Le peuple: organe quotidien de la démocratie socialiste

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s.n. 1918, 30 Novembre. Le peuple: organe quotidien de la démocratie socialiste. Accès à 10 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/n29p26qx9c/
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. -. . ■■H...-»...---WLmmns^w-.m mm mm Trente-quatrième année — N° 13.\ edition *V * Samedi 30 Novembre 1918, ^ÖCa»«^^MSBffiïS3ESS9Ki'33CKa viM.MtKiWKt ,'A'A^i'i^rryairf, -- ----?■:••--.: ?mjr?K^ 10 Centimes Ie Numero 10 Centimes Ie Numero Administration"? 33fRue fled SaSsies BRTTXILLES REDACTION ! Rue des Sa&les, 35 BRUXELLES IN FLAN&E3S FIELDS QÜ0TID1EI DE CTTiEno.mes\>, operant sous le controle des èlus I l>at qui,vraisembla.Jement, ne tirera plus de la nation, sont autant de perfectionne- Ses interets par trop localistes et les in, village, dans la region rhenane. Llles con le remplacement • sLïtuoti't en réalilé une année de combat pliHeront ses rouages et le rameneront a fendupardesirayanxmilitaires imporson role, qui est d'exprimer, le plus fidele- tants, rend us nécessaires puisque l'étatment possihlo,. la v«lonté du peuple.de guerre n'a pas cessé# peuples des pays centraux, d'autre part, sont en train de proclamer, trouvera, sans doute, sa consecration dans les decisions de la future Conférence de la paix. Mais quand on parle democratie, il faut s'entendre sur Ie mot et la chose. Pour nous, la democratie est plus qu'une formule sêduisante répondant aux aspirations libertaires de quiconque abhorre Ie despotisme d'un individu, d'une caste ou d'une classe privilêgièes. Elle constitue la condition d'existence et Ie moyen de realisation de la democratie sociale. Pourtant, les formes par lesquelles se rèvèle la democratie politique ne sont pas exemptes de réserve, de critique et d'opposilion. Quand on dit qu'une nation jouit destitutions dèmocratiques on se la figure généralement sous Faspect d'un ' Etat dotê d'un régime représentatif, parlementaire, dcnt Ie gouvernement est respon sable devant une ou deux Chambres élues au suffrage universel, égal et ^direct. Quelquefuis, on coiffe eet edifice politique d'une couronne constitutionnelle, ornement désuet, coüteux, inutile et parfois dangereux. La caractéristique de ce régime, c'est la puissance déterminante du, Parlement, lequel, selon Ie mot d'un hom me d'Etat anglais, a Ie pouvoir de tout faire, hormis de changer un homme en une femme. 3 Or, Ie parlementarisme est une formule d'organisation politique tres discutée. Ses iéfenseurs tiêdes disent qu'il faut Ie confer ver faute de mieux, ce qui est un argument de resignation. Mais il a ses dêtracleurs comme ses admirateurs. Les premiers soutiennent qu'il reprègentent Ie pays comme les miroirs concaves ou con vexes reflètent les images: en les dêformant. La politique n'ètant pas Ie fait des esprits réfléchis ou courageux, on n'y trouve pas de personnalités d'élite, mais des médiocres, bavards, tapageurs, Jugeant de tout avec une souveraine incompetence au grè du mot d'ordre de leur clan ou coterie ou bien encore de leurs brigues personnelles. Toujours en retard sur Ie progrès des moeurs, ses lois ne sont que des enregistreuses du fait accompli. Il est incapable de solutionner les grands problèmes du temps. C'est un obstacle, un sabot sur la route, une amusette détournant les peuples de leur devoir devolution ou de revolution. Les anti parlementaires ne concluent 'pas toujcurs, mais la deduction logique 'de leur raisonnement conduit a l'anarchie ou bien a ce que ce bon fumiste d'Alphonse Allais appelait : «Ie régime de la tyrannic bienfaisante, tempéré par l'assassinat intermittent.» D'autres, pênêtrês de 1* « Esprit des Lois», de Montesquieu, subjuguéspar la 'glorieuse et séculaire experience britannique, disent: Le Parlement maintient un juste équilibre entre la puissance du peuple, souverain électif, et celle du pouvoir exécutif. Il dirige et canalise les les grands courants de l'opinion publique. La nation peut s*y faire reprêsenter p?.r son élite, et dés lors ses débats, grace a leur pub'icité, forment école de civisme, Par le vote du budget, l'inteppellation, Implication du principe de la responsabilité ministêrielle, il garantit le droit des minorités en même temps qu'il permet la possibilitè de dénoncer les abus et de frapper les coupables. Instrument de conservation des institutions fondamentales, il est aussi le levier des progrès politiques et sociaux. C'est l'autre clocbe. A vrai dire, le parlementarisme ne mérite ni eet exces d'honneurs ni eet exces d'avanies. Comme la langue d'Esope, il peut être a la fois la meilleure et la pire des choses. sim- ments qui épureront le Parlement, Le mieux est de ne lui tèmoigner ni un discredit imméritè ni un fètichisme ridi- Par la legislation directe, notamment. Il serait grand temps que celle-ci pênètre davantage dans les moeurs d'une Europe qui pretend se démodjaiiser. Les matériaux constructifs de ce régime sont d'ailleurs a portee de notre main. lis abondent sur le sol de la Suisse, émergeant sous la forme d'institutions sêculaires et traditionnelles des petites républiques patriarcales des vallées al pest res, ou apportées en 1789 par le courant de la Revolution franchise. Il ne s'y passé presque pas de dimanche sans que dans l'un ou l'autre bourg et dans les grandes municipalités le peuple soit, par la voie du referendum, appelé a exercer son droit de veto sur les- prises par le Conseil national, les chambres cantonales ou les conseils municipaux. Et le droit d'lnitiative, coniraignant les Chambres a discuter tel ou tel problème de la vie nationale lorsque 30,000 citoyens le demandent, contribue a rendre effective cette souverainetê du peuple qui estle principe fondamental de la democratie. On objectera que cette participation directe et permanente du peuple a la gestion de la chose publique doit determiner une,agitation, une trepidation t politique constantes, de nature a énerver et lasser l'opinion. La belle affaire! Comme si nous n'étions pas infestés non pas de politique, mais de politicaille, nous obsédant a ce point qu'au village on n'entrera pas dans un café, pour boire une chope, sans s'être enquis de la couleur des opinions du tavernier. On a beau se dèfendre den'en pas faire, nul homme de decision et de pensee n'échappe a la nécessifé de pratiquer, a un moment de sa vie, l'aetion politique. Les dirigeants de la Confederation générale du Travail en France, si peu sympathiques au parlementarisme, discutent surtout, dans leurs congres, des revendications adressées a «l'Etat, que le pouvoir politique peut seul faire aborder. Ne remarque-t-on pas que ceux-la qui parlent avec un dédain affecté de la politique — surtout lorsque la politique n'a pas voulu d'eux — recourent dans leurs luttes a tous les artifices, a tous les subterfuges, a toutes les ficelles de ceux que notre oncle, Edmond Picard, appellerait — reverence parier — des « politicouillons »? La legislation directe par le peuple a ce mérite de susciter l'intérêt des populations pour les problèmes de la vie publique. Elle determine des agitations, des mouvemenls d'opinion, des batailles de. programmes, voire d'apres luttes entre partis. Mais en regard des petites et grandes intrigues, des cabales et des brigues dans les polls et scrutins, des campagnes de flatteries ou de dénigrement personnels, qui caractèrisent nos moeurs politiques, combien ces lutles-la sont élevées, nobles et pures, parce quïci les vainqueurs ne sont pas des hommes et des caractères, mais des idees, des principes s'épanouissant dans des formules de realisation. En sorte que la democratie directe est non seulement un énorme progrès politique, mais un facteur determinant demoralisation. La legislation directe figure dans. nolre programme. Le temps est venu, croyonsnous, de la faire changer de place et de l'incorporer dans la charte de la Belgique rénovèe. Les troupes belges atteindront Aix-laj Chapelle le lordécembre. Dans sa plus erande dimension, le front beige, en Aliemagne, couvrira 80 'kilomè- un cou) de canon. Il y aura done, en terre allemande, un « front» beljre, organise, outiilé et dé- ■""V^^&y^»^^* r C'est Iundl que reviendront les soldats belges internes en Hollande. A la frontiére, on leur remettra l'argent qui leur avait été retenu. l'armóe, la seconde sera attribuêe aux Les évacués de Linselles (Nord) sont informês qu'ils peuventêtre rapatriêspar chemin de fer en se faisant inscrire a l'Université, rue Cantersteen, Bruxelles. La « Médaille de TYser » vient d'etre crèée par le roi. Elle sera conferee a ceux qui, au cours de la période comprise entre les 17 et 31 octohre 1914 inclus, furent de l'armée de campagne en lutte sur l'Yser. Elle sera décernêe aussi, a titre posthume, aux militaires tués ou dècédés a la suite de blessures recues durant cetle Ce bourgiïiestre dé Wieze, qui ne veut pas ou ne sait pas faire appliquor l'arrêté du gouverneur saisissant le lait des vaches de sa commune au profit des malades, des vieillards et des enfants, ne devrait pas resler en place. S'il avait un peu de jugeotte et de poigne, il prierait le commandant de sa region de lui prêter Faute de lait, il pourrait saisir les vaches. A ce jeu il perdrait peut-être son ócharpe, mais il gagnerait la consideration'due a quiconque fait son devoir avec fermeté. Allons, maïeur, faites voir que vous êtes un homme. A Mouscron, la cooperative la Fraternelle. bien que rapprochèe du front, n'a pas trop souffert. Toutes les oeuvres socialistes sont restées debout. « La soldatesque boche, nous écrit le ei toy en Vandevelde, a occupè notre local principal durant plusbeurs annèes et Ta scandaleusement endommagè. Cessauvages n'ont rien resoectè dans notre Maison du Peuple, acquise au prix de tant de misères par les travailieurs de la commune. » A Charleroi, en 1914, l'autoritè allemande in vita les directeurs des jóurnaux et leur demandade paraitre. L'officier lenta de les allécher en leur promettant d'inferdire, dans la region, la vente des jóurnaux des autres parties du pays et en leur offrant l'intervention flnanciére de l'autoritè allemande. Le refus fut net de la part des jóurnaux de 1914. Mais d'autres jóurnaux parurent... Le gouvernement anglais vient d'offrir au gouvernement beige, pour servir a l'agriculture, 50,000 chevaux a provenir de la demobilisation de 1'armc.ö. L'offre a été acceptêe. Une commission agricole a été constituée pour faire la repartition de cette cavalerie. Elle veillera — en prenant les mesures nécessaires a ce que ces chevaux ne servent pas a la reproduction, de lacona conserver intacte la pureté de la race chevaline beige. cier n'eüt pu contenir l'explosion! Mais le tapage cesse... et il se présente- pour la corvee bien plus d'hommes qu'il n'eii faut! » Et j'ai fini par croire, termine le contour, que c'est la une question de temperament : les « Poilus » chantent, les « Tommy » dansent..* et les « Jass » grognent! » «% m Juste Salaire mm es Ouvriers dépörtés 5Jjie RevencSicatioa des Oavriers de Mouscron aa Mimstre des Affaires éfrangères iCeot et ciaquante hommes de Moixscroa rAllemagnë d'un salaire aux ouvriers trainés au travail force : Monsieur le Ministre, Kous presons la respectueusc liberté, au no:ii drs mii tiers d'ouvriers de Mousde vous exposer ce payer, Monsieur le Ministre ne pou inter tenue de payer le salaire dü a nos mal- fteurcux travailieurs? jr Le compte dés'journées de travail peut eire facilement dressé par les communes; SEOïis de faim apayer pour les victim e ^ mortes, blessées ou malades. 11 nous semble que cette récla! pat ion devra être lies nouveaux dirigeants démocrates Recevez, Monsieur le Ministre, l'assurance de noire respect. I Pour les syndicats ouvriers de ia Maison du Peuple de Mouscron. Le Secrétaire. J. CASiELAIN. Le Seffraie Umversd a 21 ais Le discours du président M. POULLET, prenant possession jeudi du fauteuil présidentiel, declare qu'il •s'efforcera de s'acquitter de ses ionctions avec impartialilé et conscience et de suivre l'exemple de M. Schollaert. Apres quatre ans, la parole est rendue aux représentants de la nation. La réponse au difcours du tróne vous permettra de dire a nos soldats dont un mur d'airain vous séparait, mais vers qui allait votre afi'eclion, toute votre reconnaissance, ainsi qu'a leur chef, le roi, et a la reine, qui a remplacé auprès des blesses, les épouses et les mères. (Appl.) BI. Poullet salue les puissanci s qui sont restées gsrantes de notre indépendance, la France et l'Angleterre. (Appl.) Je salue la jeune armee américaine (appl.) et la population civile du territoire occupé, ainsi que le Comité national. L^s noms de MM. Hoover, Brand, Witlock, Vilk lobar, Van Vollenhoven resteront dans le cceur des Beiges. J'adresse un souvenir éniu a ceux qui inoururent ea exil, MM; Verhaegen.Delalieux, Hoyois. et je salue ceux des deputes qui ont souö'ert clans les prisons allemandes. Le pays attend de vous la reparation complete de ses ruines. Le gouvernement, devancant les voeux du pays, vous invite a une evolution démocratique, large, hardie, fondee sur le respect du droit de tous. La tache esi difficile, mais c'est dans une atmosphere d'enlente patriotique et d'union nationale qu'elle sera accomplie. Le pays le veut pour assurer la reconstitution de notre patrie. En 1830, la Belgique se donna une Constitution comprenant des liberies qui ont fait le tour du monde. Ces liberies sont encore inlactes. Elies favoriseron) la renaissance du pays'. M. Poullet remercie MM. Mullendorf et Yisart, membres du bureau provisoire, qui, comme magistrals communaux, se sont acquittcs d'une tache difficile. (Vii's appl.). Les Loyers VANQERVELDE, ministre de fa justice, depose un projet de loi sur les loyers. Les Qnesteurs Sont nommés questeurs, MM. Debue, Pirmez, Jourez, le citoyen Trociet. La Declaration du .Gouvernement M. DELACRölX, a la tribune. — Les pioblèmes, telles que la reconsülutïon de la Belgique et son ravitaillement, sont d'une Messieurs, non. Nous avons souffert ensemble. J'ai vu nos jeunes gens se bouseulcr dans les bureaux d'enrölement et a l'heure de la decision, ils ont fait le sacrifice tout entier, se ruant sur les nids öè mitrailleuse, derrière leur officier dont 600 sont tombes le 20 septembie, blessés et tués. Ils ont droit aux monies droits. (Appl.) ■ Que dire des l.ommes du pays occupé? Ils élaient la, attendant, chómant, et peut-être avons-nQus li ure part de responsabihté. MalgréTennemi, ils ont résislé. lis n'ont pas signfcï Ils ont sputtert et c'est les larmes aux yeux que j'ai vu ces déporlés a l'tiópital Saii t Jean. (Appi.) lis ont mérité leur droit. 11 y avait aussi les hommer- qui, au risque d'etre] fusillés, servaienj la patrie. E.;t-il possible de les priverde leurs droits? Leur heroïsme leur donne. leur droit de suffrage. «. L'héroïsme les rei:d égaux. Mais il y a eu des traitres, des ^e-n-s qui n'ont rechereiié que leur in* tan 'enri L'Am'érique a été d'un demisiècle, le pays des merveilies depuis un peu plus posé leurs conditions pour fourriir leur concours a l'industrie de guerre, de trans- -'port, etc. On les a acceptées.4 — C'est la sans doute una situation? amice, des centaines de mille y sont j temporaire qui disparaitra avec la pnx alles, dans l'espoir de mettre un tsrme a duction a outrance. leur sou Trance. Ont ils tous rèussi ? As- | Jen* encroisrienj d'abord,parce qud suróment non, si 1 on en ei oit Upton Sm- 3essyndioatssont decides a dèfendre leur*, horreurs des bas-fonds de Chicago. Mais i il n'en reste pas moins que les nouvelles d'Amériquo nous stupé.ient souvent, au point que l'on est ten té de se demandcr ce qu'il faut en er ui re. I\otre ami Henri De Man nous a donné une réponse a cette question. Le distingué secrétaire de la Centrale •d'Eduèation avait, a la demande du gou- 6 3!p sitiens- ensuite,parce que Topinion pu- iblique est déja acquise aux nouvellea. [conditions de travail. Ainsi, lorsque 1* gouvernement prit sous son controle lea maine, admis des principes interessants,.] Pour, el ie, la socialisation des chemins ds. fer, telephones, télégraphes, marine mar* chande doit être main tenue, la journétf de 8 heures doit être généralisóe absolu* ment les contrats collectifs conclus pen-» dant la gueire dcivent êtré maintenus; par tout, le salaire des femmes doit être égal — a travail égal — a celui des hommes; aucun renvoi ne peut être fait pour propagande syndicale. Et que disent lés pairons ? f Ils acceptent plus ou moins le malheur des temps. f< Un fait les énerve par dessus tout: Fina- stabilité du personnel. La hausse des salaires est telle ment rapide que les ouvriers se déplacent sans cesse pour ga*, gner davantage. Chaque semaine un tier* en moyenne du personnel change d"usine. Maintenantque la lii.re concurrence jou»' a leur désavantage, ils déclarent qu'elle a fait faïïTitc. Tout en traitant avec les syn« dicats, certains vitupèrent contre la cc tyrannie syndicale ». C esl au point que de^ industriels qui n'ont rien de socialisti. réclament la socialisation des moyens da production, commeun moyen de meitr* un terme a lqurs tracas. — Une telle situation n'expliquet-elïapas l'enthousinsme des ouvriers améri*cains k l'égard de la participation deaEtatsUnis a la guerre ?!N'y ont-ils pas vu asse documentation sure, d.nt nous avons voulu tirer parti dès son arrivée. — Est-il exact, lui demand ons-nous, que les ouvriers américains gaguent des" salaires si considerables qu'on nous l'a voici un terme de comparaison : dans les villes d'environ 50.0.G0J habitants assimi- lables gnent jour. è. Bruxelles, les de 3 a 5 dollars manoeuvres (ib' a 27 Xr.) par inrlus ries essentielies, il créa le a War labor board», une commission pour lo( travail de guerre, oü entrèreat des déló-»'gués de syndicats, des pairons et dM| fonctionnaires,et k laquelles ont soumiseaf Mais le prix de la vie n'est-il pasélevé pivportionnellement?® Il a i'ortcment augmenté pendant lag'ixej?!1©——plus rnèuiö quo los siilrtires.Les loyers, surtout, ont atteint des taux exorhitants. JAinsi, tandis que l'ouvrier europeen consacre en moyenne un sixièmede ses ressources a son logement, son collègue américain doit y con sa er er un tiers. Cela tient au développement imroyabledes agglomerations induslrielles. Toutefois il n'en faut pas inférer que le sal. ire soit absorbé entièrement par les dépensesindispensables: un fait typique le prouve;dans cliaque grande usine, on remarque — Ge serait les calomnier que leur prê* ter ce mobile. En réalité, ils ont un idéal démocratique tres développé et ils se ré* donné une puissance beaucoup plus voltent énergiquement contre tout acte grande aux syndicats ?Id'injustice. Ils ont été f or temen t boule» — Tu sais que les Unions américaines ! versés par l'attaque des puissances cea« sont essentieliement des organisations, trales et leurs methodes de guerre inqua* une vaste cour pleine d'au to mobiles; ce un moyen d'augmenter leur force? sont les voitures dont les ouvriers se servent peur se rendre au travail. — La prospérité indu trielle a-t-elle lifia' les et lorsque le gouvernement s'eslr decide a entrer en lice, l'opinion publique était tres favorable a l'intervention, / Et vc^ila de bonnes nouvelles sur la proletariat de Ia grande Hépublique amé* d'ouvriers qualifies. Leurs eHecliisse sont fortement accrus mais beaucoup moins que leur influence. La rareté de la maind'ceuvre, leur cohesion remarquab e leur a donné une force qui s'exerce non seulement sur les patrons, mais sur l'opinion publique et le gouvernement, Elles ont I ricaine. térêt personnel. Mais ce n'est pas cela qui sortira des unies electorates. Les Belges méritent d'exercer leurs droits politiques. Il ne peut ótre question de viöler notre papte constitutional. Nous le respectons. Mais quand. dans l'intérêt de le nation, vous vous réunissez, bien que vos mandats soient expires, la solution est facile, les difficultés dispararssent. Le gonvernement veut élargir les lois sociales. Il s'est produit une evolution'telle que le gouvernement doit la suivre. Il faudra done appeler l'ouvrier a cóllaborer a de grandes ceuvres, au point de vue de son hygiene morale, de son hygiene sociale, de son instruction technique. Des solutions dans cette voie seront signalées a ta Conférence de la Paix. II n'est pas possible que nous allions a des conflits dans la rue. La politique de violence est nuisible a tjus Jes interets. L'union- doit done se faire. Les confllts et les dissidences d'intéréts entre patrons et ouvriers ne doivent plus se manifester dans des actes de violence. Un conseil supérieur doit être créé pour résoudre les conflits. Nous arrivons a uneheure oü l'alliance des efforts est indispensable. Le ministre cite l'exemple de la loi francaise sur la reparation des dommages. II y a l'epineuse question des langues. Son application est difficile. Le principe est simple. Les F;amands ont été l'objet de seduction de l'ennemi pendant la guerre et les Flamands se sont redresses et ont rcpondu: Nous sommes Belges avant tout. Kt souvenrz-vous des manifestations de science pendant Poccupation. La dignité de la magistrature doit grandir. Les problèmes internationaux sont graves. Nous entendons les résoudre dar.s un accord cordial aveo les puissances alliées et neutres Sur la question financière, faites-nous crédit, pour éviter des coups de bourse. L'armée doit rester sur pied de guerre tant que la paix n'est pas signée. Les charges seront allé-gées. Quatre classes et les volontaires de plus de 36 ans seront renvoyés dans leurs foyers. Des centres de recrutement de volontaires s* ront élablïs. Des mesures seront prises pour fayo-riser les étudiants qui ont été a la guerre. L'armée passera a l'industrie privéeles commas£* des qu'elle ne pourra txécuter dans ses propre», ateliers, pour favoriser la reprise du travail. Nous nous occupons de faire revenir rapidement nos pnsonniers de guerre. Nous rélablirons la naviga* lion sur l'Escaut. Npus comptons sur le concours de tous pour Is renaissance morale et écononiique de la Belgique. (Yifs appl.)e >* -» L'a^resse. au rol M. WOESTE, a propos de la commission ehargêè" de rédiger l'adresse au roi, dit: A raison 4es cir», Constances exceptionneiles, le discours du tróne' n'était pas présenté, d'un® maniere absolue, dans la forme habituelle des discours du tróne precedents. La Chambrenon plus n'est pas cans des circonstances ordinaire-, -Une commission de l'adresse pourrait délibérer sur l'adresse, sans toucher les points sur lesquels il y a désaccord entre les fractions de Ia Chambre, qui pourraient soule» ver des discussions; mais je propose que les bureaux'de la Chambre et du Senat portent au roi e» a ^rmée notre hommage et notre reconnaissanei. M. LEMONNIER. — La proposition de M. Woeste nous parait insolite. mais a un discours de rinv portance de celui du roi, il est indispensable qu« la Cliambre répomie. Je propose done de main te-nir la commission de l'adresse. La gauche liberate a désigné MM. Paul-Emile Janson et Devèze. Comme il n'y a pas unanimité de la Chambre, h proposition de M. Woeste est rejefée. M. POULLET propose que le bureau s'entenü avec les groupes de la Chambre pour la nominatie de la commission do l'adresse au roi. (Adopté.) j 1EP1N. — Le groupe socialitsle a désigné 'figT tranü et Brunet. La commission parlementaire M. WECHELYNCK pio,)ose l'étude de la questim de la formation de commissions parlementaires? • 1 cu d • sect o is. (Ronvoyé a la commission d'ót\ des du bureau.) La preohaine séance aura lieu morercdi en huit

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