■'■■■■■^■MHHBMl s^y^; Hi 3e année, n° U4. Adresser toutes les communications s LA Direction fléaéïaîe du "QaotidfoB, 148, boulevard Militaire Lei manuscrits non insérés ne sont pas rendus. Gaston BONNET, Directeur général. Le numéro 10 centimes A. BOGHAEET-VACHE, Rédacteur en chef. Làndï 2q mai 1916. adresser tout ce qui concerna IjA publicité A ARTHUR LAUREiST Administration pour la Belgique Bsa da Midi, 70 (près de ia Bourse) Te journal déclin© toute responsabtfilé quant à la teneur des annonces. rieur:qu'a ce que la Section du com- mwee et de l'industrie ait pris une décision a ceir'.éressés devront solliciler cette déor. adressant a cette fin et sans délai unede a la section susmentionnée; 3. Iy.ions juridiques quelconques sur les ci ., a rexceplior. de celles qui sont par la Section du cOmtrie, sont interdites et consii cou i -.jr.- m -les et non avenues. 4. — fX'Cùandion des stocks. — P^pii les ou liquides, saisis en de l'article1:r . doivent être déclarés par écrit te 1*' juin lulO au plus tard h l'Ableiiui.' be (RohstefXverwaltungssteile; (d[.-i iuiluis- des matiCucs premieres]-, Bruxelles, ild,avenue dt la Renais'sânce; tes déclarations devrontquantité des objets saisis, leur lieu dem ûc^ leur pro prié ia ire.'Si certains objets rentrant dans les catégories 3 1ersont, d,uJ, im- port prcdrUs. Us d l'autorité sumienlionuee au plus du mois de l'imporlalion ou de la predu: false les déclarations requises,les pei'soi3 à l'article 2. i'. — Pispcsitioüs pénales. — Sera puni : d "emprisonnement de 5 ans a,i ïdé pouvant atteindre 20,000 mores:..pie. sans y C-tre autorisé pir 1,.■ ; commerce *?t oe l'Ivend ou achète loo. objets ëuuméivs a i'article 1erou prend d'autres dfepositïoris jiuidiques quelconques ies côh> . lr . 0sans en avoir le ô*zï[, eacl ou, d'une maniere quelconque, I 1 S li y contenu; c; C'- ces objets dans son exploi- ter l'autorisation prescrite h ce' Ix ('.■ ijiçlarep ses steks de la manri; e ou fait une déclaration fausse lièïej €] Q-\i.\ îe préscr.' arrêté d'une autre aianfèr^'e. le tentative d'in£r?otl:n est punisse' atùon des peines liré-ciiées, on iic administrative, confisquer sans iiulerüi.i'é, au profil de l'Empire allemand, ies Uèii à infraction. > au présent arrêté seront jugées par k'Jants ou les tribunaux muil Bru23 avril 1016, l-Ji- ...fh Lictgicn, Freiherr vosBIÖSING, G ...eer:'. Ia ciialeiir |en zuig nixit MJIBâGOS Ins habitude te : tt. 0.80 CaMnet Médical !l9,r. de Ia Fraternité (donno d» lm r. do Brabaat) | 8KUXELLKS(Nord)j Voies Urin aires Maladies secrète* Consultation : 2 fr. de 8 h. da matin à S h. soirt dlmanch* de.8 à ft 12 it h. : eULLETSN- AUTRICHIEN ne, 23 mai. — l Front r!ssc : llicn dJimpc>rt:uijt. 'F'rounes se sont em- - rouvra,c;e blindé de Cor nolo (à l'est d'-'-'a ins: e\\:e dans la région 6>AssiagQJdu barrage permanent dv. Val 'à!Ass# (au sud-ouest du monte !■'.(■; A la Yojilsa tu f ensure, escarmouches avec des p.es icalieii- iK-s. Situation, inchang-ée. Manucure Massage de 10 à 7 & 67, r. de la Hontagni l** étage, entrée direct* 1301 âccoactae Pension, Consultation. M&eciii anacD6 a la maison 19S, rue du Progrès (NORD) 1277« BULLETIN fKA^GAISParis, le 27 ma,;. — 0 heures après-midi. Sur la rive gaueiie de la Meuse, hier en En de journée, nos troupes ont attaqué le de Cùmières et les positions a l'ouest. A.près une lutte acharnée nous avons pénédàns la partiee^t du villageet enlevé plusieurs IrancUóos ennemies au nord-est de CiLJtiièrcs. Un violent retour offensif de l'ennemi a été impuissant ù nous déloger des ions conquises. A ir est de la côte 30Ü nos grenadiers ont réalnó quelques progrès au cours de la nuit. Sur la rive droite une deuxième attaque ennemie a été déelauchee hier à G heures1sur nos tranchées aux abords du fort de Douaumdiit et a été complètement repoussée. La marquée par l'activité intense des deux artilleries dans toute la rég.ion au nord de Verdun. Aucun événement important sur le reste dii front. au Revendeurs Nous vendons en on fiance nos derniers stocks champagnes en dépôts à Namur : 151, HouUvard du Nord; a Liège : I 55, ru* lionne-Nouvelle , à Vervier» : ! 85, ru* David; à Dison : ! 4. ru» Longue; A Tournait i bi. bvui. dis Itarvient; à Gaud: j rue Fiéve. 97; a Bruxelles t 56, Boulevard du Nord Bureaux E. T. C. B Pari mai. H heures soir. la ite, Au sud de la Somme un tir de concentration de nos batteries a détruit plusieurs abris de 1 ennemi et endommagé ses tranchées. En Cliampagne grande activité des deux artilleries dans les secteurs de Yillc-sur be, TaJiure el Navarin. Vers six heures de l'après-midi, l'ennemi a dirigé une attaque sur nos positions à l'ouest de la route de Navarin et a pris pied dans quelques petits postes de notre ligne avancée, d'où nos contre-attaques l'ont complètement rejeté. Sur la rive gauche de la Meuse, lutted'artillerie et d'engins de tranchée dans le bois iïAvocourt et dans le secteur de la cûle 30-i. Au sud-ouest du Mort-Homme, nous avons enlevé quelques éléments de tranchée et fait une cinquantaine de prisonniers. Le. nombre des prisonniers capturés au cours de notre attaque sur Cùmières se monte à une centaine. Deux mitrailleuses sont restées entre nos mains. Sur la rive droite le bombardement s'est maintenu très intense dans la région îiaxidromont-Douaumont Dans lo9 boyaux, au nord-ouest de la ferme Thiaumonl, nous avons réalisé des progrès sensibles au c -urs de la journée. En Woevre, bombardement réciproque dans les secteurs au pied des Hauls de Meuse. 3'J ana pratique. Lordi] Ex-directr. maternité Pension, consultation* a tonte époque. I BIX MODUIUÊ* Médecin attaché à la mai soi; 44, Rue de la Rlw Ita (Nord) toilette fins . — IvM. cöBirö mandat |l00, 10 fr.; les: 1,000 90 fr. 15 (t.; Isa 1,000, 140 fr. extra-fin, « Jamden » fc fr. ; la grosse, 54 fr. Inre IVlArs«lll« dur l«ie 1 échantillon, 1 baril au consul américain le apt. Ü. BONN M Bru**' flottants Lorsque Nansen visita l'Amérique en 1307 A parla des rösuUats'vsc:entifiques de son voyage, il démontra comment, prouvant ['existence de certains courants océaniques bien défiais dans la région qui entoure le pôle, il arait fait un grand pas pour rendre possible une carte exacte de cette région même. Le contre-amiral G. W. Melville, qui avait accompagné l'expédition de la Jeannette précisément en qualité de cartographe,, tut invité a exprimer son opinion sur la vajour réelle des explorations accomplies par Hansen; il répondit en publiant, dans le Munsey. un article assez étudié sur la catas'.ropho'. de la Jeannette et, dans lequel il établit la corrélation du chemin parcouru par le Fram, lorsque tous deux furent emportés à la dérive. Les doux navires furent | m effet, dans les glaces, dans des endroits relativement proches, de manière à ne pas laisser de doute sur la continuité du courant qui les traverse. Melville avait (ait une carte circumpolaire dans laquelle figuraient tous les courants tignalés par les explorateurs arctiques du temps de Bâtent et de Willoughby jusqu'au moment où il partit lui-même de San Francisco pour l'expédition corn Il y avait, en outre, à bord de la Jeannette une très riche bibliothèque de géographie arctique; et comme les huit compagnons de voyage étaient tous intelligents et studieux, ils se mirent ensemble, pendant leurs longues heures de loisirs, à faire une carte sur laquelle des centaines de traits marquaienl "les courants rencontres, pendant environ trois cents ans de navigation, par leurs prédécesseurs. Les résultats obtenus prouvèrent qu'unvaisseau capable, de résister à la 'pressiondes glaces irait infailliblement à la dérivedans la môme direction suivie par la Jeannette ci par le Fram à quinze années de distance.li semblait donc que le système le pluseourt pour atteindre les plus hautes latitudesfût de pénétrer dans les régions arctiquesde la mer de Behring, de pousser ensuite vers le noisser aller à la dé- rive avec les champs de glace jusqu'à ce qu'il fût possible de faire une pointe ri vers le pôle * * * Mais avant de courir la chance d'une expédition très coûteuse et périlleuse, 'Melville suggéra l'idée de chercher ù déterminer plus exactement les courants 'polairesindiqué, en plaçant sur les champs de glacedes barils flottants spéciaux. Sans doute ilsiraient d'abord ou ensuite du coté opi . la région inexplorée et probablement ils seraient rencontrés là par i'un ou l'autre desplus hardis baleiniers. a Ces cversibles, après quelque temps, servi raient à déterminer plus exactement ies courbes décrites par les courants polaires, grâce auxquelles les explorateurs pourraient s avancer beaucoup plus au nord qu'ils ne l'avaient fait encore. Ainsi, en plaçant les bouées dans des régions et pendant des saisons différentes, elles ind: q le temp's le plus propice aux tentatii-es. Sans doute l'expérience qui serait "intîo avec de véritables navires présenterait une plus grande probabilité de réussite. Muis ceuxci devraient tenter l'entreprise en grand nombre et disposer de sommes énormes, pour pouvoir espérer un résultat, favorable; car les navires, le personnel et les deniers sont relab'.vemcni rares pour ce genre d'expéditions. Le placement des bouées en question apprendrait aussi les pointe di:x à éviter, par la destruction éventuelle de quel- jquesuns d'entre eux... •n allemand, en francais et eu norvégien, #3 instructions pour celui qui trouverait ce signal *-t qui «Hait prié d'annoter le point l»reeis e« i*- motuent de le trouvaille, puis Tous ceux qui s'occupent de Télude del'oc&Êm urapide ne tardèrent point à adhérer à celle idée. En effet, si Imcerlitude c'la dîtficullé constituaient le plus puissantmobile pour les explorateurs, avides d'émotions et de gloire, les savants voyaient, eux,dans l'étude des courants et des vents polaires, an excellent moyen de résoudeproblèmes météorologiques des latitudestempérées et en outre une diminution durisque de l'entreprise. Le solide appui deH. G. l.-ryant,président de la Société degéographie de Philadelphie, engagea bientôt la société elle-même à garantir les fondspour ia construction et le placement J.esbouées Les propriétaires et les commandants de la flotte baleinière promirent volontairement ' cours ; el finalement le ministre dos finances ordonna aux barques douanières, quo leurs fonctions appellent dans les cauv. arctiques, d'aider autransport des bouées sur les champs deglace.Ces bouées, dessinées au ministère de la ■ marine el exécutées à San Francisco, avaient| la tv nie d'un fuseau un peu trapu et - ; formé de douves de chêne robuctes Tépaisses■&6 quatre centimètres et demi, réuniedes cercles en fer larges de 5 cent, et revêtues d'une épaisse couche de poix et de résine. Les deux extrémités effiléecouvertes par une légère calotte de fer ^all vanisé. Le numéro de chaque baril étaitpeint ù l'extérieur et taillé dans le bois, et' chacun renfermait a l'intérieurune bouteille en pur cristal, conienue dans uneboîte en chêne. Il y avait clans la bouteille une fciiil]linoleum sur laquelle étaientimprimées, avec une encre résistant ù l'action de l'eau de mer, en an; plus rapproché ou à la Société de géographie do Philadel[K Des instructions minutieuses furent adonnées pour le placement, qui devait sefaire, autant que possible, loin du bord duchamp de glace, pourvu que cela ne «datât pas de- di'/t d-e dangers trop sgrm Dès 1898, cinquante de ces barils furentplacés à bord de plusieurs baleinières et denavires de la douane, qui ciment mis;!'les!' abandonner sur la glaee au printempsseule baleinière en plaça 'ixentre les mois àe juin et de septembre 1S9&. . ;\ au contraire, rapporta pendant deux années cornceux qui a* été confiés a ses soins, n'ayant pu réussir a les placer dans un endroit convene fut seulement en 1001 qu'elle- put en déposer six à 45 milles au nord de l'endroit où la Jeannette fut prie* par la g L'expérience, on ton! cas, fui ink ->-*&• «s—----

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