Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 12 Octobre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/q52f767c5s/
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m 21* ANNEE. — Série nouvelle. — N° 535 Le numéro : 10 Centimes (5 COT3P1M2SS AU FRONT) Mardi 12 Octobre 1915 rédaction i administration nu ta la Bbusb — LU HA7RE Téléphone : Le Havre a* 14.05 Bireete : FSRUâM NSTOâJ fentes les communications conceman la rédaction doivent être adresséet u8UT,rne de la Bourse,Le Havre. LONOON OFFICE: 21, Partton Street (Leicaster Square) s. w. Evyvww' É^WV^ÉF^W H mmJm. 2taMJUU.l4l2[ ABONNEMENTS Franc# ....... 2 fr. 50 par mol». » 7 fr. 50 par trimeat^è Angleterre.... 2sh.6d. par mois. *> .... 7sh.Gd. par trimectvei Hollande.. 1.25 florin par mois. i> ..3.75 flor. par trimestre. Autre» paye.. 3fr. » par mots. » .. 8 fr. » par trfmestr* PUBLICITÉ Wtârossor à l'Administration du journal aj Havre ou à Londres Annonces 4' pago: Ofr. 40 la ligne Petita3annonces4* page: Ofr.30faligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, /o, rue de la Victoire, Paris, qui en n Itt mnnonole Dour Paris. O&M&ficIteri telu® Havre ,1 ■rgJim.T ..y, ■■■■ L 11 n i n 11' 11111—il—1~ ,T t r tu l'm" "i "i i m 11 11 i. m i ni ni i II—-. Les atreitis simules ail Pays ie Liip % livre àaouvant de Gustave Somalie Notre confrère et ami Gustave Somville-, qui dirigeait à Liège, avant Vinvasion de ta Belgique, le journal La Dépêche, viejit ae publier à Paris, sous le titre « vers Liège, ae chemin du cr'wïï&n(t),u.7i volume émouvant. C'est, une nouvelle et terrible déposition a ■verser au dossier de la barbarie allemande. Les horreurs que M. Somville raconte, il en a été pour ainsi dire le témoin. S il ne les a pas vues de ses yeux, il a parcouru, pendant les derniers mois de 1914-, les ruines encore fumantes. Il a vu les tombes, la trace du sang sur les murs, et les réchappes des tueries, encore hébétés et tremblants. Il a interrogé les survivants, les parents et les amis des victimes, et jusqu'à quelques-uns des morts euœ-mêmes, ainsi qu'on le verra en lisant, le testament tragique d'un des prêtres assassinés par tes soldats prussiens. Quelle force et quel courage il a fallu à notre confrère pour mener à bien cette en-,quête, dans le pays occupé et infesté d'es-ipions, ceux-là seuls peuvent l'imaginer qui connaissent l'état de sa santé. De Gustave Somville aussi, on peuJ dire que « son âme 'est. maîtresse du corps qu'elle anime ». Corps débile, affaibli par une maladie cruelle, mais forcé à l'obéissance. Nous voyons d'ici notre ami se traîner dans le pays de Liège, pendant le pluvieux automne de l'an passée à bout de souffle, mais soutenu par l'idée dû-devoir et *-<ar une indomptable et. farouche énergie... Son livre est le meilleur et le plus beau qui ait paru, dans ce genre, depuis le commencement-de la riuerre, Les loisirs qu'ont faits les Prussiens à Gustave Somville, dont le journal a cessé de paraître le jour même de leur entrée n Liège, ont permis à ce vieux journaliste de donner sa mesure d'écrivain. Composition, précision, simplicité, clarté, mouvement dramatique ; tous les dons et ! tous les talents de l'écrivain bnllent dans ce volume, dont le modeste auteur, insoucieux de toule vaine gloire, n'a cherché qu'à dè-. fendre et servir son pays. Messieurs les « littérateurs » professionnels, plusieurs d'entre vous ne sauront peut-être pas se défendre contre un mouvement d'envie en admirant cr beau livre. Et il ?/ aura 4e quoi... SVi attendant que les Pouvoirs publics fassent. tout ce qu'il faut pour rénœndre cette histoire inédite, véridique et impartiale de la passion du pays de Liège, le « XX0 Siècle )>, s'emploiera de son mieux à la bien faire'connaître. Il y a quelques jours, notre excellent confrère, M. Camille Guttenstein, de passage au Havre, a bien voulu écrire un article sur « le Chemin du Crime », dont les bonnes feuilles venaient de nous parvenir. On lira ^ci-dessous celle page de sincère et eloquente critique. Il nous est arrivé, ces jours, de voir 1 image niôrne de la guerre. Nous passions dans un hameau de Flandre, que venaient de ravager les obus allemands. Au milieu •d un monceau de décombres, une petite maison seule subsistait, épargnée par miracle. Les explosions proches avaient enlevé aux fenêtres toutes les vitres, mais le bâtiment môme demeurait intact. Debout a 1 intérieur de l'unique pièce du rez-de-chaussée, une femme nous regardait, ~ sans nous voir. Ses yeux indifférents aLaient des ruines aux cadavres épars, des cadavres aux ruines, se posaient au passage sur les vivants, revenaient au pauvre logis, sauvé, mais d'où toule vie semblait à jamais chassée. Ces yeux étaient effrayants, voulez-vous savoir pourauoi ? C'est "parée qu'ils ne pleuraient pas. Ils ne POUVAIENT PLUS pleurer ! Nous avons vu, depuis, des tableaux plus impressionnants, plus horribles, peut-être : jamais pire détresse n'a frappé nos regards. Cette impression, on la ressent, aiguë jusqu'à la plus abominable souffrance, en lisant le Jivre que vient de publier notre distingué confrère, Gustave Somville. « Vers Liège » (2). Là aussi, ce qui frape, c'est J'horreur toute nue, l'horreur entière. Pas de décors concourant à un effet d'ensemble ; pas de mots destinés à émouvoir ou à indigner. Des faits, des faits, encore des faits, avec lp souci constant d'une documentation irréfutable, d'une aveuglante précision. Mais quels faits ! On se demandera peut-être à quel besoin répond cet ouvrage, de façon générale : spécialement, pourquoi l'auteur a limité ses investigations à une partie très restreinte des pays envahis : la partie occidentale de la province de Liège. M. Somville répond à la première question : certes, les rapports de la commission d'enquête constituent à charge des envahisseurs un formidable dossier. Mais celui-ci fut souvent constitué en dehors du pays, par des témoignages de réfugiés : de ces témoignages, — si intéressants qu'ils soient, — certains veulent énerver la" force probante, sous prétexte oue les témoins étaient, lorsqu'ils firent leur déposition, encore a.ffo-lés par les spectacles auxquels ils venaient d'assister. Critique peu sérieuse : ces témoins sont, eu contraire, précieux, parce qu'ils ont relaté des scènes qui a.vaient fait sur esprit une impression ineffaçable. N'importe : il est bon que des voix autorisées puissent se faire entendre de l'intérieur du pays, empruntant une solennité d'une sorte, d'authenticité particulière au cadre tragique dans lequel elles s'élèvent. Ce sont ces voix-là nue, anrès Plusieurs mois d'occupation, ; M. Somville a recueillies. 4 S'il a borné ses recherches à la contrée 1 allant de la frontière iusqu'à Liéce, c'est, comme il le dit, « pour prendre l'envahis- 1 seur sur le fait dès le début. Plus loin, les apologistes allemands ont souvent invoqué 1 r— (1) Un fort volume in-12, 3 fr. 50. — Nous tt-ansmi2ttiX>Q& votar. tfpfrs Ifes commandes qu'on voudlra nous adresser. (2) « Vers Liège. — Le chemin du crime. — Août 1914. » Perrirt et Cie, Paris. 1 excuse que les troupes avaient ete surexcitées par les attaques des civils dès leur entrée en Belgique. Il fallait donc saisir l'imposture à la racine. Ce qui concerne le pays de Liège emporte tout le reste. » -.*0. Nous nous attacherons surtout à montrer le puissant intérêt de la partie « épisodi-que » du livre. Elle relate les méfaits commis, village par village, jour par jour. Bien qu'ils soient isolés, en apparence, les uns des autres, ils se rapprochent de fc*çon saisissante par l'identité des procédés, des stratagèmes employés, des excuses tentées, par la similitude dès ordres qui y ont donné lieu. Que ce soit à Battice, à Chanxhe, à Visé, le jour de l'invasion ou deux semaines plus tard, partout nous trouvons le même prétexte. Ce sont les civils qui ont tiré. Partout la même imprécision, voulue, et pour cause : on ne désigne pas l'auteur du prétendu attentai.. Lorsqu'il advient qu'on le désigne, régulièrement il prouve son innocence. Bien plus : neuf fois sur dix, il est établi de façon irrécusable que les tireurs étaient des Allemands ! El partout les mêmes crimes : incendies et pillage ; femmes, vieillards, enfants, prêtres, massacrés sans pi l ié, — voire avec des raffinements de. torture ! Peut-on attribuer ces actes à la folie meurtrière de quelmies isolés . Que non ! Ils ' sont d'abord, hélas ! trop nombreux pour cela. Puis, dans presque chaque cas, la participation active des officiers, leur surveillance vigilante, sont attestées. A Louveigné, notamment, après une mise en scène pareille à cent autres, prétextant de la présence d'un introuvable franc-tireur, les uhlans avaient, arrêté une douzaine de civils, les avaient relâchés et abattus (( par plaisir » pendant leur fuite. Non contents de cela, des officiers, après s être fait servir copieusement à souper chez le curé, lui dirent : « Nous allons vous montrer'comment nnne «rivons rV>Atîpx "P village. Accompagnez-noug en auto, vous verrez ça ! » « Ça », c'était, l'incendie de toute la localité,'au milieu des chants de guerre et de triomphe des barbares ! Le procédé est tellement courant, la filière si uniformément établie, que dès leur arri* vée dans un village, les soldats cherchent la maison « DU » franc-tireur : qu'ils se mettent en quête des tombes des Allemands assassinés ! — A Chanxhe, obsédés par la leçon apprise, ils plantèrent, ainsi des croix sur deux fosses où gisaient des chevaux morts. Pour eux, cela représentait « onze uhlans tués », ■ -, Tous les faits se ressemblent. Il y a des détail effravants et cru'i! faudra citer : le moindre d'entre eux suffirait h renfoncer des paroles de naix dans la gorge de celui qui oserait les prononcer. T1 en est d autres, — et certes non des moins abominables, — oue l'auteur s'est volontairement, abstenu de relater : des centaines de pauvres fem-mes en furent les pitovaW.es victimes Beaucoup d'entre olles ne souhaitent que 1 oubli . les forfaits, néanmoins, devront être confiais non» v insistons, car c'est la note dominante dp l'œuvre ; ce qui frappe te pensée so .îiji s'impose ii elle -aven une aveu1-gtoôte cterté, C'est la préméditation et Sa. netteté d'il pla-n -scélérat si strictement exécuté Avant le i août (depuis rfliisSe.Ti.rs jours rértàins -régiments étaient mobilisés vers la Beîîîoqiiie) l'autorité militaire allemande s-em-b-le déjà entrevoir la. réprobation (pie soulèvera sa monstrueuse façon de faire la «uerre. Et, ein même temps qu'elle prépare les crimes, elle organise à l'avance la défense des crrmineîs. C'est lé système qu elle t'énéraîisera pter tard, la. « Justification » qnn la presse boche ou emboenée lancera, fe tons les échos des pays neutres, et même belligérants. . Mais les Allpmands. qui sont parfois matins. ont la lourde infériorité de n'être Jamais .'ni cl',; cent s. Leurs grosses malices ont toutes été percées à jour. Et. de même qu'on a vu. depuis douze mois, l'inanité de leurs plaidoyers, die même celle de leur défense avant la lettre apparaît par 1» soin, même avec -lequel celle-ci avait été édifiée. N'a-ton pas encore assez insisté sur ces horreurs I Le monde civilisé ne sait-il pas encore de quel côté se trouve 'le Droit, de quel côté (la Barbarie ? Non. Pas encore. Pas encore assez. 11 faudra montrer vingt fois la monstruosité de l'Allemagne, l'ignominie commandée de ses soUd-ats : car vingt fois -elle tentera d'obscurcir lia plus claire vérité, voire de nous accuser de ses crimes. Poumjjuoi s'étonner qu'un système de dé--négations et de calomnies, érigé à cette hauteur, puisse arriver parfois, maintenant encore, à impressionner un spectateur de la lutte, quand, en août 19M-, il a failli faire des dupes parmi les Belges mêmes } Oui I ;lu moment où les Allemands approchèrent de Liège,leurs troupes avancées avaient si souvent, si umaniment conté l'histoire des francs-tireurs, des «civftisteso tirant, sur les soldats et provoquant des représailles, que parfois des prisonniers civils, amenés en troupeau, furent considérés d'un œil soupçonneux par leurs propres compatriotes ! Ils avaient été pris au saut du lit, maintenus en captivité, sans nour riture le plus souvent, pendant des jour-r ées, savamment terrorisés, poussés à coups de crosse le long des chemins : ou imagine leur aspect étrange. Mais tout cela, les autres l'ignoraient. Et parfois le misérable cortège — suprême dérision ! — leur inspira quelque défiance. Ils devaient bientôt apprendre la. vérité, à leurs dépens Mais cette iniquité-là, comment pourront-ils jamais l'expier, ceux qui en sont responsables ? On doit dire, redire leurs atrocités, car ils rnt une force non encore détruite et qu'il faut abattre à tout prix : !a croyance aveu-;le et bestiale en leur supériorité. C'est elle ju-i leur donne cette impudence, par quoi ils ;omptent abuser le monde. C'est elle aui ies jousse, sans qu'ils hésitent, aux plus fan-astiques interversions des valeurs. Un exemple typique, emprunté an livre le M. Somville illustrera "cette vérité en erminant ce bref exposé. Hermée, près de Pomtisse, fut un village irivilégié : les Allemands n'y tuèrent que >nze innocents. Par contre, le II août, ils irent sortir les 750 habitants restés au vil- . âge. Ils les firent entrer dans un champ de ilé, puis leur crièrent « Tournez-vous u gdflqsg a-kssus le tsit —»o«.— L'Italia, journal qui parait à Milan, a publié d'ans son numéro du 26 septembre la copie d'ime fcfclre adressée au Commandeur Fara, haut gradé aa^s la Franc-ma-çOToerie italienne, par M. le comte Goblet d'AiyieUa, sénateur du royaume de Belgique, ministre d'Etat, et Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil. Nous avons sous les yeux la traduction du texte italien. M. le comte Goblet d'Al-viella entretient, le commandeur Fara des résulta,ts de soin activité maçonnique. M. le comte GobfeL d'Alviei'la est heureux d'informer M. le commandeur Fara que, depuis 1''invasion de la Belgique par les Allemands, une joge maçoïinique a été fondée, pour les Belges, «11 Angleterre, une autre en Hollande, une autre à Paris, une ouatrième au front!.,. Citons textuellement : « Nos communications avec la partie envafiïe de la Belgique sont très difficiles et très limitées / oi. >a vie économique est suspendue. Les dossiei-s. les archives et tout ce qui concerne notre suprême conseil sont en sùrete : mais beaucoup de nos frères sont -ombés ! Un nombre beaucoup plus considérable d'entre eux ont été contraints de luir de la Patrie et de chercher une hospitalité chez nos voisins. Ainsi se sont constituées seulement trois loges provisoires : une. à Londres, une ûii /roni UnC a H<W ou^re une loge militaire Manquerons-nous au respect que nous de-vons à. I âge et à la dignité de M. le comte Lrobiet. en disant que nos ennemis, civils et militaires, ministres d'Etat compris, s'occupent, suir 1 \ser, de tout autre chose que die prosélytisme maçonnique ? Nous ne le croyons pas. k xx' S'ècfe du 24 août dernier, pu',bll!0îls. avec l'autorisation de son auteur, -lia réponse adressée par M. Joseph tv? Por'°^0'^xP''ésiident de l'Association ca-ÉhAq« de Namur, à quelques-uns de ses compatriotes, présentement réfugiés en France qui s'étant mis en tête de fonder une association catholique, avaient sollicité son appui et le patronage de son nom : « Je ne puis consentir à voir -figurer m,on nom dans un groupement n'admettant qu'une comV.atriotes.. écrivait , M. de Dcrlodot à ses amis ' a aPP'audi à ce patrio- so?eî " a pas éte '™animement ap-I prouvé. Quelques-uns de nos coreligionnaires politiques en ont conçu de l'hur-W, aont le flot est venu juscu'à nous. D'aucuns i sont moqués dte notre « naïveté ». Bien que 1 initiative de M. le comte Goblet d'Al-viellia semble leur donner raison, elle ne Sje:ra pas dévier de la ligne de conduite £ ,J"posétà ,ous les belges, selon nous, les malheurs de la Patrie. Fonde qui veut pendani -que le Prussien opprime notre pavs! des Loges ou des chapelles politiques. Nous ne sommes pas de-cette école. Nous sommes pour les associations qui unissent, non pour celles qui pourraient, en remuant la cendre encore chaude de nos funestes discordes diviser irrémédiablement le peuple belge. . ,a parmi nos amis un homme un seul à qui la tentation viendrait d'imiter 1 exemple donné par M. le comte Goblet nouste supplions d'y résister comme à une pensée coupable. Le temps est passé où les erreurs et les fautes des uns pouvaient excuser celles des autres. C'est M. de Dor?o-aot qui- a raison. C'est de son exemple- que doivent s inspirer tous les Belges ; la reconstruction et la résurrection de la Belgique sont a ce prix ; on ne nous ôtéra na's de Iidée que M. le comte Goblet d'Ahtella lui-même, quand il sera éclairé sutr les pérns d'unie entreprise dont il n'a pas calculé toutes les conséquences, finira par adopter cet avis. En ce qui concerne la loge du front, fondée, sans aucun doute, bien plus pour les officiers de notre armée que pour les civils aie Popen-nghe, Rousbrugjjie. Oostvleferen et autres lieux, M. le comte Goblet, sénateur et ministre d'Etat, n'ianore pas sans doute qu-e l'affiliation dès officiers aux sociétés secrètes a été formellement interdite par une circulaire minisérielle. LE XX» SIÈCLE. ÎCn journal catholique slisrt sur te massacre 9ss Arméniens non— ■— « CELA NE REGAR-D-E QUE LES TURCS », écrit la « Koelnïsche Volkszeitung » On a lu les détails horribles rapportés par les journaux anglais sur les massacres par lesquels les Turcs sont en train d'exterminer la race arménienne. Ces crimes ont soulevé un sentiment d'épouvante dans tout le monde civilisé et le gouvernement des Etats-Unis s'est fait au près du gouvernement turc l'interprète de la réprobation américaine. Croirait-on qu'un grand journal catholique comme la « Koelnisahe Volkszeitung » ne trouve à s'indigner à ce propos,,, que contre les Américains ? « L'attitude des Turcs envers les Armé-niens, écrit le.grand journal catholique de Cologne, ne regarde que les Turcs, et les Etats-Unis font preuve de présomption en «>ulan-t encore une fois avoir l'air d'être les gardiensde l'humanité à propos deques-tions qui ne les touchent pas directement. » Les Etats-Unis feraient mieux de se rappeler leurs exportations énormes d'armes au profit de la Quadruplice et l'incompatibilité de oet acte avec l'humanité. » De la part, des gens qui n'ont -pas trouvé un mot de désaveu pour les crimes commis -en Belgique par la soldatesque allemande, on ne pouvait attendre mieux... maintenant vers votre village et regardez! » . Deux heures durant, lies malheureux re- . gardèrent se consumer, jusou'au dernier : mu.r, jusqu'à la dernière me'ule, tout ce l qu'ils possédaient Dans la nuit, alors, on les chassa. Le long ! du chemin, ils croisèrent des troupiers al'e- 1 rnan.ds. Et savez-vc-us quelles furent les pa- i raies de ceux-ci ? Lis crièrent aux fugitifs s «Barbares ! barbares 1 » e! LA SITUATION MILITAIRE lundi 11 octobre, midi. Toute progression de l'effort alliée au nord et au sud de l'agglomération Angres-Liévin-Lens aggrave sensiblement, la. situation des Allemands qui s'y accrochent pour défendre l'entrée de la -plaine- de la Scarpe et de l'Escaut. Aussi faut-iii considérer comme tout à Tait, heureuse la nouvelle poussée britannique à l'est de Loos. Les Allemands ont vainement, réagi par de furieuses et meurtrières attaques contre 1-a-première poussée. Ils seront, sans dioute, aussi 'Vigoureuse-semen-t ramenés lors de leurs prochaines contre-attaques et ainsi se rapproché l'instant où l'ennemi sera rejeté des crêtes dans la plaine et où Lens sera investi et réduit. Ce jour là, la trouée sera faite en Artois. Tout aussi intéressants sont les événements de Champagne. Les Français ont encore élargi leurs gains au nord-est de Tatiure vers la voie ferrée de Chal-lerange et, de plus, ils ont. au sud-est du village, rapproché leur ligne de la butte du Mesn-il, qui forme saillant entre Tahiire et la ferme de Maisin-de-Champague. Cette butte du Mes-nil et ses approches sont formidablement fortifiés. C'est un labyrinthe de fortins, de casemates et de tranchées. Cependant la situation de l'ennemi y sera bientôt critique car son ravitailtawent en vivres et munitions doit être des plus malaisés, les Français bloquant, (la position sur trois côtés. Ce qui retarde l'avance française dans le secteur est du champ <Ie bataille, c'est la puissance des positions allemandes sur la Dor-moise, au nord de cette rivière, à Cernay et •à Servon. Les Français sont bien parvenus 25p| /L Mo* cïe I Tçbéïfi. •: *£■ «y"-, •• ''XO.ïZiriïàiïe Jfft 122 ^YÇQmav-enOonvo's ) - i ^\C»vo'C/aude \ nl .7 f/ \~\aayonpJ .-^.1 _ Drigustency ./ \ v-%7/'-j Servon.v-ic fviassîgès jusqu'à la ferme de la Justice sur la route de ViMe-sur-Tourbe à Cernay, mais ils ne pourront sans dbute partir à l'assaut contre ce s obstacles que lorsque la. butte de Mesnil aura été conquise et les villages de Ripont et Roujv/roy atteints. D'autre pa(rt, h l'ouest du champ de bataille, du côté de la «ferme Navarin, 'les Allemands paraissent se rendre compte de la fragilité' de leu-r ligne en avant de la Pv et on les dit occupés à creuser hà- Tpûbray Arbre^&'/A1"" baraque d'- •'n'ac", r "'-, |g'"" i"' Wa\làrïnTHsr BuftedèSouàtn - 193- ^çiirceiïc "~-j * 1/?^■-Bncou/H0-n:jpSt 15 vMwSoûa in'jy- rthèS-ies-mnoc | '• "W "Ffr-nr—■r'=Br> , rafflt .4 ;ivement une nouvelle' ligne de tranchées 111 nord de la Pv. Certes, ces tranchées con-sti-tueront on obstacle embarrassant, mais Mes 11e seront en rien comparables aux toril Ications que ll'armée. française a déjà concises ou qu'elle s'emploie à conquérir. C'est linsi, par exemple, que certaines casemates iilîemandes avaient été creusées si profon-Icment dans la terre -que l'escalier qui y :i>r.duisait comptait 64 marches ! Les dispêches -du fron-t de Russie nous nontrent une situation à ipeu près semblable 1, celle de ces derniers jours. La lutte est ".l'de autour de Dwinsfc et la décision n'y st encore aoqu-ise par aucun des deux paris. Sur tout le -vaste secteur central du ront, les Russes remportent de nouveaux iiiccès tactiques. En Volhynie, sur le Stvr, n bataille furieusement et, à tour de rôle' s adversaires franchissent sur l'un ou l'au-re point, le cours de la rivière. A en croire les dépêches allemandes, le feu s'allumerait ;;ss: sur la frontière de la Bukovi-ne autri-! vienne, et de lia Bessarabie russe, à l'ex-rême pointe nord de la Roumanie. L'artil-M-ie russe a ruiné tes premières tranchées ' u-trichiennes. et des avions russes sont al-és -bombarder Czernowitz. Si ces opérations i e développaient, ce serait une puissante di-ersion, propre à retarder l'offensive en-ne-nie sur le Danube et la Save et, peut-être, 1 me /invitation suffisamment formelle au ioùverncment de Bncharast pour que c?lui-i se décidât à réalise!', par la force des 1 rmes, les aspirations nationales du peuple 1 oinmain. Les Aiuistro-Al-lemands sont parvenus à ' .ircer le passage du Danube à Belgrade et 1 Semen-dria. Ces deux villes n'ont point par î lies-mêmes <te valeur militaire, mais l'évé- < -ement n'ein est pas moins fâcheux, car la allée -de (la Morava, où passe la principale gne ferrée serbe, s'ouvre maintenant dr-ant l'ennemi. Par contre, à l'ouest, les Ser- 1 es sont parvenus à contenir sur la Drina 1 ?s troupes auin'chiennes de Bosnie. Nous 1 e savons encore si les opérations le l'enne- i li doivent être immédialement. poussées à. < ind ou si ce ne sont que des démonsU-atiops ' des captures de points de passade, Eu 1 tous cas, la Quadruple-Entente sait qu'elle n'a pas 1» jour à perdre pour «ecourir efli cacement la Serbie et barrer a von Macken-sen la route de Sofia et de Constant'nople. où les Allemands veulent s'en aller chercher les hommes qui commencent à leur faire défaut et le succès rnora.1 et économique qui leur permettra, croient-ils, de .proposer une « paix germanique honorable ». Paul Crokaert. « L'heure es! grave... » AINSI PARLE 'ON CRITIQUE MILITAIRE ALLEMAND QUI AVOUE LES EFFETS DE L'OFFENSIVE DES ALLIÉS. Le colonel Gaedke, le critique militaire allemand bien connu, vient de publier dans le Vorwacrts un très curieux article qui signale les • sourdes inquiétudes auxquelles sont en proie les plus clairvoyants de nos adversaires. Voici le document : « Les humanitaires pleurant sur l'inconstance de la paix qui, semblable à la fée Morginne, échappe toujours alors qu'on la croyait tenir. Quant aux soldils, ils te rendent compte que ia guerre approche de soc 'point culminant. Pour le moment, il ne s'est encore rien produit nulle part de capital et de décisif et rien 11e peut faire prévoir kit quel théâtre aura lieu Le dénouement. » Il est donc imprudent de laisser croire au peuipie allemand que ses ennemis, ias et résignés, sont sur le point de déposer les armes pour accepter ses conditions. Peut être y a-l-il chez eux, connue chez nous, lie sourdes aspirations vers ta paix, niais ces aspirations' ne se manifestent que dans ;es couches profondes du peuple. » Les classes dirigeantes et le gouverce-men-t savent qu'il s'agit pour leurs pays res-pectifs d'une question de vie ou de mort. Non seulement ils ne s'avouent pas vaincus, mais ils comptent toujours aussi fermement nous avoir par l'épuisement et l'usure. Nous venons d'en avoir la preuve d-ans l'offensive française en Champagne et en Artois. C'est justement au moment où "on prétendait l'armée française découragée que le général Joffre a entrepris de faire une trouée dans notre front et il est mutile de se dissimuler aujourd'hui que cette entreprise de grand style fut conduite de main de maître et nous a mis un moment dans une situatoin très critique. . » En Orient, il est indiscutable que les Russes, électrisés par la présence du tsar, on t non seulement arrêté leur retraite, mais repris "l'offensive sur (eut le front. Le groupe, des années de M-aekenseri, d'Eichhorn et du prince Léopold se battent avec acharnement, mais elles n'avancent plus et les Russes marquent des succès incontestables en Vol-hjTiie. En Serbie, les opérations qui débutent ne permettent encore aucun pronostic sérieux et il serait téméraire de prédire ce qui résultera de l'arrivée des Aliés dans les Balkans. La presse allemande raconte, i! est vrai, que l'armée serbe est complètement épuisée et démoralisée^ mais il convient de se souvenir qu'elle racontait exactement la même chose au mois de rfVw.h-p dernier, huit jours avant qu'elle.infligeât aux troupes autrichiennes une défaite roieutissa'nte et la chasse de son territoire. » La vérité est que nous pouvons avoir confiance dans l'année bulgare,, mais que nous devons très sérieusement compter àvcc l'armée serbe, don! :-,00 000 i -en: i- s ont fait à leur pays le sacrifice de leur existence.» Si la Turquie pouvait être débarrassée (te la. menace des Dardar.f-lles et in T'ussie coupée de ses cxnttunicaâàns. la partie engagée dans tes Balkans déciderait sans doute dm sort de la guerre, mais c'est, là le mystère de l'avenir. » L'heure est grave : elle a'apaprtient pas à l'illusion, mais au recueillement. » LES FAITS DU JOUR Un décret du Journal officiel annonce que M. Délcassé, ministre des Affaires étrangères en France, a dû prendre congé pour raison de santé et confie, l'intérim de son ■lépart&mmt à M. Viviani. président du conseil. Une note officielle dit que U. Viviani tera celte semaine à une des séances du Sénat et de la Chambre des déclarations relatives à la situation diplomatique. Aussitôt %près il se tiendra, avec' les ministres compétents, à la disposition des commissions oarlemerjlaires. (wwwwv\1 Une dépêche de Rome dit que la direction 'lu parti radical italien a voté un ordre du iour affirmant à nouveau la nécessité su-'irème d'une discipline nationale, autour du gouvernement, légitime représentant et symbole des intérêts r.t de la fortune de la patrie pendant la guerre. WMVVM Une dépêche de Petrograd annonce que \e prince Stcherbatof, ministre de l'Intérieur, est admis à. la retraite et est. remplacé oar M. Khvoslof. chambellan de la Cour. L'écuyer d*' la CourL Sàmârinc, procureur jénéral du Saint-Synode, est également ad-nis à la retraite. IVWWVWV) On annonce que le. gouvernement américain va adresser au gouvernement allemand nie nouvelle note disant qu'il estime que le 'ait d'abandonner des passagers sur des bateau® de sauvetage en pleine mer, n'est pas noins brutal que de couler les vaisseaux à 'aide du canon et de, la torpille. D'autre part, on tient toute prêle à M'as ùngton une nouvelle note, au gouvernement, in-glais contre lu gêne apportée au commerce les non combattants avec les ports neutres. Le ton de la vite sera ferme, mais amical H l'on n'a. pas à craindre que sa teneur ou qu'une réponse anglaise même défavorable missent troubler sérieusement les relations tes deux vags. MVWWW/ÏA1 M. Lansing, secrétaire d'Etat à Waskiiuj-on, a fait connaître ave les représentants les Etats-Unis, de la République Argentine, lu Brésil, du Chili, de ùi Bolivie, de l'Uni-luay et du 'luatêmala, réunis à New-York, mt décidé de reconnaître le gouvernement lu général Carranza comme gouvernement le facto du Mexiqué, DERNIERS HEURE Gosiffltmiquè cfMel français Paris, le 11, 15 heures. On signale, au cours de la nuit, un bombardement assez intense de l'artillerie ennemie AU NORD DE LA SCARPE ET EN CHAMPAGNE, sur notre arriére-front dans la région de. Souain. Nos batteries ont partout très efficacement riposté. De nouveaux renseignements, confirment que les violentes conlre-atlatjucs, lancées, par les Allemands au cours des derniers jours, contre les fronts anglais et français devant Loos et dans le Nord n'ont abouti qu'à un grave et coûteux échec. L'assaut principal a été donné par des effectifs de trois ou de quatre divisions. Elles >.nt été complètement repoussées et dispersées, f.e nombre des_ .morts laissés par l'enne ni sur, le terrain, devant les lignes alliées, •,st. évalué à un toal de sent à huit mille hommes. LES ALLIÉS A SALOtiiQL'E Athènes, 11 oct. — On déclare .ia "ourc9 autorisée que l'expédition ' s troupes franco-anglaises est activement pou-.ée. L'importance du coi-)» expa'litia maire dépassera de beaucoup celle d abord projetée.Les Alliés prennent des mesures énergiques qui rendront presque impossible toute action des sous-marins ennemis dans le bassin oriental de la Miéditorranée et à l'entrée de l'Adriatique. COHBUHiOUÊ BELGE ))cm( 10 octobre. Le matim, canonnade -isse: viokate devant Beerst et Bloote. Cal-ne sir le reste du front. Us appel à sos ssldsfs internés es Maacte — « Notre confrère « La Belgique » de Rotterdam publie dans son numéro du 1er octobre écoulé cet appel à nos soldats flamands internés en Hollande : « Nous sommes e»n mesure- d'affirmer une fois d.e> plus que le journal « De Vliaamsche Stem » est interdît à l'entrée les pays aïlîéa et par conséquent sur lo front. Nous appelons l'attention de nos' soldats des camps sur ce point et sommes certains 'qu'ils sauront respecter en Hollande la décision qi;i a été prise par notre gouvernement pour les troupes belges au front. » fl fil® PFIMUII il itilipi ilL Lffli] . - —»0« Dans un article pa.ru à la Renaissance du 2 octobre et intitufë la Belgique et l'Entente Cordiale, notre excellent et distingué coaiu-rère M. Dumont-Wilden demande que la Belgique en-ire, après ia giueiTe, dans l'Entente Cordiale, c'est-à-dire dans l'alliance de l'Angleterre et de la France. Article inlérêesant, profond même. Nous ne contresignerions peut-être fuis toutes ies vues de M., Dumont-Wilden. Mais sa conclusion, bien qu'il y arrive par des chemins qiuii ne sorti, pas tous les nôtres, nous semble incontestable. -M. Dumout-Wilden commence par noter que l'Aiflemaigne, de l'aveu du chancelier lui-même, a déchaîné la guerre pour briser i un système politique qui l'empêchait d'exercer l'hégémonie dans le monde. « Sans S'abandonner aux dangereuses chimères qui pourraient nous faire croire que cette guerre sera la dernière fies guerres, on peut entrevoir, dans le but lointain que poursuivent les Alliés, le rétablissement de l'équilibre européen sur des bases plus stables, plus nettes que celles que lui avaient données précédemment des rivalités impuissantes à triompher les unes des autres. » Dans le système politique de demain; il parait de plus en ptas évident que l'union ois la France et de l'Angleterre exercera une action prépondérante : « Dès les premiers instants du grand conflit européen, il est apparu que ce n'étaient pas seulement des puissances, des armées qui se trouvaient en guerre, mais aussi des idées, des conceptions différentes de la vie, des formes opposées de l'idéal politique : d'un côté, le vieil impérialisme à la fois juridique et militaire, qui sacrifie toujours l'individu à cette divinité abstraite et brutale. l'Etat : de l'autre, les nations qui estiment que la justice doit être mise au-dessus de la force brutale et que la personnalité das peuples comme des individus a une valeur en soi. » Cet idéal, c'est la France et c'est l'Angleterre qui le représentent avec le nlus d'éclat. » Qu'on permette à un Belgfc-, conclut notre confrère, de montrer gue son pays a quelques titres à être admis dans cette union : «< Que la Belgique ait quelque droit à la reconnaissance des Alliés, oeux-ci l'ont déclaré assez haut, assez solennellement pour qu'il ne soit pas nécessaire d'insister. Mais c'est l'intérét même de l'Entente cordiale qui lui commande d'accueillir dans son sein un pavs où la double influence de la France et de l'Angleterre devra nécessairement s'exercer. L'histoire, la nature, les intérêts économiques, tout contribue à faire rie la Belgique un merveilleux terrain d'entente pour les deux neuples. Et, délivré désormais de l'influence allemande, ce petit pays, merveilleusement actif et laborieux, mais quf ne peut vivre isolé, est tout disposé â se prêter b un rôle

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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