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s.n. 1916, 08 Avril. Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances. Accès à 11 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5d8nc5t53g/
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SAMEDI 8 AVRIL 1916. LE NUMERO : 5 CENTIM » DEUXIEME ANNEE. — N. 99. ABONNEMENTS Bruxelles : par semaine . . , fr. 0.3! » par mois . . . . fr. 1.5( Province : par mois . ... {r. 2.fl( Les abonnements mensuels partent du 1er de chaque mois. Adresser toutes les communications à M. le Directeur du PROGRES, 115, Boulevard Anspach, 115 (lor élage), Bruxelles. POUR LA VENTE : 115, BOULEVARD AKSPACH ou O T4 1TT1 WVTT1C» riTIXT H T1T1 O LE PROGRES JOURNAL QUOTIDIEN INFORMATIONS - INDUSTRIE - COMMERCE - FINANCES - ASSURANCES manuscrits non Insérés m sont pms rendus, PUBLICITE Petites annonces, 3 ligne» (min.) fr. 0.5# Chaque ligne supplémentaire . . 0.20 Réclame® commerciales . 4° page 0.40 » » 3" page 0.50 Faits divers ' . . . 1.00 Province 1-50 Agglomération 2.00 Annonces judiciaires, nécrologiques et financières à forfait. ADMINISTRATEUR i Edmond PESWATTINES «Iti UJCiP Nous rappelons que pour êtr reconnues valables par nous, ton tes les quittances, lettres, enga gements, etc., doivent porter I cachet de la direction du journal (Modèle : cachet rond avec « L Progrès-Direction ».) Nous insistons sur le fait qu nous considérerons comme nuil et non avenue toute pièce ne pGr tant pas ce cachet. La signature d'un membre di personnel, quel qu'il soit, est ira suffisante. LA FORÊT EXPOSmON des « Amis de la Forêt de Soignes i Lorsqu'on promène le regard su l'ensemble d'un vaste paysage, les fo rets et les montagnes accrochent le re gard avant toutes autres particularités Pour les montagnes, sans doute pour ra-t-on dire que leur masse, leur volu me, leur ligne large et marquée, ei impose despotiquement l'image à 1; rétine. Mais en est-il de même de ia forêt 1 Et ne pourrait-on soutenir avec raisoi que le charme de la reposante solitu de, l'émoi attirant du mystérieux e de l'inconnu, la poésie simple mai: forte de la nature sauvage, forment le: déterminants impulsifs de cette attrac tion inconsciente? L'attirance, quel qu'en soit la cause agit, en tous cas, souveraine : le: voyageurs les moins impressionnable: et les plus indifférents aux beautés dt la nature, les écrivains les moins soucieux de faire connaître le caractère pittoresque des pays par eux parcourus, manqueront rarement de signaler bois et forêts. Ceux-ci constituent, à la vérité, les traits les plus frappartia et tes marques les plus caractéristiques de la physionomie d'un pays. * * * Abri, depuis les temps les plus lointains, du gros gibier, les bois ne furen jamais que le repaire du bandit, le refuge du traqué, mais non point la rationnelle demeure de l'homme. Instinctivement, celui-ci redoute les détours et les imprévus de ce vaste labyrinthe. Il en suspecte les ombres Le calme, le silence, la solitude, peuvent charmer quelques-uns, pendan: un certain temps. Mais ce sentiment ne perdure : la forêt cache le soleil et c'es vers la lumière toujours que se tourne l'humain, avide de l'indispensable es pérance! * * * Jadis, de grandes étendues de forêt: couvraient une partie notable de notre sol patrial. Et cette végétation nor seulement était soigneusement maintenue dans son intégrité territoriale,mai; s'accroissait encore périodiquement. Au moyen-âge, en effet, les chasse: en forêt constituaient l'un des plaisir: favoris des seigneurs. Et comme ceux ci étaient propriétaires terriens tou puissants, jalousement ils veillaient i étendre la forêt, pour se ménager d< plus belles chasses, partant davantag" de plaisirs. Aussi n'est-ce guère qu'à l'époqui de la Renaissance que se précise l'an tagonisme des seigneurs et des serfs relativement aux bois et forêts. Une dualité d'intérêts se dresse : L seigneur défend l'ancestral privilège l'antique plaisir, le droit de chasse. L serf, travaillé par le souci de i'obliga tion d'un travail rémunérateur, veu défricher, vouer à !a culture produc trice ces terres convoitées par le labeu fécond de sa charrue. Lutte symboli que entre le plaisir despotique et puis sant, d'une part; le travail sacrifié e faible, d'autre part. 11 en fut ainsi durant des siècles. * * * Comme toujours, le ressort tro longtemps comprimé S£ projette ave excès à la détente retardée outre me sure. Lorsque la Révolution eut brisé toi tes barrières, la population se rua ver les domaines et les forêts, ivre de 1: berté. Le feu et la bêche à la main, le libérés de la veille pénétrèrent en fc rêt. Les plus beaux arbres furent se crifiés, et, comme le dit Michelet d paracfcéristique manière, on abatta e deux pins pour faire une paire de s . bots... * * * 3 La -protection tyrannique des s< ■ gneurs une fois disparue, les foré e bien vite allèrent s'éclaircissant. Et d puis plus d'un siècle, sans cesse V B tendue s'en restreint. 11 n'y a guè B que peu d'années qu'un cri d'alarn - — le premier — retentit. 11 dût êti poussé par un poète, sans doute. Ma i un peintre certainement a dû faire éch Nature sentimentale et impressio: nable, l'artiste est infiniment plus se: 9 sibie que quiconque au charme de forêt. L'imprévu de la branche, la coi leur de la feuille, l'aspect changea des saisons, trop de sollicitations tei tent sa palette pour qu'il y puisse r sister. ^ Et c'est ainsi que nulle surprise r sied à l'annonce de l'exposition ds » <• Amis de la Forêt de Soignes », oî . verte dimanche dans ce petit coin c _ verdure et de soleil : L'Abbaye d Rouge-Cloître. Sans mise en scène, à la bonne frai quette, comme il convient à la can , pagne, une cinquantaine de tableau j tapissent les trois salles de l'auberg bien connue. Et la forêt voisine fous i nit, naturellement et, le plus souven , heureusement, le sujet principal de œuvres exposées. Vous en faire la cr t tique? Non pas, l'intention qui anim , ces artistes, de nous faire aimer leu forêt, est bien trop louable, à moin que l'on n'ait que des éloges à distr buer, ce qui serait, peut-être, un pe excessif vraiment. Je veux signaler pourtant une bell vision claire et juste du bois affectior né. signée : René Stevens ; un Sou; bois de qualité, peint par Louis Clesse La Barque, aquarelle de Jules Van d Leene; une Vue de Tervueren, bonn notation de couleur par F. Verhevick et puis... Mais si vous aliiez__x_w;ù-r onr? c. jyez-moi, la promenade es charmante et nul Bruxellois n'ignor l'accueil cordial que réserve à tou l'hostellier Nicolaï... Hordemanche. ECHOS Dans le monde On annonce de Paris le maria-gè di . comte Adrien van der Burch, le fias di comte Horace, qui fut directeur généra de l'Expédition internationale de Bruxel Les de 1910. Il a. épousé Mlle Marie-Hen nette de Wavrin VilAeés au Tertre, fill. de feu le marquis dei Wavrin et de 1 marquise, née Doms de Lovendeghem. o Inventeurs et inventions A plus d'un siècle de distance, jouinneJ lernent les faits ©t événements, petits e grande, de ia vie ordinaire, confirmen > Las appréciations si justes et parfois s - fines, de ce bon M. de la Fontaine. i Vous souvenez vous du chat retirante le marrons du feu t L'histoire se renouvelé sans cesse, et invariablement lee, même ' causes amènent d'identiques résultats. Ceci posé à la louange de La Fontaine i doux mais clairvoyant fabuliste, laisse? ; moi vous apitoyer sur le sort d'un inver teur, dont les veilles aboutirent à l'k ven'tion du cinéma. 1 La revue « The Bioeeope » ouvre, dan 1 ses colonnes, une souscription en faveu ; de AV. Friese Green, avec certitude l'i . nique inventeur du cinéma. Cette quai té doit lui être reconnue sans oontests après lecture des documents authent! - ques et indiscutablement probants pi - bliés par la susdite revue. s Dès 1887, Fricite Green publia les pr< miers résultats de ses recherches relat ves à la photographie des mouvement! " Et si l'ingénieux chercheur avait pris 1 • précaution de s'assuirer, en temps util* S la propriété légale de son invention, e - remplissant les formalités nécessaires f la prise du brevet, iil ne serait pas, ce< tes, en ce moment dans uine situatio matérielle si désespérée, que l'on doi\ r soLliciter en sa faveur la charité publ - que. Et si tous ceux qui, grâce à l'invei tion de M. Friese Green, firent fortune I envoient le centième des bénéfices ps eux réalisée, le vieil inventeur finira e paix et sans souci de la « matérielle : les derniers jours de sa laborieuse exi ■tence. 3 o Lu record c Un record est celui que vient d'atteii - dire la censure de Toulouse. L'Ecole laïque avait, en effet, présea . té à la censure des nouvelles que call. s ci avait trouvées si subversives, qu'el biffa d'un formidable trait bleu, tout " la partie rédactionnelle. Et le lend S main, l'Ecole laïque présenta à ses le i- teurs un journal dont trois pages étaiei _ blanches; la quatrième ne renferma que dèe annonces. Et la légende ven v que les Toulousains se soient arraché 't journal en déclarant qu'il ne fut jama manuscrits non tns a- aussi intéressant! (Toulouse, sur la Ga ronne, 150,000 habitants, à 44° de lati tude nord, c'est-à-dire à la la-titude du Marseille.) js Les mœurs des animaux Les îles du Nord de la. Frise serverr ® de refuge à uin grand nombre de canard: é- sauvages qui, pendant la période de 1; ~ù couvée, sont aussi familiers que lei> oa le nards domestiques. Ils ont l'habitude d: .4 nicher dans des anfractuosités profonde ^ cette particularité est exploitée par le» l'' habitants des îles. Non loin de leur mai d. son, ilts creusent, dans la dune, une sor 1- te de couloir coudé, de façon à ce que U •j. canard qui y a pénétré ne voie pas lai lu . mière du jour. La cane pénètre jusqu'ai "* fond du cou/loir, y dépose de douze è ■1- vingt beaux œufs, qu'elle se met en de lt voir de couvenv U suffit de creuser ur 1- peu le sol au-dessus d'elle, pour arrive] très aisément à lui retirer au moins uni partie de ses œufs. Si on lui en lais©: quelques-uns, et qu'on lui apporte quelle que nourriture, la cane reconnaissante :■ reviendra l'aminée suivante en ce1 logis où aile fut bien soignée et deviendra une source de bénéfice pour le paysan, qui est souvent propriétaire de nombreux logis de ce genre. : Revue de la Presse e ~1 La guerre sur mer j Du « Nieuwe RotterJamsche Courant »: S Le correspondant de ce journal, à Fles-| singue eut une entrevue avec un des res-t capés de 1' « Elvina Helena », qui lui narra les faits suivants : 1 << Le schooner était chargé de bois norvégien à destination de l'Angleterre. Hier, vers 3 heures, le pilote et le mateloi u remarquèrent un sous-marin non loin de la côte anglaise. Us crurent d'abord que c'était un sous-marin anglais, mais e il fut prouvé ultérieurement qu'il s'agis- - sait d'un sous-marin allemand. L'équi-■ page dut quitter aussitôt le schooner et . aider à y entasser du pétrole et des bom-' bes explosives afin de le faire couler. Le - navire fut alors torpillé, mais ne coula pas encore. L'équipage transbordé dans une chaloupe fut remorqué par le sous-marin et emmené jusqu'au batea.yi_nh^ro « Jfcx^bvr^— au sous- marin traitèrent bien ceux du schooner, i leur donnèrent du pain et du thé et si du : vent était survenu, les auraient pris à : bord du sous-marin. Le capitaine dut laisser ses papiers de bord aux Allemands. Parmi ceux-ci, se trouvaient deux hommes qui avaient servi précédemment sous le commandement du capitaine de 1' « Elsina Helena ». Uue déclaration diplomatique Ou «Morgenbladèi» (Christiania) : 1 Le nouvel ambassadeur d'Allemagne à } Christiania y déclare que la presse norvé-1 gienne est- trop portée à considérer tous le:> sinistres maritimes comme causés par le torpillage. Les matériaux réunis ne sont pas 3 encore suffisants pour examiner- les der-1 niers sinistres. La guerre? des sous-marins allemands n'a pas changé durant ces ' derniers mois; l'Allemagne cherche à tenir compte des droits légitimes des neutres. -Mais un certain rapport doit toujours exis- - ter entre le danger et le bénéfice. Si les t vaisseaux norvégiens recherchent tes plus t haust frets, ils doivent compter avec le flan-i ger d'être saisis, quand ils transportent de • la contrebande de guerre. Nous regrettons, s dit l'ambassadeur, que l'opinion norvégien-3 ne se monte contre le mode do guerre em s ployé par l'Allemagne, dès qu'arrive la . nouvelle d'un navire torpillé; mais nous ne , pouvons cependant permettre à nos enne-;- mis de recevoir de la contrebande de guerre. EXTERIEUR 1 ANGLETERRE ■_ Au cours de la séance de la Cham- , bre des Communes, lord Cteil, «n com-mentant 1© dernier « Order in Council » relatif à la déclaration d© Londres, rappelle que depuis le commencement de la guerre, il a paru nécessaire de compren-■_ dre plus de marchandises -sur la liste de contrebande. Certaines ma.rchandises fu-a rent portées sur la liste, presque immé-, diatement après la déalairation de guer-^ re. Une liste complète de contrebande ^ absolue et conditionnelle sera publiée , trè-e incessamment, afin de renseigne! n les neutre®. -■ RUSSIE j Le « Djen » annonce que l'ancien , directeur de la Banque russe à Varsovie, î'. M. Tiefcnhausen, a été appelé à Petro-grad, afin d'y diriger une enquête à propos des usines Putilov. ' Le gouverneur général d'Odesea a été suspendu, pour la durée de la guerre, le journal grec « Elleniko Astir » paraissant en cette ville. i POLOGNE — La Pologne appliquait jusqu'ici le,s 1- lois édictées par Napoléon et qui repré 2- sentaient tout ce qui restait à Lai Pologne le de son autonomie d'antan. Le gouverne-;e ment occupant vient de faire faire une s- traduction de ces lois qui datent d'ur ï- siècle. ît it ALLEMAGNE rt Le cardinal Hartmann ise rend ai le f l'ont pouir visiter les troupes rhénanes is II est arrivé à Bruxelles hier matin. 1 ires m sont pns rendus. niiniftWm iintin—nri rua— - visiter; les troupes du nord de la Fran- - ce, enbompagnrc du prélat le Dr Mid-; dendoi, aumônier en chef de l'armée i allemande à l'Ouest. LUXEMBOURG ;1 ; 4—'La Chambre luxembourgeoise s'est ; ouverte; le ministre des finances a fait ud i, âxposé de la situation du pays; elle néces- - jitc un emprunt de 25 millions, pour les lépenses faites, la dette flottante et let fépenses courantes du budget. Le rap-lOrteur, M. Pescatoré compléta ces décla ations et ajouta que la Chambre désirait . itre tenue au courant des événements pai i ij ministre des affaires étrangères, le peu-. lie ayant le droit de connaître les affai ris du pays. La Chambre désire savoir s: k-Gouvernement à l'intention d'augmen ter le nombre des représentants du Ljxembourg à l'étranger. L'avenir éco-. nAnique du pays doit être examiné pai . uiie commission spéciale. La Chambre pro tUta à nouveau contre la violation de la rietiralité, afin de ne pas pouvoir être ac-ctsée de complicité. Finalement l'espoii fu> exprimé, de voir, après la conclusior d« la paix, le Grand-Duché rester libre et) indépendant MEXIQUE -— Des nouvelles parvenues au Dé paitement d'Etat disent que Félix Diaz a débarqué au sud du Mexique avec une forte révolutionnaire importante. 4— L'Agence Reuiter mande de Sac Jei:>nimo (Chihuahuat) : Des cavalie^r-americains ont battu, le l6r avril, un de taciement égal en nombre de partisan:-d© T.illa, près d'Agnas Canen.tee, et tuè renfi 30 hommes. Les Américains ne su biieht pas de pertes. Villa n'assistait pas à l'action. Le général Funstom vient <1© ele mander au ministère de la guerre des Etat--Unis, qu'il envoie de nouvelle: routes au Mexique pour protéger le< .ignés de communication. la Isilnation u Hnlianiic L Jyji) E CLAR ATIOX /'i G OU VERNEMENTAL.E Of m dans le <: N;euw«e Itotterdairiachi "v-i o *i jitcs.n,rt,uu'e et ui uei /ositéwtainltôt croissante et tantôt dé jroiss8i| ate, la déclaration gouverncaien taie vint, hier, répandre une tranquâliit Ealativ-i;, ou, suivant 1© tempérament d< chacun, une calme inquiétude. Et c'est peut-être bien là le isentinaeii que le Gouvernement déeirait voir pré dominea*. Dans oe cas, la déclaration es' de rédaction parfaite. L'opinion publique ®e montra aussi va riable que la température du printemps Un jour, l'on ne distingua au ciel politd que que le plus riant soleil, tout appa raàsisait tranquille et paisible. Le lecrude main, l'on s'imagina volontiers que l'o rage aillait éclater sur le pays. Le G'ou vernement vient de proclamer olairKMiien la situation barométrique : fixe, mai avec tendance à lia. badc'se. Le Gouvernement dispose de « don nées », — ceci constitue donc un ter-raii plus positif, que des bruits, des calcul de probabilités, des combinaisons polâbi ques, dos indications militaires ou do prévi.'-ions, — qui font CRAINDRE UNI AGGRAVATION DES DANGERS AUX QUELS NOTRE PAYS SE TROUVI EXPOSE. U convient de fixer l'attention sur h portée des mots employés. Sur la base des « données » on possession du Gou vernement, calui-ci CRAINT une aggra va-tion Idu danger. La première partie d© la déclaraJfcioi nous apprend de quelle nature est o danger. Les mesures militaires prises, la ee maine dernière (par le gouvermeaneui des Pays-Bas), sont des mesures de r»ré caution, EN RAPPORT AVEC LA DE CISION INEBRANLABLE DE MAIN TENIR STRICTEMENT'"NOTRE NEU TRALÏTE. En oe moment, il n'existe point d> compli-cations politiques de nature à le justifier. Le danger envisagé par le Gou vernement réside par conséquent, selo) toute vraisemblance, dans la possibilit de voir, dans le plus prochain avenir,!I'u] ou plusieurs belligérants cesser de re® peoter, aussi rigoureusement que jus qu'ici, la neutralité de notre territoire Et lorsque la déclaration gouverne mentale parle de L'INEBRANLABL! DECISION DE MAINTENIR STRICTE MENT NOTRE NEUTRALITE, elle s'a dreisee aux belligérants, bien plus qu' nous. La déclaration du Gouvernement- con stitue un avertissement à chacun de deux groupes de belligérants. De que côté, et par les agissements de quel bel ligérant, le danger pourrait naître pou nous 1 A ce sujet, la déclamation gouver nementale ne fournit aucun éelaircisse metnt et cala peut d'ailleurs rester dan l'ombre. Maie ce qui est clairement al firmé, c'est qu'aucune manœuvre ou ma ni teste intention d'un parti ne peut don ner prétexte à un autre pour respecte moins rigoureusement notre neutralité. Pour préciser par un exemple hardi si l'un des belligérants s© permettait d ■ violer notre territoire — éventualité qu nous espérons ne pas voir se produire -ce fait ne pourra constituer un motif, e-faveur de son adversaire, pour pénétre : dams notre pays... afin de nous aider. L© maintien de notre neutralité sem !'comme il fut jusqu'ici, strict, c'est-à-elir avec égale force de tous les côtés et par des moyens semblables, a/vec la même bienveillance, mais auesi a\ ec la même inquiète vigilance. L'attitude du gouvernement constitue un© « inébranlable » décision ; celle-ci a été sanctionnée pair le Comité général d© la Chambre, comme rf.le l'est par l'approbation du pays. Il peut être utile de répéter cela publiquement encore une fois, afin de couper court a toutes intentions de belligérants de tenter par menace.:-., sollicitations, ouvertures — suivant le terme ■ usuel en langage diplomatique —: ou par des manœuvres simulées, d'amener ou de tenta" l'ennemi à violer notre neutralité, afin d'attirer ainsi notre pays dans la guerre, et ce aux côtés de « 1 innocent ». Les traités nous donnent le droit d'imposer par la force des armes le respect - ele notre neutralité, sans que cela puisse ' être considéré comme fait de guerre. - Maintenir étroitement ce droit par tou>! • les moyens dont nons disposons, aussi - longtemps et le mieux possible, constitue ■ 3e meilleur moyeu, pour notre pays, ek . rester en dehors de la. guerre, même e® ^ cas D'AGGRAVATION DES DANGERS et, en tons cas, s'il devait «e. faire que la lutte ait lieu à l'intérieur d© nos frontières, de limiter le champ du combat, i Nous avons appréei" la déclaration] gouvernementale, comme de liâture à provoquer une tranquillité relative. L t tranquillité réside, à nos yeux, en ceci que le Gouvernement a manifesté d* nouveau que sa ligne de conduite est fermement arrêtée, de telle façon qu'il n'j . a pas lieu d'espérery pour personne, ek l'em-rainer vers un point oii il ne lui se. rait plus possible ele choisir librement si i propre voie. LES RELATIONS AVEC L'ANGLETERRE ' Les .communications télégraphiques en 1 tre la Hollande et l'Angleterre sont ré : taibiies : hier midi, la HoHainde put cor respondre directement avec Rome. Maie connue les fils n'ont pu être que provi isoirement réparés, la transmission n'es: j pas encore parfait". Amsterdam et Rot j ' lerdam correspondent directement avc< I Londres. UN DEMENTI Une dépêche officielle de La Haye an uonco : « Un communiqué de la « S\ens ] ka Dagbladct » a été publié, mercredi fta or" , >.V?U me que Tè Gouvernement brrtannique : proposé au Gouvernement néerlandai i d'autoriser le passage d'une armée par 1: [ Flandre zélandaise. Le ministère des affaires étrangère: ^ annonce que cette affirmation est com plètement fausse. i L'AFFAIRE DU « Tl BANTIA » Le Conseil de navigation holilaindiaii - «'est réuni hier à propos de la perte di Tubantia ». Assistaient à la réunion - M. Mullle, inspecteur en chef de la navi - gation ; M.Viljninsk, directeur du Lloyd - et Je exrpitaine Canters, chef du servie! - des torpilleurs, ce dernier à titre d'ex - pert. L'audition des témoins n© donrn t lieu à aucune constatation nouvelle. M s Cantons déclara que l'examen des piè ces de cuivre trouvées dans un canot di - « Tubantia » proviennent, sans aucui i doute, de la chambre à air d'un© tor 3 pille. A La question du président : « S'a - git-il d'une torpille allemande 2 », M s Canters répond qu'il ne peut tirer de si C découverte une conclusion certaine, au - cun signe caractéristique ne se trouva® ! sur le fragment. Des torpilles à tête noi re ont été livrées au Japon, à la Hollan l ; de, à la Grèce, à l'Espagne et à quel ■ j ques Etats sud-américains. Il est dom - i certain que le « Tubantia » ,a été touchi - : par un© torpille à tête noire, mais n< i peut rien dire d© précis quant à son ori i gine. Au reste, il a, appris au départe ; ment d© la Marine qu'une autre piêoi métallurgique a été trouvée dans un ca - not ; il a- appris également qu'une torpil b 1© de bronze serait tombée au fond d« - l'eau, près de l'épave. Les deux secrori examinés. L'enquête chimique a démon - tré que le métal trouvé est exactemen - pareil à celui des torpille® à tête noire utilisées dans la marine. Le plongeur qu ; a examiné l'épave a pu établir que li 3 brèche s'est produite dans la quille me - sure 12 mètres de longueur. Le « Tuban i tia » ©e trouve à 7 milleisi du phare d» ' Noordlrinder. Le rapport du Conseil d r la navigation sera fait ultérieurement. FINANCES BOURSE OFFICIEUSE DE BRUXELLES Séance du 6 avril 1 Nous constatons aujourd'hui un certai ralentissement dans le,s transactions. Quo: que cela., les indication.; que nous pouvon s fournir sont assez nombreuses. 1 Banques, chemins do for et tramways " Jouiss. Caire, 445 (A); cap. Barcelone Tivii " 222 1/2; Grands Lacs, 240 (A); Crédit Na - tional Industriel, fond. 4,000 (A); dividend - Tramw. Bruxellois, 7So. 5 Sidérurgiques et charbonnage»-, : Provider - ce Russe B, 455 (A); Ôugrée, 905 (P); 1. - Louvière-Sars, 240 (A); div. Laura, 568. Diverses et coloniales : Kassai 100°, 7" r 74-7.3 1^2; Financière Caoutchouc, 144; Fc derated .Malav, 595; Galang Rubber, 4.'K : Laoourt fond., 400-385; SennaU Rubbei e 48 1/2; Comptoir Commercial Congolais, 2( e. Brasseries de l'Etôilo, 23 (P); div. SimkaJ - 365 (P); Ralija, 1070 (P). n Les coloniales minières sont assez ferme; r nous retroVrvons la Tanganyika à 66 3/-l'IJnian Minière du Haut-Katanga à 118 ., et l'ord. Katanga à 2130-21 10-2150. e Etrangères . Oblig. Tanganyika, 174 (A • tuiiiuiiu i i IIIKQ Cédules nouvelles 6 p. c., 103.50; oap. Héliopolis, 115 (P); div. idem, 150 (P); £uid Preanger, 75; Métallurgique Russo-Belge, 1590 (A). K. J). Séance du 7 a>ril Cours de 11 1/2 heures tord. Katangiat, I 214S (A) ; Anderlues, 800 (A) ; Ougrée,905 (P) ; fond. Lacourt, 375-380; obi. Barce-lona, 22o (A); part Comptoir, 20 (A); Brasserie de Haecht, 185 (A) ; part Confina, 410 (A) ; Metall. Russo-Belge, 1600 (A); cap. Union Minière, 1165 (P) ; Se- : liaugor, 195 (A). N. B. — (A) signifie « Cours argent »; s (P) veut dire « Cours papier ». DOCTEUR EN DROIT, au courant eles affaires financières et attaché à Banque im-" portante de Bruxelles, meilleures, référen-: ces, s'occuperait ges'.ion fortune mobilière. ' S'adresser 287, avenue d'Auelerghem. (G.325 Suis Vendeur et Acheteur Obi. cap. et jouiss. Loth; ord. Tramways , Astrakhan; obi. cap. et fond. Suer. St-Jean; x jouiss. Tram. Bialystok; Auer italien; Marci-« nclle-Nortl; Explos. Favier; eliv. Pétr. Rou--t manie; Bennert-Bivort; fond. Baïrak; fond. Tarotzkoïc; priv. et ord. liougies de la Cour; Brasseries de l'Etoile; cap. \ errer. Donetz; t priv. Est. Donetz; ord. Prod. Chim. OdesM, , cap. et div. Pétr. Borvslaw; Ch. La Louviè- II , -re-fc>ars. Jean CONRUYT, agréé Bourse, J 324, chaussée de Cand, 324, Bruxelles. (279 « INDUSTRIE ; a DANS I.iiS CHARB0SNAWE8 Un nouveau centre d'extraction do charbon vient d'être désouvert au charbonnage ele Winterslag. On vient d'y dé-^ couvrir une couche houillère très richa en charbon gras de qualité excellente pour l'industrie. Un nouveau bassin y sera établi et l'extraction a immédiatement commence. i- « UÉRAÏieSt BRUXELLOISE DEMANDE BON TRADUCTEUR ; \LLLMAM)| i'LAMAXD. ^adresser a« r Itiuean d:i joTiru.il. r, , > l né épideiuié de paM-sSe a On nous éc^it"':' ls Jadis, quan'd Bruxelles se réveillait soue la neige, de® centaines de chômeurs — vraiis, ceux-là, — sonnaient à toutes las portes pour nettoyer les trottoirs pour quatre sous. La Ville elle-même embauchait alors 500 chômeurs pour le nettoyage ele la voirie. Cette année, elle s n'a pu s'en procurer qu'une centaine et u aucun chômeur n'est venu sonner à nos ; port.ee pour débarrasser notre trottoir de i- sa couche de neige. Cela semblerait prou-ver que certains, chômeurs ne veulent ie plus travailler. A Nivelles, on .;t> très :- sagement obligé les chômeurs à retour-a ner les terres communales et à planter • des' pommes de terre pour la population. " Bruxelles Nos b;ip liseurs Aujourd'hui matin a eu lieu une visitfe de lait sur le territoire de lai 4" division, "a de police de Bruxelles. Dès 5 heures, 1© personnel du Laboratoire intercommu-,t mail d'hygiène se trouvait à son poste ©t commençait à opérer. Jusque 10 heure® du matin, 150 laitières défilèrent au com-l_ missariat de l'a rue de Ligne. Une soi-c xa-ntaine d'entre eux se virent dresser ^ procès-verbal pour falsification. Lee- pro-duit.s suspectés de fraude ont. été remis j au Laboratoire central, qui les anal y se-^ ra ele façon plus complète. | Anderlecht I- Les listes électorales e Voici lia. composition des-listes électo-,,t l'aies définitivement arrêtée® : i- Chambre des représentants : électeurs ,t à 1 ■s oix, 10,006 ; électeurs à '2 voix, 2,695 ; >, électeurs à 3 voix, 1,577. Total, 14,938. n Sénat et Province : électeurs à 1 voix, a 8)148 ^électeurs à 2 voix, 2,655; électeurs > à 3 voix, 1,532. Total, 12,330. i- Commune : électeurs à 1 voix, <5,698 ; e électeurs à 2 voix( 1,221 ; électeurs 3 ;0 voix, 476; électeurs à 1 voix, 1,124. Total, 9,917. Les listes des électeurs à tous les degrés entrées en vigueur le. 1er mai 1915. ont donné lieu à certaines modifications quo nous reproduisons ici : 1,283 électeurs pour la Chambre, qui avaient transféré leur domicile en dehors ele la commune, furent r ayés des listes : 427 électeurs communaux furent rayés dos listes pour le même motif ; rayés des listes par suite do condamnations, 17 électeurs ; décédés, 59 électeurs ; 124 élec-. teurs ont eu leur nombre de votes rç-' duits ; 1,852 citoyens ont été portés pour Lai première fois sur ltc listes générales des électeurs. Les listes définitives déposées à Pin-epection du public renseignent : pour la M Chambre des représentants, 15,477 élee-teuirs ; pomr le Sénat et la Province, - l'2,822, et pour la Commune, 10,358. Au Tribunal de Commerce, -les listes ij. des électeurs consulaires se composent de . 596 noms. 1 ) 0; . t, Ixelles Conférence s; La Société royale des conférences agri-4; coles et horticoles el'IxeiLles organise pour î5 le dimanche 9 avril, à 10 heures du matin, une conférence publique et gratuite, );| < Au Grand Turc. , chaussée, de Booiir

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Cet article est une édition du titre Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1915 au 1916.

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