Le progrès: journal des travailleurs

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29 juillet 1914
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s.n. 1914, 29 Juillet. Le progrès: journal des travailleurs. Accès à 10 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/183416tn16/
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MERCREDI 29 JUILLET 1914 Vm4ÀNNRR 210 MERCREDI 29 JUILLET 1914 LE NUMERO: 5 CENTIMES ANNONCES Ocas • » • • * fr. 12,00 Six mois • » •. • » 6.60 Trois moi* » v r- > 3.50 A L'ETRANGER: Port en plut, A LA SEMAINE: 15 CENTIMES —DO- On s'âbonnë i tous les Bureaux Be Posh iu Royaume* LE PROGRES Journal Quotidien de l'Arrondissement de Mons ADMINISTRATION ET REDACTJÛN Eue du Para, $2, NON* ANNONCES fr. 0.20 0.60 1.00 La petite ligne» Réclame . . , Chronique x>~ ON TRAITE A F0RFAIT3 tes annonces sont reçues eu Bnrejim iournsh TELEPHONEII? Les premieres hostilités Partout encore on s'emploie àlmaintenir la Paix en Europe Li SITUATION A l'heure où nous écrivons, trois dépêches nous annoncent le commencement des hostilités. Soit directement, soit indirectement, elles émanent toutes de Vienne. La première, à la vérité, ne fait allusion qu'à une escarmouche survenue près de Temeskubin. La seconde est à la fois beaucoup plus vague et beaucoup plus grave. Elle a été adressée de Vienne à un journal allemand que le Daily Mail, — où nous la retrouvons dans une forme confuse, — ne cite d'ailleurs pas. D'après cette seconde dépêche, une armée autrichienne aurait pénétré en Serbie par la frontière Ouest, chassant les troupes serbes. Deux vapeurs serbes auraient été capturés sur le Danube. Enfin, la troisième dépêche, beaucoup plus précise, est envoyée de Vienne au Lokal Anzeiger. Il est même assez vraisemblable que c'est à cette dépêche que le Daily Mail a voulu faire allusion. Le Lokal Anzeiger annonce que les troupes autrichiennes ont franchi la frontière, et, en marchant sur Mitrovitza, atteint le point désigné par le plan d'opérations. Partout les Serbes ont été repoussés. Comme nous le disons d'autre part, la légation d'Autriche à Bruxelles déclare n'avoir pas reçu jusqu'ici confirmation de cette nouvelle. Nous ne demanderions pas mieux que d© ne pas y croire. Mais il faut bien convenir qu'il est peu probable que, coup sur coup, trois dépêches nous aient appris le commencement des hostilités et qu'elles ne comporteraient cependant pas un mot de vrai. On est d'autant plus porté à croire à la atîons o11^ Hpjjx ' autres les avaient précédées en les faisant prévoir. Comme les autres, ces informations, que nous publions d'ailleurs plus loin, émanaient de Vienne. Elles nous apprenaient que le gouvernement austro-hongrois considérait ne pouvoir plus reculer sous aucune condition et qu'une action militaire serait exercée contre la Serbie dès mardi matin. Il semble donc bien acquis, en dépit du peu de précision des dépêches prises séparément, que les hostilités sont ouvertes. Dès lors, comment apparaît la situation européenne? Il est évident que toute l'attention se concentre sur Saint-Pétersbourg et certaines dépêches vont même jusqu'à dire que des démarches seraient tentées auprès du gouvernement du Tzar pour en obtenir que le conflit se confine à l'Autriche et à la Serbie. Quoi qu'il en soit, il semble peu probable que la Russie consente à s'abstenir. Alors s'impose à l'esprit la déclaration de sir Edward Grey aux Communes — déclaration qui est conforme hélas à la logique des faits — « à partir du moment où la question cesse de se confiner à l'Autriche et à la Serbie elle englobe toutes les puissances et ne peut manquer de se terminer par la plus grande des catastrophes que l'Europe ait jamais yues. » Nous voudrions croire que le pessimisme du ministre anglais est outré et que la diplomatie n'est pas au bout de ses ressources. JSfotre devoir est cependant de ne rien dissimuler de la gravité des événements, car s'il importe de ne pas s'alarmer prématurément, il importe aussi que chacun puisse éventuellement hausser son âme à la hauteur des circonstances nouvelles. Le crime de Serajévo devait être puni et il était juste que l'Autriche exigeât une réparation. Elle a eu le tort cependant de ne pas croire la Serbie suffisammenf humiliée, ou tout au moins de ne pas accepter sa réponse comme une base de discussion. Les réserves timides que la Serbie consentait d'ailleurs à soumettre à l'arbi- trage témoignaient du souci bien compréhensible de conserver sa souveraineté et de ne punir qu'à bon escient. En passant outre à la note serbe, l'Autriche donne l'impression de vouloir bien plus une guerre de conquête qu'une réparation d'ailleurs nécessaire Et cette guerre de conquête elle s'y engage sans mesurer, semble-t-il, les responsabilités de celui qui déchaînerait sous quel prétexte que ce soit, la grande conflagration tant redoutée. Nous le déplorons. Mais en dépit de la gravité du moment, envisageant d'ailleurs avec calme le cataclysme possible, nous ne fermons pas nos cœurs à l'espérance et nous nous plaisons à croire que ce n'est pas en vain que tant de concours généreux s'exercent en faveur de la paix. Et puis quand tout est humainement perdu, il reste la prière ; pour les peuples l'heure est venue de prier. André des Honnelles. L'affaire Wilmart Les condamnations Le procès Wilmart s'est terminé ce matin, devant une foule considérable. Le tribunal estime établie La prévention de contrefaçon d'obligation, d'actions et de coupons d'obligations et d'actions et la prévention d'émission de ces titres falsifiés à charge de Wilmart et de Rasquin. Il estime que la contrefaçon de ces titres n'est pas établie à charge des autres prévenus^ ne relève contre eux que la prévention d'émission de fausses obligations. Les préventions de faux en écriture et dans les bilans et d'usage de faux sont établis à charge de Wilmart et de Rasquin. En conséquence sont condamnés: Wilmart, pour contrefaçon et émission de faux titres à 5 ans de prison et 2,000 francs d'amende; pour faux et usage de faux à 5 ans et 2,000 francs: Rasquin pour contrefaçon et émission à 4 ans et 2,000 francs; pour faux et usage de faux à 3 ans et 2,000 \s. nt en outre condamne Waechter à 4 ans et 2,000 francs;' Dethier à 3 ans et 500 francs. Vanhentenreyck à 3 ans et 500 francs. Demaret à 3 ans et 26 francs., Ithier à 3 ans et 26 francs. Le tribunal prononce la confiscation des titres. Il répartit entre les divers prévenus, non solidairement, la condamnation aux frais qui sont très élevés. Wilmart à lui seul est condamné à la moitié. M. Foliien, substitut, demande l'arrestation immédiate. Après plaidoirie, le tribunal refuse. Tous les prévenus iront en appel. LES TROUBLES D'IRLANDE Londres, 28. — Voici de nouveaux détails sur ce grave incident. Dans la matinée de dimanche, un navire chargé d'armes avait accosté à Howth, à 10 milles de Dublin. Les volontaires s'assemblèrent sur le quai, et prirent possession des armes, malgré les efforts de la police et des gardescôtes pour les empêcher. Les autorités de Dublin furent aussitôt prévenues, et soixante constables de la police métropolitaine furent envoyés sur les lieux, ainsi qule second bataillon des King's Scotsh Bo -ioren. La troupe rencontra les volontaire qui regagnaient Dublin et, leur barrant la route, se mit en devoir de les désarmer. Aj cours de la bagarre, les volontaires tirèrent 4eux ou trois coups de revolvers et se défendirent à coups de crosse de fusil. Des deux côtés il y eut des blessés. La plupart des volontaires regagnèrent Dublin à travers champs. A leur rentrée en ville, les troupes furent l'objet de démonstrations hostiles. On leur jeta des pierres, on criait « Vive le home rule ! * et on poussait Jes vivats en l'honneur de M. Redmoni. Yialgrédes sommations réitérées, les démonstrations hostiles ne firent qu'augmenter. Une /ingtaiue ûç soldats reçurent alors l'ordre d'exécuter une salve. Quatre personnes tombèrent mortellement blessées. D'autres personnes de la foule furent frappées à coups de oaïonnette Le payé était couvert de sang, Une escouade de la police de Dublin a refusé, malgré l'ordre de son chef, d'attaquer es volontaires. Plusieurs policemen ont été suspendus de leurs fonctions dans la soirée. Le bateau arrivé à Howt était chargé d'environ 1,200 fusils et de nombreuses muniions. Dans h spjrée, on rencontrait dans es rues de Dublin des hpmmes poitant des (utils. Il y a en fout cinq morts, quatre persenn « Jont on attend le décès d'un moment 'autre, trente blessés sérieusement et \tti autres personnes en traitement à l'hôpital, p armi les blessés, il y a sept femmes. Cartes roses: participation au cours et frais de séjour: 12 francs. Ces cartes donnent d-it- à la brochure contenant les résumés de. cours. Les conditions de séjour ne pourront pas être n^iifiées pour les membres qui n'arrivenaie;^ que le vendredi matin ou qui partiraient (vant la clôture de la semaine. Les personnes désireuses de s'inscrire pour la sen;vine de Fayt, sont priées de donner leur i\».n sans retard à M. l'abbé Parot, à La Lo -/ière. Billet Bruxellois 4|LA GUERRE (Correspondance particulière du Progrès.) Bruxelles, Je 28 juillet. feminï On a beau avoir souvent parlé de la guerre depuis cinq ou six ans, lors d'Agadir et aux plus mauvais jours des événements des Balkans, jamais le spectre ne nous est apparu aussi menaçant que depuis vendredi. L'aetK-té du Secrétariat général des U.P.F. étlennes de Belgique en 1913 rétariat Général des Unions Prolelles Féminines Chrétiennes de Beldccord avec le Secrétariat Généraldes L P. a G and a pour but d'aider à lacréât v., à l'organisation et au développenientjiu mouvement syndical féminin. Ilaussi à mettre en relation les diverses i>ns professionnelles fémininesdu p lys, afin de leur permettre d'unifier etd'inti ^sitier leur action. i un aperçu de l'activité du secréta1 cours de sa première année d'existence ^.octobre 1912-1913). I .'office de documentation &t d'enquêtes comr. end tous les renseignements et docuayant trait aux questions sociales féinini.'es. - biiiothèque, à la disposition des coridants de secrétariat, réunit les princiouvrages et les brochures parues sur -'Stion féminine. journaux syndicaux et organes profes, de Belgique et de l'étranger sont mes et classés par ses soins. s de 3000 fiches indiquent les renseijnts contenus dans les articles de jourlivres et brochures, réunis par l'office, dossiers renferment des statuts, règle>, cartes de membres, informations con1 t les diverses institutions sociales pour ;es. En outre, chaque syndicat groupant femmes est représenté par un dossier culier qui renseigne sur son mode d'ortien, ses institutions annexes, son acti- Que sera demain? C'est la question qu'on entend ici du matin au soir, au Palais comme sur les plates-formes de tramway, dans les bureaux d'agents de change comme devant l'étal des bouchers. Cette question il i se trouve naturellement des gens pour la résoudre sans la moindre hésitation. Et o rencontre partout aussi ces péroreurs très sûrs d'euxmêmes, pour qui le Foreign Office, la Ballplatz, la Consulta et le Quai d'Orsay n'ont pas le moindre secret. En cinq secs, ils vous dévoilent les arcanes de toute la situation européenne et vous établissent la succession des événements qui vont inévitablement s'enchaîner. Peut-être ces augures avaient-ils compté appliquer leur science à quelque petite combinaison financière d'achat ou de vente. Ils auront été détrompés car la Bourse est restée fermée tout comme les grandes Bourses de Londres, de Paris, de Berlin. Et voilà la Bourse moderne devenue l'antithèse du temple de Janus que les Romains n'ouvraient qu'en temps de guerre! Ce qui est intéressant à constater, c'est que si on se préoccupe de ce que demain nous réserve, il n'y a cependant pas de panique. Mieux qu'à d'autres alertes, on se sent protégé et c'est pourquoi on envisage sans affolement le jour où on serait obligé de se défendre. Ce sentiment de sécurité est certes dû à la réorganisation militaire et on peut dire que oelle-ci nous a valu même en temps de paix des résultats précieux puisqu'elle nous a épargné une nervosité qui coûte facilement très cher à une nation. A ce calme de la foule répond la confiance des chefs qui n'épargnent rien pour que les pires événements nous trouvent prêts. orogramme de revendications, etc. deuxième service organisé par le at est le service de renseignement*. se sur le premier. les documents, sauf les dossiers par-^ition 3 au local même, ou bien leur 'iniques à domicile. e service est également chargé de réponIrc aux demandes de statuts modèles, programmes de cours professionnels, élabora1 de règlements, etc. Le Secrétariat cette année a répondu à I 312 demandes de renseignements, et a reçu 1 olus de 200 visites de personnes désireuses j de se documenter sur le mouvement social et I syndical des femmes. III. Le service de propagande est chargé principalement d'activer le mouvement j syndical féminn dans le pays en organisant \ des conférences, des réunion, en collaborant I aux journaux professionnels et syndicaux, i îtc. onférences ont été do-nnée cette année; ! 10 réunions de délégués de syndicats fémiî nins du pays ont eu lieu au secrétariat; 9 cercles d'études sont dirigés par les déléguées du secrétariat. Des résultats consolants sont venus compenser ces efforts : 27 syndicats féminins nouveaux se sont ormes comptant 3000 membres lesquels versent régulièrement une cotisation minimale de 0,15 fr. par semaine. A l'initiativeencore du secrétariat, les syndicats flamands et wallons des travailleuses de l'aiguille se sont réunis en une fédé-ation- dont le siège est à Anvers, et qui groupe 1500 ouvrières. Une seconde fédération, celle des piqueu'es' des gants, est née elle aussi cette année :t réunit acutellement 1800 membres. •» *

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Cet article est une édition du titre Le progrès: journal des travailleurs appartenant à la catégorie Christendemocratische pers, parue à Mons du 1910 au 1937.

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