Le progrès: journal des travailleurs

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s.n. 1914, 03 Août. Le progrès: journal des travailleurs. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h707w6812h/
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LUNDI 3 AOUT 1914 V* ANfrèa — 215 LUNDI 3 AOUT i LE NUMERO: 5 CENTIMES --OCABONNEMENTS On an • . « • . fr. 12,00 Six mois . . . • » 6.50 Trois mois. . . . » 3.50 A L'ETRANGER: Port en plus. A LA SEMAINE: 15 CENTIMES. On s'abonne à tous les Bureaux de Poste 'du Royaume. LE PROGRES Journal Quotidien de i'Arrondissement de Mons ADMINISTRATION ET REDACTION flue tfK Pwci, S&r«ON» ANNONCES La petite-lîgno» . , fr. öJW Réclame ••..*,» 0.6C Chronique ....> f.OC ■_$< ON TRAITE A FORFAIT Les annoncée stont reçues au Bureau r&u journal. TELEPHONE907 3C_~3E5 LE CONFLITEUROPÉEN ELLE OCCUPE ,}LE GRAND-DUCHÉ A la légation d'Allemagne, à Bruxelles, on dément toutefois toujours Un particulier d'Ymuiden (Hollande) ayant à domicile une installation de télégraphie sans fij a saisi par hasard un marconigramme (de la RftlflPrlflft PÉfiiâtfiraii'f ! lema&netélégraphie a tous les vapeurs allewitji umaw ■ «*«7 «*>»«*■ «■*, mandstenantiamerdeserendre avec la plus grande rapidité au port neutre le plus proche. » On annonce que la gare frontière du Grand-Duché, TroisVierges, est occupée par des soldats allemands La Guerre Sous cette réserve que la légation d'Allemagne à Bruxelles le dément catégoriquement, c'est la guerre: la guerre de l'Allemagne avec la Russie, aujourd'hui, la guerre vraisemblablement avec la France demain. Nous en avons la conviction, si gravé qu'elle soit, cette nouvelle trouvera l'opinion belge bien préparée. On s'est affolé un peu il y a quelques jour à la vue des préparatifs de défense. Nos compatriotes comprennent aujourd'hui que c'est, dans ces préparatifs mêmes, qu'ils doivent trouver les meilleures garanties de sécurité, et à présent que l'inévitable arrive il ne surprend plus personne. Chacun l'attendait, chacun l'envisage avec calme et assurance parce que l'armée et le pratriotisme belges sont à la hauteur de toutes les éventualités. Militairement et moralement nous sommes prêts. Dans les conjonctures actuelles, à notre point de vue, tout est donc pour le mieux. Une autre information qui pourrait nous impressionner et qui, comme la première est d'ailleurs démentie par la légation allemande, c'est l'occupation du Grand Duché. A la réflexion, cependant cet événement est susceptible d'interprétations qui ne doivent pas laisser de nous rassurer. Pour pénétrer en France, l'Allemagne a cherché une voie, il semble qu'elle ait abandonné l'idée de choisir la Belgique. Il se peut donc que loin de nous plonger dans l'inquiétude, l'occupation du Luxembourg puisse nous rassurer. N'avons-nous pas d'ailleurs l'assurance, donnée à un confrère par le ministre plénipotentiaire d'Allemagne à Bruxelles, que notre neutralité sera respectée? De plus l'intérêt des belligérants parait bien s'accorder ici avec l'obligation morale pour chacun d'eux d'observer les traités. Nos frontières sont bien défendues; notre armée est résolue à en assurer l'inviolabilité. Ne serait-ce pas dès lors un mauvais calcul que d'envisager un choc mutile? Nous avons donc les meilleures raisons de penser que nos braves soldats n'auront pas à livrer de batailles. Pour le surplus, conservons au sein de l'Europe troublée cette sérénité qui contribuera à nous faire respecter et nous vaudra d'envisager avec plus de sangfroid et partant avec plus de lucidité d'esprit les éventualités de demain. Dans la vie des peuples comme dans la vie des familles et des individus il y a des heures plus graves les unes que les autres. La science de la vie consiste à les envisager toutes en pleine possession de son courage. L'heure qui vient de sonner est grave pour la Belgique comme pour tous les pays- d'Europe. EUe ne nous trouvera pas défaillants,pusillanimes, mais forts et décidés à n'écouter; que la voix de la raison et dudevoir,André des Honnbllbs. Comme nous le disions hier, dans notre seconde édition, en annonçant la confirmation de l'ultimatum allemand, le remaniement du ministère Viviani et la mobilisation en France, il n'était plus possible d'espérer qu'on évitât la guerre. Les nouvelles décisives sont arrivées dans la nuit. La mobilisation générale est décrétée en France et en Allemagne. Les ambassadeurs de France et d'Allemagne auraient quitté respectivement Berlin et Paris. Enfin, l'Allemagne aurait déclaré la guerre à la Russie et occuperait le GrandDuché de Luxembourg. Comme on le voit, nous ne donnons pas ces dernières nouvelles comme absolument certaines, parce que, d'abord,: les communications étant coupées avec la France et l'Allemagne, il faut s'attendre dès à pérsent à beaucoup de flottement dans l'information; oarce que, ensuite, la légation d'Allemagne à Bruxelles dément de la façon la plus formelle et la (\fc\ç\ration de fUPrre pi la uw.Tni«>%g /Jû 1q neutralité grand-ducale. Nous devons à la vérité de dire, cependant, que ces nouvelles ne semblent hélas que trop certaines. Nous publions donc, dans leur concision tragique les dépêches relatives à ces formidables événements; La déclaration de guerre De Saint-Pétersbourg via Calais, samedi 1eraoût, 10 h. 28 du soir, officiel: « L'ambassadeur d'Allemagne, au nom de son gouvernement, a remis au ministre des affaires étrangères, à 7 h. 30 du soir, une déclaration de guerre. » La mobilisation française De Paris, samedi, 5 h. 20 soir (reçu à Bruxelles à 11 h. y2soir). — Officiel): « On a apposé les affiches décrétant la mobilisation générale, dont le premier jour commence le 2 août, à minuit 1, pour expirer à 23 h. 59. » La mobilisation allemande Une dépêche de Berlin datée de 5 h. du j soir, mais parvenue très tard dans la i nuit, annonce que l'Empereur a décrété i la mobilisation de toutes les forces aile ' mandes. Une dépêche de Paris que nous ne pouvons confirmer annonce que le délai de l'ultimatum allemand a été prolongé, de commun accord,, de 48 heures. La réponse doit être donnée lundi à midi. On dit d'autre part d'un nouvel ultimatum de ne pas mobiliser aurait été adressé par l'Allemagne à la France et que la France aurait répondu en mobilisant. *** Notons toutefois cette dépêche datée du 2 et émanant de Londres, mais qui peut, vu les retards des transmissions, l'aire allusion à une situation antérieure aux récents événements. Malgré la mobilisation en France et en Allemagne, les conversation poursuivent partout, notamment a\ Russie et l'Autriche et entre l'Alh pagne et la France. M. de Schoen est resté pendant un quart d'heure en conversation avec. M. Viviani. L'ambassadeur d'Allemagn quitterait Paris De Paris, samedi soir: « L'ambassadeur d'Allemagne a annoncé (peut-être pas officiellement), qu'il quittera ce soir Paris. s'y D'après Le Patriote, M. de Schoen, ambassadeur d'Allemagne à Paris, se rendant à Berlin, seraii passé à Ver dans la nuit de vendredi à samedi, serait arrêté une demi-heure. L'ambassadeur de France aurait quitté Berlin L'ambassadeur de France et tout le personnel de l'ambassade françaisiv ont quitté Berlin samedi soir. (Sous réser- Le démenti Allemand A 11 heures, la légation de l'empire allemand a fait, aux journaux de Bruxelles un communiqué téléphonique que voici : (( La légation .allemande dément de la manière la plus formelle la nouvelle qu'une déclaration de guerre aurait été faite'par l'Allemagne à la Russie et à fortiori celle d'une déclaration de guerre de l'Allemagne à la France. » Ces nouvelles sont absolument fausses et nous prions qu'on les démente à l'instant dans les caractères typographiques les plus visibles possibles. » Nous tenons d'une personne venant à l'instant d'Allemagne qu'il n'y a officiellement aucune déclaration de guerre de l'Allemagne à la Russie. » On a cependant fait observer, dans la suite, à la légation d'Allemagne à Bruxelles que des dépêches de source anglaise affirment catégoriquement la nouvelle de la déclaration de guerre. D'autres dépêches annoncent, ainsi qu'on le verra plus loin, qu'un régiment allemand a violé la neutralité du GrandDuché de Luxembourg et a occupé la ville de Luxembourg. A cette seconde communication, la légation a répondu : « Nous tenons cette nouvelle pour aussi fausse que les précédentes et répandue par des gens qui ont intérêt, sans doute, à égarer l'opinion belge et à l'exciter contre l'Allemagne. » Il semble cependant que les nouvelles relatives à la pénétration des troupes allemandes à Luxembourg ne sont pas dénuées de fondement. On assure, en effet, qu'elles auraient déjà fait l'objet de représentations de l'ambassade britannique à Berlin au gouvernement allemand. L'oecupation du Grand-Duché Luxembourg, 2. — La gare frontière du GrandDuché de Luxembourg, Trois-Vierges, est occupée par des soldats allemands. Cette nuit, est arrivé en gare de Luxembourg, un train de soldats allemanes. Ils se sont emparés de la gare et des ponts qui commandent les lignes de Trêves et de TroisVierges, pour assurer le passage régulier des trains militaires allemands à travers le Grand-Duché. Ils se sont présentés' de suite à la caserne du Luxembourg. Le major, commandant des Volontaires Luxembourgeois, a protesté contre la violation de la neutralité. Les officiers allemands se sontyalors rendue au palais du gouvernement où ils ont été reçus par les fonctionnaires de la Cour, qui ont également protesté, mais en vain. Les communications télégraphiques et téléphoniques avec le Grand Duché ont été coupées. Londres, 2. — Une importante communi- deur de France. Cette communication"^ que des troupes allemandes ont envahi le Grand Duché de Luxembourg et que, de ce fait, l'Allemagne a violé la neutralité du Grand Duché qui fut garantie au traité de Luxembourg en 1867. Les puissances qui signèrent ce traité, fait remarquer la note, s'engageaient à respecter cette neutralité et à la faire respecter cette neutralité par les autres. L'Angleterre était au nombre des pays qui prenaient ctt engagement. Les opérations de Guerre Quelques succès allemands Berlin, 2. — Une patrouille allemande, se trouvant près de Preshen, à trois cenî mètres de la frontière russe, a eu à subir cet aprèsmidi, le feu d'une patrouille de la frontière russe. Les Allemands ont repoussé les Russes. Cette nuit, des patrouilles russes ont attaqué le pont de chemin de fer sur la War the près de Eichenried. L'attaque a été repoussée. Des deux côtés, les pertes sont insignifiantes. Les Russes ayant alors attaqué la gare de Mileslaw, auraient encore été repousses. Le chef de gare de Johonesburg annonce que deux escadrons de cosaques se dirigent vers Johorisburg. Nisch, 30. — Les batteries de canons de siège autrichiennes placées sous la position de Semlin commencent à détruire les maisons de Belgrade. Du côté ouest on entend une forte canonnade. Une usine métallurgique et le monopole des tabacs ont été détruits et mê«e la cathédrale a été endommagée. Les principales rues ont eu a souffrir des obus. L'artillerie serbe ne répond pas. Un espion autrichien qui donnait le signal, sur le toit d'une haute maison de la ville, à l'artillerie, a été arrêté. Nisch, 30. — Des attaques se sont produites cette nuit sur différents points. Le bombardement de Belgrade [a repris à 11 h. Une fusillade nourrie s'est engagée autour du pont sur la Save, qui a été dynamité. Dépêche de Nisch, sans date : Cette nuit, r'e minuit et demi à 1 heure, les Autrichiens ( nt tiré sur Belgrade des bords du Danube, une fusillade sans résultat. A la même heure, ; des locomotives amenant du matériel roulant ont été* découvertes par leurs projecteurs au moment où elles sortaient de Belgrade. E;

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Cet article est une édition du titre Le progrès: journal des travailleurs appartenant à la catégorie Christendemocratische pers, parue à Mons du 1910 au 1937.

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