Le progrès: journal des travailleurs

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07 août 1914
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s.n. 1914, 07 Août. Le progrès: journal des travailleurs. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vh5cc0vs8p/
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?*• Amèz -219 mmafteaKumMm RIFS .yg-HP-RBPI 17*AOUT {9]j LE NUMERO.: 5 CENTIMES ABOHNEMEMTS Ün aa * , o . 9fr. 18,00 Six mok . . • • » 6.60 Trois mois. ff• » 3.B0 ^^—^ L'ETRANGER: Port en plus. AllA SEMAH*E: 15 CENTIMES. On s'obonne a tous les Bureaux tie Poste 'da Royaume. Journal Ouotidieii de FM^Bdissemeat de Mozis £A CONFLAGRATION EUROPÉENNE VENDREDI 7 AOÜT 1914 ADMINISTRATION El] -REDACÏ1QN int du Pare, fcg, HON» ANNONCES h* petite ligne, * £ fir*0*20 Reclame • ajjr • ^" • »0.80 Chronique ër .. « * *»1*00 ON TRAITE A FORFAIT Les annonces sont recues an Bureau Bg journal* TELEPHONE117 G L'HÉEtOISI Lache attentat eontr BEL e e general EN ECHEC E Leman HUIS LES GAS! ■pBB No$ fecteurs trouveront, plus loin, d'abondaats détails sur les operations militajres de mercredi et de la nuit de mercredi è jeudi. Certes, il est dur pour un petit peuple qui depuis 80 aas a enfoetenu avec ses puissants voisins des rapports de la plus franche cordialifé 4$4^tiira£iroa&r Ie feu de ceuxlè n^ne q*i sont veaus chercher chez nous. Ie pafri dont leur propre patrie était a vare. Il est dur de voir notre belle et fiere jeunesse qui ne demandait qu'a poursuivre sa vie laborieuse au sein de la paix, s engager dans une lutte f raticide a laquelle elle va cependant d'un coeur léger parce qu'un peuple qui n'a ni la notion de Üiofflyneur, ni la notion de la reconnaissance, ni la notion du droit, lui fait de se battre Ie plus sacré des devoirs. Il est dur de voir nos Jils, nos frères, les'pmtecteurs de nos foyers courir et faire coarir aux leurs les risq-ues ërlroyables de la guerre. Mais devant la belle resistance que ces ffers soldats opposent depuis trois jours è l'envahisseur, devant 1$$ traits d'héroïsme dont cette page sanglante de notre histoire est to$$J?ajte; devant e-Qföi te petit David beige tenant cranement en échec Ie Goliath germanique, un autre sentiment sijrgit dans notre §me, celui de la fierté et de l'orgueil national. Notre tache füt-elle dès a présent finie dans la grajade lutte qui commence, les événements ont dès a présent donné raison a M. de Broqueville: les Belges sortiront grandis de ce formidable conflit. Au cours de la journée de mercredi et de la dernière nuit notamment, nos soldats se sont comportés en héros. Ils sont d'ailleHirs conduits a la bataille par un homme dont la science militaire inspire plus tygela peur k l'ennemi: la lacheté. La position fortifiée de Liége tient admirablement; Ie general Leman s'y comporte en grand capitaine, dès a présent il apparaït comme une des plus pures gloires de notoecftère Belgique. Et devant ce petitipeuple qui résiste, devant eet homme qtti humilie cruèilement Ie colosse présomptueux, les Allemands estiment que Cë n'est pas assez de toutes les ruses de guerre, fis" ont recours a l'assassinat. L'Histoire jugera. Mais mesurant la valeur du general Lemon au prix qu'en accuse la lacheté allemande, nous ne nous en sentons que plus forts et que mieux en forme pour faire Jusqu'au boutnotre devoir. Eyidemment, beaucoup de questions surgissent dans les esprits, on voudrait saypir ce Fm'sons un moment Ie sacrifice de cette curiosité et qu'on n'attende en tous cas ffas- de nos que nous la satisfassions. Nous renseignons et nous continuerons a renseigner nos lecteurs sur les faits accomplis. Mais pour ce qui concerne l'avenir, ppur ce qjij concerne nosmouve-ments de troupes ei, éventuellement, les mouvemente de troupes de nos allies, on comprendra que nous nous taisions. Corijjnuons a mettre notre confiance en nous mêmes, en nos «amis, en Dieu et que de nos ames ne parte qu'un cri vers ceux qui se battent furieusement, héroïquement la-bas: Hardis les gas! La patete vous admire. Elle est fiere de vous et, en ce moment, nous n'hésitons pas a Ie dire, Ie monde en tier a les yeux sur vous. On s'attend, pour cette nuit, a 1'attaque du secteur S.-E. par le io° corps allemand. 6 aoüt, 1 heure du matin. La bataille a repris auteur de Liége, cette fois dans le secteur S.-E. Disons tout d'iabord que la d'éroute du 7e corps allemand, dlans la journée die mercredi est réelle, mais quelle n'a pas été aussi loin qu'on le disait. La onizème brigade, dans sa eontre-attiaque, a poursuivi les Prussiens, qapas. son che| s'est yi* oblige de l'arrêter au moment ou elle allait sortir du champ d'action des forts. De nombreux soldats allemands, blessés de fa?on plus ou njoins légere, se sont réfugiés en teritoire hollandais. On -estime ai 8,000 le nombre de ceux qui sont restés sur' le terrain, et beaucoup ont été faits prisonniers. Nos pertes sont relativement minimes. Nous aurions pris sept canons. Le 10° corps allemand attaque le secteur S. E. Le ioe corps a execute cette nuit l'attaque du secteur N.-E. et Ta même étendue vers le sud et Touest, puisquie, outre les forts de Chaudfontaine et df'Embourg, celui de Bonoelles et même celui de FJémalle, de, 1'autre cöté de La Meuse, sont attaques -ce diernier par 1'artillerie seulement, en po don sur Ja.rive droite ;. ._.. . , ..,,■• {,U Nos .croupes sont tavonsées par un beau claïr de luné; les projeateurs donnent tres bien aussi. Le ioe corps allemand avait execute une longue marche et les hommes étaient fatigues en allant au feu, ce qui a nui a l'énergie êe leur action. H^est vrai que la plupart des troupes belges devaient ressentir aussi les fatigues d"une journée- de lutte. On a tout espoir de repousser Ia nouvelle attaque^ comme on a repoussé les autres. On signalait tantöt un Zeppelin s'avancant vers la place. , Dans la population Mégeoise, t'enthousiasme est indlescriptible. L'invasion Des pointes de cavalerie allemande sont sigmalées dans toute la region noré du Luxembourg, jusqu'a Bastogne. Elles se sont avancées jö^qu'a Marche, oü lies uhlans ont été repousses par Jes gendarmes, et poursuivis jusqu*a Jemelle. Cinq uhlans se sont présentés devant Huy, oü ils ont été repus a coups de fusil par les gardes civiques qui d'éfendaient le pont. Un a été tué; deux ont été faits prisonniers, dont un était biessé; les deux autres ont tourné bride. On signale, de même, le passage de caveators allemands au nond, dans la province de Limbourg. Ecrasemesiffde troupes allemandes Liége, Ie 6. — On sait que les zones dependant des forts sont minées. Des troupes allemandes appartenant au dixième corps, renforcé actuellement par de la cavalerie, ont traverse ces zones. Celles-ci explosèrent et des bataillons entiers furent anéantis. Un millier de blessés allemands ont été ramassés a la suite de ce fait de guerre. Ce ne fut pas le seul evenement de la nuit. Lache attentat Le bruit a couru a Bruxelles que Liége avait été bombarde. Ce matin a 11 heures on annonce au ministère de la guerre que ce bruit est inexact et que pas un allemand en armes ne se trouve en ce moment a Liége. Voici Ie fait qui probablement a donné naissance è cette rumeur. Une première patrouille de uhlans avait réussi è s'introduire dans l'intervalle des forts. Nos soldats avaient réussi a les désarmer et 8 les faire prisonniers . Mais une seconde patrouille de uhlans survint qui, celle-la, réussit h s'introduire Nos soldats sont magniföques d'entrain stff comprenait pas qu'on s'entêtat a ne pas lais K. —,^u^ „MA«««-,. ^pacö ia -uieöirucnon au runnel, plusieurs velles, ovationne les soldats qui passent, dis- locomotives du dépöf beige Vie Welkenraedt cute Mais il n ya aucune fébrilité. On est sür \ Dolhain et la ont été successivement mises de soi et I on a confiance en nos braves sol- en marche — a grande vitessedans Ia dats, qui font leur devoir aux forts.! direction db l'obstade förmé par Je tunnel. En assurant Ie respect de notre neutralité et de notre indépendance, vous conquérez ce que, avec vos goüts simples de bons Belges paisibles, vous n'aviez jamais ambitionné: La Gloiret André des Honnbllbs. ♦ Hes Héros Mföporedi 5 heures. On vient de recevoir au ministère de la guerre des nouvelles de Liége. Elles of f rent un intérêt tragi que. La lutte a été acharnée toute la journée, mais actuellement la situation est favorable pour nous. Les forts ont repoussé victorieusement toutes les attaques allemande®. Tout ce qui avait pu dépasser les intervalles a été rejeté au dehors par une contre attaque héroïque d'une brigade mixte qui s'est réellement couverte de gloire. Aucun Allemand ayant passé les initervalles n© les a repasses. Ils sont tous marts. Un soldat du 14° die ligne s'est élancé seul dans les rangs ennemis qua poursuivaient ses camarades, a tué 4 Allemands. C'est un nommé Denioulin, du 14e de ligne. Les Allemiancfe se sont conduiiS d'une facon ignoble hier a Visé. Ils ont fusillé beaucóüip de civiis et brülé ik ville. 1 out" ceia paröe que notre baitaillon d'infanterie avait empêché Ie passage de la Meuse et forcé les Allemands a passer en terriioire hollandais. Des regiments die cavalerie allemands qui se sont trouvés sur la rive gauche ont été tres entamés par Ie tir du fort de Liers. Les projectiles allemands ne peuvent rien contre nos coupoles ni contre nos cuirasements. Ce qui Ie prouive, c'est que Ie fort d'Evegnée a été en pleine bataille toute la journée; il est indemne. Pas un Beige tué dans Ie fort. Un esaadlron du 2e lanciers a chargé a lui tout seal six escadirons allemands. Les aeroplanes belges sont infiniment supérieurs aux aeroplanes allemands. Aucun d'eux n'a encore eu df'accidient tandüs qu:un allemand est tombe prés d'Argehteau et qu'ils ont descendius eux-mêmes un de j-eurs propres aeroplanes. Mercredi, 8 heures soir. L'état-major de l'armée beige communique les ifcnseignements officiels que voici sur ]es faits qui se sont passés mercredii autour de Liége: « Les Allemands ont attaoué la position I de Liége entre la Meuse et la Vesdlre; ils onti été complètement battus par .les Belges. Tout ;Ie VIP corps allemand a été engage. Les Belges leur ont infligé une sévène défaite ; après une contre-attaque et les ont jetés en , tenritoire hollandais. Le VIP corps de l'armée allemnde, qui ;comprend 40,000 hommes, a attaque mercfèÉ matin Ia position de Liége entrë la Vesdine et Ia Meuse. Notre armee de campagne s'est portee a sa rencontre, a résisté a Taf fort des Prusiens puis 0 mené une contreattaque quiiftit couronpée de succes. Les AfiSnands durent lacher pied. Les nötres commencèrent alors ha poursuite, rejetant les Allemands vers le Noncf. Vers cinq heures, plus un seul soldat allemand n'était visiblie. Nos braves soldats ont fait des prodEges de bravoure. Un seul escadron de lanciers a complètement détruit sax escadrons de uhlans. Les Allemande ont subi de tres grandes pertes. Plus de huit cents des leurs blessés ont été relevés par nos services d'ambulance. La' Bataille Les Belges s'emparent de 7 canons allemands jÊ&&5 aoüt, 9 h. soir. Le general Leman a été complètement victorieux k Liége, aujourd'hui. Pas une attaque allemande n'a réussi: toutes. ont été victorieusenient repoussées. Nos .troupes ont été admirables. Elles oitijtóvré, non pas des combats de forteces^. mais une veritable bataille die rase campagne. Elles ont superbement manoeuvre et ont i montré une endurance extraordinaire étant l donné qu'elles combattaient sur un front tres étendlu, que ce front était attaque partout avec yigueur, et qu'il fallait suppleer par | l'activité a 1 'insuffisaince numénique. En somme, le 7e corps akemand1 , qui comprenait 40,000 homimes, a été complètement repoussé dans son attaque bruscfuée -dü sècteur VesdreMeuse (plateau de Herve). Il a été refoulé par la oontre-attaquie jusqu'aiudela de sa position de depart. tat-Major et voulut tuer le general ■tian, gouverneur de la position fortiMde Liége. Elle n'y réussit heureuse- pas. Cependant, Ie commandant Marchand, >rofesseur a l'école militaire a été tué. Une autre dépêche, que nous reproduiÈ»ons sous réserve, assure que les uhl'ans étaient demises en Angla^fe. Us auraient été tués. Quant au gouverneur il est saln et sauf . m A BRUXELLES A Bruxelles oü la [fausse nouvelle du bombardement de Liége avait causé un vif iraoi, le calme règne è présent. L 'attaque odieuse dirigée contre le géné- fal Leman fait mieux apprécier encore c? p;md capitaine dont un confrère disait hier u'a lui seul il valait toute une division d'ar- n Les Allemands se rendent comptent qu'ils nt affaire la a un chef de première valeur. Ils ont voulu traitreusement le faire dispaespérant sans doute faire tomber avec i^rsgé ïitrroïci'iïe dé tou(£ üoI^ hituCc. _ÏSs tentatives crimineltes des uhlans ont 'yorté. I Malheureusement, le courageux commandant Marchand, professeur è l'école miliüre, a été tué au cours de l'attaque. Il est lort en brave, au champ de l'honneur. La puvelle de sa mort a produit a Bruxelles une we sensation. y'ittique a repris L'attaque a repris contre Liége. Les Irts resistent et l'on espère le -succes. L'armée beige et la presse frangaise Paris, le 6. — La presse frangaise tout oitière publie des articles enthousiastes au 5?jet de la merveilleuse conduite de nos aldats. On rend pleinement justice au coura- magnifique des troupes et h la valeur c-ssersée dsTis- les iïiönumer4s putif&è.^ Üé qu'il y a de ptaé extraordinaue dians cette ville assiégée, èAést d'entendre panter, e'est de voir cwbufèr les brakes habitants, parfaitement a l'aise. Pas d'émoi, pas de oradnte. Parfois, on entend au loin fe canon. On n««r'eMpaye pas et, gaiemejtf, um. passant en interpeUe un autre, disant:

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