Le progrès: journal des travailleurs

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s.n. 1914, 06 Août. Le progrès: journal des travailleurs. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/416sx64w1b/
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JEUDI 6 AOUT V" ÀNN3e — 218 JEypi 6 Aoqr Wi LE NUMERO: 5 CENTIMES ABONNEMENTS ffri *n , • » » • fr«12,00 Six möiö » • • » »6.50 Trois moi». . • • »3.50 A L'ETRANGER: Port en plus. A LA SEMAINE: 15 CENTIMES. On s'abonne à tous les Bureaux r de Poste '4u Royaume. un i i nmmmmÊÊmmmmmmmmmmmmmmmmm LE PROGRES Journal Quotidien de TArrondissement de Mons ADMINISTRATION ET REDACTIO 'ANNONCES te Bfttt Kgat* ? . fa 0.9% Reclame a• • • S » 0.66 Chronic - a • 2 » %.0$f Oy TRAITÇ A FORFAIT Les annonces sont reçues au Bureau %a journal. the?wo«e,i7 LA CONFLAGRATION EUROPÉENNE gieterre déclare la L'INVASION.- Les Belges tiennent non Belges,, ayons confiance ! Belges, ayons confiance! Confiance dans la bravoure de nos soldats! confiance dans la vajeur technique de leurs chefs; confiance dans l'esprit de décision du ministre de la guerre, et dans le prestige émanant de la personne du Roi, qui a traduit de façon éclatante sa volonté d'assurer l'inviolabilité de notre territoire, en prenant lui-même le commandement supérieur des troupes. Ayons aussi confiance dans la parole de la France et de l'Angleterre; soyons certains qu'elles ne laisseront pas protester leur signature et que le spectacle de la petite Belgique, soutenant courageusement au début de cette conflagration européenne, le premier choc du colosse germanique, saura leur inspirer, en temps voulu, de nobles et généreuses résolutions. Ayons enfin et surtout confiance en Dieu qui déjoue à son gré les calculs des hommes et accueille favorablement la prière toute-puissante. * * * D'ailleurs, depuis cette nuit, un élément nouveau est venu modifier profondément les conditions de la guerre européenne qui commence. L'Allemagne n'ayant pas consenti à respecter la neutralité de la Belgique au même titre que la France, l'Angleterre a déclaré la guerre au gouvernement de Guillaume II. Dans la lutte géante où nous sommes engagés les tout premiers, alors que nous n'avions rien à y voir, le glaive anglais est un appoint énorme. Il s'agit de savoir, en somme, si la civilisation va rétrograder dans le monde, ou si elle va continuer sa marche vers plus de bienêtre matériel et moral. Après l'attitude adoptée par les races germaniques à l'endroit des faibles, cela ne fait plus de doute. L'Angleterre entre en lice. Les chances de sauvegarder l'acquis moral et matériel de l'humanité augmentent d'autant et nous avons l'espoir que, devant les forces coalisées de la Triple-Entente, harcelé d'ailleurs au sud par un petit peuple très remuant et au nord-ouest par un autre petit peuple qui ne l'est pas moins, le colosse germanique fera la douloureuse expérience des déconvenues auxquelles s'exposent les présomptueux. Au point de vue de l'avenir du monde, comme au point de vue de notre petit pays!, l'intervention de J'Angleterre est! donc d'excellent augure et nous nous en réjouissons. «Il Puissent ces considérations surélevées par les pensées de la foi, nous faire prendre nos maux en patience. Puissent-elles surtout dissiper cet énervement qui résulte du manque d'informations. Le manque d'information, l'isolement quasi total, qui donc le ressent plus que le journaliste, habitué pour ainsi dire, de par sa mission, à écouter palpiter le cœur du monde. Et voici que le téléphone, le télégraphe sont exclusivement réservés aux communications d'Etat; voici même que le service des express est suspendu; nous ne nous en plaignons cependant pas quant à nous, car cet isolement qui résulte de l'encombrement des ligens a au moins ceci de bon de tenir dans l'ignorance de ce qui se passe ceux-là qui ne peuvent pas savoir, c'està-dire les espions. Et à ce propos déplorons la facilité avec laquelle le public s'émeut en voyant appliquer les mesures prises contre l'espionnage. N'est pas nécessairement espion quiconque parle la langue d'un pays qui nous fait la guerre, Dieu merci ! Et pour le surplus ce n'est pas par des murmures que la foule doit traduire sa réprobation pour des gens qui, au moment même où ils mangeaient notre pain, tuyautaient le gouvernement de Berlin sur les moyens qui leur paraissaient les mieux appropriés pour nous réduire. Ceux-là rie méritent pas mieux qu'un superbe dédain. Nous appartenons à une race policée, supérieure au point de vue de îa dignité et de la notion que nous Ne l'oublions pas! Ayons confiance; résignons-nous puisqu'il le faut à une douloureuse attente; soyons calmes, et dignes dans l'épreuve, nous interdisant strictement toute manifestation qui cadrerait moins bien avec notre degré de civilisation. Et pour le surplus, nous le répétons, prions Dieu et faisons-le prier par nos enfants. Dieu protège la Belgique et son Roi. LE PROGRES. Nos frontières sont ouvertes aux troupes françaises et anglaises M. de Brcqueville vient d'adresser aux commandants de province la dépêche suivante: (( La Belgique, en état de guerre avec l'Allemagne, ne peut considérer le franchissement de sa frontière par des militaires français ou anglais comme un acte d'hostilité. » L'Invasion Nous tenons à rappeler ici ce que nous avons souvent dit en ces derniers jours. Défions-nous des bruits, des fausses nouvelles, des rumeurs amplifiées. Sous cette réserve que nous faisons avec une nouvelle insistance, voici les nouvelles qui nous sont parvenues du théâtre de la guerre. Nous avons dit que le territoire belge avait été violé à Dolhain. Il a dû l'être aussi à Gemmenich au nordest de la province de Liège, à deux kilomètres environ de la frontière allemande et à un kilomètre à peine de la frontière hollandaise. Le territoire aurait encore été violé sur un troisième point, à Henri Chapelle, à égale distance ou à peu près de Gemmenich et de Dolhain. Trois colonnes allemandes auraient ainsi pénétré en Belgique. Celle qui aurait pénétré par Gemmenich a, diton, remonté vers Visé à environ 23 kilomètres de la frontière allemande. Environ cent cinquante autos allemands, chacun de 10 hommes, sont arrivés à l'improviste. Ils ont été reçus d'une façon vigoureuse. Dans la nuit de lundi à mardi, le génie belge avait fait sauter les ponts de Embourg (entre Hervé et Gemmenich) et celui de Nasproué, près de Dolhain, sur la ligne de la Vesdre. Mardi soir, on mandait de Liège que les Allemands se buttant aux ponts et ouvrages d'art détruits auraient été obligés de remonter vers le Nord. Ils auraient alors violé le territoire holanldais à Tilbourg et ont franchi la Meuse à Eyden. Le 10e corps d'armée se trouverait à Eysden; le 7e corps d'armée allemand, fort de 40, 000 nommes se trouverait à Verviers, et le 8e à un endroit dont nous n'avons pas su comprendre le nom. D'après un bruit qui court mais que nous n'accueillerons que sous les plus expresses réserves, Visé et Argenteau se^^j^ftr^fovfeu. Des particuliers auraient tire sur les Allemands. Ceux-ci, furieux, auraient cofcipletement décimé la population et mis le feu à Visé. 100,000 Allemands marchent vers Liège. Mardi après-midi, à 4 heures, on apprenait, au ministère, que les troupes allemandes continuent leur marche en avant. Elles se trouvent dans la région de Fléror. hors d'atteintes des forts. Les forts font cependant entendre leur voix pour empêcher les troupes allemandes de s'approcher. Il paraît évident que les Allemands veulent atteindre la Meuse et longer le fleuve. Ils devront forcément entrer dans le rayon de tir des forts. Une dépêche ultérieure confirme que ce sont les 7e et 10e corps allemands qui ont pénétré dans la province de Liège, au sud d'une ligne passant par Aix-la-Chapelle et Visé. Elles sont arrivées aux environs de Hervé, Pépinster, Remouchamps el été soumises au feu de certains de nos forts de la rive droite. On nous dit oue le château de M. Davignon, situé près de Spa, serait au pouvoir des Allemands. On dfit aussi que îa colonne AI entrée en Belgique par Dolh?. versé Verviers sans incident. L i - CiC *?u officier en parlementaire chez nos sole Au nom de l'intérêt que l'Allemagne1 portait, at-il dit, il venait demander la reddition de la place de'Liège . Il a été répondu que l'armée ne céderait que devant la force. L'officier a été reconduit ensuite vers les lignes ennemies. On mande de Liège -u'un officier allemand blessé et fait prisonnier, s'est montré stupéfait de la résistance que les Allemands éprouvaient en Belgique. On leur avait affirmé à Berlin qu'aucune résistance ne serait oposépe en Belgique. Un aviateur allemand survolait les troupes belges. Celles-ci ont immédiatement tiré sur l'aéroplane, qui a été atteint. L'aviateur est tombé et s'est tué. On signale qu'un officier de cavalerie de l'armée belge, menacé par deux soldats allemands, les a abattus à l'aide de son revolver d'ordonnance. Le premier prisonnier allemand fait par nos troupes est le capitaine Fortsner. Dans le Luxembourg D'Arlon, mardi soir: Les Allemands font des reconnaissances en automobiles sur les routes du Luxembourg belge et des aéroplanes survolent le pays. Détails rétrospectifs De Liège, mardi: Le génie a fait sauter lundi soir ie tunnel de Trois-Fonts, a GrandHalleux, sur la ligne de l'Amblève. Le fort de Boncelles a fait sauter, la nuit dernière, l'église et plusieurs maisons qui gênaient la ligne de tir. Le 12e régiment de ligne, qui était parti hier aprèsmidi à Tongres. est rentré cette nuit à Liège. Autour de tous les forts de la position fortifiée de Liège les baraquements ont été détruits. Un poste de télégraphie sans fil va être installé à la Citadelle. Il fonctionnera dans deux jours. Le lieutenant aviateur Massaux, qui est parti lundi de Bracchaet, après avoir survolé la frontière de l'est à 1,500 mètres depuis Maeseyck jusqu'à Visé, est venu atterrir à Landen. Vers 5 h. %, l'aviateur Crombez a fait une reconnaissance vers Pépinster et est venu atterrir, à l'aérodrome d'Ans. Un aviateur militaire qui a survolé la frontière allemande, lundi après-midi, a vu un gros de troupes qu'il estime à plus de 100,000 hommes massés en face du plateau de Hervé. On tient bon Les dernières nouvelles du pays de Hervé sont très bonnes. Les Belges tiennent bon et une dépêche Havas prétend même qu'ils auraient remporté de beaux succès, infligeant aux Allemands des pertes sérieuses. De notre côté, il y aurait aussi des blessés, voire même assez nombreux et qui auraient été évacués sur Bruxelles. L'ULTIMATUM ANGLAIS M. Asquith a fait mardi, à la Chambre des Communes, la déclaration suivante: « En conformité de la déclaration faite lundi par sir Edouard Grey, celui-ci envoya de bonne heure, ce matin, un télégramme à l'ambassadeur anglais à Berlin, disant que le Roi des Belges a fait appel au Roi George pour demander l'intervention diplomatique anglaise. Nous sommes également informés que le Roi des Belges a reçu une proposition de l'Allemagne assurant la neutralité et l'intégrité du territoire et des possessions beiges après la signature de la paix si la Belgique permettait le passage libre aux troupes allemandes à travers le pays et menaçant en cas de refus, de traiter la Belgique en ennemie. L'Allemagne donnait un délai de douze heures à la Belgique pour sa réponse. )> Nous croyons savoir que la Belgique a refusé catégoriquement d'accepter cette vio- îlagrante des traités. Le gouvernement anglais est obligé de protester auprès de i'Allemagne et de lui dem:vrenoncer 1 la demande qu'il a adiv --pectera la n toire belge. » Nous avons reçu ce matin de notre ministre à Bruxelles la réponse allemande au refus de la Belgique d'accepter la proposition de sa première note. L'Allemagne est décidée à recourir à la force pour traverser le territoire belge. Nous avons aussi reçu un télégramme du ministre belge des affaires étrangères annonçant que le territoire belge a été violé. Des informations ultérieures montrent que les forces allemandes à Gemenich avancent toujours à travers la Belgique. » Nous avons reçu aussi ce matin de l'ambassadeur d'Allemagne une communication officielle assurant oue l'Allemagne, même en cas de conflit armé avec la Belgique n'a pas l'intention d'annexer ce pays. (Rires ironiques.) » La déclaration allemande dit qu'elle est sincère, parce que l'Allemagne a promis solennellement à la Hollande de ne pas acquérir de territoire aux dépens de ce dernier pays. » La communication allemande nous assure que l'armée allemande était exposée à l'attaque de l'armée française à travers la Belgique et que, par conséquent, c'était pour l'Allemagne une question de vie ou de mort. » Je suis maintenant obligé d'ajouter, au nom du gouvernement britannique, que nous ne pouvons pas considérer cette communications comme satisfaisante. (Applaudissements.) Nous avons réitéré norte demande de la semaine dernière auprès du gouvernement allemand de nous donner la même asurance que la France concernant la neutralité du territoire belge. (Applaudissements.) » M. Asquith a annoncé ensuite que l'Angleterre a donné à l'Allemagne jusqu'à minuit pour donner les mêmes assurances que la France relativement à la neutralité de la Belgique. L'ambassade d'Allemagne a reçu copie de la note britannique, que M. Gorchan a reçue pour remettre à Berlin. SLr Edward Grey a demandé à M. Lichnowsky, ambassadeur d'Allemagne, de passer mercredi matin le voir au ForeignOffice. Si cela devenait nécessaire, les Etatsnis se chargeraient des affaires de l'ambassade d'Allemagne. L'entente franco-anglaise Voivi le texte de la réponse adressée par l'ambassadeur de France à sir Ed. Grey, à Londres, le 23 novembre 1912: (( Cher Sir Grey, )) Par votre lettre en date d'hier 22 novembre, vous m'avez rappelé que, dans les dernières années, les autorités militaires et navales de France et de Grande-Bretagne s'étaient consultées de temps en temps et qu'il avait toujours été entendu que ces consultations ne restreignaient pas la liberté pour chaque gouvernement de décider dans l'avenir s'ils se prêtaient l'un à l'autre le concours de leurs forces armées et que, de part et d'autre, ces consultations entre spécialistes n'étaient et ne devaient pas être considérées comme des engagements obli- tains cas et que, si l'un ou l'autre des deux gouvernements avait de graves raisons d'appréhender une attaque non provoquée de la part d'une tierce puissance, il deviendrait essentiel de savoir s'il pourrait compter sur l'assistance armée de l'autre. » Votre lettre répond à cette observation et je suis autorisé à vous déclarer que dans le cas ou un de nos deux gouvernements aurait un motif grave d'appréhender soit l'agression d'une tierce puissance, soit quelque événement menaçant pour la paix générale, ce gouvernement examinerait immédiatement avec l'autre si les deux gouvernements délibéreraient sur les mesures qu'ils seraient disposés à prendre en commun. Si ces mesures comportaient une action, les deux gouvernements prendraient aussitôt en considération les plans de leurs états-majors et décideraient alors de la suite qui devrait être donnée à ces plans. » L'Angleterre aldéelaré la guerre à l'Allemagne. VERS 7 HEUI DES AFFAIRES ETRANGERES POUR Y REMETTRE UNE DECLARATION DE GUERRE ET DEMANDER SES PASSEPORTS. Les opérations de guerre SUR TERRE i la frontière française Une compagnie allemande est signalée sur le territoire français, près de Marsla-Tour. Les Allemands fait prisonniers dans l'escarmouche près de Belfort ont été menés de Belfort à joncheref. Lors de l'inhumation du lieutenant allemand, un escadron du ne dragons français a rendu les honneurs. Un aéroplane allemand jette des bombes Sur Lunéville Pas de victimes Lunéville, 3 août. — Au moment où, par l'organe de M. de Schœn, l'Allemagne pariait d'un soidisant aéroplane qui aurait jeté des bombes sur Nuremberg, M. Malvy, ministre de l'intérieur, recevait, du sous-préfet de Lunéville, le télégramme suivant : Un aéroplane allemand a survollé Lunéville, un peu avant dix-huit heures, à une hauteur de 1,500 mètres environ. Il a laissé tomber sur la ville trois bombes qui ont fait une violente explosion, mais n'ont causé que des dégâts matériels. L'une est tombée dans une rue centrale, endommageant la chaussée. Une autre est tombée à dix mètres de la souspréfecture, détériorant une partie du toit d'un vaste hangar et en brisant toutes les vitres. La population, un peu inquiète, a repris tout son calme. i la frontière serbe Un régiment autrichien anéanti On mande de Salonique au Daily Telegraph à la date du 2: Les Autrichiens ont attaqué la frontière serbe au nord et à l'ouest, surtout à Peserewatz, Semendria, Belgrade, Sosnitza, Mokragoras. Les attaques ont été repoussées chaque fois et, jusqu'à une heure du matin, pas un pouce du territoire serbe | n'a été envahi. 1On mande de Nisch au Matin, 2 août: Ce matin trois régiments autrichiens appuyés par de l'artillerie lourde attaquèrent les Serbes près d'Imederevo, à 40 kilomètres de Belgrade. Ils furent repoussés avec de grosses pertes. D'autre part, appuyés par une flottille de 32 unités, les Autrichiens essayent sans succès depuis six jours de traverser la Save. La nouvelle de l'entrée en guerre 3# l'Allemagne a été saluée par lies troupes serbes de vivats enthousiastes en l'honneur de la Russie et la France. On annonce qu'un régiment hongrois a été anéanti en Serbie par l'explosion d'une mine. On mande de Rome au Jounal: Une dépêche de Romme au Messuggero assure que les Serbes prennent l'offensive c Autrichiens. Une dépêche de Vienne à Excelsior annonce que de sérieux combats-sorit engage la Drima. i la frontière russe De Berlin: Les troupes allemandes 'de la frontière, près de Lublinitz, se sont emparées de Czenstechau. Les Allemands ont pris également Bendzin et Kalisch. Ces trois villes se trouvent dans la Pologne russe, à peu de distance de la frontière allemande, Bendzin un peu au nord de la frtf . tière autrichienne, Czenstochau au n Bendzin et Kalisch au nord de Czentoch SUR MER Un vapeur français arrêté par deux croiseurs allemand her » et « Breslau », arrivés à Messine, venant de Tarente, auraient ordonné au vapeur « Général Chanzy », provenant de Marseille et allant à Zanzibar, de débarquer ses voyageurs et de lui fournir les vivres. Capture d'un bateau allemand Une dépêche de Calais à Excelsior annonce que la flottille de Calais s'est emparée d'un quatremâts aJLemajKÏ. Un croiseur allemand bombarde Bone Paris, mardi -, — 10 h. $ maîânl Ce gouverneur général de l'Algérie signale officiellement que ce matin, vers 4 heures, un croiseur à quatre cheminées, qu'on croit être le « Breslau », a tiré huit salves d'une soixantaine d'obus contre la ville de Bonne, tuant un homme, endommageant quelques immeubles, et a filé ensuite vers l'ouest, où il serait engagé^avec la flotte britannique. Bône est un port de l'Algérie situé à 156 kilomètres au nord-est de Constantine. La ville compte 36,000 habitants et est connue par ses minerais de fer. En Belgique Proclamation de Pétat de siège Albert, roi des Belges, A tous présenti et à venir Salut. Sur la proposition de notre Conseil des ministres, vu l'article 53 du décret-loi du 24 décembre 1811, Nous avons arrêté et arrêtons : l|l° L'état de siège est proclamé dans les provinces de Limbourg, Liège, Luxembourg et Namur qui, à dater de ce jour, constituent des postes militaires. 2° Les gouverneurs de nos positions"fortifiées sont revêtus du commandement en chef sur toutes les autorités civiles de leur ressort, ainsi qu'il est dit dans la circulaire du 11 janvier 1815. Ils régleront tout sans avoir égard à autre chose qu'à la sécurité de leur place et à l'ordre public. 3° Les tribunaux militaires ne se substitueront pas aux tribunaux civils, l'état de siège ne comportant pas nécessairement cette conséquence. 4° Les bourgmestres du ressort des postes militaires prendront toutes' les* mesures et ordonnances de police requises par le commandant militaire ou de son délégué. En cas de refus de leur part, le commandant militaire agira conformément à l'article 101 du susdit décret ainsi libellé : « Dans les places en état de siège, l'autorité dont les magistrats étaient revêtus pour le maintien de l'ordre et de la police passe tout entière au commandant d'armes qui l'exerce ou leur délègue telle partie qu'il juge convenable» Des drapeaux Le ministre de l'Intérieur a adressé à tous les gouverneurs de province le télégramme suivant :

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Cet article est une édition du titre Le progrès: journal des travailleurs appartenant à la catégorie Christendemocratische pers, parue à Mons du 1910 au 1937.

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