes en ordre iis-persé. Cest pourquoi les Allemands ont pu e- entrer dans Liège; mais il est impossible À és nos ennemis d'amener dans la ville <"e 1s grands charrois qui seraient anéantis par il- notre artillerie de forteresse. s. L'ennemi devra donc essayer de faire n- passer ses charrois en dehors de la portée xt de nos forts. Il en est de même pour Namur, qui de vait nous protéger d'une attaque brusquée de la part de la France.- , le atirn ie la Bona nssi à la Claire Belge a Saint-Pétersbourg, 10. — Conformément à î 'n~ résolution do la Douma, prise dans sa séance <1 ie3 8 août, le téléfframmo suivant a été adressé u- la Chambre belge: r fris- La Russie admire l'héroïsme de l'armé ,ur belge et tout le peuple russe brûle d'imps !Dt tience de punir l'ennemi insolent qui a d< [es truit la paix européenne et qui a osé att: quer Ja Belgique neutre. L'état de guerre en Hollande. La mobilisation. — Inonda' tion d'une partie du terri' toire. La Haye, 11. — Dans son édition de mi* nuit le journal Officiel contient un arrêté royal proclamant l'état de guerre depuis la 11 août pour les provinces du Limbourg, du Brabant septentrional et de la Zélande ain* si que pour quelques parties de la province de la Gueldre au sud de la rivière WaaI. Bruxelles, 11. — Un Hollandais de la classe de 1915 qui, comme plusieurs d© ses compatriotes était retourné en Hollande se croyant rappelé vient de rentrer à Bruxelles. Il nous rapporte que la mobilisation en, Hollande est en train de se faire très rapi-' dement. Provisoirement on ne veut pas rappeler la classe de 1915 composée de tout jeunes' gens parce que les volontaires et les renga-j gés qui sont plus âgés se présentent enf nombre tellement grand qu'on ne peut tous les accepter. Il nous raconte qu'à partir d'aujourd'Huî! tous les trains sont réservés pour les transports des militaires. Une partie de la Hollande aurait déjà été, inondée. i Caractéristiques des dirigeables Français. Les dirigeables français appartiennent' tous au système souple, ils portent à l'arrière le pavillon national surmonté d'une flamme aux couleurs nationales frappée-sur la même drisse que le pavillon et placée au-dessus du pavillon. I Ils sont de deux types: 1° Dirigeables à nacelle courte ; 2° Dirigeables à nacelle longue formant, : poutre armée. A quelque type qu'ils appartiennent,leur enveloppe est de couleur jaune, ce qui les distingue des Zeppelin ballons beaucoup plus allongés et de couleur grise. ; Le nom est écrit en gros caractère sous l'avant de l'enveloppe. DIRIGEABLES A NACELLE COUKmj La longueur de la nacelle est d'environ du' tiers au sixième du ballon. La nacelle uni-! que comporte une paire d'hélices latérales.) Le gouvernail vertical de direction et les plans de stabilisateurs sont fixés directe-] ment à l'enveloppe. Les dirigeables français à nacelle courte pourraient être confondus avec les « Par-] ceval t> ballons allemands du type souple,' à nace'le courte également. Mais ces der-t niers sont caractérisés par leur enveloppe{ arrondie à l'avant et pointue à l'arrière cb par leur gouvernail vertical de forme car-j rée ; alors que dans tous les dirigeables français à nacelle courte, ce gouvernail fait, suite à des plans triangulaires ou trapézoï- ] daux. DIRIGEABLES A NACELLE LONGUE i FORMANT POUTRE ARMEE. Us se caractérisent par leur longue na-j colle, à carcasse transparente sauf dans la' partie centrale où elle présente un borda-'' ge métallique,La longueur de la nacelle est-au moins égale à la moitié de celle du ballon. Le gouvernail vertical de direction est : fixé, par sa partie inférieure, à l'extrémité' arrière de la poutre, armée. , L'aspect caractéristique de la nacelle suf-<; fit à les différencier nettement de tout ballon dirigeable allemand. a Caractéristiques des avions^ français et belges 10 SIGNE GÉNÉRAL. Deux cooardes tricolores aux oouleur* nationales, une sous chacune des ailes visibles du sol. 2o BIPLANS. Tous les biplans qui n'ont pas d'hélice S l'avant sont français ou belges. ; Tous les biplans français ou belges ont, les ailes rectangulaires ainsi que les petits^ plans de l'arrière. \ Tous les biplans allemands ont les ailes j en avant en forme de V c'est-à-dire rejetées] vers l'arrière aux extrémités. Tous les biplans allemands ont îes petits1 plans arrière en force de cœur. 30 MONOPLANS. Les monoplans français ou belges ont ïes ailes rectangulaires ou légèrement arion-dies.Les monoplans allemands ont les ailes ctî la queue de la forme de celles d'un pigeon* Défense de faire feu sur les aéroplanes. A la demande des aviateurs belges, on a interdit dans l'armée de tirer sur n'importe quel aéroplane. Plusieurs de nos appareils sont rentrés à> Anvers, criblés de balles, alors qu'ils n'avaient pas quitté la zone de l'armée belge. Il ne sert à rien de tirer sur les aéroplanes qui volent presque toujours assea haut. On n'a aucune chance d'atteindre le pilote. Il est à désirer que la garde civique obser« ve les ordres donnés à cet égard dans l'armée.1200 prisonniers de guerre à Bruges. L y a actuellement, à Bruges, 1,200 prî-[ sonniers allemands — officiers et soldats, presque tous hanovriens. Les _ soldats ra-1; ■ content qu'on leur a fait croire qu'ils al-; : laient, en Belgique, lutter avec les Belges1 pour refouler les Français qui avaient violél le territoire ! Quant aux officiers, ce n'est' 3u'à Aix-la-Chapelle qu'ils ont su qu'ils evaient traverser la Belgique. Le général Lestienne a fait distribuer S chacun des prisonniers une_ carte postale. Ils se sont empressés d'écrire à leurs pa^ rents. ' Deux nouvelles caravanes de prisonniers 1 de guerre allemands sont arrivées lundi 5' ? 43 sous-officiers et soldats. 1 Parmi les prisonniers se trouvent un lieu-j tenant-colonel, cinq capitaines et une di-f e zàine de lieutenants et de sous-lieutenants.1 La plupart des soldats appartiennent au i- 74e d'infanterie; il y a aussi de nombreux r uhlans, des dragons de Mecklembourg e* quelques hussards de Ja mort de Dantzig.. Mercredi 12 août 1914' o centimes le numéro pour toute la Belgique. Trente-unième année. — N. 224 j

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Cet article est une édition du titre Le patriote appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1884 au 1914.

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