Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 30 Septembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3n20c4th64/
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21e ANNÉE. — Série nouvelle. — N* 323 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Jeudi 30 Septembre 1915 rédaction ^administration Hier rt« de la Bourse — LE HATRG Téléphone : Le Havre n" 14.05 Directeur : FSKMD EURÀ? fontes (es communtcations concerr.an la rédaction doivent être adresséet »8ut,rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 21, Pan ton Street (Leicester Square) s. w. LE XXᵉ SIÈCLE ***& ± I I I n 11 .qjwywj IJ. I. ; I II TJiwaa abokxrmkîw» Franco 2 fr. 50 i*w» «««s. » 7 fr. 50 par trtaMOft»» Anglat©rre.... 2 sh. 3 il. par mote. » .... 7st».3 d. par tr>nwnbi*t» Hollande.. 1.25 florin par mois. » -.3.75 fier, par trtonetf»* Autres pays.. 3 fr. » par rrv»*a. » .. 9 fr. » par t*tau4Cr« PUBLICITÉ S'adresser à !'Adm\niatred>o» <é» jhmà au Havre ou à Londres Annonces 4' page: Ofr. 40 la.tfçv Petltesannonoes4* paga: 0tr.3^l&l^^«o Les petites annonces sont é%ylemtn^f reçues à la Société Européenne de publicité, fo, raede la Victoire, Paris, qui «n a le monopole pour Peur». Ouoikiieri bels© paraissant «au navre Retour du front « L'enthousiasme et la confiance sont * raison inverse de l'éloignement du front disait à peu près M. Louis Barthou, il y trais mois, dans son discours du Havr C'était vrai au mois de juin. .C'est encoj virai aujourd'hui. Les officiers et les solda qui défendent le dernier lambeau de la P; trie ne se doutent pas du bien que leur sai té morale fiait aux civils, môme à ceux qu grâce à Diiteu, n'ont pas besoin d'être « r montés » tous lies jours. J'ai eu l'honnei de passer un après-midi dans 3a compagn du colonel du 3e de ligne et de queliques-ui de ses officcons. C'était un des demien beaux jours die "l'été à son déclCn. Des se d>ats au repos flânaient dans les rues d village. On entendait, sur le seuil des re mes, le martèlement des fléaux battant blé. Dans l'azur, sa haut qu'il semblait toi cher le ciel,un avion planait,tout blanc dar ison blindage et entouré comme d'une escor ! par de petits nuages : la fumée des sh-ra • nels allemands vainement acharnés conta lui. Les pluies de l'automne ont déjà altéd ce tableau. Donnons lui un dernier regai et une dernière pensée avant qu'il ait di ifparu pour toujours. ; C'est ie coflonetl Mahiieu quii commam! notre 3® de ligne, appelé par les França j « les zouaves belges » pour son ardeur i combattre et son élan sous le feu. On sa ! ,que le 3e a combattu glorieusement à Stee: straete, où il releva les grenadiers, qui v naient de tenir, pendant quarante-huit he res, sous une avaiianche de gaz aapîiy liants. Je n'ai pas De droit de dire le chi : fre de ses pertes. Elles furent, en peu c I temps, terribles. Ce fut un des plus béai faits d'armes de cette terrible guerre, q } en compte tant de m'agnifiques. Le gouve : nemert de la République, française vient ( donner au colonel Mahieu la rosette d'ofl i cier de la Légion d'honneur. Selon la fo : mule consacrée, peu de distinctions ont é j e r i bien méritées. Toutes les qualités c ttOwiat brillent sur cette mâle figure, co | ronmée de cheveux gris taillés en bross | On y A de prime abord l'énergie et la sir plioite. On ne tarde pas à découvrir <3ai !cet œil gris, en môme temps qu'une m. ; ïicieuse gai té, une bonté véritablement p i j femelle. En deux mots, un homme brave « ' \ un brave homme. Dans la maisonnette du colonel, aménag< avec un sens pratique qui ferait honneur un architecte professionnel.une dizaine d'o ficiers sont réunis. Quel plaisir de devis* avec ces hommes de guerre ! Des yeux Jei nés et candides luisent dans ces visag< bronzés, à la fois souriants et graves. Tra: quille courage, appétit de bataille, mépr de la mort : voilà, avec la bonne humeu ies dominantes de ces réunions de soldat On cause de la guerre, des Alliés, des Ail mands,des chances de victoire tous les joxn grandissantes. Les plus hautes, les plus n bles pensées alimentent leurs propos. — On les aura, c'est entendu, personr in'en doute. Mais après ? Est-oe que le paj comprendra enfin le rôle de l'armée dar [FEtat ? Il paraît que certaines geais parlei 'encore de nous remettre la camisole de ) neutralitéycause principale de nos malheui et des égarements de l'opinion publique !. La Patrie, sa sécurité, sa grandeur et s gloire : voilà le principal et, pour ain: dire, l'unique souci de nos officiers, aprè quatorze mois de guerre. O fonctionnaire ùe Sainte-Adresse, qui gémissez parfois si la durée de la guerre, à cent lieues du con bat. les pieds au chaud, et bien tranquille sur le lendemain; ô enfants gâtés de î Belgique, que ne peut-on vous transporte] de^ temps en temps, par groupes, non pa même dans les tranchées de première lign — vous croiriez qu'on a comploté votr mort — mais seulement à cinq kilomètres a la ligne de feu ! Bien entendu, l'expéditio ne vous coûterait rien. Vous toucheriez, toi le temps qu'elle durerait, indemnité à guerre et même indemnité de déplacemen L'Etat ferait une bonne affaire. Vous rt viendriez guéris, confiants, enthousiaste? Au lieu de l'amertume, c'est l'allégresse qu vous répandriez autour de vous, et l'on n verrait bientôt plus, entre le rocher de 1 Hève et l'hôtel de ville du Havre, en dép; de l'automne, que des visages radieux... — Nos soldats sont plus ardents qu'il y six mois, me disait joyeusement un officie du 3°; quand on demande des patrouilleur pour une mission périlleuse, il s'en présent toujours plus qu'on n'en peut accepter. D temps en temps, je vois dans la tranché un conscrit qui baisse la tête au s-iffle ment des bal'les.C'est tou jours un jeune de 1 dernière levée. Mais ils ont vite fait leu apprentissage. Pour leur donner l'exemple les anciens montent, d'eux-mêmes, sur 1 parapet.et la leçon porte toujours ses fruits — Et les Allemands ? — Au mwal, ils dégringolent. De vraie chiffes. A la prochaine offensive, vous ver rez, on ramassera les prisonniers par pa quets. Malheureusement pour nous, leu matériel e9t toujours de premier ordre. Ar mes et munitions de toute espèce et de tou ■calibre, ils ont "encore tout en abondance iM-ats ça ne fait rien, on les aura. — Est-ce vrai que leurs espions cour en encore la contrée ? — Oui. On nous a averti qu'un Boche s promène dans nos lignes, depuis huit iours habillé tantôt en officier belge, tantôt pi officier anglais. D'autres se glissent parm les paysans, que l'autorité a le grand tor de tolérer dans les villages. Voyez-vous, là bas. sur la droite, les ruines d'une petit ferme? C'efet l'œuvre d'une marmite aile mande; elle a tué, dans l'écurie, en mêm< 'temps que sfeC veaux, un paysan. La nui dernière, près d'ici, deux maisons on flambé. Une main criminelle y avait mis 1« feu. Elles contenaient, l'une un dépôt de bi cyclettes, l'autre quelques fusils. Sans dont l'ennemi était-il renseigné. Le dommage >jheureusement, a été insignifiant. * * * Le 3* de ligne fait partie de la première tpue -commianidait, il y, a quelque! ^TTiïu.^»ua[flTOiH;ttaiMril|lJJ1|UWMan -'.le... semaines encore, le général Bernheim. I Moniteur a annoncé, il v a uns huitaine c jours, en même temps que la promotion c général dans l'Ordre die ï,éopold, la gi? rieuse blessure dont il avait payé,d'avanc <:et honneur. Le générai Bernheim a é blessés dans les tranchées de première ligi au moment où il examinait les positions < "ennemi. Pondant quelques jours, son ét a donné des inquiétudes. II est aujourd'h hors de danger. J'ai entendu de vaillnn soldats douter tout haut qu'un di\ lioranaire ail. le droit d'ex'poser l'armée, e 3'exposaat de la sorte, à perdre un eh peut-être irremplaçable. C'est une manié 1e voir. Mais il y a à répondre. Le eouraj personne! d'un e'hef, son mépris du danqc son impassibilité sous le feu : voilà, à guerre. Iles muilliiplicateurts d'éruergile, lel générateurs d'héroïsme. Sans douté faut ^ue la raison gouverne, ici comme dar tous les domaines, lie sentiment, pour : brider au besoin, pour le discipliner toi jours, de façon que, dép|loyé au niomei opportun, ni trop tôt, ni trop tard, jama inutilement, il donne son maximum. Pli !e chef est élevé en girade, pins son obéi, sance à cette loi nécessaire doit être pleir et entière. Mais personne n'a le droit c penser qu'un homme de la trempe des gén rai Bernheim, anssi intelligent que brav ne s'y serait pas soumis sans restrictio; 11 s'est exposé comme un chef, et ne comme un sous-lieutenant. Il avait raiso: né son courage. C'est son honneur. C'est ( qui donne son vrai prix à sa Blessure, q ne l'aura pas mis pour longtemps hors ( comîbat. Le chef de la première division est rer placé temporairement par le génêr Jaoquies, l'ancien colonel du 12", le hén de Dixmuide qui, blessé deux fois, a co; timié dis commander et d'encourager st hommes. La première division, on le vo; a les chefs tpi'elle méritie. Soldats et gén rmix sont dignes les uns des antres. Tai que 3e monde sera monde, le meilleur moy de s'anoblir aux yeux des hommes, de p gner leur estime, leur confiance, et de 1' entraîner au sacrifice sera toujours de s'e frir soi-même à la mort. Il y avait encore, la sem'afine passée, daj les villages soumis au feu de l'ennemi, i nombre considérable d'enfants âgés « moins de sept ans. Au risque d'a.ffliger < même d'irriter certains die nos amis, hor mes estimables mais peut-être insuftisar n.enit eonvadncus des dures nécessités ( l'état, de guerre, nous nous risquons à dS: que Je fait est regrettable. Ce n'est pes ( proalaman.t n impossible » ex r.atliedr l'évacuation de ces petits malheureux qu"c s'assurera le quitus de l'opinion puibliqu Nous saluons comime une vieille et odieui connaissance ce mot fatidique, que Nap léon voulait déjà rayer cîu dictionnai' français. 11 ne signifie d'ordlinaire qu'ir puiissanoe ou insuffi.santle bonne volonti Peut-être faut-il simplement y voir, en l'o currence, l'expression d'une lassitude exp cable par les difficultés d'une opération au «i complexe que nécessaire. Quoi qu'il t soit, nous prenons la liberté de domamli aux pouvoirs compétents d'aider de tout< leurs forces messieurs" les commissain d'arrondissement, qui se sont prodigués, ( ces temps-ci, pour le bien des population avec le zèle le plus louatele. *** Terminons cet article en rapportant que ques mots d'un soldat, paysan luxembou feois de 2i ans, héros obscur et qui s'ignor on arrière grand-père a servi dans les a niées de Napoléon. Est-ce l'ancêtre qi survit et gui parie dans ce jeune gars ? Es ce la vertu d'une race naturellement mil taire ? Blessé grièvement sur l'Yser, Ion; temps entre la vie et la mort, il est sauv'< mais jamais plus il ne pourra retourner Vusine où il gagnait sept francs par jour. Quelqu'un lui disait : «n'ayez ipas d'inqui tude; la Belgique n'oubliera pas les soldai qui se sont battus pour elle; on vous a] prendra un métier; on aura soin de vous. Il a répondu : « Oh ! je me débrouiller? bien tout seul; pourvu qu'on m'aide dans 1< débuts, c'est tout ce que je demande »... On l'excuserait de se plaindre et de réel* mer comme une dette la protection de l'Eta Mais cette ombrageuse et inconsciente Serl le rend cent fois plus admirable et, dison le mot, cent fois plus beau. C'est le même qui disait encore : En 191: quand je suis parti pour l'armée, deux o trois jeunes gens de ma classe, exempte je ne sais pour quels motifs," rigolaient « e me regardant arpenter le chemin de la gan A mon tour de <( rigoler » d'eux à préseni J'aime mieux mon sort que le leur. Ils .«■ gouvernés^ l;\-bas, par les Prussiens, Mo' je me suis battu, j'ai été blessé pour le payî Quand leur dirai : j'ai été sur l'Yseï quelle tête feront-ils ?... Tout cela sans aigreur, sans une ombr d'amertume, tout cela dit sur un ton de ma lice goguenarde, comme par un enfant heu reux de iouer un bon tour à des compa quelle tête feront-ils » ?... Et ils sont des centaines, des milliers corn me cela, au front, dans nos; cajnps, dan nos hôpitaux, partout. Une rayonnant vertu émane de ces héros. L'abnégation e le sacrifice, pure essence des vieilles vertu chrétiennes, lèvent littéralement sur leiii-pas. et ils ne s'en doutent pas. Les pensée basses ou simplement vulgaires se dissipen à leur contact. Jeunes et modestes héro* c'est vous qui referez notre pays. C'est com me une retraite spirituelle que de cause avec vous. Ah ! que maints hommes e' place, trop occupés, hélas! d'augmente leur fortune ou leur gloire, trouveraient r>rr fit h se mettre à votre éco!e. Mais il ne fau jamais trop drorroanidèr à la fois !... ..Femand NEURAY. L'ARTILLERIE BELGE TOMI )JO« Bombardement continu de nos tranchée: des avancées sud de Nienport, de notre li gne principale aux abords de Dixmude e d'Oudecapelle et de nos tranchées ver: Noordschoote et plus au sud. Nous avon: riposfé par des tirs de représailles et d< ! démolition. i Pas d'action d'infanterie, La nécessité du secret Il arrive à de bonnes âmes de réclam au nom'de beaux principes -la publicité plus large pour tout ce qui engage la r lion. A les en croire, cette publicité est sauvegarde indispensable des intérêts peuple dans n'importe quelles circonste ces et même en temps de guerre ils p: testent contre certaines précautions d< imposées à un pouvoir sage en temps paix. Il s'est passé mardi au Sénat français petit incitent qui montre ce qu'il en pt coûter de subordonner à un pareil princ' la conduite des affaires publiques. Voici comment le « Petit Hàvre » le conte dans son numéro du 29 septembre <( Avant l'ouverture de la séance, on s'< cupe d'un incident qui s'est produit pe dant la discussion du projet de loi cono nant le ravitaillement de la population vile. M. Aimond, dans son discours, ayant f observer cfu'il était regrettable que les jo' nnux aient, publié des statistiques sur l'a col'te de 1915, statistiques qui annonçaie que le déficit devait s'élever à 20 millio de quintaux et qui avaient en pour résul à New-York la hausse du blé de 28 à 33 f M. le ministre de l'agriculture a expliq qu'il n'avait fait de communication qu'a grandes Commissions de la Chambre. M. Fernand David a ajouté qu'il ne jx Ma.it être responsable des indiscrétio commises tandis que M. le président de Commission des finances, l'honorable Peytral, aduetitait qu'il y avait toujov des fuites. Cet incident est la condamnation du rr.cux comité secret dans lequel les min très auraient à donner des renseiçmemer militaires, à faire connaître leurs proji et le plan des futures opérations. Qiue de choses, en apparence inoffen ves, sortiraient de ces réunions et fave s- raient l'espionnage allemand toujours éveil. » F/t voilé mise en lumière de façon sais santé la nécessité du secret tant honni j: certains au nom d'immortels principes •. deviennent parfois des principes de mor ?o»r selâaîs Nous avions raison de compter sur bon cœur de nos lecteurs. Dés mprdi midi, nous recevions d'un généreux âl nyme du Hàvre les cent francs que ne avions demandés pour quelques so1d< privés de tous rapports avec leur fa mil Peu après, trois autres «personnes qui i sirent aussi conserver l'anonymat ne faisaient parvenir à la même intentk l'une 10 francs et les deux autres 5 frar chacune. Grâce à ces dons, nous pourro de-ne soulager la détresse que nous avio signalée et procurer en outre quelqif?s d« ceurs à d'antres soldats. Nous remerciions vivement les donatei de leur générosité et de la joie qu'ils no permettent de donner à nos braves solda LES FAITSDU JOUI Répondant, devant 1-a Chanr>"r. des Co mwies, à une question, M. Ayquith a • qu'il ne pouvait {aire une déclaration à 7* j)0s du recrutement de Varmée, avant m< di prochain, la question étant encore l'étude. Le premier ministre a fait appel à to les partis de la Chambre pour qu'on s'al tienne de soulever actuellement lu questi du service obligatoire. « Nous sommes, a-t-il dit, à un mome critique de l'histoire de cette guerre et no suivons avec un espoir et une sympat) intenses les vaillants efforts des forces liées. On ne pourrait rendre un plus me vais service à la cause des Alliés que. faire croire av monde qu'il y a eu des di sions d'opinion parmi nous. » «vwwvw Le docteur Dumba vient d'être rappe par le gouvernement autrichien. Il a télégraphié aussitôt à M. Lansin ministre des affaires étrangères, pour l'a\ ser qu'il s'embarquerait le 5 octobre, et o mander au gouvernement américain de l délivrer un sauf-conduit. HO H7WRE F.A CONFÉRENCE de SAMEDI PllOCHAl AU GRAND-TIIÉATRE Tout fait, prévoir un grand succès à soirée du 2 octobre, au Grand-ThéAtre. Ra pelons qu'en dehors de la conférence de î M.-F. Siron. membre du comité de dire tion de l'Alliance franco-belge, intitulée « Ce que j'ai vu en Belgique » et agrément' d'une importante' collection de photographi en projections lumineuses, une auditk d'oeuvres choisies, d'auteurs français belges, terminera la soirée. Parmi les noms des interprète?, nous r levons ceux de Mlle Mary Béral, l'admirab créatrice de lanl dé rôles au Théâtre Roy de la Monnaie de Bruxelles ; Mlle Suzarii Piévonne, de In Comédie Française, et Pier; Berlin, du Théfltre de l'Odéon, dont la r putation n'est plus à fair-^, et enfin MI Germaine François, !a pianiste de talent, di Concerts du Conservatoire de Bruxelles. La location sera ouverte au Grand Théi tre à partir d'aujourd'hui jeudi. On trouvera à notre quatrième page u billet de faveur assurant une réduction si: le prix des places. Ce tournai ne peut être vernii que 50 ÏÎBMTBMS3 on S PEIOT ea Angleterre, S cents e> BolWe le nnntéro. U a avertissement anglai à la Bulgarie line crise ministérielle à Sofia Sera-ce un cliaupiieni de politique La politique de M. Radoslavoff qui n encore rien obtenu au dehors vient d'ave en Bulgarie môme un résultat auquel, sa: doute, il ne s'attendait pas. Des dépêches de Sofia nous annonce mercredi matin que deux membres du cal net, M. Tontcheff, ministre des finances M. Balakoff, ministre du commerce, o donné leur démission et epie le tsar Ferc nand a eu une longue conférence avec I Malinoff, chef du parti démocrate. Une dépêche d'Athènes donne même croire que M. Radoslavoff se retirerait ai si, car elle nous dit que le tsar aurait d mandé à M. Malinoff de constituer un no veau cabinet. Si cette nouvelle se confirme, elle pou m indiquer un changement grave dans la tor nure des événements. En effet, c'est M. M linoff epii, le 17 septembre, conduisit 1 chefs de l'opposition au palais royal po-crier casse-cou au tsar Ferdinand et à 1 Radoslavoff. Prenant la parole le pren e M- Malinoff critiqua énergiquement la po tique d'aventures dans laquelle s'engage* le gouvernement et déclara ejue cette poli cpje ne pouvait que conduire la Bulgarie des catastrophes. « C'est la fin de la Bulg rie, déclarait M. Malinoff. La situation e donc très grave. Pour en sortir, il faut i gouvernement de coalition très large. » A cet avertissement grave, le tsar Ferc nand et M. Radoslavoff opposèrent un fro d'airain et ils prirent d'un cœur léger 1 décisions cpii devaient les jeter du côté d ennemis ne la Quadruple-Entente^ Il semble '"ie les événements qui se so succédé de j ^îent donné à réfléchir i souverain. La ■èce a mobilisé et, au ' moignaere de la « Vossische Zeitung » el môme, M. Venizelos a déclaré que son pa défendra la Serbie si elle est attaquée par Bulgarie. La Roumanie n'a pas encore fi son attitude, mais elle fait démentir qu'e ait décidé de rester neutre et il se manife.c chez elle un mouvement important en j veur de l'intervention. En Bulgarie mên M. Radoslavoff est loin d'avoir trouvé da le peuple aussi bien oue dans les milieux i litiques le concours unanime dont il a 1 soin. Enfin — last. not least— la Quadruï Entente a parlé ferme et ses victoires vie nent de nrouver qu" est de taille à' joi dre les actes aux p -ï*s. Sir Edward Gré; reçu lundi au F reign Office le ministre de Bulgarie à. Le dres. Nous savons aujourd'hui ce qu'il a i lui dire, car le ministre anglais a fait mai aux Communes des déclarations qui cons tuent, un avertissement "solennel au ts Ferdinand. Sir Edward Grev a constaté crue la Bi garie n'avait pas encore lié définitiveme son a,venir et a déclaré que « tant crue Bulgarie n'adopterait pas une attitu agressive, les relations amicales de l'Ang terre avec elle ne seraient pas troublées Mais il a ajouté aussitôt ces paroles tr nettes : « Mais si la mobilisation bulgare se ti duisait par des actes d'hostilité favorisa ne>s ennemis, nous serions prêts à donner nos amis, dans les Balkans, toute l'aide notre pouvoir, de la façon qui leur serf le plus utile, de concert avec nos alliés, sa réserves ni condition. » Nous sommes, naturellement, en coi munication avec nos alliés au sujet de cei situation et je crois que les vues exprimé par moi sont également les leurs. » Cet avertissement et les mesures qui l'e compagnent feront-elles hésiter le gouverr ment de Sofia ? Cela n'est pas impossib bien qu en Serbie et en Grèce on contin à craindre une agression bulgare. Quant une opération gigantesque des armées ai tro-allemandes vers Qonstantinople, on r croit plus guère, les états-majors impérial ayant en ce moment d'autres soucis. Leurs ficelles VON BISSING É3ITE DES LETTRES A PEUPLE BELGE SOUS UN FAUX NOM Ainsi que nous l'avons dit, il y a quelqi temps déjà, une « Lettre ouverte au peup belge » a paru à Bruxelles sous la sign ture : « Un philanthrope ». Il s'agissait t démontrer aux Belges que la guerre lei avait été imposée par les Français et 1< Anglais; que ceux-ci avaient laissé lr . j;c ges en détresse; que le roi Albert et se gouvernement avaient trahi la Belgiqu bref, qu'il fallait souhaiter pour celle-ci ui paix très prochaine que lui accorderait g néreusement l'Allemagne. En quelques lignes, la vaillante « Libi Belgique » a percé à jour cette ruse hoch I-es brochures portaient comme nom d'in primeur « Van Moer, rue Euphrasie (si. Beernaert, Ostende ». Une rapide enquête établit qu'il n'exista pas d imprimeur de ce nom rue Euphrosir Beernaert, à Ostende. Les Boches avaiei " nécessaire d'emprunter un nom bel" pour inspirer confiance. L» parquet de Bruxelles a cru de son di voir de rechercher l'origine de cette bri chure malsaine "uhliée sans nom d'auteu tl n'a pas fallu deux jours pour savoir qr ' imprimeur était un sieur Kropp. instali rue de Ruysdael, à Molenbeek-Saint-Jean. A cette officine s'imprimait déjà, avant 1 guerre, le « Brusseler Zeitung », organe a iemand hebdomadaire ! Présentement s'y éditent toutes espèces d choses de source boche, et notamment 1 « Gazet van Brussel ». T. - sieur Kropp. sujet allemand d'origim naturellement, est l'éditeur attitré de 1 Kommanda.ntur. On s'attendait à le voir poursuivi pou usage de faux nom, mais M. Jottrand, pr< mier avocat général ff. de procureur genii ral. s'est opposé à ce que l'affaire eût un suite judiciaire. Ce qui n'a, pas laissé d'^ tonner vivement à Bruxelles. l'esprit religieux ste la Hitltaî? ENCORE UN TRAIT SUGGESTIF Toutes les lettres que nous recevons de Belgique s'accordent à louer le dévouement avec lequel les couvents viennent en aide aux nombreuses misères nées de la guerre. Ils ont donné asile à une foule de réfugiés, leur assurant l'instruction, la soupe, des vêtements. Religieux et religieuses ont ainsi fait généreusement leur partie dans l'œuvre patriotique qui a conquis au clergé la sympathie et la reconnaissance de toute la population belge, sans distinction d'opinion. Quant aux auelques communautés allemandes qui ont dû chercher jadis en Belgique une liberté qu'on leur refusait outre-Rb;n, elles se montrent aussi dignes de la iur au nom de laquelle on les a persé- itées que les aumôniers de la « Volkszei-lung ». A Louvadn, alors que les ruines de la ville étaient encore fumantes, des _ religieuses franciscaines allemandes s'étaient distinguées par d'odieuses manifestations de germanisme. Elles ont trouvé des émules à Bruxelles. Tl y a au boulevard Clovis un couvent allemand qui s'occupe du placement des servantes. Une dame bruxelloise s'étant naguère adressée à ce couvent pour résoudre une crise domestinue, s'entendit faire par la supérieure un éloge dithyrambique du lca.;sor, élu d^ D'eu et instrument de ses volontés à l'égard de la Belgique mr n'avait, fait que recevoir le châtiment de ses fautes. — Mais, interrompit notre compatriote, commpnt justifiez-vous le meurtre de tant de prêtres ? — Oh ! dit l'Allemande avec un sourire. On a raconté beaucoup do choses, mai® vous verrez qu'ils ressusciteront après la guerre... Hélas ! nos urètres ne ressusciteront pas après Tuerre. Ils sont bien morts, et puisque c bonnes religieuses en doutent, on ïps nriera de rpnnsspr le Bhin pour faire dans leur cher pays, auprès de leurs chers snMa]ts, l'enquête nécessaire à leur instruction.Notre liste des morts Nous parvenons à grand' peine à assurer l'expédition régulière -elfe cette liste à tous ceux qui nous la demandent. Nous les prions donc de prendre un peu de patience, si leur commande n'est pas servie aussi rapidement qu'ils le souhaiteraient et que nous voudrions. En réponse à une question qui nous a été adressée, disons que cette liste qui est plus complète que toutes celles qui ont été publiées iuscpi'ici ne contient cependant pas les noms de tous nos héros. O* y '^ouve les noms d'environ cinq m' officiers, sous-officiers et soldats belges tombés au champ d'honneur, mais depuis treize mois qu'elle combat, notre vaillante armée a iail à la patrie des sacrifices plus considérables et il y aura à ajouter un certain nombre de pages encore au « LIVRE D'OR » que nous avons consaesré à l'héroïsme de nos soldats. Rappelons que cette liste sera envoyée franco sur demande accompagnée de 0 fr. 70, adressée à nos bureaux rue de la Bourse, ter, au Havre. Notrr bureau de Londres (Panton Street,21, (Lei ter ""îqua-re) S. W.) l'enverra de même c abe més et lecteurs habitant l'Angleter. , sr. demande accompagnée de 7 pence. miss Communiqué oficisl français Paris, mercredia midi. Les compte-rendus qui parviennent, permettent de mesurer plus complètement cha-que jour l'importance des succès obtenus par notre offensive EN CHAMPAGNE, combinée avec celle des troupes alliées EN ARTOIS. Les Allemands n'ont pas été seulement contraints d'abandonner, sur un [vont étendu. des positions puissamment retranchées sur lesquelles ils avaient ordre de résister jusqu'au bout ; ils ont aussi subi des pertes dont le total en tués, blessés et prisonniers dépasse l'effectif de trois corps d'armée. Le nombre total des prisonniers dépasse maintenant plus de vingt-trois mille hom. mes. Le nombre des canons ramenés en arrière est de 79. Dix-sept mille cinquante* cinq prisonniers et trots cent seize officiers ont traversé Châlons pour s'embarquer vers leurs destinations d'internement. Il est procédé progressivement au déblaiement du charrijt de bataille et au recensement des armes dé toute nature et du mat cri rl de f.ïirc et de tranchée que l'ennemi a dû nous abandonner.EN ARTOIS, la progression signalée hier à l'est de Souchez a contmvè en fin de journée et au cours de la nuit. Nous avons atteint, après un combat opiniâtre, la cote 140, point culminant des crêtes de Vimij, et les vergers au sud. Le nombre cbes prisonniers valides faits au cours de ces actions est de. plus de trois cents, appartenant en majorité aux deux divisions de la garde. EN CHAMPAGNE, la lutte se poursuit sans répit sur tout le front. Dans la région du nord de Massiges, de nouveaux groupes allemands se sont rendus. Leur total atteint un mMlier. au cours de la soirée, dans ctb seul secteur. Aucune action importante sur le reste da front. L'ennemi a violemment canowé nos tranchées au nord et au sud, de l'Ai" dans les régions du Bois Saint-Mard, de Troyon et d-e Vailly. Nous avons énergiquemeni riposté. A LA FRONTIERE SERBE, L'ENNEMI TENTE Eîv fiE FTIAIVCHÎR la Nich, r .septembre. — Officiel. Des avions ont survolé Pojarevatz les 24 et 25. Ils ont lancé des bombes qui ont tué quatre hommes et n'ont occasionné aucun dé» gât. Deux tentatives de l'ennemi pour franchi* la Drina, les 24- et 25, ont été repoussées. no"-. LA MOBILISATION INDUSTRIELLE EN ANGLETERRE Londres, 29 septembre. — Les représentants des comités travaillistes se sont réunis en une conférence à laquelle assistaient lord Kitchen&r et M. Asquith. Ceux-ci ont prononcé des discours exprimant la nécessité de donner un appui aux projets du ministre des munitions relatiîs aux usines fabriquant des munitions. « TROUP ALEMENT » Washington, 29 septembre. — Le gouvernement des Etats-Unis a invité M. Gaftnez ai donner sa démission, en raison des parofes germanophiles qu'il a prononcées. M. Gaffneî est le consul général de Mo-nich. L'OFFENSIVE en Artois et en Champagne LE NOMBRE DES PRISONNIERS CAPTURÉS PAR L'ARMÉE BRITANNIQUE DÉPASSE 3.000 MVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVW/V Mercredi, 29 septembre, midi. La «guerre de mouvement » n'a point e core succédé à la « guerre de siège » dan les secteurs d'attaque d'Artois et de Chai pagne. Mais cela nte veut certes point di que cette heure bénie ne sonnera pas, les valeureuses troupes françaises et bi tann irrues font des efforts surhumains po> ein hâter la venue. En Artois, à trois 'kilomètres au nord < Lens, le comlhat est furieux autour du v lage de Loos, emporté de haute lutte, .l'offensive anglaise se poursuit au >ur' « ce village, encore que l'ennemi s'acor-^ à la colline 70 qui forme crête entre Loi ®t Léns, D'euutre part., au sutd de Lens. 1< Français poussent toujours davantage ve: la crête de Vimy. Le succès teeTiQue ' dan ces deux segments du secteur d'attaque e indiscuitab'e" :'des positions importantes cw été couronnées, du terrain a été gagné, d< prisonniers et du matériel ont été capturé Quant au succès stratégique, il se dfessii et, en toute autre bail aille, sur urn terra1 limité, dians les conditions d'autrefois, aurait suffi déjà à donner la victoire. I cordp tendue que constituai la ligne ali-mande de La Baissée, à Lens et à Arras, e; maintenant courbée sous là pression d< Alliés entre ï.a Bassée et Lens et entre Ler et Arrae Oue la corde se tende encore t elle se brisera. En tous cas et quoi qu' arrive, l'occupation des crêtes artésienne; au pied desquelles se développe 'a olair de la Scarpe et de l'Escaut-, fournirait au AWâés «n point de départ excellent pour f' nouvelles offensives, sams compter q<u l'énorme agglomération industrielle < charbonnière d'' Angres -liévin-Lens sera rendue imfenabie pour les AUemamfe eîk. forme dlé^à cuvette entre les positt britanniques et françaises. Ajoutons-y . la crête de Vimy est si domimaite que I' nemi, s'il n'était point rompu, devrait a creuser fort loin en arrière ses tira.nrfi et v tiendrait malaisément. Mais notis sons touit ceci dans l'hypothèse où le m vement d'attaque s'anrêteraiit, et, rien 4 l'événement ne permet (te croire qu'il sera ainsi. 'jn Champagne, l'aile gauche frança» venant de Souaie. a atteint les aibords Naivnirm et a débordé cette position i l'ouest. D'autre pa,rt, le centre est fi coite 193, um peu h f*owest (Jir village Tatare, eit Taile dirvite. partie de Massts a dépassé la ferme de Mai«ms-de-Oha pagne et pousse vars ta. Dormotse, dorel cours est jailonné par les vinsses dfe ' hure, Riporat, Rouvrov et Cenmay. I« w lance et t'opwrôâtreté des troupes frarrçsi s», heurtent aux oiivre.Mes <te la deumè hgrne allemande dont le feu de l'artniU' doit consommer la destniiction avani < l'assaut général puisse être donné. Ces vnages sont sans dourte an.issd puissaircts < ceux de la première ligne et, comme ils flanquent !'un l'autre, on s'expferue oue va.gue d'aitenie n'ait pu encore les subm ge.r. Ce qmi n'em.péche (jue les Français i encore fait 800 pcisonmdeira d'ans co secte cueillis probablement an fomd des <> t riers » que les AHeraands s'étaient cre» de toutes parts dwns le sol crayeux. Du front de Russie, nous arrive la Qpir mation d«s bonnes nouvelles de ces d«mî> jours. I/es Russes résistent avec adxir memt sur la Dwina et sur tout l'immei front de Vileika au Prinet. Les Alternai nous donnent l'impression d'avoir dû r

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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