Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 05 Avril. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f76639m659/
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LE XXE SIÉCLE ABONNEMENTS Pour toute la Belgique (Jn an. fr. 9.00 Six mois ....... 4.110 Trois wois 2.89 Gr.-Duché de Luxemb. 20.00 Union postale. • • « • . 30*00 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition 10 h. soir} Edition if- (minuit) ANNONCES Annonces ordis., petite ligne . M| Réclames (34 page), la ligne. 1.50 Faits divers corps . • » 4.00 Faits divers fin. . . a 3.00 Séparations judiciaire* » 3.00 Nécrologies • « • • » 2*00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro il r» inn—.j f Téléphones 3G46 et 3B8Q Instar-are omnia in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles — EDITION m le son* tfcfe ar Oipili 1. Jf par le proîesseur a liisvoire, ... ... Ni — >. Au moment même où la foule de ses ai eiens élèves, de ses disciples et de ses am: s'apprêtent à célébrer par une publicatio de * Mélanges historiques » digne de lui, ' demi-siècle de dévouement du professeur, ] probité de l'historien, la patience du foui leur d'archives et les mérites de l'érudit, IV Charles Mœller, professeur à l'Université d Louvain, pour qui le travail ne s'est pas ir terrompu un seul jour depuis soixante ai nées, publie une étude juridique des plus ir téressantes sur « Les Bûchers et les Aut< dafés de l'Inquisition depuis le Movën-Ag (» Revue d'histoire ecclésiastique, XIV-X^ n° 4-1; rééditée en brochure de 54 page: Louvain, Peeters, fr. 2.50). Nulle publication ne pourrait être plus o portune. Il est peu de sujets, en effet, sur lesque il ait été répandu plus d'erreurs et il couî plus de préjugés. M. Ch. Mœller, mettai sa sagacité, son impartialité et sa connai: sance approfondie des documents du pase au service de 1?. vérité, restitue à Vhistoir la vraie figure de l'institution tant décrié par les uns, si maladroitement défendue p? les autres. Un service plus grand ne pourrait pas êti' rendu à notre cause que celui de mieux faii connaître lejTfaits tels qu'ils se passèrent, c d'apprendre aux esprits modernes à les ji ger vainement d'après les normes intelle tuelles et morales du temps qui les enger dra. L'irréligion s'est fait, depuis longtesnp des « crimes de l'Inquisition » une arme d choix dans sa lutte contre l'Eglise cathol que. La sévérité dans la critique des texte n'est pas ce qui distingue, en général, le « historiens « qui ont mis leurs « lumières s son service dans l'organisation de cette.coi trovel'se. Ou sait à quelles exagérations formiek bles se laissa entraîner par sa haine sectair le défroqué Llorente dans son « Histoire cr tique de l'Inquisition d'Espagne », allai: jusqu'à forcer les chiffres des actes du doi ble au décuple. M. Ch. Lea lui-même, bie que son œuvre soit d'une valeur historiqu relativement supérieure, n'échappe pas l'influence des préjugés que lui insuffle so prosélytisme protestant. Plus récemmeni la publication de M. P. Frédérieq (>< Co.rpu documentorum inquisitionis ») relative au Pays-Bas n'est pas exempte de défauts e ne brillé pas toujours par la rigueur de Tes prit critique. M. Ch. Mœller a pu écrire ave humour dans une de ces petites notes m< destes où il a l'art de condenser les résultai d'un long travail de revision, à propos de exercices de littérature qui foisonnent dar les martyrologes protestants du xvie siècle « Nos historiens modernes, si exigeants dai: la critique des auteurs catholiques du xv: siècle, accueillent et reproeluisent ces piei ses légendes sans broncher. Pour remettr les choses au point, il faudrait quelque bollanelistes protestants. » *** D'autre part, certains apologistes de la fc catholique font preuve de plus de bonne v< lonté que de discernement. « Le comte d Maistre, dit M. £'h. Mœller, avec le goût d paradoxe et sur le ton tranchant qui h sont habituels, a proféré cet oracle, que le apologistes ont répété sans réflexion : C'ef à l'Inquisition que l'Espagne doit le bienfa de l'unité religieuse. Il est impossible de nu connaître davantage les leçons de l'histoire. Et, en effet, le savant professeur de Loi vain prouve, documents en mains, que l'e fort des rois catholiques pour fusionner, l'aide de l'Inquisition, les chrétiens juda sants et les musulmans baptisés ou Moriscc avec l'ancienne population chrétienn< échouèrent et qu'il leur fallut en venir l'expulsion en masse de ces populations r< fractaires à l'unification religieuse. Les notions courantes sur l'Inquisition or donc grand besoin, de part et d'autre, d'un consciencieuse remise au point. Essayons, tant bien que mal, non pas à résumer l'étude de M. Ch. Mœller, trop cor eise elle-même pour supporter l'abrège,ma eFen extraire quelques conclusions à l'uSag de nos lecteurs sur des points spécialemer importants. **■* On voudra bien, pour la justification d chacune d'elles, recourir à l'original qui de vrait se trouver parmi les ouvrages de fond de la bibliothèque de tout catholique ir struit. L'Inquisition, dit M. Ch. Mœller, n'est, d ioin, pa's tout le Moyen-Age, ni dans 1 temps, ni dans l'espace. Elle a commencé sévir surtout à la fin du xve siècle en Espa gne d'aborel, puis dans les pays réunis à 1; couronne d'Espagne : « Les autres Etatc i- soit catholiques, soit protestants, n'ont pas s manqué d'en faire autant et de faire revivre n une institution qui répondait si bien aux pas-e sions religieuses du temps.Il serait donc plus a vrai de aire qu'elle est surtout unphéno-1 mène des temps modernes. Ce qu'elle doit au Moyen-Age, c'est son point de départ. » e Est-ce à l'Inquisition qu'il faut rapporter i l'origine de la peine affreuse du bûcher? i- Non, répond M. Ch. Mœller. i Cette peine, chose curieuse, apparaît dans i- l'histoire déjà appliquée à des hérétiques e avant que n'ait existé aucun texte législa-tif qui la portât contre le crime d'hérésie.Le premier texte qui la décrète comme peine légale de l'hérésie est une constitution per p- sonnelle de l'empereur d'Allemagne Frédéric II ele 1224. s Frédéric II. on le sait, n'était rien moins t que zélateur de l'orthodoxie romaine, lui qui t faisait profession de libre-pensée, sinon >- d'athéi-me <>t qu'on soupçonna, de son é temps, de s'être fait adepte de l'Islam. Avant e lui, des hérétiques avaient cté brûlés vifs e dans les divers Etats de la chrétienté; mais r on ne trouve aucune loi qui ait promulgué cette peine. L'examen des cas montre qu'il e s'est agi là presque exclusivement de reac- ? e tions violentes du pouvoir royal ou du senti- ; t ment populaire contre les individus poursui-i- vis. Ceux-ci, en fait, étaient tous plus ou.' 3- moins affilies à la secte des Cathares (puri- > i- tains) ou Manichéens, dont les erreurs >t n'étaient pas seulement, destructives du \ dogme, mais tout autant dirigées contre les \ , fondements de l'ordre social et politique.Les t ^ Cathares étaient de véritables anarchistes et J •_ telle est la raison des rigueurs extrêmes dé- ! s ployées contre eux par le souverain et par le s peuple, en dehors de toute instigation du jj t' pouvoir ecclésiastique et parfois même en I | dépit de ses protestations. t Contre la contagion de cette hérésie pai- ^ tieulière,les cçnciles demandèrent assistance • e au bras séculier, en France, au xiiic siècle; •; mais ce qu'ils lui demandèrent, c'est l'emploi » j. de moyens préventifs plutôt que répressifs : | . ' la peine ele l'expulsion (« exterminatio » en jj p «latin, mot qu'il faut se garder de traduire ? e par « exterminer », comme l'a fait brave- j •t ment, par un étonnant contre-sens, feu le > ' premier président à la Cour de cassation i Giron). t J Frédéric II, sans doute, fit appel à l'inter- t x vention de religieux inquisiteurs, mais uni- j quement pour ies charger, à raison de leur f compétence, de constater la réalité des er- £ c reurs professées par les inculpés. Il réserva | ) toujours au pouvoir séculier seul l'applica- | g tion de la peine. g « C'est donc bien à Frédéric II, conclut ' M. Mœller, que la chétienté du Moyen-Age . doit la consécration législative de cette s peine infernale du bûcher. » Mais l'origine législative du bûcher ainsi e déterminée, il faut encore rechercher où Fré- ; s dériç II lui-même avait été puiser l'idée de i l'application de cette peine. Envisageant le bûcher comme mesure lé- j . gislative de eléfense politique et sociale con-j I tre les individus dangereux, on constate que Frédéric II avait été précédé dans cette j e voie par une série d'autres souverains, à commencer par Dioclétien, autre adversaire ' II de l'Eglise, lequel porta la peine du feu con-tre les chefs des Manichéens dans sa consti- £ tution de l'an 287. Toutefois, M. Mœller établit qu'il n'y eut p^s acte d'imitation de la part de Frédé-8 ne II vis-à-vis des empereurs de Rome ni de t" Byzance. On ne peut davantage voir dans l'acte de fl brûler les hérétiques une exténsion de la L" coutume d'ancien droit germanique de brû-s 1er les sorciers. Là aussi, il y a solution de continuité historique dans l'application. L'origine est donc ailleurs. ■" Pour la découvrir, il faut avoir égard à ceci : c'est que, contre les Manichéens et les u sectes dérivées du manichéisme, le bûcher c fut, de fait, toujours employé depuis Dioclétien, en dehors de tout texte légal, soit sur e l'ordre du prince, soit sur le vœu populaire. Dès lors,l'origine historique de cette peine s ne peut guère être, d'après M. Ch. Mœller, ® qu'une origine populaire. C'était une sorte t de lynchage ou d'exercice populaire du droit de vengeance tel que le comprenaient ces temps barbares, l'animosité des masses s'ex-e pliquant par le caractère antisocial des doc- - trines catnares. s En toute hvpothèse, il n'y a donc point de - doute : ce n est pas l'Eglise qui a imaginé d'appliquer aux hérétiques la peine du bû- c cher. i Nous verrons dans un prochain article ce - qu'il faut penser eds autodafés, d'après le i savant professeur de Louvain. LE OLANEUR. 13 us! g étira psBâfâqiiQC! Les négociations entra Turquie et lt< lie -pour Vévacuation des îles du Doa canese se heurtent à des ■prétentions no velles de VItalie. Obligée de se résign à voir les douze îles de la mer Egè qu'elle avait occupées> retourner à la Tu quie, VItalie raclante maintenant 1, droit de contrôle sur Vadministratic turque, qui sera réinstallée dans le D décanèse, et elle fait, de cette réclann tion, tine condition de son départ. L Sublime Porte proteste, et de nouvelU négociations ont lieu, dont Vejfet e. d'apporter un nouveau retard à Vévacut tion des îles par l'Italie. — Il se dit à Vienne que le minist\ d Autriche à Bucarest a fait une dénia che auprès du gouvernement roumai pour lui demander de désapprouver pi bliquement les discours hostiles à l'Ai triche prononcés dimanche par certaim personnalités politiques. En admètta), Que cette information soit exacte, la di marche en question n'aurait, pas grand portée. Ce qui importe, ce ne sont pas h violences de langage, gue. le gouverne ment ne saurait prendre à son compi , c'est le mouvement d'opinion qui les rei possibles. Le ton de la presse hongroi reste ires monté contre la Roumanie et r_ faut s'attendre à des débats orageux .t cours de la très prochaine session d u_ Délégations austro-hongroises. er — Les élections en Suède sont tew c nées dans trois circonscriptions aya-r\ élu vingt députés. Le parti de la défen n °a£ne jusqu'ici quatre nouveaux siège }l les libéraux en ont perdu deux et les s 7. cialistes également deux. Les trois le ders des partis, MM. Lindman, Sta-J a et Branting, sont réélus. / L'OBSERVATOIRE & La pression dépasse 765 mm. sur le sud-oue du continent (Biarritz, 769 mm.), est cor prise entre 761 mm. et 763 rnm. sur l'Euro] centrale et est inférieure à 755 mm. au larf r- des (îôtes nord-occidentales de l'Irlande et si n le nord-ouest de là Scandinavie (Bodo 752 mm.). Le baromètre monte presque partout; on i signale une légère ibaisse que sur le nord ( ç l'Irlande, sur le sud-est de l'Angleterre et sud-ouest de la mer du Nord, ainsi que sur nord de la Scandinavie et de la Finlande. Le vent est faible d'entre sud-est et sud-oue e sur nos contrées, où la température est cor prise entre 6°5 et 10°. s Prévisions : vent sud-ouest, faible; nuageu - un peu de pluie. ILES DRAMES DE LA MER UN SAUVETAGE ÉMOUVANT Un officier de marine anglais ,1e capitî Lvans, vient de se distinguer par un sai âge vraiment héroïque. Le {steamer « ï han », à bord duquel il était parti de ( liff, traversait il y a quelques jours le g le Biscaye quand il perçut les appels ele :ours d'un transport chilien, le « Maip lui se trouvait en eiétresse. Impossible nettre une embarcation à l'eau, tant la : :tait mauvaise ; impossible aussi de lai les cordages à une aussi longue distao Evans se jeta à la mer, emportant des con : et s en fut a la nage jusqu au « iVLaipo ». ! Arrivé là, il trouva sur le pont cinq membres ! de l'équipage attachés aux mâts. C'étaient ! des mutins accusés, on le sut après, d'avoii j voulu s'emparer de la cargaison. L'un d'eux I était un -vieil aveugle. Ils furent conduit jusqu'à Falmouth, et la photographie ci-des ; sus montre, à droite, l'un d'entre eux atta ché par une corde suspendue au mât | En médaillon, le portait de l'héroïque sauve | tour, i nce • -CiV«lIjl5 a ia s eiupui tau u wiuo,' li(~LES BEAUTÉS " ire | vje- 8 âe nos rinopitaux laïcisés lnl" ; ,*0*. eur r ta r®ra > Un nouveau débat au Conseil commu. ca- nal de Foresi à propos .iat de l'hôpital i-ge r— itte Nouvelle séance intéressante, vendred soir, au conseil communal de Forest II s'agit . on le devine, de l'hôpital civil. Comme or i,"®1 j s'attend à de nouvelles révélations et à ele ^"'nouveaux éclats, l'enceinte réservée au pu • blic est comble, archi-comble. M. le bourg ,, I mestre Orner Denis préside. Le conseillei j-Oamus, président du conseil d'administra-on" ! tion de l'hôpital, est absent, comme l'autre ¥îe I jour... à °N CF-PdANDE UNE ENQUETE 'jre 1 M.TANDivtt KIN, conseiller libéral,amorce on-1 discussion à propos d'un article du budget sti- ayant tutiit. à l'administration hospitalière. — Je désire, déclare ce conseiller, que eut M. le bourgmestre nous donne des explica-dé- tions. M. Boulanger a apporté ici des révéla; de tions que nous ne pouvons pas négliger. Si tout ce qu'il a dit est exact, la situation est de très grave, et i'1 faut que le conseil commu-ja nal fasse une enquête. 11 paraît que le Col-rûr s'est'livré^ià une enquête il y a quatorze de mois ; pourquoi ne nous en a-t-il pas fait con-nn naître les résultats? Ce serait intéressant. M. GOFFÈ (libéral). — Si tout ce que I à M. Boulanger a dit ici est la vérité, c'est un les ,vra* scandale, et la responsabilité de ce scan-upr dale retombe sur M. Camus. (Mouvement.) M. BOULANGER prend alors la parole; sur il la conservera pendant plus de deux heures, re parlant au milieu des interruptions qui se -ne croisent dans le vacarme; l'on ne comprend er plus rien par moments. Le public applaudit rtg M. Boulanger, et M. le bourgmestre parle de ,0}t faire évacuer la salle. ces — L'enquête que le Collège des bourg-ex_ mestre et éohevins a menée au mois de jan-oc_ vier, déclare le copseiller socialiste, n'éclairera personne, parce qu'elle est destinée à de rester secrète. C'est le Conseil tout entier iné ^ sa^s^ bû- VIF INCIDENT Mais M. le bourgmestre ne veut pas. Mardi dernier encore, il y avait de la véritable ?e pourriture, à l'hôpital, dans les glacières et dans les lieux. Le bourgmestre a voulu m'in-terdire d'entrer à l'hôpital pour faire l'enquête et lui montrer toute la saleté. 55? M. LE BOURGMESTRE. - La saleté, c'est vous! „,/ M. BOULANGER. — Expliquez-vous. ua M. LE BOURG M E-STRE ne répond pas. ise M. BOULANGER. — Nous reparlerons de ' il ceci. Vous avez voulu cacher les fautes d'ad-au ministration commises à l'hôpital. Bourg-les mestre de café, laites attention; si je ne respectais l'assemblée, vous auriez affaire à un homme. Vous êtes élu grâce aux socia-w.- listes, permettez-moi de vous le rappeler. L'ENQUETE DU COLLEGE ne a ' Après cette attrapade, M. le bourgmestre "S) propose de donner ^cture des conclusions de l'enquête menée par le Collège. Les con-sei'llers socialistes réclament la lecture de yff tout le dossier de l'enquête, tandis que certains libéraux protestent contre la proposition du bourgmestre. Au milieu du vacarme, — celui-ci lance une apostrophe décisive a M. Boulanger. — Vous faites, lui dit-ïl, le jeu des calot--st tins! M. BOULANGER FAIT APPEL AUX CENS Je DE BONNE VOLONTE m M BOULANGER sursaute. — Tout le )é, monde sait bien que je ne suis pas un « ca-lot-tin », dit-il. Mais je suis un homme d'ac-ne tion, et pas phraseur pour un sou. 'Pour net-toyer la saleté et la pourriture de l'hôpital, Ie je fais appe'l à tous les honnêtes gens, y com- pris les caïottins. i<;t ' La discussion, à ce moment, perd de son Z acuité. Nous y relevons l'appréciation du conseiller libéral M. Goffé, qui déclare : ix; — Si M. Boulanger a raison, nous le félicitons; il faut connaître la vérité. uco i cmuiunnuco M. BOULANGER. — Je dis la vérité, et il y a un autre homme, plus capable et plus éclairé que moi, le dooteur Taminiau, méele-cin en chef de l'hôpital, qui dit la même chose que moi :^qu on ouvre le dossier de ^ l'enquête du Collège, aux pages où se trouve 3 ' relati'-e sa déposition. On sera édifié. j UNE VOIX. — Le docteur Taminiau, c'est un fou ! M. BOULANGER. — Je proteste ! *Le doc-teur Taminiau est un médecin d'élite, estimé ■ de ses confrères et de toute la population. 1 Il se défendra, nous l'espérons, contre ces ! misérables insultes. Et il n'est pas le seul à confirmer tout ce 1 que je dis. j- Pourquoi M. Koenders a-t-il démissionné . de son poste d'administrateur? Parce qu'il . ' était écœuré ! , »n j le UN TYPE DE BOURGMESTRE < Ll" M. le bourgmestre, continue M. Boulan- ; ger, essayait de le couvrir de boue. C'était s îr une tactique. Notre bourgmestre ne veut j l~ autour de lui que des machines à voter. Les ' e libéraux ne sont que des machines à voter. 1 (Protestations.) 1 — Ne protestez pas ! Vous n'avez fait, vous 1 •e et votre bourgmestre, aucune réforme dans I ;t le budget depuis douze ans. L'autocratie du 1 bourgmestre est toujours triomphante. EJl'le 'v e vous a imposé d'incroyables gaspillages £ i- financiers. Est-ce que notre bourgmestre est I i- vraiment capable d'administrer un faubourg I îi de 30,000 habitants ? c 5t M. LE BOURGMESTRE. - Je connais ^ i- cela : c'est votre argument habituel. c 1- . ^ Q La suite de la discussion n'offre qu'un inté- r j. rêt secondaire. Le Conseil examine ensuite i différentes questions administratives, et la r c séance -est levée à minuit et dix minutes.- p n Les paroles prononcées par M. Boulanger c. j. à propos ele la conduite du .bourgmestre ont t eu leur répercussion élans le huis c-los qui a . coupé la séance publique. Il paraît que le y bourgmestre avait demandé une augmenta- s 'g tion de l'indemnité qui lui est allouée : cette J d augmentation a été refusée. s \'i * * * t e La prochaine séance du conseil aura lieu C lundi, à 5 heures. Il faut s'atendre à de c nouveaux incidents, car il nous revient que \ i- M. Boulanger n'est pas au bout de son rou ( i- le au. à Son attitude est d'ailleurs approuvée par c r tous les honnêtes gens. M, Boulanger est un F de nos adversaires politiques; c'est un socia- a liste obstiné dont les idées sont à cent lieues v »- des nôtres. Mais il a pris en mains une cause r juste* en toute équité, nous ne pouvons que ] ,, l'applaudir. a ^ Nous serions même très heureux de n'être * pas seul à le faire. n Pourquoi le « Peuple », par exemple, ne ; s'occupe-t-il pas des scandales de l'hôpital de J' ' Forest1? Il refuse de soutenir le «compagnon» Boulanger; il le laisse plaider tout seul la cause des pauvres; il ne l'aide pas, lui et e les socialistes du conseil, dans sa vigoureuse r j. campagne... •_ . n Et bien, c'est tant mieux! Nous soutien- n 3 drons seul le conseiller socialiste Boulanger. n lx Nous l'aiderons dans la besogne de net- f. L_ toyage qu'il a entreprise. S'il désire faire a connaître au public tout ce qui n'a pu être ri dit et tout ce qui n'a pas .été relevé au Con- ^.( seil communal, nos colonnes lui sont ou- Sl e vertes. n s De notre côté, nous continuerons à édi- c 1 fier nos lecteurs sur les beautés de la laï- c a cisation des hôpitaux, et dès demain nous n 1 publieron les extraits les plus significatifs . du rapport de l'enquête secrète dont il a été S( question plus haut. d i d J.,e Moniteur » 3 (4 avril 1914) q -NU'i : i \ !'. — Est acceptée la démission de P » M. Limpens L., de ses fonctions de notaire à • la résidence d'Alost. n DECORATION CIVIQUE. — La croix civi- d . que de première classe est accordée, pour ser- ]; vices rendus au cours d'une carrière de plus d \ de trente-cinq années, à MM. Dupuis G., direc- ^ teur de l'école de médecine vétérinaire de l'E- tat ; Gratia G., professeur à l'école ele médecine ]• 1 vétérinaire ele l'Etat, et Naveau C., sénateur, U 1 ancien conseil'ler provincial à Waremme. LE CONSEIL PROVINCIAL de la Flandre P • occidentale est convoqué en session extraordi- P naire pour le jeudi 23 avril 1914, à 10 heures, p La question électorale lia mort mystérieuse ^ - i -é • TTt. ,ILra IglfiGMllM à la Chambre - M. Franck, qui galope depuis longtemps sur le chemin de Damas, a voulu tout d'un coup dépasser. M. Vandervelde. Tout le monde à la Chambre- savait que le députa sociaûiste se proposait de faire une motion, pendant la discussion du budget de l'Inté rieur, à propos de la commission des XXXI de l'éiectorat communal et de la révision, M. Franck lui a coupé, jeudi, l'herbe sous lf pied, persuadé qu'il n'aurait pas l'air de suivre s'il prenait les devants. La Chambre , s'est fort amusée de cette innocente stratégie.Pas toute la Chambre cependant. M. Hy mans n'avait pas l'air d'êty-e à la fête. M. Me-chelynck avait une figure de conseil d'admi nistration sous une avalanche de tuiles. Le discours de M. Franck s'est achevé dans ce silence qui est la leçon, non seulement des rois, mais des orateurs et des législateurs. Est-ce vrai que M. Hymans lui a dit sèchement, comme il intvitait le député de Bruxelles à donner la réplique finale : « vous avez commencé ; vous n'avez qu'à finir »? Ce qui est évident, ce que tout le monde a pu voir, c'est que M. Franck a raté le laurier. Ce n'est pas la première fois que cet accident lui arrive... D'après M. Franck, le parti libéral, est partisan du S.U. à vingt-cinq ans avec R.P., pour toutes les élections. Du S. U. pur et simple, naturellement. L'orateur n'a fait à c o propos ni distinction ni réserve. Le S. U. pur et simple est, selon lui, la raison et la justice. C'est une affirmation. De démonstration, point. Quant à la question de savoir si le S. U. pur et simple et inorganique, qui n'existe nulle part en Europe de la façon dont M. Franck voudrait le voir fonctionner en Belgique, avancerait les affaires du pays, . M. le député ne s'en soucie point. Question ■ pratique, question de fait, question d'expé-. • rience, qu'il faut examiner et résoudre . j comme telle, faits et documents à l'appui. . j M. Franck la traite avec eles phrases, avec . ! des mots, en parfait idéologue. Il ne sera donc jamais guéri? C'est ainsi qu'il traita, en 1912, la question du Cartel, en négligeant, , en bousculant les faits. Ceux-ci se sont vengés. L'idéologie de M. Franck a coûté un siège aux libéraux d'Anvers. Elle a mené le parti libéral belge au Sedan du 2 juin. N'importe : M. Franck entend avoir raison contre la raison et contre l'expérience. Il y avait pourtant un argument pratique dans son discours. Voioj : le S. U. pur et simple éliminera la majorité catholique et permettra à l'opposition d'esea-lader le pouvoir. C'est une raison. Nous comprenons parfaitement qu'un politicien en tienne compte. Mais qu'il ait donc le courage d'arborer tout nu, élans la plénitude de sa beauté et de sa perfection, cette raison marchande. Et qu'il s'épargne le ridicule de lui mettre l'étiquette pompeuse de «justice et de raison », tel Gaudissartj commis-voyageur de son état, qui se donnait pour artiste aux provinciaux dont il allait solliciter la clientèle!...(La vérité est que le parti libéra] est partagé, touchant le suffrage universel, entre l'aversion et l'amour. "Nous ne faisons pas à M. Franck l'injure de croire qu'il est assez dénué de sens politique pour aimer le suffrage universel pour lui-même. Aussi bien que personne, les libéraux connaissent son histoire, ses défauts, ses méfaits, les dangers qu'il ferait courir au pays, les désastres dont : il affligerait, dans toutes les grandes com- i munes et dans la province de Brabant, le parti libéral. Us le vantent, ils le réclament, ils le défendent pourtant ? Oui, mais comme un instrument de conquête électorale, quitte à le rejeter dès le lendemain du jour où le parti catholique, trop faible au Parlement pour gouverner à lui tout seul, se verrait obligé de partager le pouvoir avec eux. Les voilà, l'espoir suprême^et la suprême pensée du parti libéral à la mode de M. Franck • se nisser au pouvoir, par n'importe quel moyen, par n'importe quelle échelle, par n'importe quelle poterne, par escalade ou en rampant sur le ventre, et à n'importe quel prix, fût-ce en sacrifiant les seuls remparts qui puissent préserver le pays de la domination de la démagogie. Fait étonnant et qu'on ne saurait considérer avec trop d'attention : les chefs du parti socialiste se préoccupent bien plus * que M. Franck et que les radicaux de borner la souveraineté populaire et de tempérer la dictature du suffrage universel pur et simple. On l'a bien vu à la commission des XXX I : on vient de le voir à la Chambre. A la Chambre comme à la commission, M. Destrée s'est déclaré partisan, sans rencontrer d'opposition sur les bancs socialistes, d'un réseau de commissions compétentes qui serviraient de parapet au suffrage universel et de garde-fou à ses élus. Ces précautions valent ce qu'elles valent. Nous n'avons pas besoin de dire que nous les trouvons insuffisantes. Mais il y a intérêt, croyons-nous, à noter que, telles quelles, beaucoup de libéraux les jugent superflues. M. Lemonnier, il y a quelques mois, les qualifiait sévèrement de « réactionnaires » et M. Franck, dans son discours 4e je#idi, n'en a pas dit un mot. ** % Quoi qu'il en soit d'ailleurs, MM. Berryer et Woeste ont eu raison de dire que la majorité du pays ne désire ni lf suffrage universel ni la revision de la Constitution. M. Franck n'est pas le parti libéral à lui tout seul. Que ne s'est-il donc soumis, le 3 juin 19*12, au suffrage universel des libéraux anversois, cet amateur du pur ^t simple ! Il aurait recueilli deux fois plus de pommes cuites que d'acclamations !... Quant au parti socialiste, lorsqu'il dit dans ses journaux ou, au Parlement, par la voix ele ses chefs, que le peuple veut ceci ou exige cela, c'est simple clause de style. Depuis que le monde est mo"nde, tous les partis démagogiques en ont usé de la sorte. Le « peuple », sous la grande Révolution, cela signifiait, dans le langage jacobin, la majorité^un olub de cent bonnets rouges dans une ville de plusieurs milliers d'habitants. C'est pourquoi nous nous permettons de réclamer d'autres signes aux gens qui veulent nous persuader que 'le peuple belge est pour la revision et pour le pur et simple. Sans doute, nous ne négligeons pas l'opinion de l'ouvrier honoraire, du travailleur de la pensée qui, après une longue et brillante carrière dans les grades supérieurs d'un département ministériel, s'étant réveillé démocrate comme Mahomet se réveilla prophète, aide présentement le parti se>eia liste, de toutes ses forces, à imposer à la Belgique ce funeste cadeau Noua ne la méprisons pas. Nous ne la grossissons pas non plus. Lui non plus n'est pas tout le peuple, pas même tout le peuple catholique. d'un Belge à Constantinopk —>Ot— Un de nos magistrats va tâcher d'élucider cette affaire Nous avons dit que M. Fromès, juge d'instruction à Bruxelles, va partir pour Cons-< antinople afin d'y instruire, à la demande du •ouvernement turc, une grave affaire. Voioi à.ce sujet quelques détails intérêt ants : Il y a quelque temps, à Constantinople, tait assassine un riche commerçant de n& ionalité belge. Pour ce crime, deux Italiens sont, en c* aoraent, détenus. Us ont avoué leur partici l i t. M. i'Yoïnès t - pation à '1'-affaire, mais prétendent qu'il* s n'ont agi que sur l'instigation du ueveu de e la victime, résidant également dans ia ville. En vertu des traités connus, en droit inte-r-é national, sous le nom de «• capitulations », . les sujets des nations chrétiennes — Bel-r gique et Italie dans ce cas — ont le droit - d'être soustraits à l'action des autorités lo-?. cales et ne relèvent que de leurs autorités - nationales, représentées par les agents diplo- - matiques et leurs consuls. L'enquête concernant l'assassinat du commerçant belge est donc menée actuellement en même temps par la justice ottomane et • les consuls de Belgique et d'Italie. 1 Le discours de I. Briand ; a été le discours { d'un véritable homme d'Etat > s nous écrit notre correspondant de Paris y'vtSofrlf—»- ■ On trouvera plus loin le compte-rencîu dé- ■ taillé de l'importante séance tenue par la J Chambre française la nuit de vendredi à samedi. Notre correspondant parisien nous a ] adressé des vendredi soir sur le discours de M. | Briand les intéressantes notes ci-dessous ; Paris, le 3 avril 1914. Je viens d'entendre le plus beau discours qui ait été prononcé à la tribune de la Chambre, depuis plus de vingt années que je fréquente le Palais-Bourbon. Et qu'on rie. m'ob- Pfe"": —n M. Briand à ia tribune jecte point que ma vieille amitié pour M. Aristiele Briand, mon admiration non dissimulée pour ce « monstre de souplesse » m'égarent. Je suis sûr de ne pas me tromper, car j'ai pour moi l'opinion de tous les députés, de tous les journalistes, l'opinion unanime. Sur l'heure, vous entendez bien, i] n'y avait pas une voix discordante lorsqu'on s'est répandu dans les couloirs. Et ce n'était pas seulement le merveilleux talent de l'orateur, son incomparable souplesse qu'on louait, mais aussi et surtout ies idées qu'il avait exprimées. i« Il a parle vraiment en homme d'Etat, et non en politicien; il nous domine, il domine cette assemblée; il est au-dessus de nous de cent coudées. » Telles étaient les appréciations que l'on formulait dans tous les groupes. Elles concordaient d'ailleurs parfaitement avec le spectacle qu'offrait la Chambre lorsque M. Briand est descendu ele la tribune.On ne l'applaudissait pas; on l'acclamait sur les trois quarts des bancs, et l'on avait l'impression que la centaine d$ DIMANCHE 5 AVRIL 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ATviTitrE: -wgg

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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