Le patriote

1073 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 06 Août. Le patriote. Accès à 28 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qr4nk3726x/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Aaininisirauon uei. uou - ncuauiuii uw. ooùi BRUXELLES 12, Montagne-aux-Herbes-Potagéres, 12 Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. ABONNEMENTS BELGIQUE : Un an, 10 fr. : 6 mois, 5 f» 3 mois, fr. 2.50. Étranger : Un an, 30 fr. ; <> mois, fr, 15.50 ; 3 mois, 8 francs. Hollande et Grand - Duché de Luxembourg : 3 mois fr B.àO ; 0 mois fr 12.50; 1 an tr. <-3.UU A l'étranger, la plupart des bureaux posteaux délivrent des abonnements avec réduction sur ces prix. — whwh—fmh IIKMI Iini mm i «m na m nn ■wm Wii'MiPinnH — ■■■■!!■ 111 ■ ■■■«mimn——imm—i■■■■ ■imrnr—r—■■■— m—— — —m— » im i m i - - - ■ - ANNONCES (téléphone H82) Elles sont reçues exclusivement au bureau dn PATRIOTE, 1i, rue Montagne-aux-Herb'es-Potagères et à l'Agence H a va s, S, place dei Martyrs, à Bruxelles. Sujets demandant place : 1 k 4 petites licnes 0.78 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. 1.00 —• : de 1 à 3 lignes 1.2Q (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 RÉCLAMES, ,/j";(av'les Bourses)la ligne 1.23 FAITS DIVERS (comm1,milieuouûn): 5,4ou 3.00 REPARATIONS JUDICIAIRES : la ligne. . 4.00 NECROLOGIES : la ligne ......... 2.09 On ne garantit pas les dates d'insertion. 1 i k TOUS les . Les espions abondent. Ils pullulent. Donc, tout Belge conscient de ses responsabilités s'abstiendra, en public, de signaler les mouvements des troupes belges ou alliées, la position de i'état-major, du Roi, des généraux, etc., les dispositions militaires et administratives (réquisitions, mouvement des trains, du matériel de toute nature),— rien, en un mot, de ce qui eit de nature à renseigner utilement l'envahisseur. Il y va du salut de notre chère patrie. Un de nos chefs a tailli être l'objet d'un attentat, a cause dune indiscrétion qui avait indiqué le lieu de sa résidence. s** Il est ESSENTIEL, à toute espèce <1« points de vue, de ne se livrer, sous aucun prétexte, à aucune violence sur les individus étrangers. L'armée seule, obéissant aux lois de la guerre et protégée par elle», a le droit ei le devoir de repousser la force par la force.Le droit est interdit, D'UNE FAÇON ABSOLUE, à tons les habitants civils.Leurs sympathies et leurs enthousiasmes ne peuvenl avoir aucun caractère agressif, ni. k l'égard des individus isolés, ni à l'égard des belli-gérants.Noue supplions tous nos compatriotes de ne pas perdre un instant de vue cette règle, il faut la connaître et l'enseigner au-tour de soi. Si elle est transgressée, elle peut aboutir à des représailles terribles et collectives, dont les dernières guerres modernes ont fourni les plus douloureux exemples. En garde contre les nouvelles alarmantes. Il arrive des dépêches fausses, lancées pair des agents provocateurs à la solde de l'ennemi. Les Allemands agissent comme en 1870; ils tentent de provoquer des paniques et des révolutions. Qu'on déjoue leurs desseins ! Les grandes Banques Belges forment un consortium pour aider le commerce et l'industrie. Un syndicat s'est formé entre les diverses banques dans le but de garantir vis-à-vis de la Banque Nationale de Belgique des opérations de prêts sur titres et sécurités, que la Banque Nationale a décidé de faire dans une large mesure. Le oapital de ce syndicat a été fixé provisoirement à 100 millions et pourra être augmenté par de nouvelles adhésions. Ce capital servira à garantir la bonne fin d'opérations pouvant s'él«ver à un chiffre égal à quatre fois le total du syndicat et pour autant que lesdites opérations aient] été approuvées par le comité du syndicat. | Ce comité se compose de sept membres. M. Jadot, gouverneur, et un directeur; de la Société Générale; M. G. de Lave>-leye, président de la Banque de Bruxelles». M. P. Dansette, président de la Caisse générale de reports. Le baron Lambert.M. Fhilippson. Le baron Empain. Outre les banques ou maisons déjà mentionnées ci-dessus, le consortium comprend 1a. Banque de Paris et des Pays-Bas, la Banque Internationale de Bruxelles, h Banque d'Outremer, le Crédit Anversois, le Crédit général Liégeois, MM. Cassel et C°, J. Matthieu et fils, Josse Allard, Na-gelmackers fils et Ce, la Banque belge pour l'étranger, le Crédit général de Belgique, l'Union du Crédit de Bruxelles, la Société de dépôts et de Crédit, le Comptoir d'escompte de Bruxelles. Aussitôt la ratification par son conseil générai, la Caisse générale d'épargne se joindra au groupe. L'accord pour la constitution de ce syndicat a été établi mardi matin. Le but poursuivi est non pas de faire de nouvelles opérations, les prêts sollicités par les membres du syndicat a la Banque Nationale devant servir uniquement à rembourser les créditeurs, à remplir les engagements qu'il a contractés à ce jour, à ai-rier les industries qu'il patronne, notamment pour le paiement des salaires, et à ai-1er sa clientèle pour les besoins de la vie courante. " , \ \ Un ultimatum allemand I à l'Italie? Londres, S. — Les journaux publient une dépêche de Paris disant que l'Allemagne envoya un ultimatum à l'Italie déclarant r que si elle n'appuie pas l'Autriche et l'Ai-lemagne, ses alliés, la guerre sera déclarée contre elle. -— ♦ I ♦ La guerre austro-serb LE SIEGE DE BELGRADE RTËCOMME CE SANS SUCCES. Nisch, 2. — (Retardée dans la transir sion). — Le bombardement de Belgradt recommencé par intervalles de 1 heure ; heures du matin. Le tir a été dirigé sur partie basse et le. centre de 1a- ville. I maisons ont été endommagées. Un obus serbe a opéré avec succès. Lo dèbarq1 ment des Autrichiens à l'aube près de G nel et de Graditch a été énergiquement poussé. (Havas. » Une offre de médiation américain Washington, 5. — M. Bryan, sécréta d'Etat, a convoqué tard dans la soirée, représentants de toutes les puissances i j ropécnnes. Il s'agirait de compléter l'offre de r diation du président Wilson. « La guerre russo-allemande A LA FRONTIERE. LES ALLEMANDS RECULENT. St-Pétersbourg, 5. — Les Russes ont p contact avec les Allemands sur une gran partie de la frontière. Les Allemands sont repliés à une journée de marche incendiant les villages sur une énorme étc due.. UN EAUX BRUIT. La cltatt è ïariovie D'à pas saut Saint-Pétersbourg, 5. — 'Les bruits 6 vant lesquels la citadelle de Varsovie i rait fait explosion sont dénués de tout f( dément. UNE CEREMONIE RELIGIEUSE. Saint-Pétersbourg, 5. — Les ambas: ■•leurs de France et d'Angleterre ont assi; à un service solennel en l'honneur des ; mées franco-russes, qui a eu lieu en l'ég se française de Notre-Dame. LA MOBILISATION RUSSE SERA TE MINÉE AVANT LE TERME PREVU Paris, 8. — 4.35 matin. — La mobilisati russe se poursuit de façon régulière et pu faite. Elle sera achevée avant le teri prévu,. " ♦ —— La guerre franco-allemand* ^OURLES AVIATEURS MILITAIRE UN INDUSTRIEL VERSE 1 MILLION Paris, 6, Un important constructeur < pneus, a mis à la disposition de M. Poi caré, une somme d'un million pour les avi teurs accomplissant des actions d'éclat d ra-nt la guerre. LA RENTE ENREGISTRE UNE HAUSS DE 75 CENTIMES. Paris, 5. — La Bourse de Paris mont une activité relative, la rente française < 3 pour cent, hier encore, à 74,50, a mon aujourd'hui, à 75,25. UN CORPS DE VOLONTAIRES AMÉRICAIN La colonie américaine à Paris a forn un corps de volontaires. CAPTURE D'UN PÉTROLIER ALLEMAND. Ferryville, 5. — Les torpilleurs de la d fense mobile de Bizerte, ont capturé un p trolier allemand transportant 2,000 tonn d« ma-anut. - ~ ~ ~ ~ i piagiipe succès et* Mi, î Liège ■4Ê - & > La première attaque des Allemands. Le septième corps allemand (40,000 hommes) attaque 5 Liège dans le secteur Vesdre-Meuse; il est brillamment j repoussé par une brigade belge, et poursuivi au delà de c/v mno* f Jrtrt s~3nt te» P I- ~ sa position de départ, en terri (Communication de l'Etat-Major de l'armée) ; d' ré eLes Allemands ont attaqué mercredi ma-tin les forts, dans le quadrilatère formé par la Meuse, la Vesdre et la frontière al- m lemande. IN- . PÎ Une contre-attaque vigoureusement me br • née par nos troupes a été couronnée de 3uc- P1' LIS" ^ : a ces- , te t 6 Les Allemands ont été repoussés et reje- j va la [tés en Hollande. Leurs pertes sont considé- de ?rs rables : plus de 3,000 hommes et 800 bles , et ier t i a ie- ses' , j la PO- Toutes les attaques ont été repoussées re- victorieusement. Nos troupes ont été admi-! t0, * rables. Ce ne fut pas une bataille de forte- la, resse, mais de campagne. Le général Léman a manœuvré avec in- j1' flniment d'esprit tactique. Ses trou- ^ e. pes ont déployé une endurance rare, Elles q, ont combattu sur un front très étendu i ' ire I L'attaque fut énergiquement menée par- 12 ^ tout. Nos troupes firent face avec héroïs-me à des ennemis deux fois plus nombreux. ju Certains de nos régiments sont retour cb nés au combat deux et trois foi3 avec im-1 pétuosité. ! C'est le septième corps i.llem.vnd, fort de jôi 40,000 hommes, qui a été -epoussé. Il est en , ce moment en retraite et poursuivi. (trii La déroute allemande est complète. et On a retrouvé 800 allemands blossés dans *e' les lignes beiges. @ .% ?" a On prévoit, dans la nuit de mercredi à jeudi, la continuation de la bataille par le lOme oorps allemand. •js Le combat serait alors un combat de siège, de Les Allemands renonceraient à la tactique se brusquée, en * no in- * * tr; La bataille de mercredi a été dirigée par le général Léman, défenseur de la place de Liège. Gloire à Léman ! Gloire à ses hommes ! tu d 8, Les Belges prennent septea- v-? d. nons aux Allemands et font jai u- de nombreux prisonniers. — sp m* 8,000 Allemands tués. gl 2 heures du matin. Voici des détails complémentaires arrivés ?f*7 sur la brillante victoire remportée par nos j 't*3 troupes, mercredi après-midi. La 11° brigade, après avoir fait la victo-l1" rieuse contre-attaque qu'on connaît contre '* ( le 7e corps allemand, a poursuivi l'ennemi ^ j}, avec une admirable impétuosité. Pour épiter que nos soldats n'arrivassent en dehors de la zone d'action des forts, le 1 on général commandant la contre-attaque a ir- été obligé de donner l'ordre d'arrêter cette ne poursuite. ] De très nombreux Allemands, légèrement pli blessés, se sont réfugiés en territoire bol- le landais. Le reste du 7° corps s'est enfui en fui —- Allemagne. dit La bataille de mercredi après-midi a coûté vo oher aux Allemands. Ils ont dû abandon- pli ner 7 canons qui ont été pris par nos admi- pa rables soldats ; ceux-ci ont fait prisonniers pu un grand nombre d'Allemands. me L'ennemi a de très nombreux"hlessés et fir r* enfin, d'après les renseignements 'ournis 1 . par un fort, 8,000 Allemands ont été tués, aie u Nos pertes sont peu importantes. qu air S Nouveaux détails j ma n- sur les opérations des Belles £! mercredi, ov < un IE De notre correspondant de Liège s •Les forts de Barchon, d'Evegnée et 1 ' ,i *é La deuxième attaqu g Le 10e corps allemand a é lé De notre correspondant de Liège : vl( foi Mercredi soir, à 7 heures, tous les forts subissent une attaque de la part de la ca- valerie ennemie. Le canon ne cessé de ton- 1 ner. On craint une attaque générale noo- ^r turne de la part de l'ennemi qui ne s'at- Pa tendait pas à une résistance aussi énergi- 001 que. oci Le 10e corps d'armée allemand, qui s'é- 1 tait d'abord dirigé sur les Vosges et qui, è- en présence de cette résistance inattendue 8ei avait reçu l'ordre de rebrousser chemin, vr< es - • — ' toire hollandais. Em,bourg ont eu à soutenir des attaques pétées auxquelles ils ont résisté héroï-:ement.Les Allemands ont attaqué à peu près on sme temps la ligne des forts Meuse-Bar-on-Evegnée-Fléron et Chaudfontaine. irtout la résistance a été menée avec un io endiablé et nos soldats ont fait des odiges de valeur. Cependant environ 300 hommes d'infan-rie, qui se trouvaient massés dans l'inter-11e Mouse-Barchon ont dû reculer devant s forces près de quatre fois supérieures ils ont pu se retrancher dans le ravin de Julienne.^ Le général Léman a alors donné l'ordre x troupes occupant los autres intorval-î de résister jusqu'à la mort afin de lui isser touto liberté pour sa manœuvre. Et ordre a été envoyé au général Ber-ind, commandant les lie et 3le de ligne rejeter hors des lignes les deux colonnes Semandes qui avaint pris position jus-.'au pont de Wandre. Le général Vermeulen, commandant les 3 et 32e de ligne, chargé de le soutenir en s de nécessité, n'a pas eu à intervenir : brigade Bertrand a pu refouler l'ennemi sque 1,700 mètres au-delà du fort de Baron.Des fantassins allemands s'étaient glis-s jusque la gorge du fort: La 12e brigade artillerie, par un tir efficace, a suffi pour s déloger. Les fantassins de l'intervalle Fléron-Eve-Sont sortis dè leurs retranchements ont refoulé l'ennemi jusque sur les hau-tirs de Gueldre-Heuseux. Malheureusement, un escadron de lan-îi-s qui avait chargé sur les hauteurs de irchon un régiment de cavalerie ennemi Rt.o ài nftlî rjirà«c r>nmr\1 COMMENT BRUXELLES REÇOIT LA VICTOIRE BELGE DE MERCREDI. 10 h. S. — Les boulevards du Centre sont noirs de monde. Tout à coup, comme une traînée de poudre, se répand la nouvelle : ' Les Belges ont mis en déroute un corps d'armée allemand. » Nous renonçons a décrire i explosion de joie patriotique qui accueille cette information. On crie, on chante la « Brabançonne »; des inconnus s'embrassent... Jamais, on lie vit pareille manifestation d'enthousiasme; jamais, nous n'avons été émus a ce point; spectacle magnifique, troublant et réconfortent au possible. Gloire à Dieu! Vive la Bel gique. ■L'ENTHOUSIASME A LIÈGE L'enthousiasme, à Liège, ost indescriptible. Tous les Liégeois font preuve du plus admirable esprit. On enregistre, en moyenne, chaque jour, 1500 enrôlements volontaires, à Liège. LA MÉPRISE DU PARLEMENTAIRE ALLEMAND 11 est toujours, dans les circonstances les plus tragiques, un côté comique. Lorsque le parlementaire allemand, envoyé à Liège, fut amené devant le général Léman, i' >ui dit notamment : i Je m'étonne de ce que vous ne consentiez pas à nous livrer la piace de Liège, en présenoe de la vive sympathie que témoigne à l'Allemagne 'a population liégeoise. » Le général Léman se montra justement iuterloqué de cette affirmation.Le parlementaire al'emand continua alors : « Vous vous montrez surpris de ce que je vous dis? Mais, tantôt, quand j'étais amene ici, la population n'a pas cessé de pousser des hurrahs sur mon passage! Demandez donc à l'officier qui m'a amené auprès de vous ! » Cet officier prit alors la parole : « Certainement, dit-il, on a poussé des « hurrahs » sur notre passage; mais, vous avez tort de croire que c'est vous qu'on ovationnait. Ces <l hurrahs » s'adressaient uniquement à moi et on les poussait parce qu on croyait que je vous avais fait prisonnier ! » Le parlementaire n'a plus insisté. e des Allemands. té rappelé des Vosges. int d'etre signalé. Il marche sur nos 'ts. Près de Fléron, 150 uhlans environ ont s tués par nos fantassins. ^e moulin d'Argenteau, situé sur la rive Dite de la Meuse, avait été pris et occupé ra l'infanterie ennemie. Nos forts ont nplètement détruits le bâtiment avec ses iUipants. je général Léman avait fait construire irgence des engins de tir contre les diri-ibles. Ces appareils seront, paraît-il, li-is cette nuit mémo. »—— — La unit le mercrefll il jeudi à Lisji » , ... Le général allemand von Emmich au rait été fait prisonnier. « Nouvelle attaque repoussée Le 10 corps allemand et w raid de cavalerie. Après la défaite allem-.nde de mercreci après-midi, un nouveau p irlemeutaire s'es présesté,le soir, vers S heu es,devant la pis près du général Léman, il a demandé à noi veau que Liège se rende ! Le général Lem® a refusé. Le parlementaire allemand a aloi annoncé que Liégo allait être attaqué pa un Zeppelin. La nouvelle attaque a commencé pe après le départ de ce parlementaire ; ell dura longtemps. C'est le 10° corps qui exécute l'attaqu vers le S.-E. de la position de Liège (fori de Chaudfontaine et de Boncellès.) L'er nemi bombarde également le fort de Fl< malle. Nos troupes, pleines d'entrain, résister admirablement. Deux circonstances les f: vorisent : il fait, à Liège, un admirabl clair de luns et, avec l'aide ues projecteur: la- région est parfaitement éclairée. D'at tre part, le 10e corps a dû fournir une lor gue étape pour arriver à ses positions d combat. Les soldats allemands faisant pai tie de cette unité sont très fatigués. Le Zeppelin, annoncé par le parlementai! allemand, se dirige en ce moment vers Li( ge. Son action, aasure-t-on, n© peut êti bien dangereuse. Il lancera, sans dont des grenades, mais les habitants de Liég sont à l'abri. On a le meilleur espoir. m"• Jeudi, 9 heures. Toute la nuit a été remplie par des coir bats. Même un détachement allemand de ca valerie, comptant 800 hommes, a fait irruj tion sur le territoire de la ville. A 5 heures du matin, les communication télégraphiques ayant été nterrompues ave Bruxelles sur un mot inquiétant du télégra phiste liégeois, on crut r un succès aile mand. Mais l'interruption n'a jvis duré. A 7 heures, tout fonctionnait à souhait. I est donc certain que Liège n'a pas cédé comme certains en on fait croire le bruit. Jeudi, 10 heures. Le dixième eorps allemand, renforcé pn la cavalerie, a participé à une attaque d nuit. Il a traversé les zones minées qui, c éclatant, ont tué (les bataillons entiers. Ancun fort ne tomba aux mains des All< mand», 1,200 blessés allemands ont été ramasst sur le champ de bataille. Six officiers allemands déguisés en ai glais, s'introduisirent à i heures du mati dans le bureau du gouvernement, mais ft rent triés. Le gouverneur est sain et sau Jeudi, 11 heures. Les Viiom.inds attaquent Liège. Us soi tenus en échec par nos troupes. L'attaqu a duré toute la nuit. Les forts tiennent t ripostent. A Jeudi midi. Le gouvernamenî affirnu qu'il n'y a pas un seu Allemand dans Liège. „• » Le Chant National. - i Après des siècles d'esclavage Le Belge, sortant du tombeau, A reconquis par son co irage Son nom, ses droits et son drapeau; Et ta main souveraine et fière Peuple, désormais indompté, Grava sur ta vieille bannière : Le Roi, 1& Loi, la, Liberté ! II Marche de ton pas énergique Marche de progrès en progrès; Dieu, qui protège la Be gique, Sourit à tes mâles succès. Travaillons : notre labeur donne A nos champs la fécondité, Et la splendeur des arts couronne Lo Roi, la Loi, la Liberté, III Ouvrons nos rangs à d'ancions frères, De nous trop longtemps désunis; Belges, Bataves, plus d3 guerres î Les peuples libres sont amis. A jamais resserrons ensemble Les liens de fraternité Et qu'un même cri nous rassemble f Le Roi, la Loi, la Liberté. IV O Belgique, ô mère chérie, A toi nos cœurs, à toi nos bras ! A toi notre sang, ô Patrie, Nous le jurons tous, tu vivras ! Tu vivras toujours grande et belle, Et ton invincible unité - Aura pour devise immortelle S Le Roi, la Loi, la Libe^ " .... ..>uua-a-»i L'attentat centre le général Lemani ^ Un groupe de uhlans allemands a fait ir-| ruption dans le quartier général, tentant d'assassiner le général Léman, l'héroïque ! défenseur de la place. Celui-ci u> été défen-î du par ses aides de camp. Il ost sauvé. La - commandant Marchand a cté tué dans l'ati faire. Ce coup d'audace de l'ennemi a donc heureusement échoué. " ♦ ... - J L'armée française i en marche, . ! Bruxelles, 6. -— Sn présence des gravea i événements qui se produisent, ,e ministre Xj de France a autorisé le consul de France à Liège à faire la déclaration suivante ; l" « Dans l'heure, qui suivit l'appel fait par n le gouvernement royal a la garantie des s puissances, c'est-à-dire, dans la nuit du 4 r au 5 août, le gouvernement français priti toutes les dispositions nécessaires pour coo-u pérer à la défense de la Belgique. L'armée e française est en marche. » e * ♦— * - Le commandant Camille de i^enten de Horne ,t Le commandant Camille de Menten de e Home, à la tête de son escadron de lan» s, ciers, faisait mercredi une reconnaissance i- entre Plaine vaux et Esnoux. Il se trouva i- tout à coup en présence do la cavalerie e allemande comptant 600 uhlans avec des mi-■- trailleuses. Les lanciers, leur commandant en tête, e firent face à l'ennemi. Une véritable pluie s- de balles s'abattit sur eux. e Le commandant tomba mortellement e blessé. Une trentaine dee nôtres furent e frappés à ses côtés. Le reste de l'escadron décimî se replia dans la direction de Boncelles, pour chercher du renfort. Les uhlane ne les y suivirent pas et S€| retirèrent sur Esneux., *** LE SERGENT HUBlN, OFFICIER D'APPROVISIONNEMENT s Nous avons dit que le député socialiste B Hubin, ancien sergent des grenadiers,avait r contracté un engagement. Il a été versé, en . qualité de sergent de réserve, dans la pro« rince d'Anvers. 11 fait fonctions d'officiel; j d'approvisionnement dans la position for-> tifiée d'Anvers. ' D'une lettre écrite par son major, nous détachons ce passage : ARRESTATION, A*LA GARE DU MIDI, D'UN ESPION DÉGUISÉ EN GARU1S r CIVIQUE BELGE. e Jeudi matin, M. le notaire Allard vit îtion^ n ter dans un train à Braine-l'Alleud un garde civique sans fusil et dont les allures lui !- parurent louches. Arrivé à la gare du Midi, le garde civique descendit et voulut sortir en se faufilant derrière la compagnie de s gardes civiques du capitaine Cortempré, qui garde la gare. Tout à coup lo capitaine i- avisa le singulier garde : « Vous n'êtes pas n de ma-compagnie vous! D'où \enez-vous? Qui êtes-vous ? » — Et, ce disant, il sauta sur l'inconnu qui, effrayé, balbutia : « Che '• fais fous tire, Monsieur ! ! <11 fut bouclé en un clin d'oeil, jeté dans un taxi et emmené. ; *** f L'IMPRESSION DES CORRESPOND ! c DANTS DE GUERRE. i Les correspondants de guerre des granda journaux étrangers sont émerveillés dui courage de nos troupes. t La tactique de notre Etat-Major les lais* se dans l'admiration. Beaucoup de ces correspondants ont assisté au conflit balkanique. .Jamais ils n'ont I vu un tel courage, une telle endurance., ( I, AVIS DE L'ARCHEVECHÉ DE MALINES. Les communautés religieuses du pays,> tant d'hommes que de femmes, qui sont disposées à organiser chez elles un service d'ambulances, sont priées de s'adresser a l'Evêque de leur diocèse. Celui-ci transmettra, leurs propositions aux autorités compétentes. Jeudi 6 août 1914. o centimes le numéro pour toute la Belgique. Trente-unième année. — M. 218

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le patriote appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1884 au 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes