Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances

791 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 21 Avril. Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances. Accès à 12 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/057cr5ph39/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

VENDREDI 21 AVRIL 1916. LE NUMEE» : S CENTIMES DEUXIEME ANNEE. - N. 112. ABONNEMENTS Bruxelles : par semaine . . fr. 0.35 » par moits ... fr. 1.50 Province : par mois . . . . fr. 2.00 Les abonnements mensuels partent du 1er de chaque mois. Adresser toutes les communications à : M. le Directeur du PROGRES, 3, RUE DES CENDRES, 3 Bruxelles. Bureau de 8 heures à 1 heure POUR LA VENTE : 3, RUE DES CENDRES, 3 Bruxelles. LE PROGRES ruDuiv;» ? K: Petites annonces, 3 lignes (min.) fr. 0.50 Chaque ligne supplémentaire . . 0.20 Réclames commerciales . 4e page 0.40 » » 3° pa-ge 0.50 Faits divers 1*00 Province 1*50 Agglomération 2.00 Annonces judiciaires, nécrologiques et financières à forfait. ADMINISTRATEUR : Edmond DESWÀTTINES /- JOURNAI QUOTIDIEN «FORMATIONS - INDUSTRIE - CIMMERCE - FINANCES - ASSURANCES Lsss mmauserHs mos itérés m» mm* mi reaéus. Une Lettre de Soldat Tandis qu'ici noue nous plaignons et nous noxvs lamentons sur la dureté des 1 temps, d'autres hommes, en tout semblables à nous autres, puisqu'ils sont nos maris et nos file, envisagent leur sort avec un calme et une sérénité de héros. Et pourtant, quelle comparaison y a-t-il entre leur situation et la nôtre? Nous attendions l'avenir et la vie, et eux vivent face à face avec la mort. La lettre de soldat qu'on va lire témoigne de la force morale des soldats qui combattent en ce moment sur tant de champs de bataille. Soyons des héros 'à notre façon. Ivsà'ôiasonft-nous «en face des événements et, en critiquant la vie, ne faisons pas rougir les soldats qui meurent ! Cette fois, je vous écris d'une tranchée de soutien qui se trouve à peu près à dix mètres en arrière de la première ligne et y est réunie par une communication creusée à la hâte : un boyau de fortune. Nous tâchons de consolider ce couloir, pour autant que la pluie de grenades nous le permette. Que l'on ne s'imagine pag-que c'est une sinécure que de se trouver à la seconde ligne, prêt à sauter à l'attaque au oremier signal. Il ne faut pas vous figurer la première tranchée, là, à 10 mètres de nous, comme une de celles que les soldats ont installée et perfectionnée durant tout un mois. A l'endroit où je me trouve, la première tranchée a été créée par !e travail effectué par chaque soldat pour sa protection personnelle. Nous avons dû abandonner nos anciennes premières lignes ; elles n'étaient plus tenables à cause des projectiles ennemis qui les labouraient continuellement. L'ennemi a lancé une masse incroyable de grenades sur ces anciennes premières lignes. Seuls ceux qui ont assisté à un bombardement de ce genre, peuvent s'en faire une idée. Il faut reconnaître que chaque bombardement a été calculé très exactement. C'est pour cela que nous fûmes forcés à un mouvement er arrière, pour prévenir des pertes con sidérables. Mais l'ennemi, n'ayant pas remarqué notre mouvement, continua à bombarder nos avant-tranchées abandonnées. Entreternps, nous nous étions mis à l'abri, derrière un repli du terrain. Et chaque soldat s'est mis alors à creuser, chaque militaire, officier ou soldat étant muni d'une pelle, instrument indispensable à sa sécurité. Chacun s'est donc creusé une fosse d'un mètre d'épaisseur ou davantage encore. Plus elle était profonde,mieux elle protégeait contre les projectiles de l'ennemi qui ne nous atteignaient pas pour le moment, uniquement parce que notre situation n'était pas encore découverte.Les guetteurs observent par des créneaux, créneaux de fortune, construits à l'aide de quelques sacs de sable, d u-ne caisse de terre ; ils ne se préoccupent que de ce qui se passe devant eux. Les mitrailleurs ne semblent faire qu'un avec leur arme dans ces abris occasionnels ; ils sont prêts à faucher les bataillons qui s'approcheraient en rangs serrés. Dans ces circonstances, le sort veut que l'on soit beaucoup moins en sécurité à la seconde ligne qu'à la première, cette seconde ligne étant depuis longtemps connue et répérée par l'ennemi qui peut diriger avec beaucoup de sûreté le feu de son artillerie contre ces positions. Aussi n'y a-t-il que les guetteurs qui aient quitté leur trou, pour pouvoir donner l'alarme au moindre signal. Les mitrailleurs graissent leurs machines. En dehors de ceux-là, on ne voit personne dans les tranchées mêmes; ci et là seulement un soldat chargé d'un havresac, qui paraît très gonflé; il tient dans chaque main un petit ustensile de fer en forme de poire. Ce sont les bombardiers, les grenadiers, chargés de lancer les bombes et grenades à main dont leurs sacs sont remplis. Chaque soldat que l'on rencontre à si faible distance du front est pourvu de son masque contre les gaz asphyxiants, une sorte de muselière surmontée d'une paire de lunettes de caoutchouc. Mais lorsque ce masque — qui n'est pas joli ! — est bien adapté, il nous met à même de traverser sans malaise le plus épais nuage de gaz. Aussi l'usage du masque est-il obligatoire, même dans les tranchées de seconde ligne. Les tranchées sont remplies de sol dats. Devant chaque trou pendent, en guise de portes, deux couvertures mouillées, distantes de 20 centimètres l'une de l'autre. Encore une mesure prise contre les gaz asphyxiants. Dans la caverne même que l'on a arrangée le plus commodément possible, divers soldats sont assis par terre, le fusil entre les jambes ou à côté d'eux. Pour passer le temps, ils vérifient leurs armes. D'autres, au contraire, épient en silence, ou pensent à leur famille.D'autres encore jouent aux cartes, commc s'ils étaient tranquillement au café. Et là-bas un capitaine joue aux échecs avec un jeune volontaire, grâce à une invention américaine : un portefeuille, dont l'intérieur est doublé d'une étoffe dont les carreaux forment échiquier. Le capitaine est professeur d'université ; le volontaire fit jadis le désespoir de sa famille, mais ici il se conduit de la façon la plus ceurageuse et a déjà étt cité à l'ordre du jour. Voilà un garnit dont la guerre a fait un homme. Malgré les ordres les plus sévères, toute Sa compagnie a ôté ses masques, tan on est habitué au danger. Et enfin, les dandys sont occupés à leur toilette : ils ont la coquetterie df vouloir affronter la mort, rasés de frais et les ongles bien polis. ECHOS Une découverte sensationnelle D'après une communication du chef de la Croix-Rouge russe, le comte Benig-sen, le professeur Necligajclov et la doctoresse Burowa auraient réuisei à découvrir et à isoler le microbe du typhus asiatique. Les origines du haut-dc-formc Le chapeau haut-de-fo-rme fait, de nouveau, parler de lui. XL paraît qu'une ligue de New-York, — la plus puiesante de oe genre qui .se «oit fondée jusqu'à ce jour, — vient de déclarer une guerre sans merci à ce cltapeau. , Ce J>|> Le 13 ver -qc» j -le \p:zsse montier Hetheringtexn, de Londres, l'arbora pour la première fois. Il produisit un effet tout à fait surprenant. Une telle foule 'S* était rassemblée autour du hardi novateur avant même qu'il eût fait quelques pas, que la police prit le part? cle l'arrêter. Hetherington fut conduit devaiat le magistrat, souft P accusation d'avoir troublr la paix publique, et,comme caution, il dut verser 10.000 francs. Il fut constaté que l'attroupement avait été Cciiiisé par l'accusé, qui portait, selon son dire, un chapeau de soie et, selon les témoins, un monument d'une telle hauteur que .les passants en avaient été épouvantés. Des témoignage© établirent que des femmes s'étaient trouvées mai. Des enfants crièrent, des chiens aboyèrent, et la foule était tellement tumultueuse que le fils d'un cordonnier fut renversé et eut le bras cassé. Hetherington n'en continua pas moins à promener •son invraisemblable couvre-chef; un autre suivit bientôt son exemple, puis un autre, puis une foule d'autres... Et aujourd'hui, si le haut-de-forme, après avoir connu ilia grande vogue, semble >avoir un peu perdu la faveur des hommes, les femmes, elles, paraissent toutes disposées à l'adopter ! Mort aux rats Quelques remèdes employés jadis pour se débarrasser des rats : Il est, paraît-il, excellent de faire rôtir à la broche un rat et de le déposer ensuite à l'endroit où les rats ont coutume de venir. Cet atroce spectacle leur ser't d'exemple, et ils transportent ailleurs leurs pénates. Une variante du même système : Ha cher le nart et le mettre bien en vue. L;i garniture de persil et le plat d'argerii ne sont pas indispensables au bon aspecl de ce beefsteaok américain d'un nouveai genre. Enfin, un moyen plus cruel, mai# qu'uor curieux petit bouquin, paru en 1848, dé crête infaillible : Donner à un rat vivant un tour de broche, puis le laisser courir Il retournera d'instinct chez ses compa gnons, et ceux-ci, ne pouvant supporte] l'odeur de poil de rat brûlé, vident à ja mais les lieux... Pommes (le terre aux harengs Hacher deux oignons menus, si possi ble' une échalotte, laisser blondir ave> deux cuillers à bouche d'huile en ajou tant une tasse de lait, du bouillon d'o< ou de cube de bouillon, y mettre asse: de semoule pour former une sauce liée e laisser cuire. Ensuite, passer au chimoii la laitance de deux harengs, méOiamger ajouter sel et poivre, couper en petit cubes deux harengs dont les arêtes on été soigneusement enlevées, les ajoute à la sauce, y jeter les pommes de te>rr> chaudes coupées en tranches, mélamge le tout, mettre le mélange dans une for me bien graissée et laisser cuire une heu re au four. Les grands hommes Les compagnons de Stuart étaient de sireux de connaître sa profession. Stuar leur dit, la mine grave, qu'il lui arrivai parfois d'arranger les cheveux des itn-mes et des femmes. — Vous êtes doue coiffeur?... — Coiffeutr ! Ai-je- dorne la mine un figaro 1 — Je vous demande pair don. Monsi r, mais je pensais pouvoir le conclure 3e vos paroles. Si je vous ai mal. comj s, faites-moi donc la grâce de m'appreire ce que vous êtes? — Eh bien, parfois je brosse un is«t ton, ou un chapeau, ou j'ajuste une a-vate.— Ah ! vous êteie le valet de quel/no :ioble 1 — Un valet, Monsieur ! Oh ! non] je ne suis pas un domestique ! Mais je jus les vestons et des pardessus pour rpv-sieur©.— Ah ! Vous êtes tailleur 1 — Un tailleur ! Est-ce que je ress n-ble à un tailleur? Je vous assure qu je n'ai jamais manié le fer à repasser. — Mais, enfin, qu'êtes-vous don< — Je vais vous le dire, répoilit Stuart. Soyez assurée que je ne vou: a.i lit jusqu'à présent que la stricte vér é. Je coiffe-, je brosse des chapeaux et es /estons, j ajuste des cravates et me îe quelquefois des bottes et des sou-liei... A votre .service !... — En fin de compte, vous êtes élis doute chausseur ou cordonnier ? — Devinez à nouveau, Messieurs, Je ne m'occupe de souliers que s'ils »:on| à mon pied. Non, je gagne ma vie à fale des grimaces. Ses compagnons crurent que Stukt levait être un comédien de pro.fessich, quand celui-ci les assura qu'il n'était crce brès rarement entré dans une salle fie spectacles. Et, avant de partir, Stulx lit à se© compagnons : — Messieurs, vous devrez convenir que j'ai eu absolument raison. Je suis p»n->re, et spécialement portraitiste. Je si.is nrêt à vous brosser un habit ou un chapeau, à vous faire- une coiffure à la nî> !e, à vous ajuster une cravate et à faire les1 grimaces devant vous. Les plantations de maïs Le département de l'Agriculture vn nettre à la disposition des cultivateur:-l'importantes quantités de maïs à plan ter. On ne disposera, pas de maïs blanc du Natal, mais uniquement de maïs jau ne de La Plata, tel qu'il i.ert aujourd'h-pour l'alimentation humaine. Revue de la Presse La tactique allemande à Verdun Du « Courrier de Baie » (Bâle) : Si l'on cherche à se faire une idée d< ce 'que cette « nouvelle » tactique fut, oi arrive, du premier coup, à l'image qu présenta toute attaque au cours de 1; guerre actuelle. Préparatifs d'artillerie puis assaut de l'infanterie. Mais si l'oi approfondit l'examen, on aperçoit de différences de détail très notables. El certains points, c'est l'assaut en masses en d'autres, c'est l'infiltration comme di sent les Français; en d'autres encor c'est l'encerclement ou l'attaque de flanc En tous cas, chaque pas en avant es effectué de façon à pouvoir servir de ba se pour une avance ultérieure. Cette tac tique d'attaque est toute différente d celle que les Français ont adoptée ei Champagne. Après des préparatifs d'ar tillerie durant plusieurs jours, l'assau fut commandé sur un front de plusieur kilomètres de longueur. Au contraire l'offensive allemande ne fut précédée qu d'un bombardement de quatre heures e de petits groupes et détachements furen successivement lancés à l'assaut-. En su: vant cette tactique, la tâche du corp d'officiers et surtout celle des officier de grades inférieurs, est très lourde. Le unités lancées à l'assaut de Verdun il comprenaient, au plus qu'une brigade, « en général n'atteignaient même qu'u: régiment ou un bataillon et parfois mé me une compagnie. Telle est déjà une dii férence essentielle entre la tactique aile mande et la tactique française ou angla se; ce contraste est plus marqué encoi vis-à-vis de la tactique russe. D'autre différences également importantes, exi tent encore, par exemple la durée des pr< paratifs d'artillerie caractéristique déj citée. Ces préparatifs contre Verdun e\ rent lieu d'abord sur un front de qui rante kilomètres et ce n'est qu'après ur heure que le feu devint particulièremer violent en un endroit du front et fut sp< cialement dirigé sur le secteur choisi poi l'attaque, secteur qui ne comprenait qi 10 kilom. du front. Et ici, nouvelle di tinction à établir entre la tactique ail-• mande et celle des Alliés : Apres la c; : nonnade, les troupes ne sont pas imrm ■ diatement envoyées à l'assaut, mais d< 1 patrouilles d'officiers cherchent, sous s feu de leur propre artillerie, à s'appn b cher aussi près que possible de l'ennem > afin d'observer les résultats du feu et c , distinguer les points où les obstacles oi 5 été détruits et où des sortes d'impass-t libres ont été créées, de façon à ce qi r l'assaut puisse particulièrement être ci 2 rigé sur ces points et que des détach l- ments ne soient pas arrêtés par des obst - cles sous le feu des mitrailleuses enn - mies. Il résulte même de renseignemen arrivés du front allemand, qu'en certaii endroits du front, où les préparatifs d'à tillerie semblaient insuffisants, Passa- - fut remis à un moment plus favorabl t bien que le secteur voisin ait- déjà, pas t à l'attaque. le Pape et les Juifs D'après le « Corricre délia Sera » la grande organisation juive de New-York a demandé au Pape, au nom des trois millions d'Israélites américains, d'intervenir en faveur des communautés juives en pays belligérants, pour leur épargne! les souffrances intiles. Sa Sainteté aurai! fait répondre par le Cardinal Secrétaire qu'il n'est pas en état d'intervenir dans cles cas particuliers, mais qu'en principe il considère tous les hommes comme frères et leur enseigne de s'aimer les uns les autres. Il ne cessera de prêcher aux indi viclus et aux peuples l'observation des principes de Droit Naturel et il condamne toute violation de ces principes. EXTÉRIEUR FRANCK La Chambre a adopté un projei de loi en vertu duquel toutes les horlo ges seront avancées d'une heure jusqu'j la fin de l'année au cours de laquelle k traité de paix sera conclu. angleterre A la Chambre des Communes, h ministre Asquith a déclaré qu'il avai l'intention de faire une communicatioj du Gouvernement, relative aux proposa tionfci pour le recrutement. Toutefois,cei tains points n'étant pas encore solution nés, la communication serait incomplet' et insuffisante. Il espère pouvoir traite la question clams toute son ampleur au jouird'hui. Le « Daily News » apprend d'un source unioniste très autorisée, que 1 crise ministérielle redoutée est dénouée Le service générall sera adopté, non pa immédiate ment, mais seulement lorsque à l'avenir, les intérêts nationaux r er clront la mesure nécessaire. La positio de MM. Lloyd George, Kitchener, Wii liant Robortso-n, qui dési-rent surtout ce'i te modification, ainsi que celle de Bona Law, qui voulait démissionner s'il ava perdu la confiance du parti unioniste semble de nouveau assurée par cette mi nière plus ou moins bizarre de régler 1 situation. allemagne Des visites inter p anleme<n tadre vont être échangées entre l'Allemagne e la Turquie. AÏ TRICHE Une dépêche de Vienne au < Ha- deisblad » dit : Depuis la déclaration ci guerre de l'Italie à l'Autriche, la pos tion die Mgr Sca.pinelli di Leguigno, ! nonce pontifical ici, est devenue bien di ficile. Italien d'origine, Mgr Scapinel occupa, avaint cle venir à Vienne, Je posd de secrétaire à 1 ' Internoncia/ture à I - Haye. Mgr Scapinelli vient d'être pr< 1 mu cardinal. C'est une solution. Oe - cette promotion entraine presque certa 1 nemont un départ prochain du prél< > vers Home. Mai© elle comporte la que 1 tion épineuse cle la personnalité du su 5 cesse ur. Encore un Italien ? En princ 1 pe, pourquoi pas? Mais en fait, cela p. > raît improbable, tout au moins aus - longtemps que doit perdurer l'attituc 3 réciproque actuelle entre l'Autriche « • l'Italie. t hollande Un Comité universitaire vient c 3 se fonder en Hollande, avec la missic 1 spéciale de venir en aide aux étudian prisonniers de guerre. Le premier di 1 buts que s'est donnés le Comité est < s eiiler à ce que les étudiants anglais • » belges, prisonniers en Allemagne, pui e sent continuer leurs études; de mêm-t Les étudiant© allemands en Angleter; ^ pourront y suivre des cours. s Luxembourg" s M. M on gênas t, l'ancien ininist: s des Finance© dans Oe cabinet Eysche: J vient d'être nommé, par décision de Grande-Duchesse, président clu Conse 1 d'Etat. suede Le « Stockholms Dagblad » a nonce que M. Ford donne les capital nécessaires pour fonder un journal né socialiste, dont la direction serait confia à M. Lindhagen, bourgmestre de Stoc ~ hoLm et membre de La Conférence pa< fis te. i- l'e norvege ^ Il a été annoncé au Storthing ne . végien, hier, que l'expédition Ford s' r tait la dressée au Parlement norvégi» e avec la prière d'entreprendre ou de so tenir des démarche© qui pourraient am ner une paix plus rapide. Un orateur < L la droite déclara qu'une intervention,' ce moment, ne pourrait amener que d dommages. Sur l'invitation du présider le la proposition serai soumise à une Coi } mission. grece ^ Le minière de Turquie à Athèn ,s a transmis au ministère grec des Affair [e étrangères, une note dans laquelle gouvernement ottoman attire l'attenti-c_ du gouvernement grec sur les bandes q -l_ ' se forment à Athène©, au Pirée et s c_ | l'île de Mytilène et qui cherchent à pi ts • ser en Asie-Mineure. La note affiri is Qu'il existe un Comité qui organise c ; bandies. Le ministre grec a réservé réponse. fé j mexique I Le « Times » apprend de Washir ton que, jusqu a présent, la mort cru g<-néral ViL'liai n'est pas confirmée. noibëMletÎnTnblstries (De notre correspondant particulier) CHARBONS Notre marché charbonnier présentt toujours à peu près la même physiono-mie animée. Les charbons pour foyers ' domestiques continuent à être demandés ' malgré la saison avancée;, c'est que la température reste tellement froide et humide qu'on ne saurait pas se passer de chauf ! fage dans les pièces habitées. On a signalé ailleurs que la pénurie de wagons continuait à se faire lourdemem sentir, cette information est totalemém inexacte; en effet, aux Associations char bonnières qui sont particulièrement pla cées pour être bien renseignées sur b ' mouvement des expéditions, on ne s< - plaint nullement du manque exagéré d l matériel de transport. ; Au marché des cokes, la productioi s'enlève toujours assez facilement. Nos fa bricants ont compris à temps qu'il étai préférable de limiter la production qu : de mettre en stocks. 1 A la Société charbonnière de Maurage î un siège nouveau, comprenant deux puit - (les numéros 5 et 6), vient d'être mis ci activité. Le puits n. 5 ayant 5 m. 80 d - diamètre, a été muni de cages à quatr 2 wagonnets par étage. 11 a été creusé e r guidonné jusqu'au niveau de 325 mètres - Quelques groupes d'habitations ouvrière y sont déjà construites à proximité. s Le puits n. 6 a un diamètre de 4 m. 2 i et est également entièrement creusé. Le nouveau siège a été créé a la suit s de sondages ayant révélé la présence d'u , gisement houiller de qualité supérieure - Le charbon, dont les sondes ont révél n l'existence, est aussi riche qu est pauvr [- et» aussi dur et résistant qu'est friable ce lui des gisements exploités depuis l'or: r g'ine de la dite société. t Les veines du nouveau siège sont d'un :5 exploitation commode, leur inclinaisor qui est de 22 degrés pour les première a couches, n'est'plus que cle 10 degrés dar les couches inférieures, soit à partir d 423 mètres. Les bancs sont d'une réguh rité rare qui assure la qualité clu cha: s bon. ■t On compte pouvoir extraire, en temp normal, 1500 tonnes par journée de tn ,..,i ana. Wii'uuso fortune pour 1 société charbonnière de Maurage. i metallurgie Les affaires nouvelles ne sont pas in portantes en sidérurgie, où le travail cor jT tinue toujours par intermittence dans ce: j- tains établissements. Les vastes Ateliers de constructior électriques de Charleroi, parvienner toujours à occuper une partie de lei important personnel ouvrier. Aux Usines du Marais, à Montigny-su ^ Sambre, le travail est assuré pour u certain temps, grâce à un carnet) de con ® mandes a^sez bien fourni. i verrerie l" Dans les verreries à vitres, la mail S1 d'œuvre est abondante, la question de ] ^ cherté des matières premières seule ,pr ' occupe en ce moment les maîtres de verr ries. Neuf fours à bassin comportant ur , surface de chauffe de 1,100 mètres, soi actuellement en activité dans le bassi 'n cle Charleroi. Il est probable que d'i Lfc peu de temps, les verreries de CourcelL laisseront éteindre leur petit four poi ^ rallumer un plus vaste. Dans le Centre, les verreries de flx s riemont, situées sur le territoire de Ha ne-Saint-Pierre, ont actuellement un foi e à bassin de 117 mètres en activité, occi pant un personnel de 550 verriers, travai lant trois pour deux. La fabrication, q-est de tout premier choix — car les- feui 'c les sont soigneusement vérifiées et séle tionnées — atteint actuellement 145,01 mètres carrés, dont 60 pour cent» sont 1 1 vrés à l'exportation, le restant étant m en magasin. Dans les gobeleteries, le travail cont nue au complet dans les établissements c rl" Manage et de Braine-le-C-omte. La- verr lx rie de Neuf villes reprend le travail cet semaine. CARBONNIEB. :e INDUSTRIE INDEUGlfOXl) HOLLANI).VIS L'intensification clu trafic, voyageu e" et marchandises, s'est à ce point mai ïn festée ces temps derniers, en Holland u_ que les voies de fer existantes furent to e* à fait insuffisantes. Et comme on espè bien, aux Pays-Bas, conserver après m guerre la plus grande partie de la clic 0S tèle internationale actuelle, née des év 't. nements, les Chambres de Commerce a^ n" sent aux moyens d'améliorer les trar ports. Aussi, lundi dernier, une réunion d'i génieurs était-elle convoquée à La Ha\ 0(8 comprenant, des notabilités industriel es et commerciales de tout le pays, au cou le de laquelle l'on envisagea la construetû Jir d'un tunnel sous l'Y. Ce tunnel doit se ni vir à assin^r en même temps le transpo ur cle voyageurs et le trafic des marchanc s- ses. Il ne supprimerait pas, mais dédo ne blerait les voies existantes sur le pont s es tuel de l'Y. Sans occasionner aux voy sa geurs do ou à destination cl'Amsterdai une perte de temps de plus de dix minuti il permettrait un transport rapide et ini terrompu des plus grandes quantités ig- marchandises. Los Chambres de Commerce vont so nettre en mouvement afin de faire adop-er et exécuter au plus tôt ce projet. FTINTSNCKS BOURSE OFFICIEUSE DE BRUXELLES Séance du 19 avril Décidéiuentt, il est permis de se croire revenu aux beaux jointe d'an tan; ceux d'avant , la guerre, alors que la quiétude régnait dans tous les esprits. La hausse, cette hausse que d'aucuns croyaient morte jusqu'à la fin , des hostilités, réapparaît fougueir.se, irrésis-; tible, au point de déconcerter les plus con-; vaincus optimistes. Des raisons? A défaut . de données ex actes, il nous est impossible . d'en fournir. Nous actons et laissons aux lecteurs le » soin d'apprécier. llentes et lots de villes : La fermeté es inébranlable; nous n'en voulons qu'un exem ! pie : le Bon du Trésor 4 p. c. 1909 est vai nemont demandé au pair. t Banques, chemins de fer et tramways 3 Banque d'Outremer, div. 111, 112.50, 115 Crédit National Industriel, ord., 262.50, 265 Caisse cle Reports, 1255 P. .. Sidérurgiques et charbonnières : Les va 5 leurs jussa-a sont extraordir.airement rech^r ? chées; nous voyons la Dnicprovienne à 2825 t 2850; la -Métallurgique Russo-Belge à 1710A t la Providence Russe B à 490, 500; la série C à 195; div. Ateliers de Toula, 170., 175: Ko s lomna, -110, 415; Taganrog, 420; cap Olko vaïa, 165; jouiss. idem, 260; cap. Tôleries d q Konstantinowka, 500. Voici quelques autres cours de valeurs bel e ges : Centre cle Juillet, 1500; Nord de Gilly i 2575; Masses-Dia.rbois, 2000 A; Marcinelk Norel, 450 A; Gu'and-Conty, 300 A; La Lou é vièrc-Sars, 240-245; Unis-Ouest do Moni: ç 775 A; Métallurgique du Hainaut, 82.50 A Diverses et colonjalciS' : Les coloniale . furent roniai-quablemeul fermes. I/ord. Ka tanga fait de 2375 à 2415; la cap. l'nioi ( Minière de 1260 à 1275; la Tanganyika cl , 73 1/2 à 75; Commerce Congo, 3150-320C t Sassai, 100e, 71; Lomami, 210 A; lla'ut-Con .< ^o, ord., 575-600; div. Simkat, 400. i Parmi les diverses, nous voyons la caj: r.. Verreries du Donetz à'287.50; jouiss.-Over • oelt à 730 A; la cap. Roumanie à 920; l'orc! Linière St-Léonard à 50 A; l'ord. Grosnyi s 2600; la cap. Boryslaw à 45; la div. idem 115-120; la Brasserie de l'Etoile à 22; 1 a <11 v. ITaplilo h 345. Etrangères : L'obligation Tanganvika s fixe à 181; l'act. Zincs de Silésio à 1100 or viron; l'act. Nitrates Itailways à 350 A i'Argeuti.ua à 30; l'action Raïping à 48 A i- la Zuid-Preanger à 95-97 1/2. E. D. Séance du 20 avril Cours de 11 11-2 heures : Tanganyika > 74 1/4, 74 1/2, 74 3/4; Barcelona, Light d 35 ; ord. Katan&a, 2450, 2460, 2470, 2475 1 cap. Union Minière', 1260 ; Dniéproviemn 2825 6 ; ord. Grosnyi, 2600 A ; ord. Haut ■- Congo, 615 A; fond. Thonaird, 105 A r ord. Léonard, 50 A ; ord. Baiirak, 140 A >- cap. Laura, 1125; Prov. Russe B, 510 WilOfem-Sofia, 530 P ; Burbach, 1595 ; Ta gan-rog, 430 A ; cap. Buemos-AyTes, 91 A Argentine Railways, 31.50. i- N. B. — A signifie « Cours argent »; ! a veut dire « Cours papier ». 3 EMPRUNT ANGLAIS AUX ETATS-UNIS l( L' « Information » annonce que le gov il vornement anglais a chargé la Banqu r Morgan de lui trouver aux Etats-Unis u 2 emprunt garanti par le nantissement d -S valeurs américaines. ir HAUSSE FORMIDABLE DU CllANG i- EN HOLLANDE i Une hausso du cours du change cle ir J puissances belligérantes et neutres s'es i-1 manifestée mardi à la Bourse d'Amstei 1-Vdara. La livre sterling a gagné 3 cent: il jle change de Berlin 100 cents, le chang 1- de Paris 30 cents, le change de la Suis* 100 cents, la couronne autrichienne 2 )0 cents, la couronne danoise 70 cents et 1 i- couronne suédoise 60 cents. Des hausse is aussi énormes sur presque tous les coui n'ont jamais encore été constatées en un i- seule séance. L' « Algemeen Handèl< le blacl » met expressément cette hausse e s- corrélation avec des bruits de paix, no te confirmés, qui ont été mis en circulatior A Berlin, on ignore tout des faits qi pourraient expliquer l'origine de c< bruits. TRESOR SUISSE La Suisse vient de voter, avec imm< cliatc application, une nouvelle contribi rS tion de guerre, taxant les revenus et le i_ fortunes. Seuls les nationaux suisses s e, ront obligés d'acquitter les nouvelle xt taxes, les étrangers, même ceux dont ! re séjour en Suisse est permanent, s'en troi [a vent exonérés. a- Le Gouvernement fédéral escompte u é_ rendement élevé de la contribution noi rf- vellc. s- Suis Vendeur et Acheteur n- Obli. cap. et jouiss. Loth; ord. Tramwa; e, Astrakhan; obi. cap, et fond. Suer. St-Jea- os jouiss. Tram. Bialystok; Aucr italien; Mare rs nelle-Nord; Explos. Favier; div. Pétr. Ro )n manie; fond. Taretzkoïe; priv. et ord. Bo r- g-ies de la Cour; Brasserios de l'Etoile, rt Jean COf^RUYT, agréé Bourse, li- 234, chaussée ds Gand, 234, Bruxelles. (102 u- a- n, Le «PROGRES» para », n- chaque jour à 2 h. 1/2 avec i de date du lendemain.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1915 au 1916.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes