Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances

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s.n. 1915, 20 Septembre. Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances. Accès à 11 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3x83j3b85r/
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Le Joufnai ne s'acoiipe pas elfe politique SEPTEMBRE 1915. N" 157. Abonnements : Un mois Fr. 8.00 (Les abonnements partent du /"• de chaque mois) Rédaction ex Administration : 69, Rue du Marché, Bruxelles Bureaux : de 9 à 16 heures Les annonces et les abonnements sont reçus de 10 à 12 et de 14 à 16 A L'AGENCE BRUXELLOISE US, Boulevard Ansjmfi (ter étage) LE PROGRÈS Publicité : Petites annonces 3 lig. (min.) Fr. 0.50 Chaque ligne supplémentaire 0.20 Rédames commerciales 4e page 0.40 » » 3« page 0.50 Faits divers 1.00 Province 1.50 Agglomération 2.00 Annonces judiciaires nécrologiques et financières à forfait JOURNAL. QUOTIDIEN INFORMATIONS - INDUSTRIE - COMMERCE - FINANCES - ASSURANCES Les manuscrits non insérés ns sont pas rendus. Le PROGRÈS fait peau neuve UN MOT A NOS LECTEURS UN MOT A N Le. Progrès subit, aujourd'hui, une transformation complète. Littéralement, il fait peau neuve ... Voulant appliquer à noire journal une formule nouvelle, nous .avons renouvelé presque entièrement notre organisation. Désormais, grâce au précieux concours de personnes, dont la Campêiencc et la haute autorité sont indéniables, nous pourrons donner, sur toutes les phases de notre vie. et de notre activité nationales, des renseignements sûrs et utiles. Mieux (pie par des promesses. no> lecteurs nous jugeront par nos actes. Nous leur demandons donc de bien vouloir nous faire crédit pendant 'quelques jours et de nous pardonner les lacunes inévitables aux débuts d'une organisation aussi complexe que Celle qu. nous mettons aujourd'hui sur pied. Nous voulons cependant soumettre ; nos compatriotes une esquisse de <■ fine sera désormais Le Progrès, tel que nous le concevons. Chaque jour, un article fie-fond traitera de l'un ou l'autre sujet d'actualité étudiera un problème d'intérêt public. Passant du grave au plaisant, un d( nos spirituels chroniqueurs, .appartenant, depuis de longues années, à la grande presse d'information, commentera, en de courts et... humoristiques articles. le fait saillant du.jour. La partit. informations sera tout particulièrement soignée, grâce à un service de reportage qui mettra nos lecteurs au courant des faits importants de l'extérieur et de l'intérieur ; nous donnerons à nos rubriques ■ Agglomération bruxelloise > et • En province ., une large place, très justifiée par l'intérêt qu'elles présentent ; il en sera de même pour notre rubrique sportive. Désireux — nous tenons à insister sur ce point, par c'est là notre unique am-biii ai, désireux d'être pratiquement utiles à nos compatriotes, nous avons pensé qu'il leur serait agréable de trouver dans Le Progrès des reniseignenfente puisés aux sources les meilleurs, le-pltis sûres, sur tout ce qui a tra.il à notre activité économique, en ces temps douloureux. C'est pourquoi nous avons cherché et obtenu la collaboration de spécialistes qui donneront, chaque-jour, les détails les plus complets sur la marche du Commerce, de l'Industrie, des entreprises financières et d'assurances rlnnc nrifyn nove Le Progrès a le désir d'être un guide pour tous ceux qu'intéressent ces ques-i lions. Pour faciliter les transactions, pour i éviter des courses, des démarches, par-[ fois très longues, en ce moment où les i moyens de communication sont limités, ! nous ouvrons dans nos colonnes jinfc | rubrique Noire Bourse . donl pour i ronl profiter tous ceux qui veulent veu-, dre ou acheter :iin produit ou une valeur. | Qu'on ne s'y trompe" pas, cependant, | nous n'intervenons que pour mettre eu j relations le vendeur et l'acheteur, nous j entendons rester complètement élran-| gers à la transaction éventuelle, au sujet ; de laquelle nous déclinons toute responsabilité.Tel est. en résumé, notre programme, notre conception. Ajoutons que, si nous nous montrerons impitoyables envers ceux qui mé;ritenl d'être fustigés, .par leurs agissements incorrects et odieux en ces temps malheureux. nous nous garderons soigneusement d'intervenir dans les mesquines discussions, qui, autrefois, firent couler tant d'encre... qui eût pu, certes, être mieux employée. On comprendra ce qu'une, organisation pareille à celle que nous venons d'esquisser demande d'efforts et aussi de frais. Ceci justifie amplement, pensons-nous, la décision (pie nous avons priise de vendre désormais le journal à 10 centimes. Nos lecteurs auront la large compensation du minime surcroît de dépenses imposé, par la qualité du journal.Au surplus, nous comptons tirer prochainement et cela plusieurs fois la • semaine — sur 6 ou 8 pages. Pouvons-nous espérer qu'ainsi comprise, notre oeuvre — c'est bien ce nom qu'il convient de lui donner — rencontrera la faveur bienveillante de nos compatriotes A eux de nous répondre, à eux de nous juger, à eux de nous témoigner, par te réconfort de leurs sympathies, qu'ils nous comprennent... Pour nous, la satisfaction du devoir accompli, quelles que soient les difficultés à vaincre, la certitude d'avoir, en agissant selon les inspirations de notre conscience, été utiles à nos compatriotes éprouvés, c'est l'unique récompense que noujs .ambitionnons. LE PROGRÈS. BOUM... VOILA Une histoire de canards qui n'est pas un canard Il g avait une fois... el ceci n'est pus un conte »■, comme dit. en phrases musicales, mon ami Stiénon du Pré; il g 'tuait donc, une fois, une Association — très florissante, d'ailleurs- mêlions que ce soit d'éleveurs de canards. lit ces éleveurs de cftnards eurent, un beau jour, l'idée d'organiser, au profit d'histoires plus ou moins définies, une grande exposition de... supposons que ce soit de Carottes géantes ! L'exposition eut du succès, Ut caisse .se gonfla el... sans crier f/are, la guerre éclata ! Les chefs de l'Association des éleveurs de canards eurent la délicate et très louable pensée, à laquelle on ne peut qu'applaudir, de consacrer une grosse P'trlie des bénéfices à une des plus utiles ceuOres créées dès le début des hostilités.La soudaineté des événements excuse, en somm'e, les dits chefs d'avoir cru pouiAÀr se passer de l'auis de leurs confrères dans... l'éledage des canards. Bref, jusqu'ici, c'est parfail ! Mais, où les choses se gâtent un peu, c'est quand on apprit — est-ce que tout ne se sait pas, malgré les précautions les mieux prises... et pour cause — que le grand chef des Sjevaurs de canards, flanqué de ses deux principaux sous-chefs, occupait, dans l'œuvre favorisée, une situation pas bien amaigrissante 'et, ;en tous cas, grassement rémunérée! Mon Dieu, personne ne demande sa tète pour cela, mais les éledeurs de canards n'aiment jjfts qu'on puisse soupçonner [leur chefd'dvoir mêlé, à Un {fieste charitable, une arrière-pensée de lucre personnel. Ils sont, après tout, un peu comme feu César, qui ne voulait jms que sa femme pût être soupçonnée!... On chuchote, on chucliote.'... La mare aux... canpyds — c'est de situation — en esif un peu troublée!.., El Vous seriez incrédules comme St-Thomas lui-même, que je vous, mets au défi de douter de l'authenticité de ce que je viens de vous raconter, puisque je dous ai dit, de prime abord, ceci n'est pas un conte ... M A r MTV ÉCHOS Us sinistrés ntarït Dès à présent, l'on peut affirmer que la guerre actuelle délient le record oh ! combien triste privilège ! ----- des sinistres en mer. Interminable serait la liisle des bâtiments, liav-resi, voiliers torpillés, canonnés, coulés et, chaque jour, le chif.re en suit une marche rapidement aseciisio:ine>l'c "Sans compter les accidents... Des Iles Açores, l'on mande que le transatlantique français Sainte-Aune . a lancé, par télégraphie sans fil, le suprême appel au secours, popularisé depuis la perte du Titanic . . * Un steamer italien ayant recueilli le mar-c on,i gramme, relatant les progrès effrayants du feu à bord du Sainte-Anne . se dirigea, full steam. vers le navire en détresse. 11 réussit à atteindre le transatlantique en péril et put transborder les six cent et cinq passagers. A peine la lugublre et périlleuse opération terminée, le 'mystère des flots engloutit bruyamment le majestueux navire et bientôt un ourlet d'écume seul marqua un instant l'instable place du disparu. Accident «f'»viat«aci Depuis plusieurs mois, un. aviateur d'origine danoise, nommé Husse, (résidait au Bourget, en France, et s'y entraînait journellement.Des vols heureux, une tranquille audace, une science technique approfondie, le classaient hors pair et faisaient présager une brillante carrière. De grands espoirs se fondaient sur son concours. Très incessamment, Husse allait être enrégimenté el commencer Son service, entrevu et espéré de nature à amen ci* des résultats appréciables Hélas I au cours d'un simple vol d'exercice, ne comportant aucun essai d'appareil nouveau ou d'accessoire inédit, vol effectué par un temps favorable cl dans des conditions générales toutes satisfaisantes, le malheureux aviateur vient de trouver une mort tragique. v. À la suite d'un accident inexpliqué, l'appareil est tombé brusquement ! Relevé par plusieurs observateurs ..j,£ui suivaient ses évolutions, Plusse, au bout de peu d'instants expira sans avoir repîris connaissance La machine fut entièrement détruite. » Et ainsi s'allonge, d'un nom de plus après combien d'autres, le martyrologe de l'aviation I La puerre et I*» aff«ction« i»erveu«es Inattendues, certes, les conclusions présentées par le Dr Graliam, directeur 'd'un asile d'aliénés à Belfast, comme résultant d'une longue série d'observations, notées depuis le commencement de la guerre. Contrairement au. constatations actées I ailleurs, le 1> Grahan allègue une diminu-' lion sensible de ci nouveaux, compara-f t'venienl aux périotls correspondantes des années de paix | 11 en conclut, çanme aussi de divers : autres éléments scieâlifiques d'appréciation, qu'à tort on suppose les gra ves événements de la guerre. les opérations mêmes, le séjour i'ut-il probrgé aux lignes de feu ou dans les tranchées, de nature à ébranler, dans une proportion anormale, les facultés mental*» Au contraire, préftnd-il, les événements . de vaste perlée et d« large envergure, quelque soit leur importance, ont, sur la vie > émotive, une influence moindre, provoquer! t une ré.ict'o.i insignifiante comparali-vomenl aux tracas, onlrariélés, pertes, revers, regrets el douleurs de la. vie courante î Même la. monotonie, le calme mettons j qu'en disant : caflœio. (e bon docteur à i pensé : veulerie ! de la vie usuelle en . temps de paix, seriienl envisagés comme sensiblement plus motrices de dérange-i monts cérébraux, que les commotions tio-1 'lentes de l'heure actuelle ! . Conclusion généra'e : une des conséquences imprévues de la guerre résiderait dans une diminution rapide et fort grande, après > la guerre, des cas de maladies nerveuses, les nerfs ayant acquis, à 'l'exercice, une s résistance supérieure. I L?& matières tinctoriaBee si Nombreuses et fort vives sont, à l'heure acti^elle. les ré cl a ni a lions el protestations qui, de tous côtés, .assaillent, en Amérique, le secrétaire d'Etal, à l'occasion de l'inin ^ possibilité actuelle d'importer les couleurs In dispensâmes aux fabriques de coton. Le département technique avait récemment (•ru trouver une solution, en préconisant remploi de divers composés chimiques, susceptibles, prétendajt-on, de remplacer, si- * no.il a.'/ec avantage, tout au moins de manière satisfaisante, les produits tinctoriaux donl 1 importation est actuelle 111 ni rendue impossible. Il résu'te maintenant des divers rapports, unanimement défavorables, présentés par la ) direction des diverses fabriques, qui se .•-ont livrées à des essais approfondis, que les composés chimiques préconisés sont . i n utilisables Ceîtte constatation a déterminé les fabricants américains de colon à faire une démarche collective auprès du gouvernement A fin d'obtenir Jde eje dernier (des jfiémairchÇs iit - lanles et une .attitude, plus énergique dans les. négociations en cours, en vue d'arriver a établir une rapide réglementation l de l'importation des produits iitigieux, sur une base acceptée par tous les intéressés. Le» « Phocmïon®» Sait-on qu'il y avait dans l'antiquité déjà une expression pour désigner ceux, que nous appelons les stratèges de cabaret ?» On leur appliquàît le "sobriquet de Phôr-mions . Ce Phormion philosophe péripa.-léticien. qui s'était rencontré un jour à la cour d'Antioehus. avec le grand généra! carthaginois Annibal. Phormion avait saisi I occasion pour faire un cours au vainqueur des Romains el lui montrer, de quelle façon il aurait dû diriger les opérations à la bataille de Cannes Annibal écouta patiemment, mais-se leva à la fin, teh disant aux personnes qui l'accompagnaient : <■ J'ai dé-; jà Vu beaucoup de vieux fous, mais aucun ! d'eux n'était aussi dépourvu de bon sens j que ce Phormion . • • Que dirait-il des Pilonnions de nos i jours ? . Du cinéma hard i I n alpiniste américain M. Fred. Burlin-gham, a réussi à cinéinatographier une as-i ceusion de la .lunglrau Le même sports-mari, qui a déjà cinématographié le Mat-terhorn ou Mont Cervin et les cratères j du Vésuve, a essayé, il y à trois semaines, | de cinéinatographier une ascension du Mont Blanc, mais il n'a pas complètement réussi. j l'iiuii. tuais 11 Cl jj.tto 'i.uiiipiu.tuiuciil AUUÔÎVI. - I —— ■ ■' ' EXTÉRIEUR ANGLETERRE Saisie ' Londres, 19 septembre. Les charge-i inents de viande et lard de 15 navires, pour uitj valeur de 23 millions de liv. st., ont été déclarés de bonne prise. Les expéiil 'ur., f.o.tl les industriels américains de viande , Arniiour, Swift et Sajbcrger D'autres navi-i res appartenaient à des Scandinaves et étaient loués par des sociétés américaines. Le jugement dit que le chargement était l desl'né au gouvernement el à l'armée allemands.Li'S dàtmaJifis I ondr.es. 18 septembre — Le gouvernement anglais vient d'interdire l'exportation i de diamants vers le Brésil Accord % Londres, 18 septembre On apprend de source bien informée que le gouvernement Britannique a accordé des facilité? pour 1 l'exportation vers la Suède de certaines marchandises, qui étaient mentionnées sur les listes suédoises el anglaises comme défendues Le gouvernement suédois a accepter de laisser passer en transit vers la - Russie une quantité de marchandises à ; convenir Les munitions Londres, li> septembre — Dans son dis-y cours aux ouvriers des fabriques de muni-5 lions, Churchill a déclaré : Pendant que la Russie se réorganise et renouvelle ses ar-7 mements, une lourde charge pèse sur nous. ! La. situation est très grave, nous avons " cependant le pouvo'r de mener cette guer-' re à une fin glorieuse, mais il faut pour \ cela que nous employions les richesses nationales. Le Cabinet Londres. j 5) septembre Le Daily j News écrit dans un article de fond . Le I but du nouveau complot est d'écarter As-. qui th. Kitchener, Grey ei Me Kennan du [ cabinet, pour former 1111 plus petit cabinet que pourrait alors diriger Xorthcïiff. Le s journal espère qu'on parviendra à détruire les plans de cette catastrophe AUSTRALIE Emprunt 5 Londres. 19 septembre - Le Times 1 apprend cl e Sydney, que le gouvernement émettra un emprunt de 25 millions de t livres sterling l BOLIVIE Découverte de Iribus i Le major anglais Fawcett, qui vient de rentrer d'un voyage d'exploration de deux '"l11111 j ans, clans la région du Gaupoîican, a l'est | de la Bolivie, narre sa rencontre avec de curieuses tribus indiennes, qui n'avaient ja- , ; mais été en contact avec les blancs jusqu'ici Elles ha.bitent la région oft l,e fleuve ; Ma,clili prend sa source et elles comptent - environ 100,000 âmes. Ces tribus vivent dans de grandes habitations communes, ' nommées Malocas, de construction conique * et mesurant environ 100 pieds de diamètre 1 sur 70 pieds de haut. Chacune des quelque vingt familles qui y ont leur logis commun, j dispose de son propre foyer et de son * . grenier, où elle emmagasine sa moisson : ' [ i La première tribu rencontrée par Faw- j ; j cetl, comptait envûi'on 3,000 âmes; non 1 loin de là vivaient trois autres tribus de 5.000 hommes à peu près. Elles sont continuellement en lutte entre ; elles et pratiquent l'anthropophagie. A trois ou quatre' journées de malrchc Fawcetlt 3 découvrit une nouvelle tribu de 3.000 in-1 ; dividus. A quelques paroles près, leur lan- ; J gage ne" ressemble en rien aux idiomes connus. CHILI (Nouveau président [.o.ndres, 19 septembre. —■ Ou mande de Santiago, que le Congrès a proclamé Juan s Louis Fuentes, président de la. République. ETATS-UNIS La défense des côtes 3 A diverses reprises, depuis le commence ment de la guerre, le gouvernement américain a eu à se préoccuper de la défense 5 éventuelle et de la protection armée des ~ côtés du territoire. Le département de la s marine envisage, en ce moment, l'utilisa-.3 l'ion, dans ce but, de canots automobiles. Ceux-ci pourraient, feroit-on, (tiendra? des Jseir-s vices fort appréciables. Ils seraient airmés 3 cle mitrailleuses et chargés, en cas de guer-1 re. d'un service de patrouille le long des 1 côles de l'Atlantique. Mais leur rôle essentiel consisterait dans la défense des côtes, contre des attaques de sous-marins ennemis.* Les études préalables, activement pous-e sées ces temps derniers, viennent d'aboutir à un projet, qui va être solutionné très incessamment. L'emprunt des Alliés Copenhague, 19 septembre. — La Na-! lional Tidcnde écrit : Le gouvernement des Etats-Unis pourrait facilement empêcher l'emprunt, s'il l'avait déclaré incompatible avec sa situation de puissance neutre. Mais il a considéré l'emprunt comme s une affaire privée. L. Le journal fait remarquer que l'emprunt dépasse l'indemnité de guerre die la France ! à l'Allemagne en 1871. Cet emprunt est desthié ù favoriser les achats des Alliés sur les marchés américains. New-York, 18 septembre. — Le bruit * court dans les milieux financiers, que la ^ somme qui sera prêtée aux commissaires 2 anglo-français s'élève ù un demi milliard » de dollars. Les banquiers sont tombés d'accord, jeudi soir, qu'un milliard de dollars n'est pas nécessaire, et que les commis- : sa.ires accepteraient éventuellement un de- | •J mi milliard, ce qui serait une affaire rapi-1 dement bâclée. v 1 L'Allemagne et les Etats-Unis ^ New-York — Les cas concernant les vapeurs Ilespérian et Ordunia > sont con-^ sidérés comme réunis en un seul. Tout dépend du cas de 1' Arabie > , parce qu'il , comprend la, question entière de la guerre s sous-marine. FRANCE Rappel s Paris, 18 septembre. — A la Chambre, le ministre de la guerre a déposé un projet 1 de loi pour appeler sous les armes les miliciens de la classe de 1917, pour le 15 octobre. La classe de 1916 qui se trouve pour le moment dans les dépôts, partira proba-s blement vers la fin de l'année au front, ; de telle sorte que les exercices pour la { classe de 1917 pourraient commencer à ; ce moment. B L'assassin de Jaurès Paris, 18 septembre — D'après le Temps . Villa in, le meurtrier de Jaurès, serait jugé dans la deuxième quinzaine de novembre. e La Croix Rouge Paris. 19 septembre — Vu l'importance ' de l'aanbulance néerlandaise, le gouverne-( ment français a trouvé que le bâtiment de la rue de Tilsitt ne serait pas suffisamment * grand. Il est question de mettre à sa dis-* position le Petit Pa.lais des Champs Ely- ^ sées. f. HOLLANDE A Delît '1 La Haye, 19 septembre — La commis- - sîon des réfugiés belges à Délit a. reçu avis que 60 officiers et autres Belges se- |S non t envoyés à Dclfl, où ils suivront les îjours de l'Ecole supérieure technique. RUSSIE L'expédTon Sverdrup ri Christiania, 19 septembre. — Le Conseil général d'Archange! mande dans un télé-, j gramme au ministère des affaires éUra.11-r t gères, que l'expéditiion Sverdrup est ajrrir i vée. Tout le monde se porte bien. ies y ur swaateMBPMMBMBMMBaM———b—a—ubb—■> 11e ic- Voir en troisième page notre l compte - rendu détaillé de la journée sportive. «is is- -r- J L-jgl!i à'- n s AVIS . l'r Ceux qui possèdent un Intérêt quelconque dans les entreprises cuprifères du ici < Katanga > liront avec fruit notre étude Uv sur la < Tanganyïka • et 1'* Union Minière» t.e parue dans nos numéros 154 et 155 des \s_ 17 et 18 septembre courant. du ici Les Transactions Boursières ' En dépit deis cruels événements que nous vivons, lep disponibilités sont abondantes. I Nombreux sont les capiitalistes en qucle de placejments j)lus rénumérateurs que les dé-'nj pots ejii banques aux taux minimes. A défaut (]e d'un organismej normal, les transactions se nouqn.t où et comme elles peuvent, mais us souvent aussi sans les garanties Suffisantes de au sujejt des prix pratiqués. Seuls les titres ux dei Rente Belge, les Lots de yille et quelques solides obligations ont un marché un ,r>eu régulier. i Voici un aperçu de quelques prix enregistrés durant la dernière semaine: Rente Belge 69 > Bon de Tr. 4 p.c. 98 > Annuités 3 p. c. 75 » Congo 4 p.c. 06 81 » Cr. Coin. 4 1/2 98 » Bruxelles 02 75 » Bruxell.05 64 à 64 50 Anvers 87 75 à 75.50 Anvers 03 62.50 à 63 50 Gand 96 60 à 61 » Liège 97 60 à 60 50 Liège 05 61 à 61 50 1 Brux.Marit. 60 à 60.50 Ostende 58 59 » ' Scliaerbeek 58 à 59 » | Quant aux obligations, voici quelques négociations qui sq traitèrent devant nous : j Chejm. de fer Nord-Donetz, 445; obligat. | Bejlgo-Cariadian Pulp 5 1/2 p. c., 490; obi. Espérance, et Bonne-Fortune, 460; obi. Gros-ny 5 p-. c., 460; obi. Minoteries et Elévateurs à Grains, 455. Si les transactions en ces genres de valeurs n'offrent guère de difficultés, il en Cist autrement lorsqu'il s'agit d'actions d'entreprises de tramways ou industrielles; là, les écarts entre l'offre et la demande sont parfois déconcertants. C'est .pourquoi, nous croyons faire œuvre utile en consacrant, pour autant que de besoin, un coin de notre journal aux offres d'achats ou de ventes de titres. Les intermédiaires surtout comprendront toute l'importance de cette publicité à prix knodique dans un journal quotidien, dont une partie du programme d'amélioration consiste précisément à s'occuper intensivement de tout ce qui touche au commerce, aux assurances, à la finance et à l'industrie. Il n'est pas douteux que nos efforts soient compris par la généralité des capitalistes, à qui actuellement manquent surtout les renseignements d'ordre économique. Payements de Coupons Sont et seront payables : Depuis le 7 septembre, les coupons d'obligations:HYPOTHECAIRE DU CANADA, échus jusqu'au 1er mai 1915. A partir du 1er novembre, les coupons 21 à 25 des fofbygations TRAMWAYS ET AP- . PLICATIONS D'ELECTRICITE. Depuis le 6 septembre, les coupons échus jusqu'au 1er mai 1915 des obligations: ENTREPRISES GENERALES DE TRAVAUX. A partir du 20 septembre, les coupons 18 des Parts bénéficiaires et des actions CHARBONNAGES DE VARVAROPOL, respectivement par fr. 38.70 et fr. 36.65. A partir du 1er octobre, le coupon 10 estampillé des actions GLACES D'AUVELAIS sera payé par 25 francs. Depuis le 1er septembre, le coupon 20 des actions ATELIERS DE LA MEUSE est payé par 30 francs. Depuis le 15 septembre, les coupons n. 2 des actions de capital et de dividende des TRAMWAYS DE BANGKOK, sont payables par fr .6.50 et fr. 1,50. A dater du 1er octobre, les VERRERIES DE JUMET paient 25 francs pour le cou-poil'L. 9 de leurs actions (exercice 1913-14). > La Ville de Tournai paye les coupons de ses emprunts. S'adresser à la Caisse Communale.Petite Correspondance N., avenue Albert, 130. — L'assemblée générale du Gaz de Mons a eu lieu le 11 courant. Le bilan n'a pu être approuvé. Une nouvelle assemblée se tiendra le 12 novembre prothain. Il ne peut être question de dividende pour l'exercice 1914 1915. COMMERCE Petite chronique commerciale Il est, certes, malaise d'établir, dans les circonstances difficiles que nous traversons, un cours officiel des prix des marchandises. Ces prix, en temps ordinaire, sont réglés par la loi de la demande et do la libre concurrence dans l'offre. Plus les marchandises i offertes sont abondantes, plus les prix diminuent, et plus ces mêmes marchandises isont î-ar-ds plus les prix augmentent. Ce serait encore Vrai si diverses circonstances ne venaient troubler cette grande loi .économique.Il est évident que la demande'existe toujours, les besoins à Satisfaire étant toujours à peu près les mêmes, mais ou ne peut dire la même chose de l'offre. Les pays voisins, avec lesquels nous avons conservé quelques relations commerciales, ouvrant ou fermant leurs frontières suivant les circonstances du moment ; les difficultés provenant de la liberté plus ou moins grande d'importer ces marchandises, les moyens de transport aiiiormaux et onéreux, la rareté ele l'argent, le manque de crédit el de matières premières et, surtout,, l'ac-| caparemenL des produits par quelques-■ uns, dans un but ele lucre,, ont fait hausser les prix des marchandises dans des proportions parfois fabuleuses. — Le moyen à employer pour ramener les ^ prix à leur juste mesure n'est pas facile à trouver, car seul l'arrivage en quantité des marchandises pourrait ramener les prix à un cours normal.

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Cet article est une édition du titre Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1915 au 1916.

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