Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole

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03 mars 1914
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s.n. 1914, 03 Mars. Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole. Accès à 11 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p26pz52f8m/
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Qurczlênie année N. 80 £ CENTIMES le numéro. — Abonnement pap semame : 2ÏÏ'CENTIMES Samedi 21 Mars!914 as£: te. 5 50 RÉDACTION & ADMINISTRATION Rue Leopold, 39, Charleroi ABONNEMENTS Tn an. . . fr. 10 00 _ln mois. Trois mois. fr. 3 00 Adresser toutes les lettres et communications au Directeur du RAPPEL Rue Leopold, 39, CHARLEROI. — Téléphoné Si Journal Catholique Quotidien RÉDACTION & ADMINïSTRATIOi Rue Leopold, 39, Charleroi ANNONCES La petite ligne (4epage). . t". fr.O S& Demandes d'emplois0 60 Réclames (3° page), la ligne0 75 Faits divers ..#....1 00 Chronique2 00 Réparation judiciaire,.r£, ûû ON TRAITE A FORFAIT Pour la publicité, s'adresser au Bureau du RAPPER en vente ou vendu des boissons qu'il sa- f vait falsifiées par addition d'eau ou de glycérine, d'ajvoir. tenté de tromper ou trompé ses contractants sur la nature et les qualités ou l'origine des vins ou spiritueux par lui vendus, a été condamné à quatre mois de prison sans sursis, 100,000 francs d'amende et à des amendes de 3,000 francs pour mouillage, 3,000 francs pour fausse déclaration, 200 francs pour défaut d'acquittement des droits d'entrée, 200 fr. pour droits d'octroi ejt décimes de ces amendes ; à la confiscation de 134 hectolitres 38 et aux quintuples droits ; à une amende de 500 francs pour chaque envoi de vins glycérines et aux décimas ; à la confiscation de ces vins, dont l'estimation est faite au prix de vente diminué de 25 p. c. ; à 3,000 francs de dommages-ùntéréts à la Ligue dès viticulteurs de la Gironde ; 3,000 francs au Syndicat de répression d>es fraudes ; 2,000 francs à chacun des syndicats de Saint-Emilion, Barsac et du HautMédoc ; 1,000 francs à chacun des syndicats de défense viticole, au syndicat agricole du Carbon-Blanc et à la fédération des viticulteurs girondins ; le syndicat girondin et la Ligue des viticulteurs sont autorisés, à titre de supplément de répajration civile, à publier ledit jugement da.ns cinq journaux de Bordeaux et dix du reste de la France, à leur choix et aux frais do Delor. LA LETTRE A DIX CENTIMES ENTRE LA FRANCE ET LE LUXEMBOURG Luxembourg, 19 mars. — Au moment où l'on a fait une nouvelle tentative pour obtenir la lettre à dix centimes entre la France et l'Angleterre, rappelons au public que cette réduction existe depuis plusieurs années pour lies relations postales entre la France et le grand-duché de Luxembourg. GRECE LA GRECE AUGMENTE SA PUISSANCE NAVALE Athènes, 19 mars. — Au milieu des applaudissements enthousiastes 'de la salle et des tribunes, le ministre de la marine déclare que le gouvernement a approuvé le programme des constructions navales, en conformité diss besoins et des ressources de la Grèce agrandie. La flotte sera augmentée de trois cuirassés du type « dreadnought », y compris l'unité déjà en construction ; de trois croiseurs cuirassés et d'un nombre proportionné d'unités légères. RUSSIE Lorsque vous rencontrez un socialiste et que vous luireprésentez les points faibles des Régies, il vous répond sans Dlus de façon que, si les Régies ont des points faibles, c'est qu'elles sont mal organisées. Un peu comme Monsieur de la Pause vous répondrait : Si les Régies n'étaient pas mal organisées, dues seraient bien organisées. C'est simple comme bonjour, et, en un tour de phrase, l'a question est résolue. Or donc, pour avoir chance de rencontrer une Régie bien ordonnée, nous ftous sommes adressés aux organisateurs théoriques et pratiques de ces institutions : les socialistes. Il y a, en France, un petit amour de •Régie socialiste, la fameuse verrerie ouvrière d'A'lbi : là, tout es.t socialiste; capital, méthodes, ouvriers -est directeurs. Cette Régie a, dans son jen, tous les atouts d'une organisation parfaite. :Eh bien ! cette Régie est sens dessus 'dessous depuis son existence. Les ouvriers se sont révoltés à mainte reprise, ils n'ont plus voulu travailler par ci ni obéir par là ; lie directeur a donné sa démission par ci, l'a retirée par là, Ta redonnée depuis ; et enfin, las du gâchis qui s'obstinait à régner, il est parti sans tambour ni trompette... On «attend les dernières affres "de l'agonie Ide cette verrerie, qui, d'ailleurs, fonctionne comme une mauvaise exploitalion capitaliste. A Tourcoing, la municipalité socialiste avait mis en Régie le service de 3'éclairage : une Régie socialiste, quoi. Cette Régie a eu tout le temps de faire ,ses preuves : efe a fait des siennes, ;tant et si bien que la môme munàcipali!té! socialiste, obligée de constater le -fiasco de sa propre Régie, a 'remis entre les mains de sociétés privées le service de l'éclairage... A Gand, les Régies du «Vooruit» forclionnent en perfection. Les ouvriers ne sont pas mieux payés crue dans une entreprise capitaliste ; on Heur retient une partie de leur salaire «— du moins Napoléon Anseele a été condamné à la prison pour avoir de la sorte... enrichi les ouvriers — ; ils jouissent de la liberté d'etre esclaves et de se taire, sous peine d'ofe mis à la !»s" ^ Régies du VooruitJ* Ion* pas,lom de ià,«ipéneures à celtes des fabriques capitalistes. Et -les bénéS au lieu d'em-i'chir les ouvriers sent équitabtaneirt répartis entre quel'oues' èros capitalistes de la Socia e. q^Régies Wdistes de Bruxelteset dateurs - sont, elles aussi, fort mal organisées. Nous n'en voulons pour LE OJVORCe OU DUC ET DE LA DUCHESSE DE SUDERMANIE Stockholm, 19 mars. — Au Conseil d'Etat, fienu le 17 mars, on a examiné la demande en divorce du duc et de la duchesse de Sudermanie, qui a été approuvée par le consistoire de la Cour. On a décidé de faire droit à cette demande et de prononcer la dissolution du mariage. UN ONCLE D'AMERIOt ^de^ÉoToOW- ETATS-UNIS LESENAT AMERICAIN NE VEUT PAS DU VOTE , A hfie de m££U^?£ New-York. léeferrfr^teV^^^ce de santé du 19e corps d'armée, frère de M. Gaston Calmet* te, est arrivé hier matin, a Paris, LES Funérailles de M. Calmette Paris, 20 mars. ,Les funérailles de M. Calmette ont eu lieu vendredi, à midi, en présence d'une foula considérable, où l'on remarquait de très nombreuses personnalités des lettres, des arts des théâtres et de la politique. Les curieux, extrêmement nombreux, etamt maintenus par un service d'ordre important. De très nombreuses couronnes, provenant des journaux, des théâtres, des associations littéraires, du personnel du Figaro, des Mères françaises, avaient été déposées sur le ceTcueil Plusieurs inscriptions de ces couronnes font allusion au courage de M. Calmette, victime de son patriotisme Le service funèbre a été célèbre en 1 egii*se SaintFrançois de Sales, sobrement decorée. L'absoute a été donnée par le curé dela paroisse. , Parmi les personnalités présentes aux oh~sèques de M. Calmette citons : MM. Loubet,Barthou, MiUerand, Lépine, Jean Dupuy,Thomson, Etienne, Paul Bourget, Hennion.Jean Richepin, Mounot Sully,^Mme Sarah Bernhardt, etc. . ■A 1 h la délégation de l'Action -Française s'est massée pour prendre rang dans le corLa cérémonie religieuse a pris fin al 1/4 heure Une averse de courte durée tombe au moment du départ pour le cimetière. Le corbillard disparaît sous les fleurs. Sur tout le parcours une foule nombreuse, silencieuse et recueillie, salue respectueusement. A 2 1/4 heures, le cortège arrive au cimetière des Batignolles. Le défilé devant la tombe est particulièrement émouvant. De nombreux amis et collaborateurs de M. Calmette pleurent. La sortie du cimetière s'effectue sous la Pluie. IliVv a pas d'incident mais au moment ou MM.Briand, Barthou et Klotz qui assistaient auxobsèques montent en voiture, ils sont acclamés vivement. On crie également : « Vivela France ». «-„- UN INCIDENT Paris. 20 mars. - A 2 h. 45 les « Camelott du Roy « revenant des obsèques de M. Calmette rentraient à Paris par la Porte de CUchy lorsqu'un individu cria : Vive Caillaux. \ ce moment un groupe se précipita sur lui et le frappa à coups de canne. Il fut également blessé d'un coup de revolver. Les agents arrivèrent alors et dégainèrent. K«^«Un> ^^ =-bZ^C-es SSX remédient de foire dont uniquement dis pose M Hennion ; C'est la loi nécessaire et tutélaire. Les obstacles qu'elle dresse ain™désarmeront certes pas toutes les folies, tous les crimes. Mais à plus dune colère d'un désespoir, d'un égarement, ils ont chance au .moins de laisser le temps de s'apaiser, de réfléchir, de .se ^prendre. Ils protègent de la sorte plus d une conscience même, et. s'ils existaient 101, les menus et les tapis de la pistole n. U se raient assurément moins historiques. Il est temps, aussi bien, de couper court à ces tentations permanentes, à ces facilités sinistres où succombent jusqu aux enfantsCf est une chose bien caracter^iaue que de voir comme à cette heure on stationne et s'attarde aux etalages de îSrir. Il m'est arrivé de voir à des erSnes en contemplation comme devant deTcorsages ou des fleurs, et des petits, a l'œil écarquillé, comme naguene devant un voiher pour' le bassin des Tuileries Partout l'image, l'attraction, la hantise la contagion, la gloriücatioiil même du meurtre Ah ! que l'on nous ôte le brov».ning des mains-, et au lieu de ^ire blanchir le linge à Londres, prenons a Londres ce moyen de ne pas l'ensanglanter. AU SENAT. — L'IMPOT SUR LE REVENU Paris 19 mars. - Le Sénat a continué cXanres-midi la discussion de l'impôt sur n?reveZ%mla demande de M. LintUlïac,malré l'opposition du gouvernement,.il adisfeint par 138 .voix contre 111 les articlescomposant le titre II. . Le Sénat a ensuite décidé que la loi perterf le titre suivant : « Projet de oi su r la contribution foncière des propriétés bâties S non? bâties et sur l'impôt sur le revenu des Valeurs mobüières françaises et etran- gTeS'tiltre 1er entrera en vigueur le 1er juillet 1915 : le titre 11 relatif aux valeurs rnrhilipres le 1er juillet lyl4. l'ensemble du projet de loi a été ensuite adopté à main levée. L1FFAIRE ROCHETTE La Commission d'enquête Les déclarations de M. Monifl Paris, 20 mars. - -La commission d'enquête sur l'affaire Rochette a entendu mercrfdî matin M. Monis,qui a declare qu au début de mars 1911. il avait reçu le ministre des nuances d'alors. M. Caillaux M. Caillaux Su -déclara qu'il lui serait agréable de prouver la gratitude qu'il avait à regard d'un avocat en lui faisant obtenir le renvoi anM sollicitait pour l'affaire Rochette. M. Cailïaux ajouta que si le renvoi était-refusé l'avocat ferait allusion clans sa plaidoirie à des émissions ayant entraîné des pertes pour l'épargne française et qui n'avaient jamais été poursuivies et qu'il y, avait là un intérêt P°MiU Moe nis exposa la question au procureur.Général qui, sur sa demande, lui déclara quefa rem se ne pourrait avoir aucune influence SmS Poursuites, mais pourraitâtre malinterprétée par l'opinion. UEUREu M GAUTHIER (OE L'AUOEJ EST NOMME M. CAUTMlt MINISTBE OE LA MARINE M. Gaston Doumergue, président du.000- seU a offert ce matin le portefeuille d e la nSrine à M. Gauthier, sénateur de 1 Aude. a/ï* r,nnt hier a accepté. M I e décret de nomination sera soumis auiourd'hui à la signature du president de irRépublique et paraîtra remain au Jour- UN FRAUDEUR DE VINS CONDAMNE A 4 MOIS DE PRISON ET 100,00n FRANCS D'AMENDE Dans son audien- d'aujourd'hui, 1- tribunal correctionnel n»J?iU inTentee*a M. Alphonse Delor, ne fraudes înieinw a -x ^tt^^ — „rt™7niTvrr SuOUson"n;gêment,dans l'affaire * it à Bordeaux. M. Delor, conyaincu I?avo"r falsifié des boissons, d'avoir mis -^leHeMadame Colet (une déesse des ro,.„„^1,.„„^ d'arorès des documente médite, 1 pas UGoB,4»4ïans.ft«.5.oOIr. Les Régies et le encore né)... me crier : il faut que cet homme meure ! » J'attendais le jour, je comptais les heures ; quand je fus seule, je me vêtis ; je pris pour arme un couteau de cuisine ; me procurer une arme plus élégante m'aurait paru théâtral : je ne songeais qu'à agir avec simplicité, comme il convient dans une grande douleur . » La maison que j'habitais était voisine de celle de cet homme ; je m'y rendis, résolue. Je le trouvai sur sa porte en manches de 'chemise. Je ne lui dis que ces mots : « J'ai à vous parler. » Il m'engagea à -entrer chez lui, et comme il se penchait vers la loge de son portier, je le frappai dans les reins. Quelques gouttes de sang jaillirent. Le couteau avait glissé. Inquiet de p?s infâmes, il portait, m'a-t-on dit, une sorte die cuirasse. Il s'était retourné vivement et me désarma. « Après avoir échoué, je ne proférai pas une parole. Il prétend dans son récit d'aujourd'hui, qu'il emvoya chercher un fiacre, -et qu'il me donna la imain pour y monter. Invention stupide. Est-ce que j'aurais touché la main de cet homme ? Il dit encore : Elle était assez belle, mais d'une beauté massive. Atroce quolibet digne de cette àme flétrie. J'étais massive... (ici une explication physiologique)... ». Tel est le récit de la poétesse . Quant à Alphonse Karr, il suspendit dans sa chambre, comme un trophée, le couteau arraché à sa belle ennemie, avec cette inscription : « Donné par Mme Louise Colet, dans le dos ». Tous les lettrés et amateurs de curiosités, liront avec le plus vif plaisir la très fine et très spirituelle étude que publie chez Fontemoing Mlle J. de MestralCom-bremont (1) sur La belle Madame Colet, à qui nous empruntons ces pittoresques documents. La muse romantique mourut le 8 mars 1876 et Maxime du Camp dont La charité n'était pas la vertu maîtresse lui dédia cette épitaphe : Ci gît Celle qui compromit Victor Cousin Ridiculisa Alfred de Musset Vilipenda Gustave Flaubert Et tenta d'assassiner Alphonse Karr. 0. F. JMCfi. üii-iuUUi LJ*

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Cet article est une édition du titre Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Charleroi .

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