Le patriote

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s.n. 1914, 06 Août. Le patriote. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/df6k06z35n/
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Jeudi 6 août 1914. 5 centimes le numéro pour toute la Belgique. Trente-unième année. — N. 218 ANNONCES (téléphone H82> Elles sont reçues exclusivement au bureau du PATRIOTE, iî, rue Montagneaux-Herbes-Potagères et à l'Agence H a va s, 8, place de» Martyrs, à Bruxelles. Sujets demandant place : 1 à 4 petites licnes 0.75" DEMANDES et OFFRES D'EÎVIPLOIS id. 1.00 — , : de 1 à 8 lignes1.20 (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 RÉCLAMES. .scommunication suivante a été faite par le Fo commandants de Burgrave, François et Go defroid qui occupait Visé reçut l'ordre de leur résister en première ligne avant de se replier. La nuit du 3 au 4 août nos soldats firent sauter les ponts d'Argenteau et de Visé.Celui d'Argenteau fut réellement envoyé à fond de Meuse tandis que celui de Visé s'effondrait sur une longueur d'environ 40 mètres. Le 4. vers 11 heures du matin, arriva la nouvelle de l'approche d'une nombreuse cavalerie. Aussitôt le major Collyns répartit les 450 soldats qu'il avait sous ses ordres dans les emplacements abrités les plus favorables. Le premier peloton de uhlans s'engagea sans defiance sur la route menant au pont. Un violent feu d'enfilade l'accueillit et l'anéantit presque entièrement. A ce moment l'infanterie allemande qui avait ooeupé les maisons de la nve droite en aval du pont ouvrit le feu contre les nôtres qui ripostèrent pendant près de 3 heu res sans permettre à leurs adversaires d'avancer. Ceuxci firent alors donner leur artillerie : 3 batteries et quatre mitrailleuses. Les schrapnels pleuvaient nombreux, mais sans faire de mal à nos hommes bien abrités. A oe moment une civière transportant un blessé et accompagnée d'un grand drapeau blanc à croix rouge traversa une des rues. La formule de l'entente anglofrançai OUI t'fllemap refuse de respecter la Belgique ; l'Angleterre lui a déclaré la guerre mardi soir à II heures. Paris, 4. — Voici le texte des lettres échangées entre Sir Grey et l'ambassade de France à Londres, dont M. Viviani a donné lecture au cours de sa déclaration : Foreign Office. — Londres 22/11/1912 : Mon cher ambassadeur, A différentes reprises, au cours de ses dernières années^ les états-majors militai- Malgré le drapeau etles" cris des rörteurl L^nf ^ î* 'a™ etd* T?ra?de:Bre- !es Allemands ouvrirent le feu sur la ci- ffiî^Z**™*1*118* de - F™' V touJours vièreeteentendu que ces échanges de vues ne n importe quel moment dans l'avenir, s'il doit ou non soutenir l'autre Etat avec ses forces armées. Nous avons admis que les échanges de vues entre nos techniciens ne constituaient pas et ne doivent pas être regardés comme constituant un engagement qui obligerait l'un ou l'autre des gouverne rie devenait dangereux, le chef du bataillon donna l'ordre de la retraite, conformément aux ordres qu'il avait reçus. Cette fois les hommes, qui avaient fait preuve d une discipline remarquable, hésitèrent. Ils étaient prêts à tout, sauf à reculer 1 La retraite se fit dans le meilleur ordre Comme les ennemis apparaissaient de plus jK^ w£M*tteint6àJf iib5r>^deVunou m plus nombreux et qu? le feu de l'arlSïe! t^Z^ZT^'^^r^ s est pas encore présentée. Par exemple,la répartition actuelle des flottes anglaise et française ne repose pas sur un engagement de collaborer en cas de guerre. Vous nous avez cependant fait remarquer que si l'un ou l'autre des gouvernements avait de graves raisons de redouter une attaque de la part d'une tierce puissance, sans aucune provocation ,il pourrait être essentiel de savoir si, dans oette circonstance, il pourrait compter sur l'assistance militaire de l'autre puissance. J'accepte que si l'un ou l'autre gouvernement a de graves raisons de craindre une attaque sans provocation de la part d'une tierce puissance ou tout autre événement menaçant pour la paix générale, ce gouvernement devrait examiner immédiatement avec l'autre s'ils ne doive ^t pas agir tous les deux ensemble pour empêcher une agression et maintenir la paix et dans ce cas, rechercher les mesures qu'ils seraient menacés par le feu des forts de Pontisse, de Barchon et d'Evegnée qui leur avaient lance dos schrapnels et des obus pendant la mêlée, n'osèrent poursuivre nos soldats.Au bout de quelque temps le bataillon avait repris ses rangs et chantait en marchant au pas. N'étaient leurs habits déchirés par les balles et leur visage taché de poussière et de poudre, on eût dit un retour d'exercice. De 'nombreux flamands de cette troupe héroïque hurlaient le Lion de Flandre : « Zij zullen hem niet temmen ! » Non, ils ne le dompteront pas ! re en commun. Si'ces mesu- Un petit peloton commandé par un sousofficier a infligé des pertes sérieuses à Pé tat major de l'avant-garde des envahisseurs. .Posté à proximité du poteau indicateur situé devant Hermalle-sous-Argen teau. le peloton découvrit un groupe de dix j?f' reenerener officiers d'étatmajor venant de la direction t?^S* P/e -nd * à bonne portée, un feubien dirigé les ac- de Richeîe. Dès que ceux-ci furent arrivés ,r 06ScomPo^ient une action militaire,à u™„Qi./.~ „~ c.. l:-_ j;_ïJÉ iles plans des M. Grey, ministre des Affaires étrangères d'Angleterre, a dit lundi soir à la Chambre des Communes : Les obligations de l'Angleterre vis-à-vis de la Belgique découlent du traité de 1839. Lorsque, en 1870, la guerre éclata entre la France et l'Allemagne il "ut question de la neutralité de la Belgique. Bismarck donna à la Belgique l'assurance que la Confédération germanique et ses alliés respecteraient la neutralité de la Belgique à la condition que cette neutralité serait respectée par les autres nations belligérantes. C'était la reconnaissance, en 1870, par 'Allemagne, d'un traité sacré. Quant au point de vue de l'Angleterre, il fut exposé le 8 août 1870, à la Chambre des Communes par Gladstone et à la Chambre des Lords'par Lord Granville. Le traité de 1839 n'est pas un de ces traités conclus uniquement au profit de la Belgique ; il a été conclu aussi dans «"intérêt de ceux qui garantissent cette neutralité.L'honneur et les intérêts sont au moins aussi grands aujourd'hui qu'en 18'0. Nous ne pouvons pas envisager nos obligations avec moins d'ampleur que le Gouvernement de Gladstone en 1870. Lorsque, la semaine dernière, la mobilisation commença sur le continent, je télégraphiai en termes identiques à Paris et à Berlin qu'il était essentiel pour nous de savoir si la France et l'Allemagne respecteraient la neutralité de la Belgique. Voici la réponse du gouvernement français : Le Gouvernement français est résolu à respecter la neutralité de la Belgique; c'est seulement dans l'éventualité où quelque autre puissance violerait cette neutralité que la Fran ce pourrait être placée devant la nécessité d'agir de même, pour assurer sa défense et sa sécurité. • Cette assurance a été donnée plusieurs fois. Le Président de la République l'a donnée au Roi des Belges et le ministre de France a spontanément renouvelé cette assurance--aujourd'hui au ministre belge des Affaires étrangères. Voici la réponse du gouvernement allemand : Le secrétaire d'Etat des Affaires étrangères est dans l'impossibilité de répondre avant d'avoir consulté l'Empereur et le Chancelier. M. Edward Goschen, ministre d'Angreterre à Londres, à qui je fis remarquer qu'il était important pour nous d'avoir une réponse d'urgence, me dit qu'il espérait que cette réponse ne tarderait pas trop. Le ministre des affaires étrangères d'Allemagne donna alors à entendre à M. Goschen qu'il était douteux que le gouvernement allemand pût répondre par la raison qu'une réponse pourrait éventuellement contrarier dans une certaine mesure le plan de campagne de l'Allemagne. J'ai télégraphié alors au gouvernement belge et j'ai reçu de Sir Francis Villiers, notre ministre à Bruxelles, cette réponse : Le ministre des Affaires étrangères de Bel- Par diverses voies, les troupes anglaises ont été transportées du littoral au lieu de ralliement, — au cours de mercredi. Les roupes françaises ont gagné le théâ- à Londres, le 23 novembre 1912 : Cher Sir Grey, Par votre lettre en date d'hier 22 novembre vous m'avez rappelé que dans les dernières années les autorités militaires et navales de France et de Grande-Bretagne s'étaient consultées de temps en temps et qu'il avait toujours été entendu que ce* consultations ne restreignaient pas la überté pour chaque gouvernement de décider dans l'avenir s ils se prêteraient l'un à l'autre le concours de leurs forces armées et que de part et d'autre ces consultations entre spécialistes n'étaient et ne devaient pas être considérées comme des engagements obligeant nos gouvernements à agir dans certains cas et que si l'un ou l'autre des deux gouvernements avait de graves raisons ^appréhender une attaque non provoquée de la part d'une tierce puissance il deviendrait essentiel de savoir s'il pourrait compter sur l'assitance armée de l'autre. Le Roi à l'armée Votre lettre répond à cette observation et je suis autorisé à vous dée'arer que dans le cas où un de nos deux gouvernements aurait un motif grave d appréhender soit l'agression d'une tierce puissance, Loit quelque événement menaçant pour la paix générale ce gouvernement examinerait immédiatement avec l'autre si les deux gouvernements doivent agir de concert en vue re prévenir une agression ou de sauvegarder la paix. Dans ce cas les deux gouvernements délibéreraient sur les mesures qu'ils seraient disposés à prendre en commun. Si ces mesures comportaient une action, les deux gouvernements prendraient aussitôt en considération les plans de leurs états majors et décideraient alors de la suite qui devrait être donnée à ces plans. gique me remercie pour votre communication"^' il me déclare que la Belgique défendra de; toutes ses forces sa neutralité, qu'elle compte, et désire que les autres puissances la respecter ront et la soutiendront. Il me pria d'ajouteti que les relations entre la Belgique et les na< tions voisines sont excellentes, qu'il n'y a au*, cune raison de suspecter leurs intentions^ mais que le Gouvernement belge est convaincu) qu'en cas de violation, la Belgique est à même de défendre son territoire. (Applaudissements. )[ Un ultimatum a été adressé par l'Allemagne àf la Belgique, offrant à celle-ci des relations cor--; diales avec l'Allemagne à la condition que ie' passage des troupes allemandes soit facilité à'. travers^ la Belgique. La semaine dernière, noua avons été sondés sur le point de savoir si noua ne nous contenterions de la garantie qu'après la guerre l'intégrité de la Belgique serait maintenue. Nous avons répondu que nous ne pouvions accepter aucun marchandage quand il s'agit de la neutralité de la Belgique. (Vifs ap-< plaudissements. ) Quelques instants avant d'entrer à la Chambre, j'ai appris que le roi des Belges venait r'adresser au roi George le télégiSame suivant : Me souvenant des nombreuses preuves d'ami-* tié données par Votre Majesté et par votre pré.! décesseur, de l'amicale attitude de l'Angle-*! terre en 1870 et de la preuve d'amitié que voua nous avez encore donnée récemment, j'adresse un suprême appel à l'intervention diplomatique du gouvernement de Votre Majesté afin qae l'intégrité de la Belgique soit sauvegardée. L'intervention diplomatique a eu lieu la) semaine dernière. Mais que peut une inter-< vention diplomatique maintenant? Nous avons des intérêts vitaux dans le maintien; de l'indépendance belge et Hntégrié duj territoire belge est inséparable de cette indépendance. (Vifs applaudissements.) Gladstone a dit : « Nous avons dans le maintien de l'indépendance de la Belgique un intérêt supérieur à cedui que pourrait faire supposer une simple garantie. II s'a-' git de savoir si un pays ayant l'influence et la puissance de l'Angleterre demeurerait immobile à l'heure où se perpétrerait le plus grand crime qui aurait jamais souillé les pages de l'histoire et si nous consentirions ainsi à devenir participants du crime. (Longs applaudissements.) Après une suspension de séance, sir E. Grey, a ajouté:/ Je désire encore dire un mot. Le minis-i tre de Belgique à Londres me fait savoir!: qu'en réponse à un ultimatum allemand, la'1 Belgique a déclaré qu'une violation de sa' neutralité constituerait une violation fia-; grantè du droit des gens et que l'accepta^ tion cies propositions allemandes équivau-j draità sacrifier l'honneur d'une nation^ consciente de ses devoirs. La Belgique e«ti fermement résolue à repousser une agrès**, sion par tous les moyens en son pouvoir. Il me suffira de déclarer que le gouver-» nement a pris cette nouvelle en grave con-« sidération. (Vifs applaudissements.) tre des événements par d'autres voies, auïsud du pays, la nuit dernière.j Partout l'arrivée de nos alliés est saluéej' d'acclamations. L'INVASION SUH LA MEUSE Mercredi matin. Bruxelles, 5. — L'attaque dès Allemandas'est dessinée ce matin sur Barchon. La o*vvaîerie allemande évolue au nord de Lié'ge' alors que l'infanterie allemande essaiflj'de passer la Meuse mais est ë^ÂQ par itijfeu des forts./" .afc OÙ SOS2t~iIS?y Mercredi, 3 heure*._1 L'invasion du pays par les Allemands continue méthodiquement. Jusqu'ici les troupes belges n'ont eu avec les troupes avancées de l'ennemi que dos engagements et des escarmouches. Dans toutes les circonstances les soldats belges ont montré les plus beaux exemples de bravoure, de discipline et de courage. Les pertes belgs sont minimes. Celles dft l'ennemi sont relativement considérables. Tout le monde est au poste qu'il doit oc* cuper. *** Hier, après avoir éohoué, grâce à l'artil-* Ierie du fort de Lattice, dans leur entreprise de passer la Meuse sur un pont re-* construit par eux, les Allemands remonte* rent vers le iLimbourg hollandais, afin de franohir le fleuve au gué d'Eysden. Ils vien lèrent ainsi le territoire hollandais, san8M \flu'on le j-acjae, £®SûSfeS£ Uüff f&V9$ÙSBkt

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Cet article est une édition du titre Le patriote appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1884 au 1914.

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