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s.n. 1915, 29 Decembre. Le quotidien. Accès à 30 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6t0gt5gg06/
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v» année, n* 33'J. Le numéro 5 centime». . ---SC r*ûi«Kt Mercredi 29 décembre 1915. de foiuTm.^ lires ipiers, 24 fides prix très rédnH CO CHÈRE ÀUCISSONS ****** j;ivousvoulez fair. landes directement à GODT ~=^ '.t de saucisson». lace de l'Altitude), forest (Vendu chaque jour, dès 7 heures du matin, à Bruxelles et en Province) Gaston BONNET, Directeur général.Alfmsd-W. GASPART, Directeur de la Rédaction.A. BOGHAERT-VACHÉ, Rédacteur en chef. e représentants ft deml-gro. 10270 UNE NOUVELLE ZONE GRECO-BULGARE Le gouvernement grec a reçu ces jours derniers une note du gouvernement bulgare, demandant la création d'une zone neutre à la frontière serbo-grecque. Cette note est conçue comme suit : A la suite de la prise de Bitolia et de Ressen les armées bulgares se sont approchées do la frontière grecque. A la suitede ce mouvement, l'état^major bulgare craint que des incidents ne puissent survenir à la ligne de démarcation entre les avant-postes des armées précitées et les gardes frontières grecques. Guidé par le désir d'éviter la possibilité de pareils incidents, le gouvernement bulgare prie le gouvernement grec de donner son assentiment ù la création d'une zone neutre a la frontière greco-serbe, semblable à celle qui a été créée récemment, à la frontière gréco-bulgare et de consentir que les gardes frontières soient retirées à cet endroit à portée de fusil. En même temps le gouvernement bulgare porte à la connaissance du gouvernement grec et de l'état-major grec que le passage de la frontière dans la nouvelle zone est jusqu'à nouvel ordre absolument interdit et que toute personne qui tentera de passer cette ligne, du côté bulgare, sera fusillée. WINSTON CHURCHILL A LONDRES Le major Winston Churchill est rentré à Londres la semaine dernière. Il a rendu visite au premier ministre Asquith le 23 décembre courant. LA POSITION DU JAPON EN EXTREME-ORIENT Le Rjctj mande de Tokio : Les partis gouvernementaux du Parlement ont voté une motion engageant la diplomatie japonaise à utiliser les circonstances actuelles pour jouer le rôle prépondérant en ExtrêmeOrient. COLONIES DE MALADES ET CONVALESCENTS EN SUISSE Les colonies des prisonniers de guerre de France et d'Allemagne, malades ou convalescents qui seront organisées en Suisse et ennemies avaient été signalées. Ses coups bien portés provoquèrent de fortes explosions et un incendie. L'activité de nos petits détachements dans les vallées de Cameras (Adige) et du Maggio (Brenta) a amené des rencontres avec l'ennemi favorables pour nous. Nous avons fait quelques prisonniers. Sur le Carso, une tentative d'attaque ennemie, dans la nuit du 25 au 26, a été arrêtée par le feu de nos troupes. BULLETIN ANGLAIS Londres, 26 décembre — Du War Office : Quelque activité à des travaux de mines. Au sud du canal de La Bassée,wie mine ennemie a explosé sans endommager nos tranchées. Notre artiLlerie au nord de la Somme a opéré avec succès contre les positions ennemies à l'est $ Albert. Sur d'autres fronts, combats d'artillerie peu importants avec intervaLles. L'ATTITUDE DE LA GRECE On mande d'Athènes : On assure de source autorisée que le gouvernement grec n'a reçu jusqu'ici aucun avis au sujet d'une campagne en territoire grec et qu'il ignore qui l'entreprendrait et qui participarait à l'offensive contre les Anglais et Français. En tout cas, on assure qn'un complet accord existe dans la manière de voir de la Couronne et du gouvernement en ce qui concerne Les -garanties susceptibles d'assurer la neutralité et l'intégrité du territoire grec LES^ ALLIES EN MACEDOINE Le général de Casbelnau est rentré à Paris de retour de son voyage d'inspection en Macédoine. DECLARATION DE M. GL NARIS La Daily Chronicle publie une interview de M. Gunaris qui a déclare que son attitude politique a été approuvée par les électeurs. La Quadrup!e-Enten!-e et les puissances centrales ont reconnu que la Grèce a droit de rester neutre. Mais la neu^ra.lrr^ 13/» oftraif nr>oi'^jy»»..*. ,-,,,', -, rlnni neté du pays ne serait pas lésées. Dans le cas contraire, la Grèce renoncerait à son attitude actuelle. LE HAUT COMMANDEMENT. RUSSE Le bruit court à Saint-Pétersbourg que la nomination d'un commandant suprême des armées russes du front occident al est imminente. Le Tsar ne resterait généralissime qu'en titre. On cite le ministre de la guerre Polïwanow comme futur généralissime. LE FROID EN SCANDINAVIE D'après le correspondant de Copenhague au Daily Mail, un froid extraordinaire règne dans toute la Scandinavie. Mercredi dernier, il y eut à Stockholm 40 degrés Fahrenheit; à Christiania, 43 degrés; à Vardô, 72 degrés et à JemtLand, 97 degrés. Cette température excessive est La plus élevée qui se soit jamais constatée en Scandinavie. Un froid intense règne à Stockholm. La navigation est sérieusement menacée. La glace a plusieurs pieds d'épaisseur dams les eaux suédoises. Quantité de steamers sont pris par les glaces. L'EXPEDITION PACIFISTE D'après une information de Stockholm, l'expédition pacifiste Ford sera dirigée dorénavant par une commission ayant pour président M. Jenkie Lloyd Jones. Mme Piosika Schwimmer reste attachée ù l'expédition en qualité de conseiller. Miss Boissevain, la féministe américaine connue, quittera l'expédition et retourne en Amérique. Le gouverneur de 1 Etat de Dakota, M. Hanna, est arrivé dimanche à Copenhague, venant de Christiania et est tombé malade dès son arrivée. Les autres membres de l'expédition sont arrivés jeudi matin à Stockholm. Il est probable que l'expédition sera dissoute a Copenhague. La plupart des uemores rentreront de là en Amérique. La cause de la dissolution doit être attribuée au manque d'appui trouvé en Scandinavie, ainsi qu'aux difficultés de se procurer des sauf-conduits qui, en vertu d'une déclaration de l'ambassadeur des Etats-Unis à Copenhague ne seront remis que pour des pays neutres. Le voyage direct de Copenhague à La Haye sans passer par des pays belligérants est actuellement impossible. nr»jio r\y -X ..X -I LA DEFENSE DE L'EGYPTE Le correspondant du Secolo télégraphie du Caire, au sujet des préparatifs de défense de l'Egypte. Des contingents qui débarquent sans cesse à Alexandrie, composés principalement d'Australiens et de Née-ZéLandais, sont envoyés dans les différentes régions du pays. Le général Maxwell a réquisitionné les plus grands bâtiments du Caire à l'usage de l'armée. Le quartiergénéral se trouve au SavoyHotel. Par décret du général Maxwell, bous Les terrains nécessaires à la construction d'une voie supplement aire sur La ligne de chemin de fer Zagadic-Ismalia ont été expropriés, cette ligne étant une communication stratégique importante entre la route du canal de Suez et le restant de l'Egypte. OUVERTURE DE LA SOBRANIE On mande de Sofia : La Sobranié bulgare a été ouverte en grande solennité, lundi, par le roi Ferdinand. Les princes Boris et Cyrille assistaient à la séance. Un public extrêmement nombreux remplissait les galeries et les couloirs. Le discours du trône prononcé par le roi a été accueilli avec approbation. MORT DU GOUVERNEUR DE PETROGRAD Le comte Adlerberg, gouverneur de StPétersbourg, est mort subitement d'une affection cardiaque, à l'âge de 54 ans. CONTRIBUTION SUR LES BENEFICES DE GUERRE A la dernière réunion de la commission des finances des Chambres des Pays-Bas, le député Schaper a déclaré que le gouvernement déposerait incessamment un projet établissant une contribution sur les bénéfices réalisés par suite de la guerre. D'après les estimations de M. Schaper celle taxe produirait plusieurs millions de florins. LE CONGRES SOCIALISTE FRANÇAIS Une vive discussion s'est élevée au congrès socialiste de Paris, dans le but de savoir si Les députés socialistes, qui n'avaient pas le mandat de participant du congrès, pouvaient assister à la réunion. Les députés de Paris protestèrent contre leur exclusion du congrès de la Seine de la semaine dernière. Finalement on vota une motion accordant l'entrée au congrès des députés socialistes, à condition qu'un député se porte garant pour ses collègues. La presse reçoit quotidiennement un procès-verbal de la séance. LE TELEGRAPHE RUSSO-SUEDOIS Les communications télégraphiques entrela Russie et la Suède qui étaient inlcrroni- depuis le 4 décembre, ont été rétablies le 26 courant. On est toujours sans précisions sur la ccelle interruption.Uneinformation de St-Pélersbourg dit quo plusde 2,000 télégrammes en souffrance atlcnJ dent leur délivrance. M. Ford, avant de quitter Christiania et de rentrer aux Etats-Unis, a mis à la dispositionpositiondes participants de l'expédition pacifiste un million de dollars. La direction est confiée, dès à présent, à une commission de cinq membres. Des dissensions se seraient élevées., à nouveau, parmi les journalistes américains. On en serait même venu aux mains ! L'expédition n'a trouvé en Norvège qu'un accueil très réservé. TRANSPORT DE MATERIEL RUSSE Le Dimineata de Bucarest annonce que Les Russes transportent leur dépôt de matériel de guerre et de subsistances de Reni à Odessa. Le transport s'effectue par chemin de fer et par bateaux. 138, m üüjei tans toutes lea (hiecuuog f»li,eiPLEm.iEtE îetez le beurre de |a prie de Saint -Trond. [us sec, le plus pur. PRIX : 6.40 LEK|Lo avenue de la Couronne 109' jecken, ruo Saint-Hubert 1q (10786 Ir"-™"—* ■KBSDHBRnHrisuijj^ Fr. 12.50 Lea 100 kiio*,. Importation directüeSel Gemm. brut raffin*. Iruu 75 et 85 Irancs. liane 48 et 52 francs. 1qQs. BNT 1,Ba Jamar ccoiscbe\i8« (PENSION, CONSULTATION ww DISCRETION. Médecin aitaoüo a la maison [95, rue du Progrès (Nord) |Vouiez-Yous lionnes Lampes Acélylène Cuiv ^lf Disponible ; |5, r. du Compas, Cureghem PLUS HAUT PRIX J pJatine diamants Dégagement* sans frais Su t^ONT-do-PîETl! lue 06 6L08S-L1E8E Lr U province) |e SCOLAIRE A. 2. Gl. 26, qu*I Mativo, LIég. lieur en trois ans matlièmailqu.. Sur demande,Iseigneinenta concernant les situa»[s elovea.10708 •^ ^jiio peu***-voua de la sychose ï — &a. à M. 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V 3 Ir. le cent, 25 fr. le wiuc. Adresser toutes les communications * B T^ireaiion générale du « eaotiflien 748, boulevard Militaire Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. Nouvelles de la Guerre BULLETIN ALLEMAND /"[Berlin, 28 décembre. (Communiqué 'de Théâtre de la guerre à tOuest : A Weshnde-Bains, trois habitants, dont deux femmeSiont été tués par le feu d'un moniteur ennemi. Sur le front, les duels d'artillerie iet les combats à l'aide de grenades à main et de lance-bombes ont été, à certains mojrnjnls, assez violents. Ce matin, les Français ot tenté une poussé© contre le Hirzstein. Les rapports précis font encore défaut. Notre artillerie a pris sous feu la gare 'de Soissons où fonctionne un service de irains parfaitement organisé. Depuis peu, Jes Francais ont arboré des drapeaux à la croix rouge sur l'hôpital, qui se trouve immédiatement à côté de la gare et dont ils Voudraient se servir, paraît-il, pour couvrir celle-ci. Vu le voisinage des deux bâtiments, jdes obus destinés à la gare pourraient très jbien s'égarer et atteindre l'hôpital. ; Théâtre de la guêtre à l'Est : Des détachements russes envoyés en reconnaissance ont 'été repoussés sur la Dérésina, ainsi qu'au nord-ouest de Czarlorysk et près de Bercs- tiany. 1Dans les Balkans ': La situation n'a guère changé. LES AFFICHES ALLEMANDES 'Avis. — Par jugement du 14 décembre 1915 d'un tribunal de campagne siégeant prèa le gouvernement de la forteresse d'Anvers, ont été con damnés : Le baron Maurice Fallon, de Bruxelles, pourtentative de franchir la frontière sans passeport, $ 5 mois d'emprisonnement, Jacques Guiot, mécanicien, de Bruxelles, et[Théodore Wathelet, mécanicien, de Bruxelles,pour tentative de franchir la frontière sans permis, à 8 mois d'emprisonnement chacun, pour aide prêtée aux sus-nommés dans leurstentatives de franchir la frontière sans permis, Pauline François, épouse d'un comptable de banque, de Bruxelles, et Hermann Van Halteren, avocat, de Bruxelles, à 8 mois d'emprisonnement Paul Vandermeesche, industriel, de Bruxelles, l 6 mois d'emprisonnement. ' Réray Guiot, directeur d'école, de Bruxelles, à 5 mois d'emprisonnement. Gouvernement d'Anvers. L'avis sus-énoncé est, par la présente, porté à |& connaissance publique. Bruxelles, le 27 décembre 1915. Gouvernement. 'Avis — Par jugement du aa décembre 1915 d'un tribunal de campagne, les personnes ci-dessous indiquées ont été condamnées : ï. Laure, Acar, couturière, de Gand, a. Emile h Paepo, affréteur, d'Anvers, aux travaux forcés perpétuité; 3. Armand ïhonard, marchand, de jBruxelles, à 15 ans de travaux forcés; 4. Epouse Céline Thonard, de Bruxelles, 5. Félicie Acar, ^entière, de Gand, 6. Jean Verheeken, ouvrier des Ateliers de chemins de fer, de Gand, 7. Epouse Julienne Verheeken, de Gand, à 3 ans de travaux jforcés, chacun; 8. Jeanne Acar, brodeuse, de Gand, a 2 1/2 ans de travaux forcés; 9. Henri Crockaert, ouvrier, de Lille, à 5 ans de travaux forcés. Les nommés Laune Acar et Armand ïhonard out fâ3ayé de poster des espions sur les voies ferrées ; îk ont, en outre, entretenu des rapports avec nos wiiemi>, poUB les renseigner soit verbalemnt, soit par écrit, sur des affaires relatives à la guerre. Verheeken a fait de l'espionnage concernant les chemins de fer. De Paepe a servi d'espion à l'ennemi. Crockaert a tenté de faire de l'espionnage. Les autres personnes ont prêté aide à ces crimes. Au sujet de Laure Acar, considérée comme principale coupable, le tribunal n'a renoncé À la conlamnatiou à mort qu'en lui tenant compte de sa "jeunesse. Bruxelles, la 25 décembre 1915. Gouvernement. Bruxelles, 26 décembre. — Au cam f de S oil au. — Les soussignés, baron de Thysebaert, conseiller provincial à Jambes (Namur), DrFalmagne, conseil 1er communal à Namur, ayant été autorisés à visiter le camp des prisonniers de guerre établi à proximité de Soltau, dans la province de Hanovre, se font un devoir de porter à la connaissance des pa rents de ces prisonniers les diverses impressions flue leur a laissées cette visite. Ils tiennent tout d'abord à constater qu'aucun rapport ne leur a été imposé comme condition de l'autorisation accordée. Dans la lettre adressée par Je gouvernement allemand à M. le bourgmestre de la ville de Namur, lettre accordant cette autorisation, il est dit expressément que les rapports éventuels des visiteurs doivent avoir un caractère tout » fait libre et volontaire. C'est dans cet esprit que ^ous consignons les observations qui suivent, di•ant• en toute franchise ce que nous avons trouvé Satisfaisant, indiquant de la même façon les améliorations qui, à notre avis, pourraient être apportées. Pour procéder avec ordre, nous examinerons successivement : ï" l'état sanitaire; 20l'alimentation; 3° les installations. 1. — Etat sanitaire. Le camp de Soltau se trouve à quatre kilomètres P* la ville de ce nom dans une plaine sablonneuse, ouverte de bruyères et de sapins, offrant une resemblance frappante avec notre Campine, spécialement celle des environs de Beverloo. C'est un pays lain; l'hiver, au dire de nos prisonniers euxmê-(ttes, n'y est pas plus rude qu'en Belgique. A notre arrivée nos compatiiotes arrivent en Joule, heureux de serrer la main de ceux qui vien.Wnt. du cher pays. Nous nous réjouissons de voir 'kur bonne mine, l'air de santé et de courageuse tfcignation que reflète leur allure. Apres les premières effusions, nous procédons à J* visite des installations sous la direction du généfal commandant le camp de Soltau et les campements qui en dépendent. Nous tenons ici à rendre hommage à l'accueil courtois qui nous a été réservé lors de cette visite et à constater que toutes facilités nous ont été données pour qu'elle soit le plus complète possible. Afin de suivre l'ordre que nous nous sommes imposé, nous parlerons d'abord des salles de douches, de désinfection et des lazarets. Tous les prisonniers doivent passer par la salle de douche au moins une fois par semaine j beaucoup la fréquentent plus souvent, même tous les jours. Les appareils pour le blanchissage du linge, pour la désinfection des vêtements et du corps n'ont rien à envier aux installations modernes de nos hôpitaux. Les lazarets sont très bien et très largement conçus. Quatre pavillons séparés sont destinés à recevoir les maladies internes, les maladies externes, les tuberculeux et les fièvres typhoïdes. Le général qui, en compagnie du médecin de service, nous montrait ces installations, a soulevé luimême une question trè3 intéressante : celle du rapatriement des soldats que la maladie a rendus impropres au service. Ce rapatriement n'est soumis qu'à une seule condition : le malade doit être réclamé. La liste de ces malades se trouve au gouvernement général siégeant à Bruxelles. Si cette liste était communiquée aux différentes deputations permanentes de nos provinces, celles-ci, soit directement, soit par l'intermédiaire des bourgmestres des communes auxquelles appartiennent ces malades, pourraient réclamer ce rapatriement. Il est bien entendu que chaque commune s'engagerait à pourvoir à l'entretien de ceux qui seraient privés de ressources. On hospitaliserait ceux dont l'affection pourrait devenir un danger pour leur famille. Nous espérons que ce rapatriement se fera sans tarder et que le3 administrations en cause uniront leurs efforts pour réaliser ce vœu. a. — Alimentation. D'après les explications qui nous ont été données, la quantité de nourriture est calculée de façon à produire le nombre de calories nécessaire à l'entretien normal de la santé. Est-ce à dire qu'elle contente toujours les estomacs de vingt ans? Il faudrait ne pas connaître ceux-ci pour le croire. Aussi l'arrivée des petits paquets ou des gros colis est-elle saluée avec joie. Le zèle des familles belges et des comités fondés pour venir en aide aux nécessiteux s'est largement dépensé pour en faire parvenir. Il y a même un abus ; nous devons le reconnaître. Nous avons constaté par nous-mêmes l'encombrement que la surabondance crée dans les établissements de réception. Ces abus (nous parlons des colis postaux) ont amené comme toujours une réaction. Celle-ci n'at-elle pas été trop loin? Nou3 nous permettons de poser la question. De l'avis des prisonniers que semaine satisferaient à toutes les exigences. Cette mesure, à laquelle on serait tenu de se conformer strictement, serait, nous n'en doutons pas, très bien accueillie par les prisonniers et par leurs familles. Pour nous rendre compte de la qualité de la nourriture, nous avons mangé le pain et la soupe qu'on allait servir. Celle-ci était bonne. Au dire des prisonniers, la soupe est certains jours excellente; d'autres jours, elle leur déplait. Dans cette dernière catégorie rentrent de l'avis de tous la soupe aux féverolles et la soupe au poisson. Devant cette unanimité en matière de goût, il semble qu'on devrait abandonner ces deux recettes culinaires, quitte à servir plus souvent les mets auxquels nos soldats sont habitués. Nous avons pris au hasard un pain dans le magasin ; ce pain est ferme, de bon goût, c'est, à peu de chose près, celui qu'on sert dans les hôtels allemands. Il se compose de 80 p. c. de seigle et de 20 p. c. de pommes de terre. Sa composition lui donne une saveur un peu particulière, mais qui, franchement, n'est pas mauvaise. La ration est de 200 grammes comme partout en Allemagne. 3. — Installations. Les chambrées sont munies d'un plancher, de doubles parois, de radiateurs et d'ampoules électriques. Pour dormir : un sac à paille et deux couvertures. Dans un magasin d'habillement, on a réuni les diverses tenues militaires recueillies dans les dépôts et casernes de Belgique. Ces uniformes sont distribués aux prisonnirs quand leurs vêtements ont subi leur durée d'usure normale. Une vaste tente munie de nombreux sièges sert de salle de spectacle. A côté un cinéma. Le produit des entrées dans ces établissements est affecté à augmenter l'ordinaire des prisonniers envoyés dans les campements secondaires où ils s'occupent de travaux destinés à améliorer le sol. Différents cours sont donnés aux universitaires. Dans les ateliers nous avons vu à l'œuvre tailleurs, cordonniers, menuisiers, sculpteurs, peintres, etc. Des livres envoyés de Belgique forment un embryon de bibliothèque. Elle rend peu de services jusqu'à présent. Il faut à nos jeunes gens des ouvrages plus substantiels que ceux dont ils disposent. Il est bon d'attirer sur ce point l'attention des personnes qui ont entrepris cette œuvre très utile : la lecture du prisonnier. Nous pénétrons enfin dans la chapelle; elle est vaste et bien ornée ; un prêtre catholique y célèbre la messe tous les dimanches. Nous avons pu voir qu'en dehors des offices le sanctuaire n'est pas délaissé. Dans cet exposé succinct, nous n'avons parlé que des choses que nous avons personnellement constatées. En le faisant nous nous proposons un double but : d'abord rassurer les familles en leur apportant un témoignage sincère, d'autre part signaler quelques améliorations pouvant adoucir le sort des prisonniers. Nous espérons que ce but sera atteint et que nos demandes seront écoutées. Namur, le 24 octobre 1915. (S.) DrFALMAGNE Baron de THYSEBAERT Cologne, 28 décembre. — D'après une nouvelle donnée par la Gazette de Cologne, deux transports anglais ont coulé, dans la nuit du 20 décembre, devant Boulogne. Londres, 28 décembre. — Le Lloyds mande: Le vapeur Hadley, de Londres j& été coulé. Paris, 28 décembre. — Le ministère de la marine mande que le paquebot Ville dp Ciotat (Messageries maritimes), 6,378 tonnes, a été torpillé et coulé, le 24 décembre, dans La partie est de la Méditerranée, par un sous-marin allemand. La plupart des voyageurs et de l'équipage ont été recueillis par le paquebot anglais Moroc qui les a ramenés à Malte, le 26 décembre. Londres, 28 décembre. — Au 'sujet du paquebot français Ville de la Ciotat, dont la perte, due à un coup de torpille, a déjà été annoncée, le Lloyds mande encore que 80 personnes, tant passager» quemarins faisant partie de l'équipage, ont péri. Levapeur britannique Ycddo, de Glasgoio, 4,552 tonnes,a été coulé; l'équipage a été sauvé. — Le vapeurbritannique Cottinghatt^ 513 tonne* a été coulé; 7 hommes ont été sauvés. — Le vapeur belge Minister Iieernaert, 4,215 tonnes, a été coulé; 7 hommesont été sauvés. >-•♦•-< BULLETIN AUTRICHIEN VdmiD^ 28 décembre. {Communiqué d'hier.) FtotU russe ':_ La sibu-ation n'a pas chaaigé. Front italien : Sur le front sud du Tyrol, l'artillerie italienne a eu, hier, un regain d'activité. Au sud de Rovereto, il y a eu un combat sur les hauteurs qui accompagnent VAdige du côté est de la vallée; l'ermemà y a perdu 200 hommes, tant tués que blessés. Sur le front dje Xlsonzo, canonnades isolées. Front du Sud-Est : Rien de particulier.A Bijelopolje, nous avons, capturé, jusqu'ici, 5,400 armes à feu pour l'infanterie.>—•♦•-< . BULLETIN TURC Constantinople, 2S décembre. — Le Quartier général mande : Sur le front de [Irak, un détachement ennemi, armé de deux mitrailleuses, flanque d'un nombre imposant decavaliers, et protégé par deux moniteurs,est parti d'Imam AU Guarbi, â 1 est de kutelAmara, en vue de débloquer cette dernièreposition; mais il a été rejeté dans la direction de son point de départ. Sur le iront du Caucase, quelques-unes de nos patrouillesont mis en fuite de fools détachements ennemis envoyés en reconnaissance. Sur le irontdes Dardanelles, un croiseur a lancé quelques bombes sur les positions que l'ennemiavait évacuées, prés d'Anaforta et d'AriBurnu, après quoi il s'est retiré. Près deSeddul-Bahr, l'artillerie ennemie a bombardé avec fureur notre aiie droite et, enmême temps, les mitrailleuses, les lancebombes et les torpilles aériennes ont crachéun feu ininterrompu contre notre aile gauche.Ien^ilartilré^'ae'Tenhemi, tout' en cietruisamt une partie de ses branchées. Le 25 décembre, des aviateurs ennemis ontLancé des bombes sur les environs de Galatakoey; Leurs efforts furent vains et il*n'ont causé aucun dégât. Nous avons enlevé les objets utiles qui se trouvaient encore à bord des transports ennemaséchoués sua: La rive de Buyuk Kemikli.>-^^. BULLETIN FRANCAIS Paris, le 27 décembre (15 heures). — Rien à signaler au cours de la nuit, excepté en Lorraine, où nos batteries ont bombardé les ouvrages ennemis dans la region de Biuncourt, Gremcsoy et au sud-est de ChâteauSalins. Paris, Le 27 décembre (23 heures). — En Belgique, un tir exécuté sur les positions ennemies entre la grande dune et la mer a donné de bons résultats. Les parapets ont été détruits en plusieurs endroits; un blokliaus de la première ligne ennemie a sauté. En Artois, dans la soirée d hier nous avons fait sauter une mine au nord-ouest de la côte 140, dont l'ennemi, empêché par nous, n'a pu occuper l'entonnoir. Entre Somme et Oise notre artillerie a dispersé un détachement ennemi au nordest de Chailly. Entre Somme et Reims nos batteries ont endommagé un ouvrage ennemi au nord de Mo ussy. En Champagne, près de la côte 193, après un bombardement, l'ennemi a dirigé sur nos lignes une attaque qui a été facilement repoussée. Dans les Vosges, au nord du Linge, notreartillerie a réussi à démolir une batteriecasemattée et des abris de mitrailleuseb.Nous avons également bombardé avec succès les tranchées ennemies du Schralzmaennele. _ >—♦«» < BULLETIN RUSSE Petrograd, 27 décembre. — Du grand Etal-major : Au sud-est de Czarlorysk nous avons rejeté un poste allemand et avons attaqué avec succès, sur le flanc, les réserves qui étaient accourues à l'aide. Près de Bogaczewka, à 6 km. au nord de Murawica, sur Vlkwa, nous avons exterminé une partie des patrouilles ennemies. Au nord de Buczacz un détachement est entré par surprise dans le village de Petlikowee où se trouvait un poste autrichien. Au cours du corps-à-corps une partie des Autrichiens fut abattue ; l'autre s'enfuit. hef»^ BULLETIN ITALIEN Rome, 26 décembre. — Du généralissime italien : Activité d'artillerie réciproque dans plusieurs secteurs du front, notamment en Judicarie, entre les ouvrages ennemis du groupe de Lardaro* et nos °batteries établies en face de ce groupe. Sur Le restant du front la situation est inchangée. Rome, 27 décembre. — Du généralissime italien : En Judicarie notre artillerie a ouvert le feu, le 26 courant sur les positions de la région de Cologna. où des batteries ADRESSER TOUT CE QUI CONCERN! LA PUBLICITÉ A ARTHUR LAURENT Administration pour a Belglqut 70. ; ae du Midi (près de la Boars ) Le tourna décline touteresp.n&uLUiie quant à la teneur des annonces. EXPLOSION A BORD DU MARSEILLAISE Une explosion s'est produite vendredi matin dans la soute au charbon du croiseur cuirassé Marseillaise qui se trouve ancré à Brest. Trois matelots ont été series sèment blessés. REUNION DE SOCIALISTES A LA HAYE Un journal d'Amsterdam mande de La* Haye que des socialistes, appartenant à des nations belligérantes, se sont réunis en cette dernière ville pour délibérer suï les moyens collectifs propres à atteindra une paix rapide. Outre les socialistes néerlandais les plus connus, des socialistes de tous les paya belligérants ont participé à cette confèrent ce, excepté l'Italie. AU MEXIQUEIl résulte d'une information de Mexico quequantité de partisans de Villa passent dansle parti de Carranza. Le général Villa se retire de plus en plus. >_^s> 4- &~

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Cet article est une édition du titre Le quotidien appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1917.

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