Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances

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s.n. 1916, 14 Avril. Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances. Accès à 11 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ng4gm82q3x/
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VENDREDI 14 AVRIL 1916. LE NUMERO ■ S CENTIMES DEUXIEME ANNEE N. 105. ABONNEMENTS Bruxelles : par semaine . . . fr. 0.35 » par mois .... h". 1.50 Province : par mois . ... fr. 2.00 Los abonnements mensuels partent du 1er de chaque mois. Adresser toute® les communications à : M. le Directeur du PROGRES, 3, RUE DES CENDRES, 3 Bruxelles. Bureau de 8 heures k 1 heure POUR" LA~ VENTE : 3, RUE DES CENDRES, 3 Bruxelles. - LE PROGRÈS JOURNAL QUOTIDIEN INFORMATIONS - INDUSTRIE - COMMERCE - FINANCES - ASSURANCES Les manuscrits mmn iasrés ne *ent p*s rendus. PUBLICITE Petites annonces, 3 lignes (min.) fr. G.Bfl Chaque ligne supplémentaire . . #.2# Réclames commerciales . 4* page #.40 » » 3" page #.50 Faits divers • t-W Province . » . 1-5# Agglomération .... . 2.tl Annonces judiciaire», nécrologiques et financières à forfait. ADMINISTRATEUR « Edmond DESWATTINES JDIX Katanga à Bruxelles EN TEMPS DE GDERRE Vous vous imagineriez difficilement, îi lecteur, la douce émotion que me ocura, il y a environ vingt et un Dis, la lecture d'une grosse missive, tampillée aux timbres de notre colo-3, qui m'annonçait le retour d'Afri-le, pour le mois de décembre 1914, un de mes plus chers amis d'enfance, :on d'U... Il y avait près de trois ans que mon îi d'U..., membre d'une mission ientifique belge, s'était embarqué iur le Katanga. Enfin, il allait revenir; je reverrais ;ntôt ce parfait ami d'enfance. Sa lettre arriva donc chez moi, il y a viron vingt et un mois, ou, pour par-• plus exactement, le 1er août 1914. ...La guerre fut déclarée. Les évé-jnenis se précipitèrent. Vint l'occu-ition de Bruxelles... la chute d'An-rs...Nous étions à fin 1914. Le souvenir de la lettre d'Afrique e revint à l'esprit. d'U... ne revenait pas. Sans doute, ait-il retenu malgré lui ou en Afri-le ou en Angleterre. Que faire? At-ndre... Jugez de ma surprise, lors-l'après seize nouveaux mois de vaine tente, par une de ces belles après-idi, déjà si douces, du mois d'avril, :ndant qu'affalé dans un rocking-air, au fond de mon jardin, je rê-is de voyages lointains, une voix en connue me tira de ma torpeur en nçant un vigoureux : « Dear James, >w do you do? » Stupéfait, je me retourne. C'était, ius l'avez deviné, l'ami qui me tom-iit sur les bras à l'improviste. L'étu-ant su cor os" (i'énhèbe e> au teint une 'fille,vii^ ïïmoùlu de l'Univer-:é, que j'avais connu auparavant, ■ait fait place à un gars résolu de îysionomie hardie et fière, brunie au laud soleil d'Afrique. — Mon cher, lui dis-je après les ingratulations d'usage, votre retour i me fournir une excellente chroni-îe pour les lecteurs du « Progrès ». ; titre en est tout trouvé : « Du Ka-nga à Bruxelles, en temps de guer-. » Après s'être fait prier quelque îu, d'U... commença : « C'est vers la fin juillet 1914 seu-ment que notre station télégraphique - au beau milieu du Bas-Katanga — iregistra la nouvelle du drame de Se-jevo. A ce moment-là, nous entre-mes la conflagration européenne, uf toutefois la possibilité d'interven-jn de l'Angleterre et la participation la guerre de la Belgique. Il est vrai ie l'éloignement ne nous permettait îs de juger très exactement des chois. Nous considérions la guerre euro-Eenne comme l'épilogue ou la con-usion du conflit des Balkans. Le 8 août, nous apprîmes la nouvel-des différentes déclarations de guer-Aussitôt les demandes de rensei-îements affluèrent aux personnages insulaires. Ceux qui avaient des rap-arts avec l'armée, s'informaient hivernent de la conduite qu'ils devaient nir. Tous les Français qui se trouaient dans le Congo belge furent rap-elés successivement en France, par ériodes de conscription. L'Etat pro-îda à la réquisition des travailleurs ei es indigènes pour les transports in-:nsifs. Le cours des billets de banque i mercuriale des marchés, en un mo )ut ce qui constituait le mouvemen :onomique du Congo et des région: ad-africaines fut soumis à une régie-îentation sévère. Les accapareurs fi ;nt bientôt des leurs. — Tiens, interrompis-je, d'un aii tonné, là aussi?... — Là aussi... comme partout d'ail :urs. Que voulez-vous, l'argent i mjours dominé le monde, quoiqu'ei isent les poètes avec leur âge d'or. Les mesures les plus sévères furen ientôt prises contre l'accaparemen es farines. C'est cette denrée qui con titue la base de notre alimentation là as. Les pommes de terre n'arriven u'en dernier lieu ou à peu près. Pou: loi, je vous confesse qu'en l'espac* e quatre ans, je ne me suis pas mi: sous la dent une seule pomme de ter- " re. Aussi je ne songe guère à me plain- « dre de la pénurie de cette denrée sur le marché. Pour le ravitaillement, nous étions tributaires, avec tout le Bas-Ka- ta tanga, du Cap et des contrées sud-afri- se caines, tandis que les régions situées plus au Nord relevaient directement de f la France et de l'Angleterre. Les nègres étant réquisitionnés pour les be- f< soins de l'Etat, les entrepreneurs de & transport (à dos d'homme, naturelle- P ment), exploitèrent immédiatement la ç situation et augmentèrent leur tarif de i façon exorbitante. Le transport d'une p charge de 25 kilos à 25 kilomètres de distance fut porté de fr. 0.80, le prix ? ordinaire, à 6 francs. d Pendant les premiers jours de guer- d re en Europe, on remarqua surtout l'exode volontaire vers le pays d'ori- b gine de nombre d'étrangers non éta- t blis à demeure dans les colonies : Ser c bes, Grecs, Bulgares, Italiens, etc. D. v nombreux cortèges d'hommes blanc; ° suivis d'une légion de porteurs noir: -, se dirigaient vers le Sud, sur le Cap b Ils s'y embarquèrent pèle-mêle et re- f< joignirent le plus vite possible leur pa ® trie qui les réclamait. s'_ Chez nous, également, ce fut lai fe guerre. Infime en comparaison des © fleuves de sang qui coulaient et cou- e lent encore en Europe, soit, maib 0 guerre tout de même. Nous étions en pleine insurrection des Boers... Je a partis avec la mission vers le mois d'octobre. Nous traversâmes tout le p Bas-Katanga. En cours de route,nous » croisâmes de nombreux chariots mili- t taires attelés chacun de seize bœufs. ® Chaque pont lancé sur les rivières dt quelque importance était gardé militai- 4 rement. Dans la suite du voyage, r nous aperçûmes également de nom- fcl breux cortèges de prisonniers qui s'é £ chelonnaient le long des routes à peine frayées. A Elisabeth ville nous trouvâmes la voie ferrée. Pendant la nuit, çette-ci était; inondée de lumière. par, u de puissants réflecteurs qui éclairaient 0 de façon impressionnante cette brousse ^ mystérieuse et redoutée que nous tra- S( versions à une vitesse fantastique. p Nos refrains joyeux contrastaient n singulièrement avec les rugissements Cl sourds des fauves à la curée. Au boui j] de neuf jours, nous atteignîmes le Cap, u où nous séjournâmes pendant quel- P que temps. A part le mouvement que 11 mettaient partout les troupes mobili- c sées, la vieille ville était assez calme. n Au port l'on embarquait hâtivemen & des troupeaux de moutons à destina- j" tion de l'Angleterre, ainsi que quan- t' tité de laines. Notre mission prit place t. à bord de 1' « Armadale Castle », con- t nu par le voyage au Congo du Prince F Albert de Belgique. La vie à bord a était à peu près la même qu'en temps fc ordinaire. Je dis « à peu près >u bn 1 effet, sous le prétexte que c'était la « guerre, l'on institua un « war service » 11 et l'on nous rationna, bien que nous ^ payions les prix ordinaires. Pendant c quelques jours, les nouvelles de guerre c furent transmises à 1' ((Armadale» par la station télégraphique de l'île Sainte- j. Hélène que nous eûmes en vue. y_ Une fois passés ces parages, Dakar c nous relia au reste du monde des vi- Ç vants, ensuite Pod-Heu. Notre journal de bord paraissait r trois fois par semaine. J'avoue qu'il avait un franc succès. Journellement, 1 les nouvelles de guerre étaient affichées sur le pont où chacun pouvait en prendre connaissance. Nous relâchâ- 1 mes pendant quelques heures à Ma- s dère. Une fois dans la Manche, nous naviguâmes tous feux allumés (jusque-là, en effet, nous avions voyagé tous c ■ feux éteints). 1 ; J'arrivai en Angleterre vers la mi- 1 . décembre. Les circonstances, ainsi que J . mon état de santé qui avait été ébranlé par ces dix-neuf jours de haute-mer, ■ me retinrent pendant plus d'un an dans les trois-îles. Malgré quelques difficul- . tés, il me fut loisible d'obtenir un pas-! seport pour Bruxelles par Flessingue. , Quelques petits déboires en route et me voici... Et maintenant, causons un 1 i peu plus librement... » < I L'intérêt cessant peut-être ici pour le lecteur, j'ai mis quelques points de suspension... Jacques B... c t " ] Le «PROGRES» paraît • - chaque jour à 2 h. 1/2 avec la ! 51 date du lendemain. , y E3CŒÏO£| Les invalides belges à Port-Yille/j Vingt membres d© ta Société interne onale pour l'étude des questions d'aj-.-stance se sont rendus, dernièrement,à Institut militaire belge de rééducatia es « grands blessés » de guerre, fou 3 Port-Villez, prèei de Verron (Franc» . L'établissement, fondé au cœur d'us >rêt magnifique, dans un domaine- le X) hectares, généreusement mis à. la d :-osition de l'œuvre par le baron Bayes, Ils d© feu Je gouverneur de la Soci< 6 rénérale de Belgique, fut commencé e î juillet 1915. L© 21 août suivant, tes 0 remiers estropiés étaient reçus. Plu® de 50 vastes baraquements s'-a -nent aujourd'hui devant le -tuïain e îux. A l'écart se voit l'infirmerie o-minant le paysage de la riante val',?, e la Seine, la grande chapelle et la t|-) des fêtes profilent une masse vérjçi.-lemenit imposante. La population entière compte envir ? ,500 hommes, 350 soldats ou sous-o.f -iers du génie sont employés aux ti -aux, et 160 affectée à l'Ecole à titre 2 îoniteiurs, d'instructeurs eit de élu s 'atelier. Le chiffre de ceux deveus îaptes au service militaire pair leris lessures et devenus « candidats à la. ç->rme », recueillis à Port-Villez, moàteià 50. Selon leurs goûts, leurs aptitud^, >urs force», ils reçoivent, avec tous ls ainis complémentaires de physiothéraïe t de mécaniOithérapie que leur état é-sssite, les leçons pratiques des n\éti'-s hoisis par, eux après triple entente n lédecin-directeur et des chefs des sérias techmique et pédagogique. Quarante-deux métiers sont enseigiès vec leuir technologie propre, et des .ab-ers munis de l'outillage le plus juli ieusemenit approprié. Travaux de la ierre, du fer, du bois, du cuir, impli-lerie, gravuTO, peinture en décors et pratique, vannerie, brosserie, ganterie, leotrioité industrieile, conduite d'au^> îobilles, etc., agriculture, horticultufe, piculture, élevage, gravitent autour cet, ooles où, conformément à. la loi skr emploi des langues à l'armée, instib-jurs et professeurs de collège et d'atlé-ée, blessés également, joignent à leiirs :çons leur édifiant exemple. La terre en lambeau:] Nous avons déjà signalé les inoonjé-io.nt. tpi prcsoiito le moictiBvaaeiit 13?-' ?ssîf du ®ol cultivable belge. Cette si-ration demande un remède. Piepren nit > mot d'une reine de Franice, no re îience agronomique devrait, dire s, rx ay.sans : « Bien taillé, mes fils, et r ê-1e trop taillé ; maintenant, il faut e->udre. » Recoudre, c'est l'opérât: >n ue l'on pourrait désigner «sou® le n m e « remembrement » ; le terme par ,ît n peu rébarbatif, parce qu'on en et n-rend difficilement la signification é y-lologique. « Kememibrer » signifie : se 3 u venir, rappeler le souvenir des ;n-iens droits de propriété. Aujourd'hui ce lot désigne en économie rurale non jas 2'ulement la vérification des limites,m is ; remaniement et l'échange des paire \1-;s éparpillées, de façon que, l'opénati >n îrminée, chaque propriétaire poesèie rès approximativement la même quifn-iité de terrain qu'auparavant, en nie ièce, d'un seul tenant et avec un lilre ccès sur une route ou un chemin d'<s-loitoition. Les avantages de ces opéia-ionis nouvelles ne sont pas contestabltis. 'ous les inconvénients du morcellemert xcessif fiant, en effet, supprimés. Les i-rites des propriétés sont précisées, dî's heminis les bordent, les parcelles cotres ou irréguliè'res sont redressée», bs ours d'eau sont canalisés, pas un po.i-e de terrain n'est perdu. Les peintres et les poètes ne manqie-ont pas de s'en plaindre ; mais ilisi n'o ît as voix au chapitre. Les agriculteur ons commerçants qui suivront la vck ue mous indiquons, pourront calcul m ue, par les. facilités qu'il donne, pM ;s contestations qu'il prévient, Je re-îembrement augmente la valeur des ter es de 20 à 30 p.c. il n'y a donc pais à hésiter : il fa-iil emembrer. En captivité Du « Figaro » (Paris), cet. extrait (|< a lettre adressée à sa famille par lir oldat français prisonnier en Allemagne « Pour nous distraire, nous faisons ch héâtre, et surtout beaucoup de muiâi [ue. Nous avons formé ici un assez bor •rchestre, dirigé par un Russe; la trou 1e théâtrale du camp a déjà joué uni >ièee de Labiche, et répète, en ce mo aent, « Le chapeau de paille d'Italie » ,©.s rôles de femmes sont rempli® par de amarades imberbes. Mais ce qui nou manque le plus, ce eont les perruques tfous nous -sommes efforcés d'en fabri [uer queilques-unes avec du chanvre ©pendant, si un costumier ou un direc eur de théâtre voulait nous envoye1 [uclques vieilles perruques, il ferai me bonne œuvre et remplirait un devoi jatriotique ! » La lettre est signée : Jules Pierre, di 16° régiment territorial. Une découverte archéologique On vient de découvrir, il y a. peu d iemaines, des temples hindous à Java je plus curieux de tous est le « Tjiaud [ikous », le temple des souris, ainsi nom né parce que le temple, tout à fait cou rert de terre, n'a été déblayé que Ion jue des indigènes prétendirent qu'il exis tait l'à une race de .souris blaueheei, qui 1 y avaient établi leurs demeures souter- ; raines. Or, à cet endroit, se trouvait un cimetière hindou, de sorte qu'il fallut dé- < terrer les cadavres et les enterrer ailleurs, ce qui néces,sita des frais considérables. Les fouilles eurent pour résultat de mettre à nu huit colonnettes supportant des tourelles en miniature®, qui gair- ! nissaàent le toit du temple. En réailité, le temple même n'est pas encore déga^ j gé ; il ,se trouve encore toujours .sous ter-j re, et il faudra encore des travaux considérables avant de le remettre tout à fait à jour. Aux angles ee trouvent des « Makaras », .sortes de gargouilles qui servent à faciliter l'écoulement des eaux ; autour du temple, on a découvert les restes d'un mur de 3 mètres d'épaisseur, dont il ne reste à vrai dire que quelques pans très délabrés-. Les travaux b© continuent sous la direction de l'autorité hollandaise, et l'on espère que bientôt le temple entier sera reconstitué. o Un saut de 3,000 mètres Le colonel Maitland, attaché au département de l'aviation des Etats-Unis, , ient de faire une expérience dont le résultat fut des plus intéressants. U monta, en aéroplane, jusqu'à une hauteur de 10,000 pieds (plus de 3,000 mètres) et se laissa tomber en faisant usage d'un parachute construit d'après un modèle spécial .Lai chute dura uin quart d'heure. Il en résulte que la vitesse avec laquelle l'aviateur atteignit le -sol était un peu supérieure à 3 mètres à la seconde. C'est à peu près la vitesse que l'on obtient lorsqu'on -saute, sans parachute, d'une hauteur d'à peine 50 centimètreBi. Pommes (le terre aux pruneaux Laver trois quarts d© litre de pruneaux secs, les laisser quelques instants | couverts d'eau, ajouter un peu de vinaigre, faire cuire le» pruneaux dans ce bouillon. Après y avoir ajouté des. pommes de terre à moitié ouite®, laisser bouillir le tout de manière à c© que ce s-oit lié, additionner de -sucre à volonté. Revue de la Presse La question du recrutement en Angleterre Lo «TimeeÉ (Londres.) apprend que k> 4Yt;îi rnnj >et les inembre-y ïhûUl-a"i)--e.' lu e»billot ont annoncé très clairement de |u«l nombre d'hommes la nation devrait disposer pour remplir ses devoirs vis-à-vis lu pajis et vis-à-vis des Alliés. Lo cabinet ievra trouver maintenant des moyens de procurer le nombre d'homme® nécessaire. 11 ie se contentera plus longtemps de dé-libé-retr, mais agira de teille sorte que les .sacri-fices nécessaires soient répartis également ur toute la population. Le collaborateur politique de la «Morning Post» .annonce que MM. Asqnith, Mac Ken-'.a et Chamberlain forment une commission nniistériello qui est chargée provisoirement le l'examen de la question du recrutement les recrues. La disette de papier Du « Stockholm Dagblad » (Stockholm) : Dans tous les pays d'Europe, le prix des papiers augmente dans une formidable proportion; les neutres ne sont guère plus favorisés que les belligérants sous cc rapport. La Suède se plaint amèrement des difficultés qui résultent, pour elle, de cet état de choses. Un certain nombre de maisons d'édition ont déjà annoncé à leurs clients qu'elles sont obligées d'augmenter le prix des livres, même en ce qui [concerne les livres qui ont déjà paru depuis un certain temps. Les auteurs sont - en peine, pour trouver des éditeurs; l'impression de certains ouvrages fut même ' suspendue. Nous avons interrogé sur la situation quatre des principaux éditeurt, de la ville, tous furent d'aocord pour déclarer que cette dépression forcerait les ■ éditeurs à limiter leur activité au .strict nécessaire. Les éditions populaires de- > viennent impossibles le livre bon marché a disparu complètement. Les éditions de luxe qui sont achetées par les bibliophiles et les amateurs laissent encore un cer- > tain bénéfice. En ce qui concerne les li-i vres classiques, on espère pouvoir encore : éviter une augmentation de prix. i La Suède pâtit en outre, de l'interrup-. tion de son commerce avec la Finlande, t Les livres suédois y étaient jadis écoulés . en grande quantité; à présent ils sont » devenus si rare en Finlande, que le moin-. dre livre suédois y est vendu de 12 à 15 , francs. En outre, la Finlande fournissait ; jadis beaucoup de papier à la Suède; or 3 à présent, les prix y ont monté de 80, 100 et même 120 p. c. Quel moyen employer pour remédier à . cette pénurie de papier? On pourrait lever . provisoirement les droits d'entrée sur le f papier et en restreindre l'exportation, t Mais cette exportation n'est guère consi-,. dérable; et l'importation, même si on la favorise, ne deviendra pas fort considé-t rable. Les cercles compétents estiment qu'il ne faut pas s'attendre à voir diminuer le prix du papier; la crise actuelle doit être considérée comme une des con-sé-, quences inévitables de la guerre européenne.i Doléances Nous nous plaignons à Bruxelles de manquer de pommes de terre et de beaucoup d'autres denrées. Au moins pour no- ir ;re bel argent, pouvons-nous encore nous i procurer de la viande. P1 A Gand, les choses vont bien plus mal, 1' i en juger par ces doléances que nous q ;rouvona dans le « Bien Public » : c< Avant de s'en prendre aux administra- g ions communales du pays d'Audenarde; sous prétexte de plaider la cause des ouvriers agricoles, « Vooruit » ferait bien j, l'examiner ce qui se passe à sa portée ina-nédiate... ^ Ce n'est pas à Gand, par exemple, que ^ [es petites gens négligeraient d'aller pren- ^ Ire leur ration de viande de bœuf, par le ^ motif qu'ils aiment mieux la viande de porc ! Quant aux « riches », encore qu'ils liment mieux la viande de bœuf, ils se- " raient enchantés d'obtenir du porc, fût-ce e, du lard américain. ' Si « Vooruit » réussissait, par ses arti-cles, à procurer aux uns et aux autres une ration -suffisante do viande, quelle qu'elle soit, il pourrait être assuré do la reconnaissance de la population gantoise. Il a sa petite part d'influence sur les délibérations de l'Hôtel de Ville; est-ce que la population gantoise peut compter sur lui 1 ? « Vooruit » se persuade que tous est pour le mieux, ici, puisque les clients de l'alimentation gratuite ont leurs 150 ? grammes de viande par semaine. A notre J' avis, les petits bourgeois besogneux, et les ® ouvriers restés au travail — faisons abs- " traction des « capitalistes » — ne sont a pas moins dignes d'intérêt. 150 grammes, ^ c'est bien peu de chose même pour les se-courus; est-ce trop pour des gens qui travaillent? Or, tandis que les secourus reçoivent leurs 150 grammes, les gens qui| travaillent ne les reçoivent pas. « Vooruit » nous dira peut-être que ses, amis de l'administration communale n'en " peuvent mais. C'est possiblo, mais non dé- ® montré. S'il n'est pas en leur pouvoir ^ d'augmenter la ration de viande, n'est-il ' pas en, leur pouvoir, tout au moins, d'en F organiser une distribution égalitairo, exception faite pour les malades, en faveur t desquels chacun est d'avis que desi dispositions spéciales doivent être prises. Et s en tout cas, si les administrations communales sont impuissantes, pourquoi s « Vooruit » s'en prend-il aux adminis- v trations communales de la campagne, s comme si tout dépondait d'elles ? —,—— c »— — f EXTÉRIEUR f FRANCE _ , d —■— Dans une réunion d© l-'Association c ouvrière « Union et Travail ». M. Thier- 1, ry, sou s-secrétaire d'Etat à. l'intendance, c] a préparé les assistants à la nécessite probaiûlemeut imminente d'introduire ein ^ France un pain d'un type unique pour tous, et, sinon la carte -die pain, du ^ moine une distribution fixe d© pain. j, n ANGLETERRE r —— Le comité consultatif anglais pour j les dépenses de- la guerre -a conseillé au gouvernement de f-ixe-r des prix naiaximia j pour les vivres. Ce comité se compose particulièrement d-e délégués de svndi- j. cats ouv-rier®, placés sous la présidence v de M. Hen-deris-on, membre du cabinet. c Le « Manchester Guardian » se pronon- ^ ee contre cette mesure de contrainte,tout c en faisant obs-erver que cette ^ proposa- g ti-on fournit la preuve de ce que/les hom- r mes réfléchis- et soucieux de leurs responsabilité® .s'inquiètent sérieusement de -, l'augmentation dos prix et de ison influence sur l'esprit de la- population. HOLLANDE { On mande de Rotterdam que le vapeur de la ligne de Flessingue arrivé ( hier d'Angleterre, n'avait que 20 passager® à bord. Ce navire avait été retenu ( avec quarante a-utres vapeurs dans la ( Tamise. A partir d'aujourd'hui, les vapeurs transportant des passagers -dans la Manche, reprendront leur service vers la France. La première Chambre s'est réunie mardi, en séance publique. Sur la proposition du docteur Kuyper et de neuf autres députés, on a décidé de demander au Gouvernement d© faire à la. première Chambre la même déclaration que celle i qu'il a faite à la deuxième Chambre i dans la -séance secrète. M. Kuyper a af- t firmé que le® déclarations des gouverne- ; m-ents belligérants -ont produit une im- t pression calmante, -et il a eximmé sa re- s connaissance envers le gouvernement pour son attitude dan-s le domaine de la ( politique extérieure. M. Cort van der Lind©tni, président du Conseil, a décla- < ré que Le gouverniemeot était prêt à ren- f seigner également la première Chambre , dans une séance secrète-. La semaine der-nïère, le gouvernement ia oru devoir convoquer la deuxième Chambre en séance ■ secrète pour octte unique raison que s cette Chambre était déjà réunie, tandis ] qu'on aurait attribué à une convocation < extraordinaire de la première Chambre, ] une importance beaucoup plus grande, i Puis, après une séance à huis clos, qui ] ia duré un quart d'heure à peu près, la i Chambre s'est ajournée au 25 avril. ( —— Ce matin, trois compagnies hollandaises ont refu-sé de faire leur servi- : ce à Leyde. Us donnent comme raison < qu'ils ont obtenu trop peu de- congés i jusqu'à présent. A la fin, cependant, La j plupart- deisi soldats se 'Soumirent. Viugt hommes ont été arrêtés.- L'ambassade*! français à La Haye a don-né offjÉlBlement -au gouvernement hollan-dJfcl'Êsisurane© que ni 1-a France, ni ses BHSes, n'avaient eu l'intention de violer le territoire néerlao- 1 dais. Le « JNieuwe uourant » însisw >ur que la Hollande adopte également heure estivaie le 1er mai, à condition r© non seulement l'Allemagne, mais en-<r© l'Angleterre en fassent autant. LISSE Il est inexaet et fort improbable re lia Suisse soit décidée à avancer heure de 60 minutes en été. En effet, Allemagne seul© a formellement adop-i ce projet jusqu'à présent. La Franco ;udie la question ; l'Autriche, sams dou--, suivra l'exemple alleniaaid, mais n'a icore pris aucune décision jusqu'à pré-ait. En Italie, il n'eslt pas question d'à ince-r l'heure. Une réunion a eu lieu itre délégués de l'administration des lemins de fer d'Allemagne et de Sui-see, fin. de prendre les dispositions qu'en-•aîne cette modification. Peut-être la ranee, dont Je nouveau guide paraît lo !r juin, adopterait-elle le changement 'heures pour cette époque. l'ALIE L'ambassadeur de la République -rgentin-o auprès du Quirinal, M. Por-îla, vient d© mourir à Rome. On mande de Rome au « Jour- al » que M. Salandra a l'intention d'ad->indre au cabinet quelques ministres anis portefeuille. Des négociations ont éjà commencé avec le groupe parle-îentairc interventionniste, M. Bissolati définitivemenit refusé de faire partie u ministère. iSPAGNE Le résultat dete éieetioms en Es- -agne est le suivant : 235 libéraux (par-i gouvernemental), 108 conservateurs, -ont 86 sont parti-sains de Dabo ; 16, do 1-aura ; 6, de La Ciervas ; 15 castillans, 0 réformistes, 8 Jaimistes (Carlistes), républicains, 3 catholiques et 10 indé-endante ont été élu®. 'ORTLGAL Lo chef du cabinet portugais a. préenté la démission de tout lô ministère. La retraite du ministère portu- ais est attribuée à de® divergences de ues avec le premier ministre, M. Affon- 0 Costa. IEDL La crise ministérielle que l'on ap- ré-hen-dait -en Suède, a été évitée par 1© 0-t© do la. I.M*>&jd.paai5ib », loi qui -est r.w ; ..l;i"ll '1m -V >-raa»B.r e dans la gueîîlPr Ce vote signifie que 1 ministère reste et que l'opposition ra-icate a dû céder. IRECE —- D'après une dépêche adressée d'A tiènes à l'Agence télégraphique .suisse, } gouvernement grec a, décliné la de-rande faite par les Alliés au sujet du as&age par le territoire grec des troues qui vont de Corfou à Salonique. ITATS-UNIS —— L'Agence Reu.ter apprend de Wae- 1-ngton que ,1a- note allemande est arri-ée mercredi. Le département d'Etat ne .onne-ra pas de réponse avant huit jours, taire© que M. "WiLson est obligé d© garer le lit. Le Conseil des ministres, qui urait dû se réunir mercredi, a été ajo-ur-lé.1EXIQUE D'après une communication, de Vashington, le général Villa, aurait sue-ombé aux blessure® qu'il a reçues au ours de.s derniers combats. 3HINE L'indépendance de Tchekiang a ité proclamée; aucun trouble ne se pro-luisit.KM, FINANCES g BOURSE OFFICIEUSE DE BRUXELLES Séance du 12 avril La fermeté est toujours la. n-ote demi-îarxte ; cette fermeté prend parfois mène, pour certaines valeurs, le® propor--ions d'un « boom », tant la hauaee est iccentuée. Voici, dans leur classàfica-ion, les données que nous avons pu -salir : Banques, Chemins de fer, Tramways : liv. Outremer, 07 1/2. Sidérurgiques et Charbonnières : Mon-eau-Ba.yemont, 132 1/2 A ; La Louvière-ïars, 250 A; Centre de Jumet, 1460 A; In-derlue-s, 815 A ; Marcinelle-Nord, 67 1/2; Mau-rage, 1490 A; Ougrée, 900 P. Diverse» et Coloniales : Rasai 1/100, '2 1/2; jouis. Verreries du Donetz, !67 1/2; div. Belgo-Kaitanga, 70; divid. \Taphta, 290 A ; fond. Confina., 560 à 600 ; liv. Simkat, 3SO-390-400; div. Boryslaw, 10; cap. Lacourt, 425 A; fond, idem, ,25; Sennah Rubber, 49 1/2; ord. Gros-îyi, 2580 A; ord. Katanga, 2175 A; Tan-îerie d© -l'Azoff, 1400-1425; Tanganyika, « 1/2. Etrangères : Zuid-Preanger, 92 1/2, .00; Métallurgique Russo-Belge, 1650 A; :ap. Heliopolis, 116 A. On noua -signale m acheteur en obi. Secondaires 4 p.c. anv.-juil. et en obi. 4, p.c. Liége-Seraimg. N.B. — A signifie « cours argent î> ; ? veut dire « cours papier ». E.D. IMPOT SUR LE REVENU AUX ETATS-UNIS Le Comité directeur do l'Associatioiî Dommerciale des Fonds Publics, a pro-;esté vivement auprès du Gouvernement

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Cet article est une édition du titre Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1915 au 1916.

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