Le quotidien

993 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 19 Juin. Le quotidien. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7h1dj59j21/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

8" année, n5ïtfi. Adresser toutes les commanlcatiom A LA Direction oâuérale an "üaoüoiea,, 743, boulevard Militaire Les manuscrits non inséré! ne sont pas rendu». Gaston B05TNET, Directeur général. Le numéro lô centimes A. BOGHAERT-VACHÉ, Rédacteur en chef. Lundi 19 Juin 19 rr . ADRESSER TOUT CE QUI CONCERNE LA PUBIilOITÉ A ARTHUR LAURENT Administration vour la Belgian Ene da l!ôl (70 (près de la Bourse) Le journal décline toute responsabilité quant A la teneur des annonces. BULLETIN FRANCAIS Paris, 17 juin. — 3 heures après-midi. En Belgique, duel d'artillerie assez intense au cours de la nuit dans le secteur de Lornharlzijdc. Sur la rive gauche de h Meuse, des attaques ennemies à la -grenade sur la redoute d'Avocourl et nos postes avancés à l'ouest de la côte 30i ont été aisément repoussés.Bombardement intense de nos positions du MortHomme sans action d'infanterie. Sur ia rive droite violente lutte d'artillerie dans le secteur au nord de Flcurij. Dans les Vosges, à la suite d'un bombardement violent dirigé par notre artillerie sur les ouvrages ennemis de la côte 42fe (est de Thann), un détachement de notre infanterie a pénétré dans la première et dans la deuxième ligne ennemie qui ont été nettoyées. Le détachement est rentré sans avoir subi de pertes en ramenant des prisonniers. Aviation. — Dans la nuit du 16 au 17 ] trois avions ennemis ont bombardé la région de Dunkerguè. Aucune victime, peu de dégâts. Vers huit heures du soir, Bar-le-Duc a été bombardé par des avions ennemis : quatre tués et une quinzaine de blessés dans la population. En un de soirée quelques bombes lancées sur Pont-Ù-Mousson n'ont eu aucun résultat. Dans la nuit du 10 au 17 juin, une de nos escadrilles de bombardement a jeté vingt-neuf obus de ItÔ et quatre de 55 sur les gares de Longuyon, Montmédy et Audunle-Rorrum. Paris, 17 juin. — 11 heures soir. Sur la rive gauche de la Meuse, bombardement continu de nos premières lignes à la côte 304 et de nos deuxièmes lignes dans la région de Chaitancouri. Sur la rive droite une attaque de nos troupes sur les positions ennemies au nord de la côte 3?î a permis d'enlever ce matin quelques éléments de tranchée et de faire une trentaine de prisonniers. Au cours de la journée lutte violente d'artillerie dans le sec leur sud du fori de Vaux. En forêt d'Apremonl lutte à coups de grenades. Notre artillerie a bombardé les camps et les organisations de l'ennemi h Monisec (est de SaintMihiel). Une de nos pièces à longue portée a tiré sur la gr«re de Vigneulles prés Hationchaltcl où un incendie s'est déclaré. Aviation. — Baf-lc-Duc a été bombardé de nouveau au cours de l'après-midi. Les bes lancées ont causé des dégâts peu importants. On signale quelques blessés. -'-^a3$-S" < BULLETIN RUSSE Pe-îrograd, 10 juin. — Du grand étal major: Sur le front de nos armées nu sud de la Pclésie, les combats continuent. L'ennemi a subi de grandes pertes. Les détails suivants sont parvenus au grand état-major : Au cours de puissantes et infructueuses contreattaques ennemies sur la Siyr, dans la région de Sokoul, au nord de Rclchihlce, nous avons fait prisonniers 20 officiers et 1,750 soldats. Dans la région ouest et au sud-oûesî de Lush au cours d'une poursuite de l'ennemi. noire cavalerie a engagé des combats couronnés de succès. Au nord-ouest de Kremeneh, les éléments hardis, appartenant aux effectifs du général Sakkaroiï, après un combat acharné, ont délogé, par une poussée vigoureuse, l'ennemi do ses positions fortifiées sur la rivière Pliacheviia, entre Kozine et Tarnovlca. Un de nos jeunes régiments, conduit par le colonel Tataroiï, après une lutte acharnée, a a gué la rivière, ayant de Teau jusqu'au menton. Une compagnie, ayant perdu pied dans un endroit profond, y connut une mort héroïque. Mais îa vaillance de nos officiers et soldats provoqua la fuite désordonnée do l'ennemi. Nous avons fait prisonmers 70 officiers et 5>000 soldats et pris 2 canons, beaucoup de mitrailleuses, des milliers de fusils, des cartouches et d'énormes its £9 fils de fer. Par une offensive impétueuse, notre infanterie, avec le puissant appui de l'artillerie, s'empara du Bois de Rosiochi, au sud de Baspoischajeff. Elle captura des prisonniers, des mitrailleuses et des lance-bombes. Les troupes du général Slcherbatcheff ont renversé hier, dans un effort héroïque, les Autrichiens dans la région de Caivoronhor Gnilowodg. Sur la rive ouest de la Slrypd, au nordouest de Buczaez, le combat avec les Autrichiens et les Allemands, qui appuyent lea premiers» continuent avec persistance. Jusqu'à présent, nous avons capturé 3,000 prisonniers, des canons ©t des mitrailleuses. Un aéroplane ennemi a lancé des bombes sur Tarnopol. Nos braves cosaques du Don firent prisonniers 7 officiers et 600 soldats. Lo ehiffr* approximatif de la journée d'hier fournit un tolal do 100 officiers et de 14,000 soldats prisonniers. Sur le front d© la Duna et plus au sud dan* cat à Philadelphia s'est chargé da la dé&oss su» autorisation spéciala du gouvornanwnt britannique. la région dô la PolésU, éenangt CW feu* j u «* ^,4 Un&x des Etats-Uni*. J**.débat* cwa- d'infanterie et rTartillorl^ Flan de Bataille ïl appartient à la tactique et aux chefs des fermées d'arrêter les plans des batailles, de déterminer tes dispositions des troupes, de décider leur entrée en action, de guider leurs mouvements et de conduire leurs opérations. Tout cela dépend naturellement beaucoup de la sagacité, de Vhabiteté et de la prévoyance de ces chefs. Mais tout se passe-t-il comme ils ont arrêté et décidé; peuvent-ils toujours •disposer les choses comme ils veulent; res-tentus complètement maîtres do leurs hommes au cours de toutes les péripéties de la lutte; ces dernières no peuvent-elles pa3 à un moment donné bouleverser leur plan, et celui-ci no ressenïble-t-il pas un peu a un château de carres qu'un rien renverse? Il ne s'agit pas du résultât do la bataille, lequel dépend bien entendu aussi do la tactique et des forces de l'adversaire, maïs de la simple conduite de celle-là et de Toxécution du plan arrêté. Si bien conçu que ce plan soit, sont-ils, les chefs, toujours n même de le suivre et de le réaliser; peuvent-ils effectivement tout mettre en œuvre et fixer tous les mouvements par avance, comme un horloger régie une montre ? Si autoritaires et si bons organisateurs qu'ils soient, pou•vent-ils• réellement commander a toutes te* forces mises en action, tenir tous les fils du jeu et avoir la ma: n à tous les éléments entrant en scène ? Peuvent-ils, tel un maître de ballet, ordonner et régler tous les gestes des exécutants ? N'y a-t-iî pas, nu contraire, beaucoup d'imprévu dans chaque bataille, beaucoup de mouivemeûifi désordonnés et d'actes arbitraires, et l-es choses ne se passent-elles pas un j peu au hasard des circonstances et non absolument selon la volonté des chefs, selon le plan ai rêté par eux ? Le publie «implislo ne semble pas l'admettre et il s'en pn&nd toujours à ces derniers pour les bataille?, manquées ou mai exéeulées. Il lui faut, dans de tels cas, des coupables et des boucs émissaires. Il n'hésite pas à brûler les dieux qu'il a la veille adorés, et de chef intelligent et capable on devient vitepour lu; un imbécile et ose ganache. • *• Le fait est plutôt que le succès et même Va conduite d'une bataille ne dépendent uniquement de la capacité et de la valeur des chefs; il v a bien d'autres causes qui interviennent. Ils dépendent du reste de l'ensemble «3e totrttej *tP3 forces Sg RSBWWS, tu tra se produisent suivant la résultante, de cellesci. Qu'une de ces forces vienne à flancher ou a clocher, et la résultante sera forcément autre. Or de ces forces les chefs ne sont pas toujours absolument maîtres. Ecoutons ù ce sujet Tolstoï, qui a beaucoup étudié et observé les' choses de la guerre. Après T'incendie de Moscou en 1812, 1 armée russe avait décidé de livrer une bataille a Napoléon a Poronlmo/ Le résultat de la bataille, raconte Tolstoï, resta bien audessous de ce qu'on avait espéré et méoontenta tout le monda. C'est tOBJDUBs aie3 choses se passent chez nous, toujours au reheurs de ce qu'on attendait ! se disaient entre'eux les officiers et les cane russes après la bataille, comme ils le c encore aujourd'hui pour donner à entendre qu'il 7 a là-dessous un imbecile qui contrecarre tous les efforts, tandis que «nous, nous aurions agi tout autrement ». Mais ceux qui parlent ainsi ne comprennent pas ce que c'est que la guerre ou se trompent volontairement. Cha>\e — cell? de Porontino, da Boro- dino, d'Àusierlitz — chaque bataille s'accomplit toujours tout autrement que ses instigateurs ne l'avaient t une condition essentielle de la guerre. D'innombrables forces Libres — car nulle part l'homme n'est plus libre que pendent la bataille où il s'agit pour chacun de la vie ou de îa mort — ces forces libres tnflusntteBt sur la direction oatailie, qui ne peut pas être prévue et qui ne coïccide jamais avec la direction d'une seule force. Quand plusieurs forces diverses agissent en mê me temps sur le même corps, la direction dans laquelle ce caps sera poussé ne sera ganaâs celle d'une de ces forces, mais elle suit la direction de la plus courte moyenne, ce qui se formule dans la mécanique par la diagonale du parallélogramme des forces. Si dans les descriptions des historiens, B des historiens français, nous voyons toujours que les guerres et les "batailles se sont acccn*/>ÎLes d'après un plan trace d'avance, la seule conclusion à laquelle ces historien? of&àAssaA est celie-cî : leurs descriptions ne sont pas fidèles.,. ToiI ansa beaucoup compte des rivalités des chefs, qui cnir.-êoheril souvent leur unité d'actionet qui nuisent naturellement beaucoup à la bonne exécution df Gisions, -ainsi qu'à la marche générale de Ta fin. ire. Lnul-il s'étonner, après cela, » les plaira 'de batailles échouent parfois malgré l'habileté et la fermeté de leicrs auteurs ? A, S. ^—*>$■:©=- juin. — Bu gènhalissimc italien : ' \ge et B renia, l'eimemî a tenté hier à nouveau de vains et fh;a-Asfkc, l'ennemi s'est également borné nier, après une tentative E8BBC entreprise clans la régi on de Camfïglcviolent tomfoaEdenaarrt ®u- queu nos batteries- ont réplique. Sur le plateau tfAtfago* 1'cnnpm'i, aprèsune prGpaiation d'arcillerie violientî, z. me en masses, estimées à i6 bu taillons/r cire front Ê» Monte Fan jus Monte Lemerle, appuyé par une action doive aux ailes eîctrêines et par uneoa âéasnntee. 'Les iissaui.s irn- péinei'x de l'infanterie ennemie, sou: et cou verin par des vagues de feu d'à rlil'Je>e> sont brisés chjore fo's sur affi&re ligne, devant laquelle l'ennemi a abant nombreux cadavres. Une de nos ■eontreaWaques contre 'le Monte Zen-crie, couronnée de succès, nous a valu des prisonniers et one mitrailleuse. Au cours de cotte action^ nous avons fait 254 p nicTS, Sur le restant du front jusqu'à la mer, pas d'événements d'importance* Notre artillerie a effectué hier un feu violent dans la région de Dwinsk. Les tentatives de l'ennemi de prendre l'offensive dans plusieurs secteurs ont été partout repoussées par notre feu. LE BLOCUS DE LA GRECE Le Carrière délia Sera mande d'Athènes qu'aucun navire grec ne quitte le Pirée, les compagnies de navigation grecques ayant protesté auprès de l'ambassade de France et d'Angleterre a reçu comme réponse que la question de la sais: e des navires en partance dépend du commandant des flottes alliées. La posV> destinée a l'Italie sera transportée par un torpilleur grec. » * # Le bureau de la presse du gouvernement grec annonce que le général Sarrail, } en réponse à la protestation du gouvorne! mont grec, a fait remorquer dans le port de Melos tous les navires greos bloqués dans les ponts grecs et qu'il les a internés. MORT DU GENERAL VON MOLÏKE Le général colonel von Mollke, chef de rétat-major fixé à Berlin» a succombé brusquement a une affection cardiaque pendant la cérémonie funèbre célébrée au Reichstag à la mémoire du maréchal von der Goltz. A SALONIQUE Le commandant grec de Saîonique qui s'est refusé jusqu'ici à quitter Saîonique a reçu du général Sarrail l'avis officiel que dans le cas où i\ renoncerait à son départ, il serait interné sur un navire français. Le Seeolo annonce : En raison de l'attitude antiitalienne observée par les Grecs, le général Sarrail a réuni tous les journalistes qui se trouvent h. Saîonique et les a menacés des plus sérieuses mesures dans le cas où ils publieraient dans leurs journaux des articles hostiles à l'Italie. EN MACEDOINE Le Times mande de Saîonique : L'ennemi a bombardé aujourd'hui violemment nos positions. 200 grenades sont tombées en un seul endroit au cours de ia journée. Aucun ordre de démobilisation n'est parti à l'heure actuelle d'Athènes. MESURES FINANCIERES CONTRE LA GRECE Le Matin mande d'Athènes que la commission financière internationale a refusé de pour une valeur de 30 munons de francs. Ce même journal annonce en outre que les gouvernements anglais et français ont résolu d'exclure des Bourses de Paris et de Londres les obligations du nouvel emprunt grec. LA DEFENSE DE VERDUN On mande de Paris que la commission de l'armée a communiqué tous les documents relatifs à la défense de verdun. Le ministre de la guerre a déclaré à la commission sénatoriale de l'armée que le gouvernement approuvait le projet de loi sur la préparation militaire obligatoire des jeunes gens de 17 ans et appuyerait ce projet au cours des débats prochains au Sé-. FUNERAILLES D'UN AVIATEUR FRANÇAIS EN HOLLANDE Samedi aprèsmidi ont eu lieu, à Ymuiden, les funérailles deM. Ch.-P. Waddington, le jeune officier-aviateur français qui s'est tué ces jours-ci en territoire hollandais. Les 3ut>r'i:és avaient décidé que les honneurs militaires seraient rendus à l'aviateur. Dans le cortège funèbre, précédé de la musique d'un régiment d'infanterie, on remarquait nombre d'officiers supérieurs de l'armée hollandaise, l'ambassadeur de France à La Haye, rattaché militaire français, deux officiers français internés et d'autres personnalités. LA GUERRE MARITIME Le Bcrlingske Tidende (Copenhague) annonce: Cinq grands navires de la ligne suédoise Johnson qui arrivaient de l'Amérique du Sud avec une cargaison de café ont été confisqués tout dernièrement par les Anglais. De plus, on annonce aujourd'hui qu'un autre vapeur-chargé de 50,000 sacs de café a été amené ù Kirkwall. Les Anglais prétendent que ces cargaisons sont destinées à l'Allemagne, mais le plus clair, c'est que la Suède manque de café. MESURES PRISES PAR LA RUSSIE D'après un journal de Zurich, la presse conservatrice roumaine proteste contre les mesureî prises par la Russie au sujet de la navigation des bateaux roumains sur le Danube, dans la région de Réni. En passant à cet endroit du Danube, les passagers ne peuvent se tenir sur le pont et il leur est interdit en outre d'inspecter les environs au moyen de binocles. Les journaux roumains, dit l'information suisse, considèrent cette mesure comme une atteinte aux droits de souveraineté de la Roumanie. ETRANGER LA CRISE DE CABINET EN ITALI1 La Secvlo annonce de Rome que les pourparlers an vue de la formation 4u cabinet continue»*. Las journaux da Rome relatent les difficulté» qui sa sont présentées samedi. La Messagère engage las milieux politiques à faire montrs da désintérass*. ment, et m3ma à consentir, la cas échéant, à da» sacrifices personnels. I macoarooft &• *6 Jniat, SIR ROGER CASEMENT Sir Roger Casement qui est enfermé âaas ia Tower de Londres, a au mardi un entrstisn avta avocats. Ua da ceux-ci, M. Francis Dayk, avo- AU PALAIS BOURBON Nous avons dit hier que la Chambre française «.valt résolu de se réunir à huis clos. Une dépôrhe suisse donne le résumé suivant de la séance : Il y a pou de monda aux environs de ta Chambre, mais, par oontro. les g-i-Ieries et les tribunes sont bondées. Les députes assistent en grand nombre à la séance. Presque tous les ministres sont h leur pktce el se groupent autour de M. Briand. Après lecture du procès-verbal, lo président annonce qu'on a réclamé la séance a huis clos; 11 ouvre le vole. A ce moment, le député nationaliste Puglfesi-Gontt proleste contre le foot m;'on n'ait pas terni compte de la résolution concernant la prestation de serment du député socialiste parti pour le Cantal. Le président fait remarquer qu'en vertu du règlement aucune discussion n'est autorisée au sujet du huis clos. M. Pugüesi-Coiui proteste, pendant que 'es socLaKstes s'abstiennent de voter. Le président annonce ensuite que la séance ù huis clos est (L'Oidée oar 412 voix poutre 138. On. évacue les tribunes. M. ROOSEVELT Le Daily Moü mande de New-York que M. Roosevelt a renoncé à tous ses engagements et va se faire examiner aux rayons X a la suite de la rupture de vaisseaux dans la poitrine, provoquée par une toux violente. L'accident s'est produit su moment où M. Roosevelt attendait sur lo qu-ai, en compagnie de sa femme, son fils Kermifc qui rentrait du Canada. Ia côté droit est affecté ù l'endroit où M. Roosevelt se brisa une côte l'an dernier, au cours d'une chute de cheval. LES FINANCES GRECQUES L'agence Elavas mvi-nde d'Athènes : M. Rliatlis a soumis le budget de 1016 où en prévoit un déficit de 265 mil Lions, ù la suite des dépenses extraordinaires. L'emprunt de la Banque Nationale est do 115 millions à 5 p. c, par obligations au porteur de 100 francs. Un nouveau traité autorise la Basique à augmenter de 30 millions la circulation des liillets et prolonge de trente ans les privilèges de la Banque. LES ETATS-UNIS ET LE MEXIQUE Ls göRéVat Funston, commandant des troupes américaines au Mexique, annonce: Les général Trovino, commandant à Chihuahua, a aranoncé qu'une attaque des Mexicains succédera à chaque mouvement des troupes américaines effectué vers le Sud, l'Ouest ou vera l'Est. LA CRISE DES POMMES DE TERRE Le ministre cîo l'agriculture aux Paya-Bas vient d'adresser une circulaire télégraphique h tous les bourgmestres, les invitant à faire le relevé do toutes les réserves de pommes de terre existant dans leura communes. II paraît certain que lo gouvernement hollnndai* décidera d'urgence la saisie de tous les stocks de pommes de terre. Au grand marché de Zwolle, notamment, toutes les pommes de terre miees en yeate on* été saisies par ordre des autorités. * ** On mande dTAmsterdam, 18 juin : Hier, par suite de la disette des vivres et de la cherté de la vie, des troubles se sont produits dans plusieurs quartiers de la ville. Ti y a eu des collisions avec la police qui a fait usage de ses armes. Lundi une grande partie de3 marchands de légumes suspendront la vente des îjgumes et des pommes de terre "^lSS ELECTIONS AUX ETATS-UNVö Les correspondants américains de* journaux anglais annoncent que M. Bryan est décidé h se tenir entièrement à l'arrière-plan dans la campagne électorale Actuelle. Il assiste & toutes les réunions du parti démocratique, mais à titre d'auditeur ou de reporter. **« Le parti démocratique a rédigé le programme électoral" suivant: Création d'une flotte suffisante pour protéger le3 Etats-Uni3 et d'une armée forte. Protection des petites nations et de leurs droits et leur assurer l'avenir. Garanties que la politique de M. "Wilson soit poursuivie. Achat d'une flotte commerciale. DANS LA DIPLOMATIE JAPONAISE M. Inoye, ambassadeur du Japon à Londres, se retire. L'ambassadeur à Washington, Chinda le remplacera. CREDIT FRANÇAIS A NEW-YORK Un crédit vient d'être consenti, à NowYork, à la France, de cent millions de livres sterling, sous la forme d'un emprunt de trois à cinq ans, contre une rente de 5 1/2 %, assurée par dos fonds, en possession du gouvernement français et déposée au syndicat de garantie. LA NAVIGATION PAR L'ECOSSE La London Gazette di- 6 juin 1916 publie un arrêté interdisant aux passagers de s'embarquer dans les ports des îles Orcades (Ecosse), «ans autorisation préalable de3 autorités militaires du Kirkwall. PASSEPORTS POUR L'ITALIE La légation d'Italie à La Haye publie une circulaire notifiant aux intéressés que l& chancellerie de l'ambassade italienne de La Haye seule pourra délivrer des passeports aux personnes désirant se rendre en Italie. Celles-ci devront établir la nécessité absolue du voyage et se présenter au moins cinq joxirs à l'avance et personnellement pour faire leur demande. LA LANDSTÜBM EN HOLLANDE On mande de La Haye que le gouvernement hollandais a décidé que la classe de 1911 de la landstorm «emit rappelée pour lo lundi 10 juillet prochain. — ->-«^«>--

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le quotidien appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1917.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes